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L'Impératif Hedoniste

Ecrivez moi!

Quatrième chapitre

3. Quand?

"La masse des hommes mène une vie de désespérer tranquille" (Thoreau)
3.0 Notre Futur Émotif.
Oubliez les mérites pratiques et éthiques des programmes biologiques pour le moment. Sur quels fondements pouvons-nous baser pour prédire qu'en fait la souffrance et le malaise seront replacés par l'omniprésence du bien-être? Quand, si à jamais, une telle prévision vient une pratique courante et est politiquement souhaité? Si une fabuleuse Transition Post-Darwinienne se produit, alors la révolution appréhendée n'aura lieu qu'une seule fois. L'ancien désordre établit d'alors, sera renversé, à jamais. Ce sera un point de départ sans retour possible au vieux désordre d'antan parce que les microcosmes célestes cuisinés par les spécialistes des hautes instances de l'ingénierie paradisiaque n'étaient pas aussi bons qu'escompté jusqu'alors. Parce qu'en pratique, ils seront de loin meilleurs.
Cette perspective peut paraître très distante, d'ici, à l'Age de l'obscurantisme biologique. Cependant elle ne devrait pas l'être. Même maintenant, plusieurs d'entre nous essaient de manipuler nos états d'esprit intentionnellement par l'absorption de substances chimiques. Nous ne sommes seulement, que très peu apte à se faire, adéquatement. Partout dans l'histoire, les êtres humains ont essayé d'altérer leur conscience en usant d'une variété d'agents naturels. La proscription et la persécution arbitraire, et très sélective, par des élites dirigeantes, n'a point réussit à empêcher, les gens le désirant, d'expérimenter avec les drogues psychédéliques et les anxieulitiques en tout genre. À la fin du vingtième siècle, peut-être 8% ou $400 milliards du commerce mondial transigait des drogues illicites.
Les agents récréationnels qui sont légalement sanctionnés par la vénérable société, eux, ne sont même pas considérés comme des drogues de fait. Les accrocs de la nicotine et de l'alcool n'ont pas l'impression d'être des psychopharmacologistes inaptes; hélas, leur incompétence s'avère souvent fatale.
Est-ce que nous pouvons remédier à une négligence telle? Si c'est le cas, et si un programme pan-hédoniste devrait être établi, un bon nombre de prérequis doivent être établies d'amblé. L'éventail requis et suffisant ne peut possiblement énuméré ici. Mais il importe de cerner d'énormes tendances sociétales d'un potentiel immensément signifiant.
Premièrement, il doit être présumé que nous continuerons de rechercher et d'utilisé massivement des molécules pour altéré notre conscience et ce, au sein de l'humanité.
Deuxièmement, une élite de pionnier adepte de la pharmacologie à peine apte à ce faire, commenceront à utilisé les agents de leur choix de façon beaucoup plus efficace, prudente et rationnelle de ces substances. Encore mieux, les états de consciences induites chimiquement pourront par la suite êtres encodée génétiquement.
Troisièmement, la société continuera de financer et de supporter la recherche sur l'ingénierie génétique et toutes les formes de biotechnologies. Ceci offrira une panoplie à coupé le souffle de paradis sur mesure disponible au sein de la biomédecine du troisième millénaire.
Quatrièmement, la guerre perdue d'avance des gouvernements contre les drogues implosera sous sa propre lourdeur et ses propres contradictions. Les parents ont sûrement raison de ce faire de l'anxiété par rapport aux substances présentes sur le marché illicite d'aujourd'hui. Malgré la toxicité ce ne sera pas une justification assez forte pour passer outre le rêve du Mieux Être Par La Chimie comme les victimes modernes ne devinrent pas des raisons pour l'abandon de celle-ci pour l'adoption généralisée de l'homéopathie.
Cinquièmement, la médicalisation de la vie ordinaire, et de la condition humaine elle-même, continuera sans hiatus. Tous les états actuellement mal définis comme étant du mécontentement seront médicalement diagnostiqués. Ils se verront apposer des étiquettes cliniquement respectables. Médicalisation en masse permettra aux grandes compagnies pharmaceutique d'étendre agressivement leurs marchés lucratifs dans la gamme des psychotropes médicalement approuvés à une clientèle élargie. Des allèles nouveaux et améliorés, et d'autre thérapie génique innovatrice pour l'enrichissement de l'esprit et de la perception, seront brevetés. Elles seront mises en marché par des compagnies biotechnologiques passionnées par la guérison des psychopathologies des affligés; et en marge de la course effrénée pour la maximisation des profits!
