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La boîte à Pandore
 


La passion selon Saint-Pitre
 


Le porteur de sortilèges




Bellor
Artiste peintre .... ( 1911 - 2000 )


représenté par Serge Miessen
Miessen Art Gallery - 18 rue Lebeau - 1000 Bruxelles




Bellor est de ceux que l'on n'hésite pas à classer dans les peintres surréalistes même si ce grand maître disparu il y a peu à l'âge de 88 ans se défend d'appartenir à cette école. Apparu tardivement sur la scène de l'art, c'est à Paris, au milieu des années cinquante, que Bellor, alias René Miessen, développe son propre style qu'il appelle "Le réalisme fantastique" et pratique la technique des glacis qui donne cette extraordinaire profondeur à ses oeuvres.

Personnage peu communicatif, Bellor, souvent qualifié d'insolite ou d'inquiétant, est surnommé par les critiques "peintre des secrets". En fait, s'il se montre très peu, c'est que l'homme voue sa vie entière à la peinture. Quand il ne peint pas, il est dans un musée, étant notamment un visiteur assidu du Louvre.

Dans le journal l'Echo du 16 août 2002,Colette Bertot écrit à son sujet que son œuvre est d'inspiration davantage symboliste que surréaliste. Elle évoque une parfaite maîtrise technique doublée d'une belle poésie sous-jacente et secrète. Indubitablement, cette poésie éclate dans son culte exacerbé de la femme qu'il place au centre de son univers et traite avec une minutie et une finesse incomparables. L'artiste apporte un soin tout particulier aux yeux auxquels il accorde beaucoup de son temps et qui apparaissent ici comme de véritables miroirs de l'âme.

La démarche de Bellor n'est ni descriptive, ni anecdotique ou allégorique. Le mystère qui se dégage de ses œuvres naît d'un arrière-plan méditatif touchant à l'inconscient. Paradoxalement, sa liberté d'expression se traduit par une volonté d'organisation. Bellor aime le rythme des choses, leur ordonnance. "L'organisation favorise l'éclosion du mystère. L'anarchie le détruit", affirme-t-il. Ce mystère est accru par l'extrême dépouillement du sujet qui le met en valeur et lui donne toute sa puissance, et par cette palette singulière que s'est forgée cet artiste insolite qui affectionne le pigment jusqu'à lui épargner la pose d'un vernis protecteur qui risquerait de le ternir.

De ce perfectionnisme, il résulte une production relativement limitée : en moyenne, Bellor ne peignait guère plus de huit tableaux par année. C'est probablement ce caractère de rareté qui a éveillé l'attention des collectionneurs. Ses œuvres peuvent être admirées aux cimaises de la Galerie Miessen, au Sablon à Bruxelles, espace géré par son premier et plus fervent admirateur, Serge Miessen, qui n'est autre que le fils de l'artiste.


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Certaines des oeuvres de Bellor présentées dans cette exposition sont des reproductions réalisées par le procédé appelé "Giclée". De quoi s'agit-il ?

Le Giclée est une nouvelle technique d'impression de très haute résolution, un sommet dans l'impression d'œuvres d'art. Elle a été développée aux Etats-Unis dans le courant des années 90 ; ce sont d'ailleurs les Américains qui lui on donné un nom français.

Le Giclée représente le summum de l'impression, c'est maintenant la norme haut de gamme du monde des arts. Les plus grands musées tel que le Louvre, le Met, le Chicago Art Institute et le British Museum ont adopté le Giclée.

Le Giclée est inégalé en termes de conformité avec l'œuvre originale et aussi au niveau de la conservation. La définition est telle qu'aucune trame n'est visible même à la loupe. La densité et l'étendue de la gamme de couleurs sont très grandes. Grâce aux nouvelles formulations d'encres pour Giclées, la conservation a été grandement améliorée (25 à 200 fois) par rapport à la lithographie Offset, les encres pigmentées sont évaluées à une norme de 150 ans sans décoloration apparente par l'institut Wilhem Imaging Research.

Malgré des coûts de production jusqu'à 25 fois supérieur à la lithographie Offset, le Giclée a connu une croissance phénoménale sur le marché, cette technique apporte une solution attendue par les artistes et le milieu des arts longtemps frustrés par les limites de la photolithographie Offset et de la sérigraphie. Un autre avantage est que l'on peut enfin imprimer sur la toile et sur du papier chiffon (coton) tel que le papier d'Arches.

Le procédé du Giclée consiste en une imprimante très sophistiquée dont les buses sont plus petites qu'un cheveu humain et qui pulvérise des millions de micro-gouttelettes à la seconde sur le médium, papier ou toile. Le Giclée est imprimé une ligne à la fois et l'opération peut facilement prendre une heure pour compléter une seule feuille 30"x 30".

Le Giclée est définitivement la nouvelle norme d'impression haut de gamme du monde des arts et le sera encore pour des décennies à venir, puisque nous avons réellement atteint un sommet.


Source : Miessen Gallery, BXL



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