Questionnaire
1. Une femme risque davantage de se faire agresser par un inconnu plutôt que par un homme qu'elle connaît
2. La violence conjugale est un phénomène rare, sinon on en entendrait parler plus souvent.
3. L'homme exerçant de la violence envers sa conjointe a un portrait type: il est physiquement imposant et parle fort.
4. Lorsqu'ils ne sont pas battus, les enfants ne sont pas affectés par la violence entre leurs parents.
5. La présence de la violence psychologique montre que tous les autres types de violence sont déjà existants dans le couple
6. Le cycle de la violence ne peut s'interrompre seul.
7. Lorsqu'une femme vous confie qu'elle est victime de violence de la part de son conjoint, il faut respecter son besoin de garder secrète sa situation.
Réponses
Réponse à la question numéro 1
Faux
Selon des études menées
au Canada, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, les femmes risquent beaucoup
plus de se faire agresser par un homme qu’elles connaissent.
Réponse à la question
numéro 2
Faux
Selon Statistiques Canada, une
femme sur dix est victime de violence conjugale
Réponse à la question numéro 3
Faux
L’homme violent est de tout âge, de toute race, de toute religion et provient de toute classe économique. Toutefois, il se dintingue des autres hommes par les caractéristiques suivantes :
L’homme violent :
Ainsi, on peut dire que l’homme
violent est un homme isolé (tout comme la femme violentée)
et qu’il adopte différents comportements selon les personnes avec
lesquelles il se trouve. De plus, on peut retenir que les hommes violents
ont tendance à exprimer difficilement leurs émotions.
Réponse à la question numéro 4
Faux
Les enfants sont souvent les seuls témoins visuels de la violence conjugale. La violence conjugale a des répercussions importantes sur les enfants qui en sont témoins : problèmes de santé mentale, troubles du développement, isolement, tendance à reproduire les comportements violents. Les intervenants en milieu scolaire et en garderie sont souvent confrontés à ces effets et s'interrogent sur les actions à poser et sur le rôle de prévention qu'ils doivent jouer. Les enfants se sentent responsables de la situation et sont extrêmement inquiets et insécures quant au dévoilement de la situation. Ils ont peur de perdre un de leurs parents. Le fait d’être témoin de violence conjugale a une grande répercussion sur les comportements de l’enfant car ils apprennent le cycle de la violence et intègrent le rôle de victime ou d’agresseur pour ensuite reproduire les modèles appris.
Réponse à la question numéro 5
Faux
Les violences physique et sexuelle
se pratiquent, d’habitude, en dernier recours quand les cris, les sarcasmes,
ou les menaces ont échoué. Sa présence indique que
toutes les autres formes de violence sont également existantes.
Réponse à la question numéro 6
Vrai
Le cycle de la violence est un cercle vicieux qui peut être rompu par une démarche concrète de changement (exemple : faire suivre une thérapie au conjoint violent) . Donc, il ne peut s'interrompre seul.
Réponse à la question numéro 7
Vrai
Les proches ne doivent pas sous estimer les propos d’une femme qui se dit violentée et doivent la croire. Il faut surtout que les personnes à qui elle s’est confiée respectent son besoin de garder sa situation confidentielle.
Fin du questionnaire
Ces informations se retrouvent principalement dans le tableau des mythes concernant la violence conjugale