Sixièmement, dans les prochaines décades nous assisterons à une prolifération explosive de produits sophistiqués issus de la réalité virtuelle, permettant à des millions, et subséquemment à des milliards personnes de vivre leurs rêves, d'accomplir leurs idéaux. Paradoxalement, ce triomphe de la sensation commandée, de la gratification instantanée sera aussi perçue et démontrera la faillite intellectuelle de l'approche périphérique. Le mal d'être persistera. En somme, l'exerciseur hédonique ne succombera pas grâce à un logiciel informatique.
Septièmement, le sécularisme et l'individualisme auront raison du fondamentalisme islamique et chrétien renaissant. Le droit au bonheur absolu dans ce monde, plutôt qu'au sein du prochain, aura le statut d'un droit humain inaliénable de base.
Il se trouve quelques impondérables ici. La futurologie n'est pas, et, selon toute vraisemblance, ne deviendra jamais une science exacte. Il est concevable, que quelqu'un peut postuler, pour l'instant, qu'une théocratie anti-scientifique triomphera globalement! Ce peut être un relent d'américanisme religieux ou même issu d'un quelconque fondamentalisme islamique. De façon envisageable et moins plausible, il pourrait aussi y avoir une victoire globale de l'humanisme tendrement-empathique sur la marche en avant du déterminisme biotechnologique. Il est aussi possible qu'une substance non-médicalement-approuvé don l'usage répandu pourrait être réprimé, au moins pendant un certain temps, avec des mesures répressives d'une sévérité de plus en plus draconienne. Motivé par les bouleversements les plus récents engendrant la panique morale sur les Drogues, par exemple, un super-état répressif et totalitaire pourrait instituer un régime de test sanguin universel et obligatoire pour interdire et réprimer l'usage des substances dites "interdites". La "désintoxification" forcée au sein de camp de rééducation servirait de leçon pour les offenseurs ainsi pris au piège.
Ces scénarios et leurs variantes sont presqu'assurément trop alarmistes. Étant donné le leitmotiv envahissant de l'individualisme, et de sa dissémination mondiale par le biais du système de consommation-capitaliste hédoniste, les jeux seront fait aussitôt que les personnes découvriront qu'il n'y a aucune raison biophysique au monde pour laquelle elles ne puissent pas être aussi heureuses qu'elles ne le choisissent de l'être et ce, indéfiniment, il sera difficile d'arrêter les esprits les plus aventureux désirant en explorer les possibilités. Bref, l'extase de toute une vie n'est pas une avenue aussi mauvaise qu'elle ne l'apparaît à première vue.
3.1 L'hédonisme après la guerre.
En guise de d'illustration d'au moins un scénario plausible de l'enchevêtrement d'évènements menant à l'adoption d'une stratégie biologique, est digne de considération pour en évaluer les conséquences s'ensuivant lorsque que les états occidentaux abandonneront leurs guerres à la drogue repoussant sur de fausses prémisses et foncièrement erronées intellectuellement parlant. Ce repli ne semblerait pas tout à fait inévitable. Ici au moins, cependant, nous devrons présumer que la liberté de disposé de sa propre conscience comme bon nous semble ne sera pas l'apanage strictement réservé à une caste de spécialistes mandaté par l'état quel qu'il soit. Cette usurpation d'un pouvoir que l'on peut avoir sur soi, ne perdurera pas très longtemps. Le contrôle des consciences étatiques deviendront conciliant de prime abord, au départ, d'une ascension d'idéologique du libre marché; dès après, nous constaterons l'ascension d'une jeune génération de consommateur de drogue illicite expérimenté faisant surface, celle-ci entretiendra beaucoup de ressentiment à l'endroit de l'hypocrisie criminalisant de leurs prédécesseurs qui eux-mêmes furent souvent pris en flagrant délit; et pour finir sans en diminué l'importance, l'explosion sans égale d'informations non censurables issues du web détaillant toutes les étapes de production de la synthèse de psychotrope et des trips qu'occasionne tel et tel résultante explicitement détaillée.
