Non, ce n'est évidemment pas Pecq, mais une
photo prise à ADELBODEN
( Oberland Bernois - Suisse ), endroit cher à la famille Dochy-Colmant, comme
vous pourrez le lire ci-après, avec ici la vue du massif du Wildstrubel pris de
l'hôtel Regina. Voir aussi un dessin de Lucie du massif du Wildstrubel avec la grande chute
et une photo " majestueuse " de ce même massif du Wildstrubel
(descendre en bas du site ouvert). Pour les alpinistes voyez le site ( en
anglais ) sur le Wildstrubel,
éventuellement le site de la Commune
d'Adelboden ( en allemand) et le Plan de la station.
Pour des photos de fleurs des Alpes, cliquez
sur Fleurs des
Alpes de Lucie puis là sur "Diaporama"
Quant à PECQ ( Belgique : ne confondez pas avec " Le Pecq " en France
) vous avez ici une vue
aérienne et deux plans partiels ; la nouvelle
commune ( depuis les fusions de communes intervenues en Belgique en 1976 )
compte plus de 5.000 habitants avec cinq villages: Pecq, Warcoing, Hérinnes,
Obigies et Esquelmes .
Vous avez des vues anciennes de Pecq en
visualisant le Diaporama
sur le tram à Pecq.
Pecq est traversé par un fleuve, l'Escaut,
dont malgré les rectifications de tracé les berges sont agréables à parcourir ,
et malheureusement aussi par une route ( la N50 Tournai - Kortrijk ) où peu de
choses ont été faites pour diminuer la vitesse des véhicules dans la traversée
de l'agglomération.
Plan – juin 2004 -
de la ZAE
de Pecq-Hérinnes orientée vers l'utilisation de la voie d'eau et
heureusement éloigné des habitations par rapport au projet primitif. En prime
c'est une excellente carte de Pecq ( avec la rectification réalisée du
cours de l'Escaut ).
Plan – juin 2004 –
de la ZAE
de Pecq (Canal ), tout au nord de Pecq, à proximité du Canal de
l'Espierres dont elle ne sera séparée que par la station d'épuration – et
formant un grand ensemble avec les zones existantes tant d' Espierres (
Barrière de fer ) ( Flandre Occidentale – vue aérienne ) que de Dottignies
( Ville de Mouscron ) ET antérieurement aux plans ci-dessus : Dernière
version imprimée - 2004 - du plan de secteur
. Cette zone a été approuvée fin novembre 2006 et les premières
entreprises devraient s'y installer début 2009….
L'église de Pecq vaut certainement la peine
d'une première
visite et d'une seconde
visite - au moins de cette manière - et vous avez accès à deux dessins en
donnant l' aspect
technique et historique.
Sur la route de Tournai voyez l'église d' Esquelmes
– la plus ancienne de Belgique…site réalisé en 2006 par son Curé, le
R.P.Lejeune et ce peu avant son décès .
Lucie a dessiné quelques fermes,
des chapelles
et autres souvenirs de Pecq.
Et Pecq a l'avantage d'être proche - 10 km –
de la Ville de Tournai ( + plan
de situation ) .
La page du site internet de la ville de
Tournai " Découvrir la
ville " vous renseigne tout ce qui est possible d'y voir. En
effet Tournai est une ville d'art à visiter :
·
sa Cahédrale
- XIIème et XIIIème siècle - , voyez aussi un autre site
avec ici de nombreuses autres photos
et aussi sur ce site, est
inscrite sur la liste du patrimoine de l'humanité de l'UNESCO ; elle est
partiellement ouverte – ou fermée ! - en raison de travaux majeurs de
restauration, mais le trésor est toujours accessible.
·
Tournai a également de nombreux musées dont le Musée des Beaux Arts
( où on peut y voir notamment deux des meilleurs tableaux d'Edouard Manet : Chez
le Père Lathuille et Argenteuil )
·
Et son Beffroi le plus
ancien de Belgique
PECQ est aussi proche de Kortrijk - 17 km -
ville de commerce et d'industrie ) et également de la France ( 25 km de Lille
et de ses liaisons directes EUROSTAR vers Londres et TGV vers Paris et toute la
province française : Bretagne, Aquitaine, Midi, Alpes, Alsace, etc. )
Notes personnelles
Léon DOCHY est né le 6
septembre 1922 à Warcoing - maintenant partie de Pecq - et où son père
également dénommé Léon Dochy était notaire depuis 1909 avant de transférer son
étude à Pecq en 1926.
Notaire honoraire à Pecq
après y avoir été notaire de 1948 à 1988.
Lucie COLMANT, son épouse, femme au foyer, est née à Tournai le 18 septembre
1927.
Photographe de talent spécialement de la nature et des fleurs ,elle a donné une
véritable signification à ce site en le complétant très heureusement de son
écriture avec en plus accès à ses DESSINS et à de
nombreuses de ses photos de fleurs: Voyez
ses Diaporama : Fleurs
de maintenant de Lucie + Fleurs de
Lucie de par Ici + Fleurs des
Alpes de Lucie
Tous
deux - 85 ans et 80 ans actuellement - encore en vie en 2007- et heureux
d'avoir eu une grande famille de neuf enfants et maintenant de nombreux petits
enfants.
Le texte est divisé en six chapitres
ci-après:
VIVRE ... POURQUOI ...
Parce qu'il y a ...
... tant de fleurs
à cueillir et tant de pleurs
à essuyer ...
... tant de matins
à contempler et tant de chagrins
à consoler ...
... tant de fruits
à récolter et tant de nuits
à éclairer ...
... tant de joies
à découvrir et tant de voix
à écouter ...
... tant de sourires
à offrir et tant de soupirs
à effacer ...
... tant de pain
à partager et tant de chemins
à parcourir ...
... tant de fardeaux
à alléger et tant de berceaux
à cajoler ...
...tant de chants
à entendre et tant d'enfants
à guider ...
... tant de semailles
à préparer et tant de grisailles
à dissiper ...
... tant d'amour
à donner et tant de jours
à aimer ...
... tant de douleur
à adoucir et tant de bonheur
à vivre ...
E C R I R E . . .
Prendre un mot, deux mots ... puis trois ... et encore !
S'en amuser ... en rêver, les tourner et retourner ... les mêler en les
laissant tinter, en écouter la mélodie peut-être en rajouter, élaguer, puis
soudain les assembler, parfois sagement en nattes bien tressées ou les enfiler
en scintillants colliers ou, et pourquoi pas tout au contraire les laisser
filer en farandoles folles caracolant au long des chemins.
Avec ces mots raconter la terre neuve, labourée, la pousse frêle, le blé qui
lève, faire éclater la fleur d'or dans les prés de mai, dépeindre la moisson
d'août frissonnante sous l'haleine du soir ...
Avec ces mots dessiner l'arbre d'hiver, nu, noir, dire l'oiseau et sa trille,
dévoiler la feuille nouvelle au soleil du matin, y allumer les perles de rosée,
chanter la neige, le givre en dentelle ...
Avec ces mots faire savourer la pomme d'automne, humer le muguet de mai,
respirer les roses d'été, flamboyer les feuillages d'octobre, les aurores
roses, les couchers de soleil vermeils ...
Avec ces mots faire entendre le rugissement de la tempête, le grondement de
l'orage, le ruissellement de la pluie, le murmure du ruisseau, la berceuse du
vent parmi le feuillage, la respiration de la terre ...
Avec ces mots chanter l'attente, la vie en bourgeon, s'attendrir devant le
nouveau-né, bercer l'enfant endormi, dire sa confiance en l'aimé, le bonheur
d'être aimé ...
