Critique:
Très bon * * * * ¾
Contrairement à ce que les critiques disent, j'ai adoré Numbers. Certes, on ne reconnaît pas toujours le Cat Stevens que l'on connaît, ce style particulier et assez sérieux qu'on lui connaît. On se rend vite compte que cet album est plus un "amusement" qu'un disque fait pour remporter des prix. Par ailleurs, à l'intérieur du livret on peut lire: " This albums is not to be taken 2 seriously. ", ce qui veut dire: il ne faut pas prendre ce album trop au sérieux. Numbers raconte l'histoire des "Polygons", peuple inventé par Cat lui-même qui vivent sur une planète lointaine, perdue dans l'immensité de l'univers. Si on écoute le disque plus profondément, on découvre un univers amusant et à la fois perturbé. Les arrangements de Numbers sont complexes et Stevens, lui-même producteur du disque, s'est permis d'exploiter la musique médiévale qu'il aime bien. Presque toutes les chansons sont excellentes. Novim's Nightmare, qui a un souffle puissant, une mélodie mélancolique... tellement triste...douce… mais merveilleuse. C'est en fait un rêve raconté d'un personnage, Novim, rêve d'infériorité. Les arrangements sont assez complexes, mais ils n'en sont pas pour autant lourds. Comme les instruments sont multiples, la magie de Novim nous ennivre. Sommes toute, Novim's nightmare est ma chanson préférée parmi toutes les chansons de Cat Stevens. C'est aussi, à mes yeux, la chanson la plus sérieuse de l'album. On doit écouter Majik of Majiks plusieurs fois avant de l'apprécier. Elle ressemble plus à une chanson de comédie musicale qu'à une chanson rock. La fin est puissante. J'aime particulièrement les arrangements de batterie et de voix. La musique est parfois lente, et ont sent une certaine nostalgie…Puis, rebondissement, musique entraînante et excellente… Toutefois, comme cité plus haut, il faut l'écouter plusieurs fois pour l'apprécier. Drywood…. C'est la chanson que j'ai préférée la première fois que j'ai écouté Numbers. Elle aussi, très sérieuse. C'est comme une chanson d'amour, mais… comme s'il se vengeait. Si on ne sait pas ce que Cat dit, c'est une chanson comme les autres…. C'est spécial… C'est magnifique… Là aussi des arrangements complexes, mais ils ne sont pas suffocants. C'est comme si l'auteur ( Stevens ) se déliverait. J'adore cette chansons. Bannaple Gas... Si vous aimez le style country, vous aimerez. Ce n'est pas délpaisant. C'est une musique joyeuse, amusante, plus relax… moins sérieuse, mais avec des arrangements de voix très subtiles et très recherchées. Petits solos de guitares et de saxophone qui sonnent un peu western, mais j'avoue que ce n'est pas énervant. Ça fait du bien. Notons aussi que cette chanson est la seule de l'album a avoir été un "hit". Land o'free love and goodbye…magnifique chanson qui met en évidence l'amour de Cat pour la musique médiévale… Clavecins, voix féminines typiques…. Cette chanson explore aussi la voix somptueuse du chanteur, surtout au début de la chanson. Il n'y a pas grand chose à faire… Chanson presque parfaite! Selon moi, une des plus belles. Jzero: encore une fois, Stevens m'a surpris. C'est une musique tout à fait exceptionnelle, quoiqu'un peu moins sérieuse de ce que l'on est habitué d'entendre. Il y a une mélodie terrible! C'est beau. Beaux arrangements aussi de guitares et d'accordéon. Notons que pendant tout l'album, on entend une guitare 12 cordes. Et Stevens a exploité cette guitare au maximum dans cette chanson, surtout pendant l'introduction. Somme toutes, excellente chanson. Fait intéressant, entre les chansons Land o' free love and goodbye et Jzero, on entend un espèce de ricanement. On dirait que quelqu'un accroche un instrument et quelqu'un rit… Home est un grand "classique" du style de Cat Stevens. On reconnaît très bien le style de ses autres albums. Très belle mélodie mélancolique, un autre souffle de "délivrement" magnifique. Beaucoup de piano. Très belle interprétation. Cela dit, Cat chante assez haut sur cette chanson. Ça diffère des autres chansons. Monad's Anthem. Il faut savoir que Monad est le chef des Polygons. Dans cette chanson, Stevens ne chante pas. C'est plutôt Monad qui parle, accompagné par de merveilleuses voix enfantines. La première fois qu'on l'écoute, on la trouve bizarre. Mais avec le temps, c'est une des belles chansons. Pas très sérieuse cependant J Whisltemar: chanson instrumentale. Pour une instrumentale, c'est pas mal: beaux arrangements de guitares et de quelconques claviers. Elle reflète très bien l'idée du disque. Mais, les instrumentales, ce n'est pas mon fort, alors, c'est pour j'accorde 4 ¾ à cet album et non 5. Avis aux intéressées: Numbers ne se trouvent en disque compact seulement avec le coffret Three qui est très dispendieux, mais qui renferme un bijou… Ça vaut la peine, pour les vrais fans. Vince |
Cat Stevens: Gibson Les Paul, Yamaha 12 cordes, Yamaha 9' grand piano, piano électrique Fender, synthétiseurs ARP 2500 et 2600. Jean Roussel: Orgue Yamaha, piano électrique Wurltizer, synthétiseur "Eminence String", orgue B3, clavecin, piano, vibraphonearrangement des cordes et des cuivres. Alun Davies: 12 cordes, Martin D-41, voix Gerry Conway: "Hayman kit", "Ludwig Snares", voix, arrangement des cordes. Bruce Lynch: Basse double, "Fender precision bass". Simon Nicol: Fender Stratocaster, 12 cordes Rickenbacker, Gibson J200. Chico Batera: Congas, triangle, "waterphone", "wind chime", ganza. Gordie Fleming: Accordéon. David Sanborn: Saxophone Alto. Voix: Magic Children of Ottawa, Barbara Massey, Carl Hall, Tasha Tomas, Art Garfunkel, Lewis Furey, Melba Joyce, Carmen Twillie, Brenda Russell, Vennette Gloud, Suzanne Lync, Anna Peacock, Vincent Beck. |
Retour à la page principale