La décriminalisation, premièrement, de fait et d'ambler et la subséquente légalisation, n'engendrera pas une abdication totale et sans équivoque due contrôle étatique. Au contraire, l'État interviendra motivé par son intérêt financier propre et à cause de sa responsabilité paternaliste dans les procédés de redistribution. La confection, l'approvisionnement et certainement la qualité et la pureté des psychotropes requerront l'octroi de licence, la validation de permis et des contraintes administratives certaines. Ce sera une réappropriation massive d'un secteur d'activité valant plusieurs milliards de dollars annuellement qui se fera au grand dam du crime organisé et désorganisé. Ce qui aura pour effet direct d'amoindrir le fardeau fiscal des contribuables. Ceci aura aussi comme effets de réduire les effets pervers de la "coupe" utilisée dans certaines substances "de rue" pour en augmenter l'effet en le dénaturant tout en augmentant sa profitabilité sans en changer l'appellation ou l'aspect. Des milliers, sinon des millions de "drogués" ainsi amnistiés réintégreront la société conventionnelle. Des campagnes plus sensées d'éducation dans le but de prévenir l'abus de la consommation et l'institutionnalisation de forme auparavant illicite contribueront à réduire les méfaits auparavant causés par la criminalisation de celle-ci.
Malgré tout, ici, je viens de dépeindre une image dangereusement rose des conséquences de légalisation. Aussi désirable que le fait de ne plus mettre sous écrous et d'arrêter de criminaliser, un pourcentage croissant de la plus jeune génération, particulièrement pour les États-Unis, les problèmes sociaux et médicaux de grande envergure qu'engendre l'usage mal-avisé de drogue demeurent pleins et entiers. Pour commencer, une énorme quantité et peut-être ils se comptent d'innombrables (actuellement) utilisateurs de drogues illicites et licites, qui dans les faits, s'auto-traitent. Ils n'apprécient pas leur propre conscience stressée ou dépressive quand elle n'est pas accentuée, agrémentée par certains expédients. Donc ils poursuivent ce qui apparaît, les seuls remèdes s'offrant à eux avec une bonne dose de réalisme. Leurs choix ne sont pas complètement surprenants. D'autres accentuateurs d'humeurs nominaux les dépriment réellement. Les euphorisants "endossés par l'état" sont uniquement disponibles sur prescription. Ils sont distribués par des hommes et des femmes arborant un air sévère, revêtant des sarraus blancs. Dans tous les cas, de tels agents sont, d'une valeur thérapeutique potentielle à ceux jugés par les autorités médicales seulement pour les gens officiellement atteints de maladies mentales. Ce n'est pas un rôle ou une étiquette que la plupart des gens adopteraient volontiers. Une image telle - engendre de sérieuses problématiques envers des millions de gens, qui autrement, pourrait en bénéficier, privés des bienfaits de quelques-uns des produits les plus valables que la science médicale a à offrir.
Donc, en réalité, ils sont plus enclins à utiliser des substances ayant une image tout autre, au lieu. Le principal défaut des euphoriants illégaux abondamment utilisés, telles que la cocaïne et les amphétamines, sont moins lié au fait qu'ils sont physiquement dangereux puisque collectivement ils ne tuent qu'une minuscule fraction de 1% du nombre emporté chaque année par les deux tueurs légaux sanctionné par l'état que sont le tabac et l'alcool - mais plutôt que le réagencement des récepteurs que ses substances effectuent occasionne des effets à long terme qui sont presque intégralement opposé à ceux escomptés par leurs utilisateurs qui les prennent en premier lieu. Les autorités médicales, pendant ce temps, entretiennent une fiction commode à propos de tous les amplificateurs d'humeur cliniquement présentement approuvée ou en devenir. La rhétorique officielle affirme que les "euphorisants" ayant une action en différé ont un effet négligeable sur "les gens normaux" à moins qu'ils ne soient vraiment "déprimés"; ou à moins qu'une "pathologie" "maniaco-euphorisante" soit induite ce qui occasionnerait le besoin d'un autre traitement pour y remédier. De plus, la saine prudence la profession médicale au sujet des risques de polypharmaco-dépendance restreignent la formulation et l'appréciation des plaisirs de quelques cocktails psychoactif très intéressant, des expériences de vie - très enrichissantes et ce, fort inutilement.