Avec ces mots aussi dévoiler sa peine, pleurer l'absence ... la mort de l'autre
qui déchire ... crier sa révolte et encore plus celle de tous sans voix ni
justice ...
Mais toujours avec ces mêmes mots affirmer l'Espérance qui sans cesse refleurit
!
IL Y A DES JOURS
Il y a des jours tout sages
semblables aux pages
d'un cahier neuf le jour de la rentrée
Il y a des jours bien lourds
collants comme la boue
où s'enlisent nos pas, las, harassés
Il y a des jours de joie
où celle-ci explose
en feu d'artifice un soir de fête
Il y a des jours si légers
pétillants de gaieté
comme le soleil parmi les nuées
Il y a des jours d'ennui
aux teintes de suie
traînant maussades, leur mélancolie
Il y a des jours de tendresse
si doux comme la joue
le premier sourire du nouveau-né
Il y a des jours de souffrance
où celle-ci lancinante
vous tenaille de peur de désespoir
Il y a des jours tout simples
où le temps s'écoule
comme l'eau paisible du ruisseau
Il y a des jours d'amitié
de sourires échangés
de mains qui se tiennent au long du chemin
Il y a des jours d'aujourd'hui
où tout cela se mêle
en un chaud bouquet d'épines et de fleurs
BOUQUET DE JOIES PELE-MELE ...
Joie des premières fleurs
d'un sourire après les pleurs
Joie du soleil le matin
de l'amitié qui revient
Joie des jeux de nuages
du geste qui partage
Joie d'un rire d'enfant
de la chanson du vent
Joie d'une perle de rosée
d'une peine apaisée
Joie du blé qui monte
de la pâte qui gonfle
Joie des pousses vertes
des mains ouvertes
Joie d'un vol d'oiseaux
de la lumière et de l'eau
Joie du dessin d'une branche
d'un regard qui se penche
Joie de la douceur de l'air
les journées claires
Joie du chant de l'alouette
de l'épaule offerte
Joie de celui qui se donne
de la mains qui s'abandonne
IL EST DES JOURS DE BRUME
Il est des jours de brume épaisse, grise, collante où le brouillard cache tout
ce qui fut la veille encore lumière, beauté, joie.
Il est des jours de brume où tout s'efface: maisons, clocher, arbres et gens,
où même le bruit s'ouate, devient lourd, pesant.
Il est des jours de brouillard où le froid nous glace, pénètre jusqu'au fond de
nous, grelottants, misérables ...
Il est des jours de brouillard qui paraissent arrêter le temps, la vie,
toujours durer ... ne jamais finir ... tout oublier ...
Il est des jours de brume épaisse, gluante et triste ... mais qui le lendemain
ne seront plus, que le soleil chassera pour les changer en jours de joie, de
lumière et douce chaleur ...
A M I T I E
Certains matins de lumière
lorsque le jour avec le soleil
se lève... je rêve...
Oh, cueillir le jour à son éveil
et par brassées entières
mêler, pêle-mêle:
... les perles de rosée à la brume dorée,
le bleu du ciel au vol de l'hirondelle,
le fil de la Vierge au blanc perce-neige,
la rose en bouton au turbulent bourdon,
la feuille nouvelle au rayon de soleil,
la neige en flocon au fragile bourgeon,
le chant de la grive à la fleur de givre,
l'arbre en dentelle au nuage vermeil,
le frêle bleuet à la gerbe de blé,
la saveur de la pomme aux tons d'automne,
la gaieté du moineau au murmure de l'eau,
la fraîcheur de l'air aux senteurs de la terre...
en un clair et merveilleux bouquet.
...bouquet qu'avec vous tous, d'amitié
en gage, je partage ...
à celui que j'aime, à celle que je ne connais,
à celui qui peine, à celle qui vient de tomber,
à l'aïeule esseulée, au bébé nouveau-né,
à celui qui n'attend plus rien, à celle qui fait tant de bien,
à l'étranger que l'on rejette, à l'amoureux en fête,
au jeune sans espérance, aux parents qui font confiance.
UN SOURIRE
... une fleur au bord de la route,
une éclaircie dans un ciel de pluie,
un souffle de brise en la touffeur de l’été,
une fossette sur la joue de l’enfant,
une perle de rosée au soleil du matin,
une miette de gâteau ..ou de rire...
Un sourire
c’est si léger, comme le duvet de l’oisillon,
si doux, comme le pétale de la rose,
si tendre, comme la menotte du bébé,
si gai, comme une note de musique,
si discret, comme le parfum de la violette,
si fragile, comme l’aile du papillon....
Un sourire
c’est si peu... presque rien... et pourtant :
il peut effacer une peine,
allumer une étincelle de joie,
éclairer une route,
adoucir une souffrance
encourager dans la montée,
peindre en soleil un jour gris,
faire refleurir l’espérance,
dire tout simplement " je t’aime "
Un sourire ...si petit... si peu... presque rien.
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En 2006 une édition pirate en a donné une version en néerlandais… la voici
"améliorée" par les soins de Paul DONS (merci)
EEN GLIMLACH
…een bloem op de zand van de weg,
een opklaring in een betrokken hemel,
een frisse bries in de hitte van de
zomer,
een kuifje in de wang van een kind,
een dauwdruppel in de ochtendzon
een kruimeltaart of ... een honingzoete
lach…
Een glimlach
is zo licht, als het dons van een
kuikentje,
zo zacht, als het rozenblaadje,
zo leder, als het handje van een baby,
zo vrolijk als een muzieknoot,
zo
kwetsbaar, als de vleugel van een vlinder ...
Een glimlach is zo weinig .. bijna niets
... en toch:
kan hij verdriet uitwissen,
een vonk van vreugde ontsteken,
een weg verlichten,
de pijn verzachten,
aanmoedigen als het bergop gaat,
een grijze dag met zon beschilderen,
de hoop doen openbloeien,
simpelweg zeggen " ik heb je lief
"
Een glimlach ... zo klein ... zo weinig
... bijna niets.
ECOUTE ...
Entends-tu rire la grive
les matins gris d’hiver,
susurrer le ruisseau
glissant sous les saules,
bruire le feuillage
sous la douce brise d’été,
gazouiller le tout petit
dans les bras de sa mère
crisser les allées
des promenades d’automne ...
ECOUTE ...
Oui écoute ... tous ces murmures que
sont la vie autour de toi
mais écoute encore, tend l’oreille ...
celle de ton cœur et devine :
la peine de celui qui en silence crie sa solitude
les pleurs que l’on cache à ceux que l’on aime
la souffrance sans fin qui efface toute espérance
la peur du jeune devant l’inconnu de l’avenir
l’attente d’un peu d’amitié pour continuer la route
l’appel du " Petit " dont souvent seul le regard est vie
mais aussi écoute :
la tendresse prête à se donner
la joie à éclore sous un sourire
la main à se tendre...
ECOUTE ...
A CEUX QUE J'AIME
Certains jours gris
me prends l'envie
de vous quitter,
de m'en aller ...
être seule ... être moi ...
Ne plus entendre
ne plus attendre
ces bruits, ces cris
que sont vos vies
exigeant tant de moi ...
Laisser mon cœur
oublier vos peurs,
votre souffrance,
vos impatiences
et même vos joies ...
Mais respirer,
en paix rêver ...
laisser le temps
paisiblement
fleurir, mûrir en moi
Et alors avec joie
vers vous tous revenir
le cœur plein de sourires ...
sereine de vous aimer
sûre de vous donner
le meilleur de moi.
A I M E R
Aimer c'est souvent renoncer
à ce " moi ", te laisser
passer le premier.
Aimer c'est tout quitter,
s'en aller sans savoir
jusqu'où il faut marcher.
