Nous sommes une ONG opérant pour le développement économique durable du secteur privé. Nos partenaires sont les PME/PMI ainsi que les micro-entreprises sénégalaises (commerçants, artisans, cultivateurs...)
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Le projet "Furno Jambar", réalisé avec l'appui de l' USAID depuis Février 2000, vise la fabrication et la vente de foyers améliorés sur une échelle massive. Ces fourneaux, dont l'intérieur de céramique économise presque la moitié du charbon consommé par une famille pour la préparation des repas quotidiens, sont fabriqués par les artisans sénégalais, d'après une formation et un appui technique constant de EnterpriseWorks. Vu que la fabrication sans la vente ne génère pas de revenus, EnterpriseWorks met un fort accent sur la commercialisation. Ainsi, EnterpriseWorks s'appuie sur le réseau commercial informel qui génère la plupart des ventes en Afrique. EnterpriseWorks encadre un réseau de commerçants qui achètent les fourneaux auprès des fabricants et les revendent au niveau de leurs points de vente qui peuvent être dans les marchés, sur les axes routiers, à Dakar et dans les régions du Sénégal et même dans les pays voisins. Depuis 1990 les fabricants de fourneaux ont produit et vendu plus de 80 000 fourneaux Jambar au Sénégal, dont 30 000 depuis le début de l'année 2000. Les ventes pendant l'actuel projet ont généré plus de 142 millions de francs CFA en revenus pour les fabricants et les revendeurs. "Je suis content des Furno Jambar parce que j'en vends plus que tout autre produit dans ma boutique", affirme Diamé Ndour de Tilène. Les Furno Jambar économise 46% du charbon consommé dans un fourneau ordinaire, soit une économie d'environ 150 F CFA par jour pour une famille moyenne. Ils sont résistants - avec une durée de vie moyenne de 2 ans et demi. Rien que les Furno Jambar "Grand Format" vendu pendant l' année 2000 font épargner 8 000 tonnes de charbon durant leur vie, ce qui fait une économie de plus de 800 millions de F CFA aux ménages qui les utilisent. Cette quantité de charbon correspond à environ 65 000 tonnes de bois, ce qui constitue un avantage pour l'environnement menacé au Sénégal par la désertification. Aujourd'hui lorsque la demande en Furno Jambar ne cesse d'augmenter, particulairement en période de fêtes. 
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L'huile de Jatropha
curcas (Tabanani) comme carburant et savon
La plante Pourghère (Jatropha curcas; Tabanani en Wolof, Baganaa en Mandingue, Kiidi en Pulaar) est largement répandue au Sénégal; elle est souvent utilisée comme plante de haies vives dans l'agriculture, et ses feuilles sont employées pour soigner certaines maladies de la peau. Les haies aident à protéger le sol contre l'érosion. Les animaux ne les mangent pas. L'huile peut servir comme élément de base pour la fabrication de savon ainsi que de carburant diesel. L'huile de Tabanani, extraite des graines avec la presse Ram et filtrée, est utile comme carburant dans les moteurs diesel sans autre transformation. Elle n'éxige pas de traitements chimiques. Une modification au niveau du moteur est la seule condition technique, pour permettre l'alternance entre l'huile de Tabanani et le gasoil. En milieu rural, le carburant de Tabanani est souvent apprécié pour être d'origine locale, là où le gasoil pétrolier n'est pas accessible faute de l'inexistance de stations à essence. Il peut faire fonctionner les moulins motorisés, les motopompes, les groupes électrogènes, et même les véhicules diesel. La consommation d'huile de Tabanani est pareille à celle du gasoil, et elle donne la même force. La fabrication du savon avec l'huile de
Tabanani s'est montrée comme une activité très rentable
pour les femmes villageoises. Un litre d'huile sert à produire
1 200 g de savon. Vendu dans les marchés locaux, ce savon rapporte
des bénéfices financiers aux mères de familles.
Dans le cadre de projets pilotes du
PNUD/Réseau Afrique 2000
et la Fondation Rockefeller
, douze villages dans le Sine Saloum et les environs de Thiès ont
participé jusqu'à présent. |
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La Culture et la Commercialisation du Sésame et sa Transformation en Huile Confrontés à des recettes sur la culture d'arachide qui sont continuellement en baisse, combiné à la diminution progressive des pluies au fil des années, les cultivateurs sénégalais ont besoin d'une autre culture de rente qui est plus fiable et plus résistante à la sècheresse. Le sésame est moins exigeant en eau et aussi en main d'œuvre que l'arachide. Il peut pousser avec 300 mm de pluie. Sa haute stature empêche les mauvaises herbes après le mi-point de la campagne. Le sésame est une graine oléagineuse comme l'arachide, qui donne une huile de haute qualité pour la préparation des repas. Avec un appui du FIDA EnterpriseWorks a répandu la culture du sésame dans les régions de Dakar, Thiès, Kaolack, Fatick, et Tambacounda, en distribuant des semences et en donnant des conseils techniques aux cultivateurs. EnterpriseWorks a innové un système de vente organisé parmi les paysans qui cultivent le sésame. Au lieu de vendre individuellement aux exportateurs au prix quelconque que ces derniers offrent, les paysans encadrés par EnterpriseWorks forment des "bourses de sésame" pour négocier de meilleurs prix et conditions lors de la vente de leur production. Cette approche a été ensuite adoptée par au moins une autre ONG internationale. Si le prix des graines n'est pas intéressant, les producteurs ont toujours l'option de les transformer en huile pour la vente ou l'auto-consommation. D'ailleurs EnterpriseWorks a assuré la fabrication d'une presse à piston au Sénégal pour que les cultivateurs et les entrepreneurs ruraux aient un moyen pour extraire l'huile. La presse RAM, inventé par EnterpriseWorks en Tanzanie dans les années 1980, est la presse à l'huile manuelle la plus efficace. Cette presse se vend à moins de 200 000 F CFA. Comme elle est fabriquée au Sénégal, les pièces de rechange et les réparations se font ici aussi - on n'est jamais bloqué par l'attente d'une pièce commandée de l'extérieur. Et la presse peut transformer 100 à 150 kg de graines par jour - sésame, arachide, tournesol, Jatropha, neem, ricin, etc.
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