Une fois que la légalisation des drogues actuellement interdites et des groupes substances contrôlés sera effective, il s'exercera, néanmoins, une terrible pression sur l'état pour qu'il parraine la recherche, le développement et la commercialisation d'agrémenteur d'humeur pour la population générale. Ceux-ci seront certainement plus sûrs et plus efficaces que les drogues de rue sans appellation contrôlée en circulation actuellement. Initialement, beaucoup de traditionalistes continueront à pratiquer et à professer l'Abstinence Totale dans l'esprit indubitable de la rhétorique des campagnes scolaires à la "Just Say No". À l'autre extrême, une petite minorité de chercheurs en quête de l'ultime sensation forte, le feront probablement encore à leur dépend et même avec des conséquences prévisiblement désastreuses. La constitution "normale" de la conscience cérébrale humaine est incapable de soutenir de telles intensités de plaisir indéfiniment sans, au préalable, après avoir subi des améliorations substantielles qui ne sont cependant pas encore en mesure de s'offrir. Pour des millions de gens éducables, plus responsable psychopharmacologiquement parlant, la possibilité de Mieux Vivre À Travers la Chimie s'avérera irrésistible. Ils choisiront judicieusement et mélangeront une gamme d'agrémenteurs d'humeurs avec des drogues futées, séréniques, aphrodisiaques, des composées anti-vieillissement et d'autres agents issus de catégories rehaussant-la-vie pas encore inventée. Déjà il y a déjà quelques indications d'essais en ce sens qui tende à pointer que la psychopharmacologie humaine de l'âge de pierre commence à tirer à sa fin.
Une classe d'éguayeur-d'humeur qui demande un tempérament plus prudent engendrera des agents psychoactifs ayant une fenêtre thérapeutique: des variantes plus sûres, plus fortes et beaucoup plus bienfaisantes qu'une drogue comme la nicotine. Avec la nicotine, le cerveau module très efficacement la dose à souhait, comme il le veut, et ce, dans une fourchette tout à fait mince, pour engendrer les effets optimaux. Les autres drogues-sur-mesures délivreront davantage de doses et de plus puissantes -, mais sur un mode de rétribution de base en différée par rapport au réagencement des récepteurs. Ainsi, un cocktail polypharmacologique conservateur sera composé de facteur dopaminergique combiné à des agonistes de la sérotonine et des bloqueurs de réinduction qui ceux-ci (à la lumière des plus récents développent) apparaissent très prometteur. Plutôt que de passer par des mois de thérapie conversationnelle excessivement onéreuse avec des buts et des avantages mal définis, les gens seront capables d'appliquer à la lettre les conseils d'un spécialiste professionnel du réglage de précision appropriée aux besoins d'une psyché en particulier. Alors les traits dysfonctionnels d'une personnalité pourront ainsi être reconditionnés psychochimiquement. L'intervalle entre l'image idéalisée de soi-même et l'inconfortable réalité se rétrécira. En quelques générations au plus, le rôle d'un service de santé national pourra être de garder les gens heureux aussi bien que sain: une distinction anachronique qui progressivement, perdra toute signification.
3.2 Pourquoi Avons-Nous besoin de plus Gros Revendeurs de Drogues?
L'utilisation de drogue considérée illégale pour l'instant peut-être appelé "la pression d'en dessous". La pression "d'en haut" viendra des compagnies pharmaceutiques transnationales géantes valant des centaines de milliards de dollars. Aussi longtemps que le dogme officiel ordonnant le minimalisme thérapeutique jusqu'au-boutisme persistera, il ne devrait n'y avoir aucune drogue d'usage courant, sans que d'une manière ou d'une autre elle soit sanctionné cliniquement et non disponible chez "les gens sains", il appert que beaucoup de substances très intéressantes ne verront pas la lumière de la place du marché d'ici peu. Tant que l'orthodoxie médico-politique tient, l'avantage commercial des fabricants s'accroît au fur et à mesure que s'accumulent les preuves que l'existence humaine entière peut être pathologiser à un point ou à un autre. Puisqu'elle peut être médicamentée en masse et traitée avec des substances brevetées, de préférence sur une base à long terme. Le rapport intime qu'entretient l'industrie pharmaceutique avec la profession médicale via sa presse info-commerciale, généralement, facilite la tache de communiquer, de promouvoir (à des oreilles sympathiques) efficacement ses vues. Si les symptômes d'une pathologie - spécifique est omniprésent tel que la perte de mémoire du au vieillissement - rencontrée peut être diagnostiquées avec une considération magnanime, ils peuvent, alors, être combattues avec facteurs d'amplifications cholinergique et avec d'autres formes d'accentuateurs cognitifs. Une fois qu'une posologie générale sera établie, l'usage de telles substances peut être répandu dans la population générale par la suite. Ils peuvent être utilisés par des étudiants en période d'examen ou par des cadres ambitieux lors de session de négociation, celles-ci pourraient mériter un avantage concurrentiel contre les contemporains abstinents. Et il y a des agents beaucoup plus passionnants en développement que (non seulement) les drogues futées actuellement recèlent.