Aimer c'est faire le premier pas,
toujours recommencer,
tendre la main, les bras.
Aimer c'est partager,
se donner sans compter
sans attendre de baiser
Aimer c'est faire confiance,
guider, encourager
riche de patience.
Aimer c'est accueillir,
écouter, consoler,
prêt à encore sourire.
Aimer c'est dire oui
surtout lorsque lassé
l'on en a plus envie.
Aimer c'est aller de l'avant,
risquer l'enjeu de vie,
accueillir largement
Aimer c'est attendre
jours gris après jours clairs
naître l'Espérance.
Aimer c'est aussi dire non
à ceux que l'on aime,
à ce qui parait bon.
Aimer c'est toujours espérer
même lorsque plus rien
ne permet de rêver...
AGIR PAR DEVOIR, AGIR PAR AMOUR…
Devoir, Amour :deux mots qui s'opposent se
détruisent lorsque seul ou au contraire unis font vie. Agir par devoir aimer
par devoir . . . c'est limité, cela n'a aucune force, aucun envol aucune vie.
J'ai fait mon devoir,,je le fais par devoir, je suis conscient de mon devoir.
d'état, professionnel, conjugal, parental . . . et j'ai la conscience
tranquille repue bien assise satisfaite. .. Aimer c'est faire ce devoir d'état,
réaliser cet appel avec un plus une autre dimension mais aussi une autre force
ou dynamisme parce que le levier, le levain est Dieu. Aimer c'est essayer de
faire ce devoir, réaliser cet appel les jours impossibles lorsque tout parait
impossible sombre sans espoir parce qu'il y a Dieu qui aime avec nous.
Alors avancer pas à pas, gravir marche après marche,
aller de pardon en pardon, de souffrance en souffrance d'échec après échec de
sourire en sourire. mais pas seuls. ..parce qu'aimer c'est vivre dans la
confiance, l'Espérance. Le devoir accompli attend la reconnaissance.. l'amour
jamais, l'amour donne, n'attend rien en échange. mais reçoit la joie. Le devoir
est limité dans le temps, l'espace la forme. l'amour est sans limite, jamais
satisfait terriblement exigeant. aimer comme Dieu aime . voir l'autre comme
Dieu le voit. nous voir comme Dieu nous aime qu'elle espérance . Si l'on essaye
d'aimer l'on ne peut jamais dire"j'ai fait mon devoir .
ETRE PARENTS …
Refaire jours après jours
les simples gestes d'amour,
Sourire à la vie
sans mesquinerie,
Tisser avec patience
la trame de l'espérance,
Ecouter la pluie chanter
au lieu de l'entendre pleurer,
Renouveler les habitudes
en joie et non en lassitude,
Oser en l'avenir croire,
le passé si riche d'espoir,
Sans cesse recommencer
comprendre et oublier,
Risquer l'enjeu de la confiance
plus féconde que la méfiance,
Ecouter celui qui peine
mais se taire à soi-mêm7e,
Aller de l'avant les pieds sur terre
les yeux fixés sur la lumière,
Reconnaître que joie et foi
riment bien souvent avec croix,
Savoir que Dieu est là
pour conduire nos pas.
LE PETIT TRAIN DE SOULIERS
Parfois me revient en souvenir, mi sourire, mi
nostalgie, la vision du petit "train " que les souliers faisaient le
soir dans la cuisine, alignés à la queue leu- leu, après cirage ou décrottage.
En tête, la locomotive, ceux de Léon, suivie du
tender…les miens, puis la suite des wagons: bottines des garçons, chaussures
des filles, bottillons du ou de la plus jeune, tous par ordre de taille, d'âge.
Fatiguée, je l'étais, mais avec un brin de fierté,
après de longues journées plus que remplies, souvent précédées ou suivies de
nuits perturbées de pleurs à consoler, de tétées à donner…des journées aux
tâches à faire, refaire, de gestes, sans cesse à recommencer, ce qui me fit
écrire un jour: " jours après jours refaire les mêmes gestes d'amour…"
n'est-ce pas cela aimer ?
Oui,
de cela, je conserve, au fond des yeux, au fond du cœur, l'image de ce petit
train, petite note de fierté, de joie.
QUE D' ANNEES S' EN SONT ALLEES ...
Que
de printemps ont fleuris,
que d'étés, d'automnes en fruits,
que d'hivers à jamais fuis,
Que de jours et de nuits,
de soleil et de pluie,
de neige et nuages,
de houles et d'orages.
Oui, tant d' années s'en sont allées...
Tour à tour clairs bouquets
de mercis, de joies, d'amitié;
fagots rudes et lourds
d'échecs, de peurs et de peines;
ou alors gerbes denses
de vie, d'espoir, d'am7our,
jours après jours cueillis, portés,
semés, récoltés et toujours donnés,
... reçus et partagés.
Cette panière bien pleine
déjà d'années,
des fruits que Dieu attendait
est-elle lestée ?
Fasse que les ans qui viennent encore,
alors, Lui en servent
large mesure et nous laissent
aussi, quelques épis de joie
à glaner tout au long des jours.
Notre printemps
de rêves en bourgeons,
de promesses en fleurs,
au loin s'est estompé...
aux gerbes d'éclaircies et d'averses
sous le chaud soleil des moissons...
Enfin l'automne,
d'abord corbeille de fruits mûrs
parmi les feuillages d'or et de feu,
nimbés de lumière et de brume...
puis tapis rouille crissant sous les pas
à mesure que se dépouillent
les arbres sous la morsure du froid...
Image ... du lent et serein détachement de l'hiver
de notre hiver qui doucement se devine
hiver aux rameaux nus ... oui
mais où de nouveaux bourgeons
préparent d'autres printemps.
LE TEMPS ?
Pourquoi le temps, alors qu’il y en a tant :
le temps qu’il fait, soleil, pluie, gel, vent.
le ‘Bon vieux temps’... l’ était - il vraiment ? le temps si rapide des jours
de joie ,
celui si lent de ceux de souffrances .
Mais surtout ce temps trame de toute vie :
temps de naître, de vivre ,de mourir ,
où se tissent, s’entrelacent ou se dénouent
de tant de diverses façons ,
le temps de grandir, celui de vieillir ,
le temps de rire, celui de pleurer
le temps de semer, celui de moissonner ,
le temps de chanter, celui de crier ,
le temps de prier, celui de dire ‘à Dieu’
et tant d’autres encore faisant chaque vie ,unique .
Le temps...les temps ?
LE TEMPS ?
Ce temps qui façonne chaque galet, chaque grain de sable,
creuse le lit de tant de fleuves et rivières
fait surgir montagnes et collines
use volcans et rochers
ce temps aux visages multiples :
temps de l’attente, ces neuf mois de douce espérance ,
temps de l’arpège sous l’archet du violoniste,
temps de l’envol à tire d’aile de l’enfance,
temps de germination, promesse des futures récoltes,
temps train express ou TGV des journées de vacances,
temps goutte à goutte, perfusion du malade,
temps tunnel sans fin des jours de solitude,
temps étincelle, feu d’artifice des instants de fête,
temps fardeau à traîner les heures de labeur,
temps, grains du rosaire sous les doigts de l’aïeule.
Chapitre
2. LES SAISONS
|
CIELS
Oh, ciel immense de chez nous,
si bleu lorsque chante le soleil
par dessus nos champs et cités....
Vaste scène où se jouent
tour à tour soleil et pluie,
matins clairs, soirs, jours et nuits...
Ciel paisible, où sages
voyagent les nuages
lorsque la brise s'éveille...
