Ordures Ioniques

ORDURES IONIQUES : 1ère génération (de ? 95 à sept. 95) Il était une fois Christian Lefebvre, ce dernier appréciait la grosse musique métal et grattait, à ses heures, la guitare. Christian avait un compagnon métallisé nommé Dom Dosnu, qui lui, jouait de la basse. Mais, fruit du hasard, leur cap changea vers le Nord Punk lorsque Christian se prit d'idylle pour Chaffe, chanteur des « Quartiers Brûlés », un groupe punk très prometteur de l'époque. Nos deux comparses connaissaient aussi M. Jackson, un ami qui idolâtrait les «Comptables Planants», roi kébécois de la musique garage. Notre dernier arrivant était entièrement d'accord à prêter ses cordes vocales au futur groupe. Et voilà, c'est ainsi que, unis ensemble et avec l'ajout d'un batteur (prénommé Joual Contoi) show-off, insouciants et stupides (et aussi grâce à une recherche active dans le dictionnaire), ils décidèrent de s'intituler «Les Ordures Ioniques» : C'était la première génération. Mais, à cause de divergences d'opinion, M. Jackson quitta le groupe et fut remplacé par un gros gino sympathique qui savait aussi gratter un peu la guitare. Notre nouvel arrivant s'appelait Cloud Germedanlamain et facilita la création des Ordures Ioniques deuxième génération. ORDURES IONIQUES : 2e génération (de sept. 95 à février 96) Cette deuxième génération, beaucoup plus prometteuse, réussit à écrire quelques compositions, à émeuter une meute d'étudiants lors d'un spectacle ensanglanté d'halloween et à faire un show avec « Les Bons À Rabais », un groupe de la scène punk-core montréaglaise. Mais, bien sûr, cette deuxième génération était vouée à l'échec puisqu'elle avait toujours ce grand tata de Joual à son bord. Heureusement, ce batteur (de femme) fut mis à la porte, le bassiste alla voir, (grâce à un lift, deux places seulement, d'un copain frustré) dans un miroir, si ses cheveux avaient allongé davantage et le chanteur alla se perdre dans un bar de danseuses. Tout cela pour dire que le groupe fut mis au placard durant environ deux mois. ORDURES IONIQUES : 3e génération (de avril 96 à juillet 96) Cette troisième génération fut mis sur pied lorsqu'Alexandre Skelj décida d'avoir Christian comme pro-fesseur de bass (peut-être aussi de baise mais ça, c'est une autre histoire...) et d'avoir Marc-André Pilon, le cap rouge marginalisé avec un cousin comme seul ami, comme batteur (de rien du tout). Voilà, la section rythmique actuelle était formée, mais il leur manquait un chanteur et un soupçon de style. Alors, pourquoi ne pas opter pour un faux skinhead footballeur toujours frustré nommé Bob Morand et un saxophoniste sans talent toujours défoncé nommé V8? Et puisqu'il leur manquait toujours un ingrédient pour bien vendre leur salade, ils dénichèrent Katerine Régis, qui vint additionner sa talentueuse voix au groupe et ses succulentes lèvres à ceux de Christian. Ils réussirent tout de même à faire des shows de caves dans des saoûl-sol avec des groupes tel que « Un Pacte », « Strict Trouvères », « Laids Skouidjs » et plusieurs autres mais, encore une fois, c'était trop beau pour durer car V8 allait de canard en canard, connaissait plus les paroles que Bob et ce dernier engendrait des crises de personnalité par dessus crises de personnalité. Après un concensus de la part de vos ordures ménagères favorites, Bob retourna trouver son ballon de foot, ses cheveux, sa ferme et sa belle. V8, lui, fut muté à la gueulante. C'était le début de la quatrième génération. ORDURES IONIQUES : 4e génération (de juillet 96 à aujourd'hui) C'est cette dernière génération qui connut les succès qu'on leur connait désormais (!?). C'est eux qui, en Août 96, enregistrèrent leur premier démo intitulé « Qui shake la bouteille, récolte le bouchon » chez un bonhomme fort sympathique (qui fut aussi l'auteur de la télésérie « Peau de banane ») qui leur enregistra cela home-marde sur un 8 tracks emprisonné dans un sous-sol nauséabond. Ils firent la duplication du tout chez Magraisse (aussi duplicateur de Mme Renaud 5, une célèbre et grosse chanteuse pop kébécoise). Durant l'écoulement des 250 copies, ils effectuèrent beaucoup de spectacles au Jalous's Café, au Café Cacao, aux sales de la Sallaberry, aux Disneyworld (spectacle all ages), dans le coin de Grand-B, au Venise et au Backstreet Oi! (salle bizzarement occupé par de vieux poils sniffeux de coke). Le tout se fit avec des groupes tel que « Les Par-Là », « Self Service », « Fruitoblast », « Les Chevreuils Effouarés » ainsi qu'un groupe dont personne arrive à se souvenir le nom (en tout cas, ça commence par Amné...). Maintenant, ils continuent de multiplier les spectacles et ont enregistré un CD intitulé « Je m'en viens soûl » au studio Nickverglas par Bob Rock. Ils ont aussi conclu un pacte avec le diable EnGuard Productions qui va se taper tout le travail (la pub, vendre les cds...) pendant que les grosses poubelles sales vont s'amuser (donc boire de la bière!) Bien sûr, c'est une histoire à suivre car les suites sont toujours plus rentables...

D'aprés la bio du site internet des Ordures Ioniques

Les ordures :

V8 : chant

Katerine : chant

Kris : guitare

Marc-André : batterie

Dave : basse

Discographie :

· Qui shake la bouteille, récolte le bouchon! - LP - 1996

10 titres

· Je m'en viens soûl - LP - 1998 13 titres

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