De très grands nombres de jeunes gens aujourd'hui, en termes physiologiques, sont, au moins, passablement en forme. Une part considérable d'un marché potentiellement très lucratif se permettra-t-elle de rester inexploitée pendant encore bien longtemps? Si, de l'autre côté, il était médicalement reconnu (adéquatement!) que statistiquement, les jeunes "normaux" souffrent d'angoisse, de lassitude et ont des dépressions qui sont en dessous - de ce qui est considéré comme cliniquement mesurable, s'il était admis que cela constituerait un problème de santé publique colossal, alors l'industrie pharmaceutique et les nouveaux utilisateurs potentiels de ses produits réclameront des avenues thérapeutiques différentes de leurs prédesseurs, ne trouvez-vous pas cela une meilleure façon d'envisager la chose? Pour un certain temps, pendant que quelques cyniques s'amusent à semer les doutes au sujet des motifs des compagnies pharmaceutiques et du bien-fondé de ces techniques de commercialisation, malgré tout, il devra être noté que les conséquences réelles d'une médicalisation accentuée de la condition humaine sont souvent de bon augure.
Aussi sceptique que les commentateurs puissent être de la récente condition étiquetée - "dysthymie" et les analogues, la nature de cette catégorie diagnostique reflète la misère et un malaise submergé d'une échelle inavouée. De tels états de détresse méritent un traitement car les critères minimaux d'aujourd'hui pour qualifier la bonne santé émotive, son lugubrement trop bas. Le problème n'est pas que nous sommes trop médicalisé, mais trop peu; et pas très bien.
De suite en ligne pour une médicalisation souhaitable, un facteur pathologique jusqu'ici peu reconnu, le syndrome baptisé, dits, du désordre "hypo-hédonique" ou un terme quelconque également évocateur d'une gravité de mauvais augure. Cette étiquette aurait pour effet d'élargir la résistance au filet diagnostique d'un autre 30-40% de la population. Tous ceux-ci, ainsi que les compagnies pharmaceutiques, clameront légitimement qu'ils méritent le meilleur traitement que l'argent puisse procurer. Lentement, la ligne émotive typique de base de l'espèce - gravira les échelons vers des niveaux supérieurs, jusqu'au décollage et à son augmentation vertigineuse jusqu'à ce que son indépendance soit finalement acquise.
3.3 Le Bon Code S'Améliore.
Nous avons toujours fondamentalement sous-médicalisé le territoire qu'est le génome humain. Plusieurs milliers de désordres génétiques sont actuellement précisément ou assez raisonnablement répertoriés. À part quelques indices circonstanciels, cependant, les fondements génétiques des dérèglements émotionnels médicalement certifiés n'ont pas encore été correctement définis. Nous n'avons pas, en tout cas, des gènes spécifiques "pour" le bonheur, l'anxiété, la dépression, et ainsi de suite, d'aucune façon, sauf dans le sens suivant. La présence ou l'absence de certains gènes avec certains autres gènes font, que statistiquement, il plus ou moins possible qu'un organisme soit heureux, anxieux ou déprimé dans un type d'environnement donné et dans une gamme de circonstance donné. Cependant, la marge d'un avantage statistique n'a pas besoin d'être très grande pour que la sélection naturelle oeuvre en sa faveur.