Océan sinistre, tourmenté
où sombres et folles les nuées
se mêlent et démêlent
quand le vent sur la plaine
court à perdre haleine...
Ciel maussade tissé de gris
d'où sans cesse ruisselle la pluie...
ou alors féerique décor
incendie de feu et d'or
aux nuages vermeils
enflammés de soleil
tôt matin et à l'orée du soir...
Ciel de crépuscule
se voilant doucement d'ombre
où, tour à tour
s'allument les étoiles
pailletant de diamants
le manteau de velours
d'un bleu si sombre
dont la nuit avec tendresse
borde le monde...
TERRE DE NOS CHAMPS
Terre de nos champs,
fraîchement labourée,
grasse, noire, dense,
du printemps qui s'annonce ...
Terre que je voudrais
entre mes mains
prendre, malaxer, sentir ...
et même pétrir
comme la pâte du pain
fruit de ses blés ...
ou entre mes doigts laisser glisser
comme l'on égrène le chapelet:
prière de rogations
pour les futures moissons ...
Terre que je voudrais
aussi, avec respect, baiser,
pensant à tous
qui, avant nous,
vie lui ont donnée,
la leur nous offrant ...
BOULEAUX NOS AMIS
Bouleaux qu'un lundi de Pâques tous deux avons plantés, au milieu du jardin où
nos cinq aînés s'ébattaient après un long hiver sous un soleil encore frisquet.
Bouleaux qui solidement avez pris racines, parmi nos herbes folles, nos fleurs,
nos rires et nos pleurs, notre vie, toujours plus dressés vers le ciel.
Bouleaux vous épanouissant un peu plus chaque année tandis que nos enfants en
joyeuse nde autour de vous, grandissent et qu'en la maisonnée viennent
s'ajouter les quatre derniers.
Bouleaux du tout jeune printemps, aux bourgeons à peine éclatés, aux crocus
allumés au pied de vos troncs blancs que regarde émerveillé le dernier-né,
tandis que ses aînés cherchent les oeufs que les cloches viennent de passer.
Bouleaux de mai, au feuillage déployé d'un vert si frais, qui lors des
Pentecôtes ensoleillées veillez sur parents et amis, au milieu des cris de joie
de nombreux cousins, cousines venus fêter celui ou celle qui vient de proclamer
sa Foi.
Bouleaux d'août, au feuillage de toute beauté lourd, sombre bruissant à peine
sous l'éclat de l'étouffant soleil d'été et dont la pénombre tiède abrite de
paisibles jeux, le berceau ou le parc du bébé.
Bouleaux d'automne, aux feuilles dorées que le soleil s'amusant éparpille de
tous cotés en pluie d'or faisant du gazon un crissant tapis cuivré.
Bouleaux d'hiver, nus aux troncs blancs craquelés... tel des cierges dressés
sur un fond de ciel sombre et gris aux branches noires, rouilles, légères se
dessinant sur la neige fraîchement tombée.
Bouleaux nos amis nous voudrions, tels que vous, nos enfants par nous plantés
dans la vie partir à votre image, clairs, droits, épanouis, montant avec tous
autour d'eux joyeux vers la Lumière...vers Dieu.
P E C Q
Ce pays où je vis...
Ces terres de fin d'hiver
labourées,
hersées, nettes
d'où
la vie s'apprête à renaître.
Cette campagne de printemps
aux
champs de doux velours,
aux
prairies étoilées de pissenlits.
Ces moissons d'été blondes
et
drues, frémissantes
sous
l'haleine lourde de la mi-août.
Ces chauds jardins d'automne
aux
parfums de pommes
où
s'enivrent de miel les dernières abeilles.
Ce cours d'eau, notre Escaut
glissant
paisible et gris
en
compagnie de frissonnants peupliers.
Ce clocher, tour plantée
en
plein cœur de nos vies
vers
le ciel, vers Dieu élevant nos yeux.
Ce pays qui est mien.
J'AIME LA LUMIERE ...
J'aime la lumière ...
les matins clairs
d' hiver ...
grise ... rose puis or
elle
sourd de l'horizon,
esquisse
sur ses bords
bosquets
brumeux et monts,
tandis
que le soleil, lumineuse orange
lancée
vers le ciel
surgit
des maisons aux toits sombres encore ...
J'aime la lumière ...
les matins clairs ...
d' hiver ...
... plus vive alors avec précision
elle
trace la dentelle
des
ramures nues, noires,
entrelacs
de branches et troncs,
finesse
sans pareille,
qui,
à chaque vision si rapide soit-elle,
toujours
m'émerveille ...
J'aime la lumière
les matins clairs
d' hiver ...
N E I G E D E R N I E R E
Neige de mi - avril
fragile
si légère
éphémère
poésie
d'une nuit
émerveillement
d'un instant
fraîcheur
de toute douceur
éblouissement
de trop rapides instants.
CAMPAGNE POUDREE DE NEIGE...
Beauté sereine,
campagne poudrée de neige,
où le ciel se fond
avec l'horizon.
Où s'esquisse avec tant de charme:
la ferme isolée ...
le hameau frileux
d'où s'élance le clocher ...
quelques fiers peupliers
le long d'un sentier ...
des saules au tronc court,
aux branches fines, hérissées,
zigzaguant avec un ruisseau ...
la grâce à peine estompée
d'un bosquet de bouleaux ...
la majestueuse splendeur
d'un hêtre ou d'un chêne
dominant le paysage ...
ou le gribouillis d'une haie
d'où s'envolent de noirs corbeaux ...
IL A GELE CETTE NUIT ...
La nature engourdie doucement s'éveille et de son haleine, brume légère, poudre
de givre herbes, haies et taillis, adoucit d'argent la chevelure sombre aux
reflets de cuivre des bouleaux si blancs qu'allume le soleil.
Blottis à l'ombre, les oiseaux transis quittent leur sommeil et tristement
pépient, voletant de là, de ci de branches en ramures y cherchant un peu de vie
tandis que nul vent encore n'y murmure ...
FEVRIER
C'est hiver encore et pourtant
doucement s'annonce le printemps ...
dans l'air je ne sais ... une promesse,
une douceur ... Un petit vent frais
encore mais déjà guilleret
parmi les ramilles s'empresse.
Les oiseaux l'ont, avant nous, deviné:
entendez-vous certains matins doux
rire la grive, siffler le merle,
roucouler ramiers et tourterelles ...
Dans le jardin le moineau joue
picore et pépie tout excité
de découvrir les jeunes pousses
le rouge-gorge lui sautille
et effronté lance sa trille ...
guettant brindilles et mousses.
C'est l'hiver et pourtant
résolument s'en vient le printemps ...
UN MATIN FIN D'HIVER
L'Orient de rose s'est coloré,
le soleil s'est alors levé,
la brume il a déchiré,
les nuages il a chassé,
le ciel a chamarré,
le coq du clocher allumé.
Les maisons se sont éveillées
les cheminées mises à fumer,
les volets à se lever,
les portes à s'entrebâiller,
les bonjours s'échanger ...
les rues s'animer ...
Tout en haut du peuplier
l'oiseau s'est mis à chanter.
Dans l'herbe courte et verte
la fleur s'est entrouverte.
Sur les branches dépouillées
la rosée scintillait.
FIN DE L'HIVER
L'hiver glissant vers sa fin c'est si bon dès le matin d'ouvrir large la
fenêtre et accueillir à bras ouverts le jour neuf à son éveil ...
Se défaire du sommeil respirant avide l'air, et, à son tour, renaître ...
S'émerveiller de l'aurore aux nuances de feu et d'or chatoyant ciel et nuées
...
Frissonner sous l'haleine fraîche et vie du matin s'en griser ... se sentir
bien ...
