Dans cette pièce famillière
je sents ta main sur mon bras
en une phrase tout s'accélère
«il faut qu'on arrête les dégâts»
tu m'embrasses, je te vois partir
une larme coule sur ma joue
je me sents mourir
je cours pour te rattraper
mais d'un geste tu me repousses
tu as déjà tourné la page...
tu as tout oublié.
Je suis perdue
seule dans cet appartement
qui aurait cru à ce dénouement...
Les nuits encore, je cherche ta chaleur
mais je me réveille encore plus seule qu'avant...
Tu me manques,
tu brûles mon air
je te cherche en vain...
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