La sélection naturelle ne sera pas encore des nôtres pour très longtemps. Le génome humain sera jalonné d'ici peu. Ça prendra plusieurs décennies de plus pour découvrir quelles combinaisons de codes dans les gènes s'expriment pour révéler les structures et les protéines qui, entre autres choses s'équivalent, celles qui risque de déprimer l'humeur et le bien-être d'une enfance et d'une vie en général. Ils pourront, éventuellement, êtres identifiés pour en faciliter la répression ou l'extraction. Les combinaisons impliquées à plusieurs égards au sein d'effets complexes et multiples, ne pourront êtres exemptés aussi aisément, peut-être pourront-elles êtres remplacés avec allèles différents du même gène dont les expressions sont plus bénignes. Inversement, les gènes associés avec l'hyperthymie c.-à-d. un trait de caractère mental anormal relativement rare qui rend le sujet constamment heureux, devant cette absence d'épuisement (hypo-)manique, ceux-ci pourraient être clonés et réintroduits, disséminés et peut-être exprimé progressivement dans de plus grands nombres de candidats reconnaissants et éventuellement dans la population vue que leurs lignés germera vigoureusement pour ce répande plus rapidement (si elle on le succès escompté) qu'ils furent introduit. La propagation des traits héréditaires de l'hyperthymie au sein du génome des individus via la thérapie génique, devrait annoncer l'amorce de la réédition personnalisé du l'encode génétique des particulier intéressé de ce faire. Le réencodage des bases génétiques de la conscience, d'organes corporels et de mondes virtuels, prendra, concevabliement d'une à plusieurs générations tout au plus (dépendant de l'ampleur de l'engouement pour la chose). En grande partie, le dénouement, dépendra du temps requis pour mater le processus vieillissement. La fin de mortalité par défaut mettra un holà à la mêlée générale qu'occasionne la procréation traditionnelle. Le génome redessiné est sûr de devenir plus audacieusement ambitieux que jamais. De bonnes vieilles électrodes plantées dans les centres du plaisir peuvent s'avérer esthétiquement déplaisantes à voir. Mais elles ont le mérite d'être ce qui se fait de plus simple.
Encore, ce sera des grandes compagnies, à ce moment issu du secteur des biotechnologies qui initialement mèneront en avant la révolution de la psychogénétique. Un marché potentiel énorme existe pour leurs produits. Sans doute, à court terme, du moins, de vrais dilemmes moraux devront être confrontés. Des dilemmes qui ne seront pas très différents de ceux posés aujourd'hui par l'insistance de parents fondamentalistes niant leur progéniture une transfusion vitale de sang. Les futurs parents qui décident, en ce déférent à la volonté divine ou à l'ordre naturel des choses, déclinerons toutes formes de thérapie génique pour eux ainsi que pour un enfant qu'ils savent, deviendra vraisemblablement dépressif, par exemple, pourrait faire l'objet d'accusations et de poursuite pour cause d'abus de potentiel humain. Les parents responsables, de l'autre côté, voudront procurer à leurs gosses le meilleur bonheur que l'argent puisse acheter.
Des histoires pareil peuvent apparaître, technocratiques et issu d'un futur peu probable ou inévitable tout dépendant de la volonté au l'absence de volonté populaire à ce propos. Il devrait être rappelé que les développements qu'ils décrivent devraient les détourner la souffrance sur une échelle qu'un esprit solitaire n'est pas à même d'appréhender toutes les implications réelles; et rendra des quantités de gens fabuleusement heureux.
3.4 Les Spasmes De La Mort du Périphéralisme.
Les raisons supplémentaires pour prédire l'abolition de la capacité pour l'expérience négativement chargée sont superficiellement très différentes. Elles originent de la spéculation sur les effets indirects de l'omniprésence, de logiciels de Réalité Virtuel multi-modale et immersive. Cette industrie valant potentiellement plusieurs billions de dollars, est ici positionnée pour dominer la vie sociale, personnelle, artistique et économique d'ici la fin du premier siècle de ce nouveau millénaire.
L'hypothèse mise de l'avant dans ce papier, est que l'humanité (post-humaine), s'affranchira de la Tyrannie de l'Objet (traditionnel, manipulé génétiquement) Intentionnel. Nos gènes nous ont assurés que l'émotion est encéphalisé à outrance, à un point tel, que nous sommes convaincus que le bonheur peut seulement être accompli, et que la frustration évitée, à force de courir après une mosaïque chaotique d'intentions n'ayant aucune valeur inhérente en somme. Les êtres humains ont combattu des milliers de guerres incroyablement vicieuses, les uns contre les autres, à cause de conséquences. Dans un sens, notre culture entière est un monument à la stratégie Périphérialiste; et une publicité qui demeure tout de même très peu persuasive. Une des rares choses qui puissent encore nous convaincre, en tant qu'espèce, que le Périphérialisme ne peut pas procurer un bonheur durable, serait de nous voir dans un contexte où tout notre environnement serait exactement comme les êtres humains le souhaitent, et que nos rêves les plus impossibles et nos désirs d'être se réaliseraient. Bien sûr, il a toujours été naturel de considérer que de telles notions n'étaient que des rêves sans lendemain réel. Même l'Empereur de Rome ne pouvait pas obtenir tout ce qu'il voulait.