Ecouter la ritournelle de la grive enjouée, avec elle chanter: Merci
Oh Dieu pour la joie, la vie ...
ECLAIRCIE
La pluie a, aux branches nues
ses gouttes de cristal suspendues
seules clartés fragiles et timides
de cette morne journée ... humide ...
Soudain, un rayon de soleil
perce la grisaille du ciel,
effleure de sa lumière
ces innombrables perles d'eau,
et, le temps d'une éclaircie brève,
en scintillants joyaux
les transfigure ... et dans nos coeurs
s'est allumé le bonheur.
VENT DE PRINTEMPS
Un vent frais et doux fait le petit fou
souffle, joue, folâtre un peu partout.
De ci, de là, il chasse la poussière amassée par le trop long hiver, bouscule
dans le ciel les nuages pour vite en faire le ménage, secoue les arbres encore dénudés
avec vigueur, comme pour les réveiller, fait tournoyer lestement le coq fier
perché au faîte du clocher, étire et rend fofolle la fumée qui s'échappe de
quelques cheminées, fait claquer avec joie la lessive et gonfler rondement
taies et chemises, taquine les frêles jonquilles dorées les ploie, pour
aussitôt les redresser, ... se glisse léger dans nos cheveux, les ébouriffe ...
C'est merveilleux !
ENTRE LES AVERSES
Lumière qui gicle, éblouit et partout se faufile,
Lumière qui fait miroiter la route trempée et grise, étinceler les toits
mouillés, luire les façades rafraîchies, briller les rameaux ruisselants,
scintiller l'herbe, les feuilles où perle encore la pluie ...
Lumière qui fait éblouissants les nuages après giboulée; si bleu le ciel
éclaboussé d'ardoise, de gris et blanc
si pastel, dorées ou rouille les cimes des saules et peupliers, si vertes les
pousses, l'herbe ... lumière qui fait flamboyer les tulipes rouges, ouvertes,
s'éclairer les forsythias si gais, resplendir les claires jonquilles, rosir les
douces fleurs des pêchers ... lumière qui chante la vie ...
JEUDI 6 MAI
Matin tout neuf de mai,
dans notre jardin encore frais,
la rosée perle l'herbe qui luit,
la lumière rasante fuit
entre les branches des bouleaux
et joue à rendre transparentes
les jeunes feuilles et pousses verdoyantes.
Ca et là, pépient quelques moineaux
très affairés à jouer à cache-vole
dans la haie ou à même le sol.
Dans le ciel d'azur, là-haut,
de petits nuages blancs, autour du clocher,
paissent, serrés, comme aux pieds du berger,
viennent brouter les jeunes agneaux.
Le soleil, d'or nimbe les ramées
des deux splendides peupliers,
sentinelles bienveillantes du Château.
C'est jeudi, jour de marché, sur la place
les premiers commerçants s'établissent
et les façades des maisons, de leur sommeil
s'éveillent à la caresse du soleil.
Il fait doux, paisible et léger...
annonce d'une belle et chaude journée.
SUR LA ROUTE
Auto qui glisse grisée par le vent ... pneus qui crissent sur la route grise;
ondoyant ruban se faufilant entre les bas-côtés; petites brousses de jeunes
pousses et frêles graminées, qu'éclaboussent, sur les bords, la chaude clarté
des boutons d'or; où mousse la dentelle des blanches ombelles frémissant, sous
la brise douce et que se poussent dans le ciel quelques nuages blancs qui, avec
le soleil, gaiement font la course.
PECQ, OBIGIES, KAIN
Or paille des champs moissonnés, blond cendré de ceux encore en épis, que le
soleil fait chanter lors des lumineuses éclaircies.
Taches sombres de verdure épaisse des saules courts et hauts peupliers ...
Prairies roussies par la sécheresse que broute un bétail résigné jetant un
regard de tristesse et d'envie au vert feuillage de betteraves et maïs
clairsemés.
Ciel d'averses et d'orages où s'édifient sans cesse de lumineuses cités de
nuages, de lourdes et sinistres forteresses ... où de neigeuses cimes de nuées
s'effondrent et laissent place à de féeriques palais ... qui à leur tout
s'effacent ...
Visions nébuleuses, immatérielles parmi les larges trouées d'azur et de soleil
AULNE
Ondoyante Sambre, restes de l'Abbaye au creux d'un méandre près des aulnes
bâtie.
Noires murailles, ruines en tours tressées de lierre, lance d'un vitrail,
dentelles de pierres, éclairée par le jour, fleurie de lumière.
Moulin à aubes rouillé d'ennui au fond du fossé glauque d'où l'eau s'est tarie.
Bâtiment sombre, majestueuse ferme Martiny faisant de l'ombre au milieu des
prairies. Gerbe de peupliers, au feuillage frissonnant, sur la berge dressée
dans l'eau s'y mirant en compagnie de graminées et ombelles parées de blanc.
Etroite et vétuste écluse où péniches, bateaux, taquins s'amusent, à bloquer
les autos qui les journées douces courent le long de l'eau ...
MATIN CALME A LA DORCAS
Dans un ciel d'un bleu si pur
où les nuages se promènent
ne courant plus, affolés
vers on ne sait quelle aventure
où enfin, le temps, ils prennent
de s'étirer, dessiner, improviser...
mes peupliers n'en reviennent
de cette soudaine quiétude
dont, ce matin, ils jouissent
après des jours de tempête.
Ils se détendent, se défroissent
laissant doucement bruire
leurs feuilles fraîches et lisses
que le gai soleil fait luire
tandis que des moineaux affairés
à cache-vole s'y ébattent.
PROMENADE D' AUTOMNE
Marcher
...
aller par champs et bois,
sentir sur son visage
la caresse du froid ...
humer la terre détrempée ...
boire avidement le vent ...
ouïr les feuilles bruirent ...
l'oiseau et son gazouillis ...
contempler l'étendue du ciel
où glissent nuages et soleils ...
jouir d'une goutte de pluie
où se mire le jour ...
découvrir la lumière
à travers le feuillage ...
sourire à la fleur transie
scintillante de rosée ...
se griser d'air frais,
s'arrêter un instant
le temps de sentir:
vivre la terre,
vibrer le ciel ...
Etre tout à tour:
ciel de nuages,
nuage au soleil,
soleil éclaté moirant une flaque,
terre gorgée de pluie,
pluie ruisselante,
ruisseau susurrant sous les saules,
arbre dans le vent,
vent parmi les feuilles,
feuille tournoyant jusqu'au sol
dans une coulée de lumière
AUTOMNE
L'automne s'en vient:
rouges les pommes,
rouillent les bois,
roulent les noix.
L'automne est là:
folles les feuilles,
volent les oiseaux,
jaunes les bouleaux.
L'automne s'en va:
pique la bise,
givre la rosée,
crissent les allées.
L'automne est loin:
douce la neige,
souffle le vente,
coule le temps.
BOULEAUX D' AUTOMNE
Bouleaux d'or vivant
frissonnant sous le vent
Flambeaux de feuilles
rayonnant de clarté
au soleil allumés.
Gerbes de lumière.
Fûts altiers si clairs
dressés vers le ciel
tout bleu de soleil.
Frémissement d'or.
Envol de rameaux légers
doucement défeuillés.
JOUR DE VENT
Jour de vent et de soleil
tanguent
les bouleaux,
mats
blancs vers le ciel,
et
s'envole le jardin,
voilier
sauvage
fendant
un azur d'eau
où
déferlent sans répit
des
vagues de nuages
clairs,
éclatants et gris .
RAFALE
Bouleaux cabrés
sous la rafale
blanches cavales
aux crinières folles
vers le ciel lancées
après les nuées
qui s'envolent ...
