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FRANÇOIS-XAVIER JARRET
Verchères est un village qui a été crée vers 1710 mais au printemps de 1665, François-Xavier Jarret arriva à Québec avec le régiment de Carignan-Salières. François était enseigne dans la Compagnie de M. Antoine Pécaudy de Contrecoeur, son oncle. Après deux années, l'expéditon terminée, le roi de France avertit les officiers qu'il serait fort heureux si une partie du régiment consentait à demeurer dans la colonie. François-Xavier Jarret de Verchères, décida donc de se fixer en Nouvelle-France.
Le mariage de François-Xavier Jarret de Verchères fut célébré le 17 septembre 1669 à Sainte-Famille de l'Ile d'Orléans, avec une jeune fille âgée de 13 ans, Marie Perrot dit Vildaigre et de Michel Leflo. Avec courage et sang froid, le couple éleva une famille de 12 enfants, dont Marie-Madeleine, malgré le danger de la colonisation. Le 28 octobre 1672, l'intendant Jean Talon lui concédait:
"Une lieue de terre de front sur une lieue de profondeur, à prendre sur le fleuve Saint-Laurent, entre les concessions des Sieurs de Grandmaison et de Vitré".
L’Année suivante, le 6 août 1673, Monsieur de Frontenac lui concédait deux îles situées dans le fleuve vis-à-vis sa seigneurie, soit l’Ile aux prunes et l’Ile Longue (aujourd’hui l’Iles marie). Enfin, le 8 octobre 1678 il obtenait une augmentation d’une lieue de terre à prendre dans la profondeur de sa seigneurie. Voilà comment se fit l’installation de François-Xavier Jarret de Verchères.


MADELEINE DE VERCHÈRES
Marie-Madelaine Jarret de Verchères, fille de Marie Perrot et du fondateur de Verchères le Sieur François-Xavier Jarret de Verchères, naquit à Verchères le 3 mars 1678. Au millieu des siens, Marie-Madeleine s’appelait « Madelon ».

Madeleine avait été témoin de la bravoure de sa mère contre les Iroquois, en 1690. Deux ans plus tard, Madelon sut maintenir la tradition quand, le 27 octobre 1692, âgée de quatorze ans, elle accomplit l’acte héroïque qui l’a immortalisée. Elle a dû défendre pendant 8 jours le fort de Verchères devant des Iroquois. Elle en a écrit le récit sur les instances de M. de Beauharnois, Gouverneur-général de la Nouvelle-France.

Le 8 septembre 1706, Marie-Madeleine Jarret de Verchères épouse Pierre Thomas Tarieu de la Naudière, Sieur de la Pérade. Le couple Tarieu de la Naudière eut 5 enfants. Le 8 août 1747, le deuil entre dans le manoir de Sainte-Anne-de-la- Pérade, Madelon décède à l’âge de 69 ans. Près de 10 ans plus tard, M. de la Pérade décéda à l’âge de 80 ans le 25 janvier 1757.

Le fait glorieux de Madeleine de Verchères est immortalisé par un monument réalisé par le sculpteur Louis-Phillipe Hébert, inauguré le 21 septembre 1913. Madelon se dresse fièrement sur la rive du Saint-Laurent à Verchères.


LUDGER DUVERNAY
Ludger Duvernay naît à Verchères, le 22 javier 1799. C’est en 1834 qu’il conçoit l’idée d’une fête annuelle groupant les Canadiens français, et choisit le jour de la Saint-Jean-Baptiste. Le prénom de jean-Baptiste est répendu dans la province au point que le surnom de Jean-Baptiste s’applique aux Canadiens français comme celui de Patrick aux Irlandais, celui de John Bull aux Anglais et celui de Jonathan aux Américains. Il organise donc un grand banquet pour le soir du 24 juin 1834. Plus de 60 convives tant Américains que Canadiens et Anglais se réunnissent sur l’emplacement actuel de la gare Windsor. Les tables jubilent sous le décor des feuilles d’érable, emblème de la société secrète «Aide-toi, le ciel t’aidera » fondée par Ludger Duvernay quelques mois auparavant. Elle deviendra par la suite la société Saint-Jean-Baptiste.

Élu député le 26 mai 1837 dans le comté de Lachenaie, Duvernay ne siège que huit jours. Les troubles éclatent entre les fils de la liberté et les membres du Doric Club. IL doit s'exiler aux États-Unis; il s'établit à Burlington dans le Vermont. Même là, il continue à suivre les événements conçernant ses compatriotes. Il lui est interdit de revenir au pays sous peine de mort, par l'ordre de Lord Durham en 1838. À Burlington, il fonde Le patriote en 1839. Après quatre ans, Duvernay revient enfin à Montréal en 1842. De retour au pays, il rétablit La Minerve et réorganise le Société Saint-Jean-Baptiste. Le rêve de Duvernay se réalise au-delà de toutes ses espérences. Aujourd'hui, tous les Canadiens français à travers le monde fêtent la Saint-Jean.

Il meurt le 28 novembre 1852 à l’âge de 53 ans.

JOSEPH DANSEREAU
Joseph Dansereau né le 11 janvier 1797 est le fils de Pierre Dansereau et d'Angelique Pion-Fontaine. Il unit sa vit à Rosalie Chagnon le 24 janvier 1820. Joseph Dansereau a siégé au Conseil de Comté de 1847 à 1855 et fut le premier maire de la Paroisse de Verchères de 1855 à 1857. Il est décède le 5 février 1888.










CALIXA LAVALLÉE
Calixa (Calixte) Lavallée, fils de Jean-Baptiste Augustin Pâquet dit Lavallée et de Charlotte Caroline Valentine, est né le 28 décembre 1842 dans le rang de la Beauce à Verchères (maintenant dans la municipalité de Calixa-Lavallée).

Le goût de la musique lui vient de son père. Calixte fait donc des études musicales à Montréal, à Québec et à Paris. Il était instrumentiste et compositeur : ses instruments furent le violon, le piano, l’orgue et le clairon. Au début de 1864, il s’installe à Montréal comme professeur de musique. En 1867, il se rend à Lowell (Nouvelle-Angleterre) où il épouse Joséphine Gently qui lui donnera quatre enfants.

Après de multiples voyages entre les Etats-Unis et le Canada, en 1880 on lui demande de mettre en musique le poème d’Adolphe routier qui servira d’hymne national. Le « O Canada » fut joué pour la première fois le 24 juin 1880. Calixa Lavallée composera plusieur autres musiques. Il est décédé le 21 janvier 1891 à Boston.

Pour plus d'information sur le compositeur, visiter ce site



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Dernière modification: mai 1998

Email: dansereau@sympatico.ca