Un réseau omniprésent de réalités virtuelles, cependant, permettra à tous et chacun d'avoir les objets de leurs intentions désirées, s'accomplir, et ce, à un coût minime. Interactif ou solipsiste, chef-d'oeuvre artistique ou souhait d'accomplissement pornographique, une plurimédiumathèque numérique toujours croissante de mondes virtuels, permettra à tout le monde de voir leurs rêves devenir réalités.
3.5 Malgré Tout, Ça Se Putréfie Encore.
Ce qui ne veut pas dire, que ces artifices, rendront la plupart d'entre nous substantiellement plus heureux pendant une très longue période de temps (l'immortalité post-humaine). Les exerciseurs hédoniques putréfiés toujours. Une révolution de l'augmentation des attentes des gens, les amènera à s'attendre à plus finalement, comme il se doit, ils préféreront et réclameront tout ensemble des perceptions et des structures narratives qu'ils choisissent ou conçoivent. Donc ils s'attendront à ce faire, au sein de mondes virtuels, avec les lois et les imageries corporelles de leur propre chef. Dans l'absence de travaux de réparation mésolimbique décents, l'ennui, l'angoisse et autre facteur de négativités assoupies, se ressaisira périodiquement. Ils aigriront les idylles et utopies officiellement parfaites. Pour qu'ironiquement, la migration en masse dans les mondes virtuels vienne à représenter le son du dernier glas de l'aventure de Périphérialisme. Seulement un contrôle total de ses alentours spéculatifs pourrait apparaître assez convaincant pour beaucoup de gens pour prouver la futilité de la manipulation pure de l'environnement, si leurs buts incluent bonheur durable et l'accomplissement.
Une union symbiotique d'euphorie biologiquement programmée et l'environnement numérique d'une réalité virtuelle mûre, néanmoins, représentent de bonnes et impressionnantes perspectives. En fait, un tel hybride pourrait fournir une explication, quoiqu'improbable, sur l'absence de tous signes de vie intelligente d'ailleurs dans la galaxie. Puisqu'une espèce bénéficie d'un niveau de sophistication tel, quelle peut reproduire le spectre entier de toutes les expériences possible, si hédonique soit-elle, ces modes de perceptions ou les autres façons d'être entièrement, dès alors, les intentions motivationnelles de choisir des genres contrariants d'expérience impliqués dans (non virtuellement) l'exploration de l'espace sont diminuées quelque peu. En effet, depuis que la RV est moins difficile à accomplir que probablement un vol interstellaire peu l'être, la possibilité même, d'un saut physique et vulgaire en direction des étoiles ne surviendra probablement jamais.
3.6 La Technologie des Utopies Commerciales Souillées.
Deux problématiques avec les Scenario RV en général valent d'être traités brièvement. Le premier est la technique. Il peut être prétendu qu'une RV réaliste n'existera jamais, contrairement à ce qui précède, puisque c'est trop difficile à réaliser. La confection de monde virtuel interactif sérieux exigerait la puissance de traitement de plusieurs ordres de magnitude supérieure q quoi que ce soit qui est disponible dès aujourd'hui. En faisant allusion au pouvoir de traitement de l'appareillage visuel humain, il fut remarqué que nous percevons la Réalité à raison de 130 millions de polygones à la seconde. Ce qui demeure tout simplement hors d'atteinte par les moyens artificiels actuels (Sauf si une révolution dans la supercomputation quantique à lieu d'ici peu).