BOURRASQUE
Ciel d'ardoise
lourd, rasant
où le vent
cherche noise
aux nuages
et sauvage
les harcèle
les pourchasse,
les entasse
avec zèle
tout au fond
de l'horizon.
A LA LUMIERE DU COUCHANT
A la lumière du couchant les ramures, nues encore des peupliers se sont teintes
d'or promesse ténue du printemps si proche ... tandis qu'au loin les claires
maisons de Warcoing tendent avides leur visage aux doux et caressants rayons et
que, tout au fond, l'horizon se tisse de sombres nuages.
I M A G E A T O U R N A I
Drève de Maire ...
aux arbres immenses
projetant vers le ciel
leurs troncs et branches
avides de soleil
après ce long hiver . . .
MARS
A
la lumière du couchant
les
ramures nues encore
des
peupliers se sont teintes d'or
promesse
ténue du printemps
si
proche tandis qu'au loin
les
claires maisons de Warcoing
tendent
avides leur visage
aux
doux et caressants rayons
et
que tout au fond, l'horizon
se
tisse de sombres nuages ....
A V R I L
Avril rime avec grésil
mais aussi avec soleil
lorsque celui-ci brille
gaiement dans le ciel
entre les giboulées...
Avril frissonne avec gelée
se pare alors de givre
et chante la grive.
BOULEAUX D'AVRIL
Bouleaux
d'avril
claires
silhouettes graciles
ployant
sous la ribambelle
de
souples ramures,
lourdes
chevelures
entrelacées,
en dentelles
et
mobiles festons
de
girandoles de chatons
et
feuilles nouvelles.
CHAMPS DE VELOURS
Champs de velours
Epis drus et courts
Aux reflets de miel
Le soir au soleil.
CONTRE - JOUR, SOLEIL COUCHANT
Jaillissement d'or en fusion entre les fûts noirs des peupliers, éclaboussant
de vermillon la terre à leurs pieds ... illuminant, quelques instants les
clairs épis des graminées, frange ondoyante sous le vent se faufilant tout au
long de la route et des champs.
SOIR DE SEPTEMBRE
Les
hauts peupliers
avaient
allumés d'or
leurs
flèches au couchant
doucement
scintillaient
tremblantes
encore
leurs
feuilles sous le vent,
un
frisson soudain
les
agite ... et le ciel
insensiblement
s'éteint
sombre
et doux écrin
de
leur sommeil.....
OCTOBRE
Octobre de rouille,
d'or et de feu s'habille
de brume se drape,
de rosée se baigne,
de givre se pare.
IMAGES
Au
soleil léger,
d'or
les peupliers
se
sont pailletés.
Or
frissonnant
sous
le souffle du vent
frileux
d'octobre.
BOULEAUX D'HIVER
Cierges
de cire claire
Tendus
vers le ciel,
Se
jouant de la lumière
Que
prodigue le soleil
Les
beaux jours d'hiver.
TÔT MATIN EN TRAIN VERS LA SUISSE
Octobre accroche ses mèches d'or et de rouille
aux chevelures sombres encore des bosquets.
Çà et là s'allument les torches légères des peupliers
et bouleaux où éclate le chaud brasier des érables.
Un ciel de pluie court sur la plaine en nuées grises
au ras des coteaux et des bois.
Au loin la brume s'effiloche et laisse se dessiner des trouées
d'azur d'où s'échappent des paillettes de soleil.
Sous ce ciel échevelé, une campagne paisible, vallonnée aux champs de terre
brune, reposée, nette, aux prairies encore si vertes.
Ci et là des régiments de maïs aux plumets frissonnants,
auprès d'un hameau des vergers lourds de pommes,
joyaux vermeils de l'automne.
BERNE
Cathédrale.
Fusée de prières
lancée vers Dieu
par la foi des aïeux.
Dentelles de pierre
serties de lumière
ciselées de soleil.
Cri vibrant vers le Ciel,
rude chant d'espoir,
clair appel dans le noir,
chandelle de pierre.
NEIGE A DAVOS
Ce matin la neige nous attendait ...<
Sans bruit, si légère elle descendait pour ne pas trop vite nous réveiller ...
Les arbres et ramures elle avait habillés de blanche hermine ... les sapins
transformés en décor de fête lourdement chargés... mis aux doux chatons, parant
les saules, un douillet capuchon; sur les dures aiguilles des pins, déposé une
douce fleur de neige ... aux toits inclinés un manteau d'ouate épaisse
confectionné.
Sur la terre grise elle a jeté, oubliant la tristesse son blanc tapis de
clarté.
NEIGE ET SOLEIL
Soleil, c'est toi ce matin
qui nous a éveillé.
Tu t'es glissé taquin entre nos tentures fermées, nous attirant intrigués vers
la fenêtre, où enfin nous avons pu admirer le ciel bleu si serein et les cimes
immaculées longtemps attendues et qu'à notre arrivée nous avions entrevues, à
peine, entre les nuées!
Soleil sois le bienvenu ! aide nous à trouver, chanter les merveilles par toi
créées et ainsi découvertes à notre vue...
... signe de la tendresse de Dieu pour nous tous.
AROLLA SOUS LE SOLEIL
D' AOUT
Flambées d'épilobes en épi, flammes de fleurs rose-violet ou carminé, courant
au long des sentiers, s'élançant droites, hardies, légères et sans peur par les
pentes et les éboulis vers les alpages et les glaciers, les cimes, l'infini ...
Epilobes en brasiers jaillissant d'entre les pierres, escaladant les rochers,
réchauffant de sombres chalets ou veillant près d'un calvaire ...
Epilobes, feux de Bengale rose-fuschia ou indien, fusant avec les ombelles
entre les fûts noirs et hautains de mélèzes et d'arolles, au milieu des
clairières tapissées de soleil ...
Epilobes en fleurs embrasés de lumière, incendies de couleurs au long de l'eau
qui ruisselle parmi les vals et forêts, et, jusqu'aux moraines se haussant vers
le ciel ...
Nuit de pluie ... matinée d'été,
la vallée s'éveille
ouaté de brume, transie ...
Oublié le soleil,
effacés les sommets, neige et roches ...
Enfuis les arbres et chalets
dans la brume humide ...
Sans vie les oiseaux, herbes, fleurs,
éteints passants et couleurs.
Soudain carillonnent les cloches
par delà les toits,
gaiement elles tintent et leurs voix
chantent assourdies jusqu'aux pins droits
où grise s'effiloche la nuée ...
Chantent les cloches par delà la brume,
tantôt, ... demain reviendra le soleil,
fuseront les sommets dans le bleu du ciel,
revivront fleurs et bois.
Ainsi au delà de la pluie
jaillit la vie,
par delà la nuit
chante la joie.
LE
VAL MORET
en
juin 2003 en route vers Champagnole ( Jura - France ) et le Lac de Joux (
Suisse ) .
Immense camaïeu d'or des blés mûrs, ou à peine
moissonnés, où s'éparpillent les rouleaux de paille, le zigzag vert clair des
chemins s'y promenant, touffes vert sombre de quelques bosquets, taches
d'arbres isolés, guirlandes de çi et là de haies, vallonnements légers d'ombre
ou de gris….
Et cela sur un fond de ciel bleu où s'amusent
quelques nuages clairs Merveilleux !
|
CE QUI EN MOI CHANTAIT AUJOURD'HUI
Seigneur,
aujourd'hui je voudrais te chanter, bien haut, ma joie qui vient de toi.
Je
voudrais que ma prière me dépasse et qu'elle soit celle des autres, de tous.
