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J'avais, étant petit, les cheveux longs, ce qui me prédisposait 
sûrement, dans l'esprit de ma mère à la poupée 
parfaite de ses rêves d'enfance. 

Rendu à la maternelle, je découvrais notamment la nomenclature 
des couleurs, des motifs et déjà (une presque première pour moi) 
la pression sociale commence à s'exercer sur moi, j'entrevois 
Les différences entrent garçons et filles. 

Dès alors je conteste le port du collant et de la jupe (aujourd'hui 
je ne porte qu'exclusivement le spandex, le nylon et le lycra etc.). 
Après mon gain de cause, j'affiche un déjà un point du 
particulier vis-à-vis certaines conventions sociales.

De retour au foyer la tension monte, une soirée la famille assise 
au salon devant la télé, une argumentation éclate, (indéchiffrable 
vu mon age précoce) Alain part en furie pour une marche, 
le temps de décompresser; il revient quelque temps 
après et menace de défoncer la vitre de la porte. 
Thérèse le laisse entrer et moi je suis expédié 
manu militari dans ma chambre pour dormir.
Premier épisode de turbulence de mon 
enfance en âge préscolaire clos.
 
Commencant à peine à marcher avec une certaine 
assurance, vers l'age de 4 ans, mon paternel 
s'entend avec le voisin d'en face pour que 
je puisse patiner dans le demi-cercle 
des pénalités lors des pratiques 
de l'équipe du dit voisin. 

Le sport et surtout hockey occa


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