Une avenue de réponse ici ce trouve en citant simplement la Loi de Moore: la puissance d traitement double approximativement à chaque année, et la cadence ne montre aucun signe de ralentissement. Cela nous amène à faire quelques projections étourdissantes. Il est noté que 130 millions de polygones la seconde sont un gaspillage de ressource pour probablement beaucoup de gens. Les genres de scénarios imaginaires qui remuent nos émotions les plus profondes, et ceux qui, soi-disant, peuvent nous rendre plus heureux sont surtout d'une nature plutôt peu compliqué. Ils ont tendance à desservir nos appétits relativement primitifs dans des cadres où les subtilités visuelles délicatement constituées sont moins que cruciales. Il en va de même pour nos rêves fantaisistes, nous décrétons des parodies comportementales pour maximiser génétiquement nos aptitudes.
Il est vrai que les échéanciers temporels esquissés ici pour le développement de mondes virtuels d'un genre beaucoup plus sophistiqué, sont vagues. Il pourrait être d'une manière extravagante, complètement ludique. Alors ce que les dates ont en commun avec toutes les autres chronologies approximatives suggérées dans ce manifeste, ne sont en fait qu'un clin d'oeil à la face de l'éternité; une vitalité très importante aux yeux des membres individuels d'à peu près n'importe quelles générations en crise à l'aube d'une époque Transitionnelle, mais qui en somme s'avère un détail mineur dans l'histoire de la vie sur la surface de la terre et au-delà.
3.7 Vivre Dans le Vrai Monde.
Une deuxième raison pour douter que l'omniprésence des réalités virtuelles ne mènera jamais à la fin du Périphérialisme, est que, comme le nom suggère, elles ne sont pas réelles. En un sens, l'authenticité, ou toute notion que les actions de cette personne-là, importent vraiment, de cette équivalence, il manquera toujours quelques détails de la vie réelle - même parmi les plus splendides des créations virtuelles, elles pourront être amusantes, quelquefois, mais il sera noté, que les plus grands chefs-d'oeuvre de réalité virtuelle jamais conçue seront toujours ceux de la Vraie vie. L'interaction avec de la vraie chair et ce faire avec des vraies personnes, dotées des vraies sensations, de vrais sentiments aura toujours préséance sur les fantômes incultes produits par les machines.
Voici un pivot pour accrocher la déraison, les imposteurs de l'irréel peuvent se rencontrer dans un paradis virtuel (ou dans sa capacité comme Seigneur virtuel de la Galaxie, Casanova du Cosmos ou quoi que) ceci ne peut, en fait, qu'édulcorer son plaisir. De l'aveu général, les contemporains qui a des gènes et des psychochimies relativement bénignes, ne peuvent être indûment troublées. Après tout, quand vous assistez à des pièces de théâtre ou visionnez des films au cinéma, ou quand vous lisez un bon roman de suspense, habituellement, vous n'êtes pas perturbé par le statut des protagonistes d'une fiction. Beaucoup d'enthousiastes des jeux électroniques d'aujourd'hui s'en trouvent saisies pour de longues périodes; je me rappel quand le Sega Sonique est arrivé, j'angoissais de jalousie à n'être incapable de rivaliser avec un petit hérisson électronique pour mobiliser l'attention de gens. De plus les incrédules mêmes dans les histoires de perception directes de la réalité, apparaissent rarement frapper par le fait qu'ils ressentent une affreuse solitude et un de l'isolement face à ce que la vie derrière ce voile peut induire.
Tout de même, si tout malaise sérieux issu d'un paradis virtuel ne peut qu'être emprisonné dans tempérament angoissé, il y a une limite à la virtuosité que ce style de manipulation de perception lointaine peut opérer. Quand, en tant qu'une espèce, nous puissions produire par les moyens artificiels toute expérience perceptible ou scénario à partir de toute une sélection d'états essentiellement définie théoriquement offert, alors c'est presque possible, je suppose, que tout ce qui est innocemment utilisé pour définir le progrès sera effectivement amené à stagner. Le futur au-delà le prochain millénaire peut consister des permutations de gens et des variations sur les mêmes vieux thèmes d'expérience perceptible ainsi que de pseudo-sensations. Sur aucunes évidences particulièrement renversantes ce fondent ce que je pense, plus il sera possible que nous accédions à et explorions des modes de conscience seulement accessible par les reconfigurations dès plus radicales offertes par la neurochimie, au-delà de la simple influence de la surface des transducteurs. Le système du limbic sera une cible très tôt, évidente. Et quand la méchanceté biochimique sera éradiquée par le génie génétique et nos esprits en auront été purgés, c'est dur de vouloir à jamais le revoir.

Quatrième chapitre


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