Ce
jour j'oublie les jours gris ceux de fatigue, de souffrances, de lassitude
devant le travail toujours à refaire, de maman, d'épouse, d'amie, de voisine.
J'oublie
les jours où la migraine broie la tête, les jours où rien n'a été. les jours où
je voudrai partir seule afin de ne plus penser aux autres et de ne plus les
entendre, les jours où j'en ai marre de tout, même de toi, Seigneur
Aujourd'hui,
une mésange chantait sa joie de se jouer dans la futaie. Les enfants sont
partis détendus qui au travail, qui à l'école.
La
maison était propre et vite mise en ordre (à ma façon). La pâte que
j'ai
pétrie s'est mise à monter. Par la fenêtre, les troncs blancs et noirs
des
bouleaux, dépouillés de leurs feuilles, chantaient eux aussi sous le soleil
d'automne et j'ai senti la Joie en moi ! Seigneur merci !
Mais
il y a les autres, Seigneur, ceux qui souffrent sans savoir que tu les aimes,
ceux dont les yeux ne savent pas voir tes merveilles, le sourire confiant d'un
enfant, la fraîcheur d'une rose, le dessin d'un arbre, le jeu des nuages, ceux
dont les oreilles sont fermées aux chants des oiseaux, aux paroles de ceux
qu'ils aiment, à la beauté de la musique , ceux dont les membres sont inutiles
ou douloureux.
Seigneur,
avec eux tous, je voudrais partager ma joie de ce jour. Donne-leur ta joie,
donner-leur ce regard du fond du cœur, qui est ton sourire, afin qu'au fond
d'eux ils entendent ton amour !
Seigneur, fais-moi transparente à ta joie, pour que tous autour de moi, te reconnaissent,
MES MAINS
Mes
mains Seigneur, je les regarde. Tu ne me les a pas faites belles mais utiles Tu
m’as permis de faire tant de choses avec elles.
Merci,
Seigneur, merci pour tout ce que j’ai fait et puis encore faire grâce à elles .
Elles
sont rudes mes mains, Seigneur, rugueuses . même parfois comme celles de mes
aïeux qui travaillaient la terre , mais savent être douces pour aimer et
caresser, bercer soigner et sécher des pleurs d’enfants.
Merci
pour la joie que j’ai pu donner, que je donne par elles pour les peines,
qu’elles ont consolées !
Elles
savent pétrir la pâte, langer un enfant, raccommoder (un peu), elles savent
remettre la maison en ordre arranger un bouquet, cueillir les fleurs, parfois
même
tracer un dessin, Merci. Seigneur pour cette joie de créer la vie, autour de
moi avec elles.
Mais
Seigneur, pardon pour tout ce qu’elles ne font pas, ou que je n’ai pas voulu
qu’elles fassent !
Pardon
pour la peine qu’elles ont faite à ceux qui m’entourent, pour la paix qu’elles
n’ont su créer autour d’elles.
Pardon
pour tour paresse lorsque, tu les voudrais plus servantes aux autres, à Toi à
travers tout ce que tu donnes, je suis libre. de m’en servir ou pas, ou mal…
Et
mes mains même actives, ne le sont assez à ta Gloire ou au contraire
parfois
le sont trop, trop agitées et m’empêchent de t’écouter.
PRIERE D' UN MATIN D' ETE
Oh Dieu qu'il est bon les clairs matins d'été de Te découvrir dans la douce
brise, la goutte de rosée ou de pluie scintillante au soleil, la rosée à peine
entrouverte le gai bouton d'or ou la délicate graminée.
Bon de T'écouter dans le friselis des feuilles, le pépiement du moineau, le
roucoulement de la tourterelle ou le rire de la grive.
Bon enfin, baigné de fraîcheur, caressé de lumière, de se sentir neuf devant
Toi, Seigneur, confiant en ce nouveau jour à vivre, ... à aimer.
MATINS CLAIRS
Merci mon Dieu pour les matins clairs, les matins si frais du jour qui renaît
lavé de lumière, les matins où s'oublient les trop longues nuits.
Matins
clairs à l'orée de l'éveil, ourlés de lumière, chassant l'angoisse de la nuit..
Matins
clairs aux teintes de miel, embués de lumière, dissipant la brume des soucis...
Matins clairs aux nues vermeilles, drapés de lumière, bannissant toute
mélancolie...
Matins
clairs éclatants de soleil, inondés de lumière, renaissant à l'Espérance, la
Vie... Merci mon Dieu, pour les matins si clairs , ruisselants de Ta Lumière
RÊVE, PRIERE
Etre goutte d'eau, perle de rosée au soleil ou pluie qui
désaltère,
Etre graminée ondoyant sous la brise ou arbre dénudé d'hiver,
Etre flamme altière, chaleureuse ou neige ... tout simplement,
Etre vent léger jouant parmi les feuilles ou tempête des jours gris,
Etre mouette planant entre mer et ciel ou l'alouette des champs,
Etre ombelle claire festoyant les rives ou bourgeon à peine entrouvert,
Etre blanc bouleau l'hiver à la lumière ou pervenche à l'orée du bois,
Etre étoile irradiant la voûte céleste violette ou bouton d'or,
Etre aurore jour nouveau à son réveil ou nuage de feu au couchant,
Etre rose juste éclose perlée de pluie, ou modeste pâquerette,
Etre terre nue, labourée; blé qui lève ou moisson qui se dore,
Etre jonquille le matin à la lumière ou feuille d'automne,
Etre larme de joie, sourire d'amitié, geste d'amour, de réconfort,
Etre la vie qui rayonne, bourgeonne fleurit et lentement mûrit,
Etre souffrance même ... lorsque avec elle chante l'espérance,
Etre, mon Dieu, les jours de peine, un enfant si petit entre vos bras.
TE DIRE SEIGNEUR ...
Te dire Seigneur
tout ce que j'ai en mon cœur;
Te dire cette attente
jour après jour, lourde, lente,
Te dire cette souffrance
qui lancinante voile l'espérance,
Mais Te dire cette joie
qui parfois tressaille en moi,
Te dire cette peur
qui souvent se change en pleurs,
Te dire cette faim
d'amitié ,chaude comme le pain,
Mais Te dire merci
lorsque sourit et chante la vie,
Te dire cette lassitude
qui n'en finit, grise d'habitude,
Te dire ce dégoût
au goût de boue , de moi, de tout,
Mais Te dire ce bonheur
paisible et fort, au parfum de fleurs
plus encore cette lumière
quand vers Toi va ma prière...
Et enfin Te dire quoi Seigneur,
alors que Tu connais tout de moi,
ce qui est ma force, mon espérance, ma joie.
PRIERE
De même, qu'après la pluie matinale qui fait la nature si nette, le soleil de
sa clarté disperse les nuages et la brume et, soudain allume les milliers de
gouttelettes éparpillées jusqu'aux moindres herbes qui bordent notre sentier,
les transformant en autant de joyaux scintillants, nous émerveillant, éblouis
de tant de splendeur !
Ainsi, Seigneur, fait que nous aussi tel la plus humble fleur rafraîchie par
ton Amour, transfigurée par ta Grâce, soyons ta Lumière et ta Joie pour tous
qui nous côtoyant.
Le " NOTRE PERE " de Lucie
Père, Toi au-dessus de tout,
sois connu, aimé de tous.
Qu'à travers nous, Ton règne
d'Amour s'étende sur toute la terre,
jusqu'aux confins de l'univers
et qu'ainsi se fasse Ta Volonté.
Accorde - nous la grâce de vivre
en T'aimant, ainsi que nos frères
et fais-nous comprendre que le pain
que Tu nous donnes doit être partagé entre tous.
Prends pitié de nos faiblesses
pardonne-nous,
non pas comme nous le faisons avec nos frères
mais apprends-nous à leur pardonner comme Toi,
Tu le fais avec nous.
Aide-nous à résister aux tentations
qui nous éloignent de Toi et de tous.
FAMILLE
Ce
oui, Seigneur, que tous deux avons échangé devant Toi, il y a tant d'années, ce
oui à parfois redire, mais qui à travers joies, peines, souffrances mais
toujours espérance, a solidement pris racine et faisant souche s'est multiplié
en chacun de nos enfants.
Ces enfants qui, comme des graines éparpillées, se sont épanouis en tant de
fleurs diverses , qui à leur tour sèment la vie autour d'eux.
Seigneur, lorsque nous pensons à eux, enfants, petits enfants, pensant aussi à
ceux à venir, notre merci monte vers Toi.
Merci de nous avoir permis de tant donner la vie.
Mais aussi, Seigneur, sachant que la vie pour nous s'écourte, nous Te prions
pour eux: garde-les dans Ton Amour, conduis les sur Ta route tout au long de
leur chemin…un chemin, si possible, émaillé plus de joies que de peines.
de
Lucie & Léon, à l'occasion de leurs 50 ans de mariage le 10 août 2000,
fêtés en famille à Adelboden : avec un ménage ami suisse, nous étions 31 en
tout !
POUR NOEL
Combien filent les années plus pour nous s'écoule la vie ...
Elles glissent entre nos doigts comme les grains de sable ou l'eau du torrent
Parfois nous vient l'envie les jours de joie: lumineux arc en ciel ou perle de
rosée au soleil: d'arrêter le temps ... s'y baigner ... ou, par contre, les
jours si sombres de doute, larmes ou peines au plus vite nous en dépouiller ...
Au crépuscule de l'année lorsque se devine l'aube nouvelle arrêtons-nous un
instant auprès du tout petit Enfant qui attend chacun de nous ...
Prenons le temps de nous agenouiller, Le contempler ...
Déposons à Ses pieds nos soucis nos souffrances, nos échecs même mais aussi
présentons Lui nos souhaits et ceux que nous formons pour tous ceux que nous
aimons.
Et enfin portons Lui le Monde assoiffé d'Espérance, d' Amour, de Paix.
QUE RÊVER
Que
rêver.. que souhaiter au seuil de l'année nouvelle ? ...
Rêver
de bonheur ...
Souhaiter
du bonheur...
Bonheur
toujours à portée de nos mains de notre regard...
Bonheur
à cueillir mais surtout à semer…
Bonheur
à donner, partager mais aussi à accueillir...
Bonheur
à découvrir tout au long de la route des jours, même et surtout des jours
ternes ... des jours gris ...
Bonheur
parfois grand rire de joie... d'autre fois sourire perlé de pluie.. mais si
souvent bonheur tout simple à la douceur de fleur.
Tels
nos souhaits et nos voeux en ce temps de NOEL !
S'ENFUIENT LES JOURS
S'enfuient
les jours ... et bientôt du calendrier,
s'envoleront
les derniers feuillets,
comme
des arbres les toutes dernières feuilles.
Feuilles
qui, au long des jours,
furent
pour nous, tour à tour
étoiles,
larmes, pétales ou épines.
Cette
brassée de feuilles fanées
où
se sont mêlés nos joies, nos peines,
nos
espoirs ou nos regrets,
déposons-la
aux pieds de l'Enfant que nous offre Marie, sa Mère...
Puis
comblés d'Espérance,
partons
à la découverte de l'année nouvelle,
les
mains ouvertes vers tous ceux qui nous attendent.
Douce
fête de Noël
AU MOMENT…
Au
moment où s'achève l'année songeons surtout à tout ce qui fut lumière, joie,
amitié.
Essayons
de ne pas en retenir les épines, échecs et larmes.
Arrêtons
- nous un peu auprès de l'Enfant de la crèche, source de toute Espérance,
Puis
regardons l'avenir avec courage et confiance les mains ouvertes vers le monde.
Tels
nos souhaits et vœux en ce temps de NOEL et NOUVEL - AN.
DANS NOTRE MONDE
Dans
notre monde de plus en plus,
bousculé,
déchiré, assassiné,
le
rêve, la poésie, n ont plus leur place
semble
t'il, et, en cette fin d'année,
former
des vœux, des souhaits,
peut
paraître tout à fait déplacé.
Et
pourtant, si:
il
faut oser l'Espérance! croire en l'Espérance,
même
si elle nous semble être,
comme
fait dire Péguy à Dieu:
«
cette petite Espérance
qui
n'a l'air de rien du tout ».
Espérance,
ce petit Enfant,
nouveau-né,
si fragile
que
nous offre Marie, sa Maman.
Espérance,
Etoile dans la nuit de Noël !
Espérance
de Pardon, de Paix, d'Amour.
NOEL
NOEL
Nativité,
Lueur
d'Espérance
dans
la nuit de ce monde,
douceur,
tendresse,
paix
et joie profonde,
NOEL
Si
vite court le temps
passent
jours et saisons,
années
et siècles….
Mais
nous attend l'avenir,
un
avenir à toujours inventer,
un
avenir à construire, à aimer,
un
avenir où vit l'Amour.
Tant
de vœux, de souhaits
SI VITE …
Si
vite court le temps,
passent
jours et saisons,
années
et siècles…
Mais
nous attend l'avenir,
un
avenir à toujours inventer,
un
avenir à construire, à aimer,
un
avenir où vit l'Amour.
Tant
de vœux, de souhaits
ATTENTION Tous ces textes (
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FLEURS Si vous
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ACCES AUX DESSINS DE
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DIAPORAMA DES PHOTOS: nouvelle présentation 2006
Diaporama : Fleurs de maintenant de Lucie
Diaporama :
Fleurs de Lucie de par Ici
Diaporama : Fleurs des Alpes de Lucie
SITES PERSONNELS
Historique du Canal de l'Espierres en Belgique ( avec accès à cartes et photos )
Historique du chemin de fer vicinal à Pecq
Mes souvenirs de l'évacuation en mai 1940
Dessins de Lucie Dochy + Découvrir Pecq autrement
et autre site
Photo-service : encouragement à un de
nos enfants : vos photos par Internet ou autrement : qualité et rapidité
QUANT AUX NOMBREUX SITES DE LEON DOCHY voyez son
blog http://leondochy.blogspot.com/ qui vous renseignera si le
site cité ci-après existe encore .
Tenez compte de la
dernière date de mise à jour !
En septembre 2007 vous avez notamment
TOUS LES LIENS EN UN COUP D'OEIL avec près de 125.000 visiteurs en septembre 2007
SNELLE HYPERTEXT-VERBINDINGEN son équivalent NL
BAIL A FERME et LES BAUX COMMERCIAUX
Ces deux sites avec accès direct au texte intégral de très nombreux arrêts cités dans le site
BAIL DE RESIDENCE PRINCIPALE ( 2007)
France 2007 : Successions et donations :
Droit civil et droit fiscal
Le CWATUPE : l'urbanisme en région wallonne
La réforme des droits de DONATION et de SUCCESSION en région wallonne
Obtenir " autrement " et une fois tous les derniers " PRIX COURANT "
LOIS NOTARIALES
+ Le
blanchiment d'argent
Et
l'équivalent en néerlandais NOTARIËLE WETGEVING
+ WITWASSEN VAN GELD
Pour information:
Site remis à jour ( un peu…) le 1er
septembre 2007
Le compteur reprend les visites de ce site et de
celui identique hébergé primitivement ailleurs , soit au 1er
septembre 2007 : 14.300 et actuellement: