Site hosted by Angelfire.com: Build your free website today!

L'Impératif Hedoniste

Ecrivez moi!

Cinquième chapitre

4. Les objections.

4.0 "Les expériences heureuses, et le concept même du bonheur en lui-même, sont seulement possibles parce qu'ils peuvent tous deux être contrastés avec la mélancolie. La notion même du bonheur éternel est incohérente".
Certaines personnes endurent de la dépression émotive ou de la douleur physique pendant toute une vie. Il est certain que plusieurs ne sont jamais heureux. Il est tout à fait compréhensible, qu'ils blâment leur misère sur la nature même du monde, pas seulement sur leur condition clinique respective. Pourtant, ce serait une doctrine cruelle si elle prétendait que des gens tels, ne souffrent pas vraiment puisqu'ils ne peuvent pas contraster leur sens de désolation avec des souvenirs joyeux. Au prise avec le désespoir, ils peuvent trouver la notion même du bonheur cognitivement insignifiante. Inversement, l'euphorie pure de (l'hypo)manie n'est pas dépendante, pour son scintillement, de l'évocation épisodales de pensées miséreuses. Étant donné que la mémoire est teinté par l'état de la conscience, les émotions négatives peuvent être simplement inaccessible quand il dans un état tel que l'exaltation. Également, c'est possible que notre descendance perpétuellement euphorique trouve notre notion du contraste entre la tristesse et bonheur, littéralement inconcevable. Parce que quand on ce sens tout le temps extraordinairement super-bien, alors c'est assez difficile d'imaginer comment ça peut être d'être chroniquement atteint mentalement.
Voici un parallèle contemporain. Il est possible de subir, d'une variété de causes, une perte bilatérale complète du cortex visuel primaire, secondaire et "associatif". Les gens atteints du Syndrome d'Anton deviennent non seulement aveugles; ils ignorent qu'ils ont ce déficit sensoriel. En outre, ils perdent tous les notions liées à la signification de la vue. Ils ne possèdent plus les substrats neurologiques permettant la conceptualisation visuelle desquels leur condition passée et présente pourrait être comparée et ainsi contrastée. Nos descendants génétiquement joyeux pourront, ou ne pourront pas, subir une perte d'accès cognitif analogue dérivée de la nature des différentes textures de leur souffrance respective. Tout à fait plausiblement, ils auront des inclinaisons de sublimations pour animer et infuser leurs pensées. Donc, ils seront au moins capables de faire des analogies et de tirer des parallèles. Mais, heureusement pour leur santé mentale et bien-être personnel, ils ne seront pas capables de saisir la vraie horreur camouflée dans les fragments de linguistiques anciennes qui survivent l'époque de l'après-Darwin. Quel manque de contraste, ou même l'inconcevablement averse expérience, ne laissera pas l'eustatique de demain né ainsi sans être moins heureux pour si peu; si ce n'est quoique ce soit, ce ne sera que complètement l'inverse.
C'est vrai qu'un monde dont les agents sont animés par des gradations de plaisir, il s'y trouvera encore l'équivalent utilitaire de l'expérience horripilante. Malgré tout, la "sensation brute" de tels états, pourra être encore plus merveilleuse que n'importe quoi de physiologiquement possible aujourd'hui.
4.1 "Les scénarios tracés sur papier sont infaisables. Aucun d'eux ne fonctionnerait dans la réalité. Le cerveau humain est trop complexe pour être circonvolution extatique à vie. La nature, dans sa sagesse, assurerait que les cycles de réaction compliqués et trop répétitifs se voient finalement barrer la voie grâce à la mise en action de moyen inhibiteur. Ce qui restaurerait l'état de l'esprit à un stade le plus uniforme et tranquille qui se trouve à être la prémisse de cet engramme de domestiqué".
Toute tentative de branché directement le cortex cérébral avec une source d'approvisionnement continu de compréhension utilitaire comme la Théorie de Relativité Générale, disons, ou peut être la mise en rapports neuraux "manuels" entre les axones et les dendrites et cette activation servirait de médiateur permettant "une meilleure appréciation" d'une tragédie Shakespearienne, cela battrait toute les expectatives neuroscientifique vraisemblablement dès plus utopique. De tels exploits de virtuosité ne seront pas nécessaires. Les racines physiologiques des états affectifs se trouvent principalement profondément enfouies dans la phylogénétique du système limbic primitif. Ils ne sont pas que de simples limbes; c'est passer outre la signification évolutionnaire de leur encéphalisation. Ainsi leur base est encore incomparablement plus simple que la pléthore de processus cognitifs qu'ils pénètrent. Assurément, les axes utilitaires de nos émotions sont complexes aux yeux d'un contemporain du vingtième siècle. Toujours est-il qu'ils devraient s'avérer traitables d'ici lors. Comme nous pouvons, avec une horrible cruauté, administrez des cocktails de drogues qui induisent un désespoir ininterrompu - cela est fait, quelquefois, dans le but d'explorer des modèles "animaux" de dépression - donc nous pouvons estimer grossièrement, qu'éventuellement nous arriverons à polarisez l'humeur dans la direction opposée.
Il sera dénoté que les neurones monoaminergiques, les peptides et les endorphines qui se trouvent à la base de la tonalité émotive de l'expérience, jouent un rôle essentiellement modulateur. Ils ne sont pas dirigés individuellement sur des emplacements notionnels - spécifiques spéculativement pré - encodé par les gènes. Si les récepteurs, les enzymes, les protéines cytoplasmiques et commutateurs génétiques dans leur région tegmental ventrale où les nucléus des accumbens sont convenablement réagencés, et si ces merveilleuses cellules continuent s'exécutées vigoureusement, alors nous seront indéfiniment immodérément heureux. La sélection naturelle n'a pas le pouvoir de prévoir et d'anticiper avec lequel elle pourrait nous frustrer. La nature n'attend pas de prendre sa vengeance. Avec une innervation dopaminergique plus riche du néocortex, alors c'est du futur centre du bonheur extatique que surviendront les changements et les panoramas imprévus d'objets intentionnels. La complexité potentielle et la variété de ces objets - c.-à-d. desquels nous serons nominativement heureux "au sujet de" - est, en effet, renversant. Parcontre quand chaque coalition néocortical furtive est approvisionné "d'en dessous", heureusement pour nous, chacune d'elle peut être un centre de plaisir. Elles vivifieront, et la gaieté ne s'arrêtera tout simplement plus. Pour que l'exerciseur hédonique soit génétiquement à jamais démantelé.
4.2 "Si nous étions toujours exaltés, nous souffririons du même destin qui attend les animaux de laboratoire s'auto-stimulant intra-crâniennement. Nous nous affamerions, ou mourrions et souvent par négligence de soi en général. La douleur physique et psychologique fait plus qu'encouragez l'expression des aptitudes que recèlent des gènes. Pour la plus grande part, ils protègent l'organisme individuel du mal aussi. Si un régime de bonheur universel avait été institué, nous ne voudrions jamais baiser et donc nous n'aurions pas envie de nous reproduire. Par conséquent nous deviendrions une espèce en pleine déperdition".
Un projet axé exclusivement sur des dispositions rudimentaires favorisant la maximisation du plaisir biologique à lui seul pourrait saper l'instinct de survie et éteint le libre arbitre dans la conscience de ses participants. Dans une civilisation informatisée, complètement automatisé, avec des robots à notre service, cette supposée incapacité, à long terme, ne poseraient pas de problème particulier. De plus ce il n'y a seulement certains types, pas des intensités, de plaisir qui sont incompatible avec un cycle d'auto-entretien efficace. Pragmatiquement, cependant, s'inquiéter sur les effets bienfaisants des excès sur ses victimes rendues incapacité, illustre les avantages de la rétention des objets intentionnels et des dirigés pour accomplir précisément nos propres visés behavioriste - dont celles préconisées dans ce manifeste. Les spécialistes du paradis - les génies de demain probablement, jugeront qu'il est judicieux d'entretenir la mémoire de ces formes traditionnelles de vie. De tels modes d'intentionnalité d'un ancien genre seront encore utiles pour satisfaire les besoins en pratique, de toute utopie à moyen terme, au moins. Aucun sacrifice héroïque de bien-être subjectif n'est requis de cette façon.
Le rôle de la douleur n'est pas aussi simple qu'il n'apparaît. Son abjectitude s'adapta au cours de notre passé co-évolutionnaire. Toujours toute explication complète de la méchanceté issue de phénoménologie de la douleur, comme distincte du rôle utilitaire de la "sensoperception", nous élude encore complètement; et peut-être il en sera toujours de même. Cependant, le spectre de méchanceté crue n'est pas la seule voie qu'un système adaptatif complexe peut emprunter pour éviter, et répondre à une blessure. Malheureusement, celle-ci apparaît avoir été la seule réponse adaptative ouverte aux organismes primordiaux basés carbone cohérent avec les principes de sélection naturelle. Heureusement, que d'autres stratégies sont maintenant faisables. L'évolution ne peut pas s'élancer à travers des déserts dans le paysage de la prédisposition acquise. Très certainement les concepteurs de paradis eux, le peuvent. Les êtres humains peuvent déjà constituer des armées robots "autodidactes" liées par le biais de réseaux neuraux artificiels. Ces robots jouet peuvent apprendre à évoluer dans des environnements simples. Ils sont capables d'éviter des stimulus toxiques grâce aux réactions d'isomorphes utilitaires mimant nos états de douleur. Donc notre équivalent robotique de silicium et son ensemble de circuits déplore - l'âpreté que notre toucher biologiquement cru, vraisemblablement, et de sa phénoménologie éprouvante. Donc il y a des moyens moins primitifs et barbares d'éviter la détérioration du tissu chez les formes de vie organique qui aussi, peuvent sûrement être imaginées [Cette expression de chauvinisme à l'endroit du carbone est controversée. Cependant, ce n'est pas un parti pris sans fondement mais une déduction dérivée du micro-fonctionnement structurel unique des propriétés de l'atome de carbone et des molécules organiques complexes].
Un palliatif serait d'utiliser des prothèses inorganiques adaptées au design de nos propres futurs robots. Une solution légèrement plus élégante exploiterait notre tendance innée, souvent si inepte, à favoriser la maximisation du plaisir. Les nerfs périphériques qui signalent des stimulus toxiques, synapse actuellement, sur des cellules affectées à la douleur neurale. Ils pourraient être réconditionnés pour ce faire, mais cette fois à l'endroit de neurones voisins ayant dans leur biochimie, d'un point vu hédoniste, moins de prédisposition à signaler la toxicité cellulaire via un métabolisme déficient à cet égard. Avec une réaffectation des signaux post-sensoriels, alors, c'est dans l'harmonie que les enfants pourraient apprendre l'instinct de conservation et la maximisation du plaisir. Au moins comme solutionnement intermédiaire, l'exploitation des gradations de plaisir, serait une façon beaucoup plus civilisée de vivre. C'est plus humain que de répondre à leurs frasques désagréables qui sont des contreparties déplaisantes et quelquefois, complètement atroces.
Une présupposition supplémentaire de cette question, nécessite un examen plus approfondi. Nous pouvons raisonnablement supposer que les gens peuvent s'occuper correctement d'eux-mêmes, alors que leurs descendants, s'ils deviennent des extatiques génétiquement pré-programmés, piégés dans des sociétés robotisées - maintenus en état de dépendance, infantilisées. Il ne devrait pas être omis qu'avec l'exubérance, les gens heureux ont aussi une furieuse volonté de survie. Ils chérissent leur vie avec amour. Ils rencontrent des défis intimidants, se débattent contre des possibilités apparemment impossibles à surmonter. Un des parallèles de beaucoup d'états dépressifs endogènes, de l'autre côté, est, soi disant un désespoir "behavioural". Si quelqu'un apprend qu'apparemment aucune quantité d'efforts ne peut le secourir de l'emprise d'un stimulus abominable, alors il aura tendance à s'enliser dans une stupeur léthargique. Ce syndrome d'"impuissance" acquise peut persister même quand l'occasion de s'échapper de l'emprise du stimulus désagréable survient subséquemment.
Le fatalisme contemporain au sujet de "l'inévitabilité" de la souffrance, est analogue à cette passivité dysfonctionnelle (cf le syndrome behavioural associé aux traditions religieuses du sous-continent indien). Ainsi donc l'acceptation passive du côté sombre de la vie ne nous n'est plus utile. L'ingénierie Hédonique généralisée de l'espèce, offres la perspective d'éliminer tous les types vils d'expérience que nous détestons le plus; mais maintenant qu'il s'avère techniquement faisable de s'échapper de ces anciennes béquilles, beaucoup d'entre nous ne s'efforcent pas encore très énergiquement de se débarrasser d'elles. À l'inverse des rats et des singes de laboratoire torturés, nous pouvons rationaliser verbalement notre impuissance perçue face à un trauma psychologique ou à un malaise. Souffrir, nous nous disons, est "naturel", "inévitable", "c'est la vie", etc. Par contraste, nos propres super-descendants éternellement jeunes, psychologiquement plus que parfaits, n'auront pas besoin de ses mécanismes de déférences. Ils seront imbus d'une indomptable volonté qui vraisemblablement, les propulsera vers l'aventure. Leur débrouillardise et leur zeste pour la vie devraient les rendre de loin mieux équipés pour négocier avec les inconvénients pratiques de la vie. Les problèmes potentiels seront envisagés comme des défis extrêmement passionnants devant être vaincus. Mais en tout cas, les futures générations d'êtres post-humains sont destinées pour jouir de pouvoirs divins, d'une puissance insoupçonnée, mêmes des Olympiens mythiques de la Grèce Antique - et ce, autant à l'intérieur de leurs suites de réalité virtuelle qu'à l'extérieur. Malgré qu'ils puissent être extatiquement heureux, mais nous serions irréfléchis de les choyer. Car nous sommes ceux qui ont le plus besoin d'aide.
L'argument que nos descendants peuvent devenir des écervelés de l'électrode implantée pour jouir, trop heureux pour se reproduire, n'est pas très réjouissant non plus. Les gens heureux ont tendance à vouloir plus de sexe, pas moins. Tous les gens ne sont pas tous partant pour opter pour des modes d'existence pleine de sensualité, d'érotismes exotiques et de plaisir dépareillés. Mais chez les sensualistes qui le font, leur bien-être dopaminergiquement hyperactivé et génétiquement encodé, n'encouragera possiblement pas le célibat, mais plutôt élèvera le calibre de leur vie sexuel. Ce n'est pas une recette pour l'orgiastie banale, sans amour. Les enrichissant sérotonergique, phenylethylamique, oxcytocinique et les fonctions opiacées nous permettront de s'occuper beaucoup plus des uns des autres et nous le faisons personnellement à cause de la charge égoïste que notre ADN nous concède normalement aujourd'hui. Jusqu'à combien de jeunes extatiques récemment émoulus que le monde peut socio-écologiquement accommoder, d'un autre côté, demeure incertain. Il appert que l'élimination effective des pathologies nécrosantes comme les processus vieillissement, fasse que la reproduction rampante soit remise d'autant plus en question plutôt qu'à l'aube de devenir une priorité.
4.3 "Ce manifeste entier repose sur une prémisse grossièrement réductioniste à l'égard des êtres humains. Nos expériences spirituelles les plus profondes, et ce qui en effet est ce qui constitue être un individu, ne peut pas être réduit à une rumba de molécules sans âme. Dans le camps des réductionistes purs et durs, un scientifique à l'athéisme froid et irrévérencieux, peut-être peu disposer à voir les neurones admirablement chorégraphies de son cortex temporel réduit à un délire spirituel païen. Ceci n'est pas une perspective très porteuse non plus."
Notre impatience nous porte facilement à tomber victimes d'une conception appauvrie des êtres humains, il nous faut éviter de sombrer dans une conception appauvrie des substances chimiques. Les scientifiques des sciences naturelles, ni plus ni moins humanistes, peuvent se retrouver, facilement, dans le même piège. Sur la présomption que toute expérience consciente - "de-la-possibilité-de-son-existence-même" - est identique à certains événements ou des propriétés physiques, alors notre image matérialiste de l'ontologie classique du monde physique et notre conceptualisation de ce qu'est la notion d'être "physique", doit être délaissé comme étant simplement erroné. Ce ne sont pas nos imageries mentales capricieuses de matière et d'énergie, mais notre approfondissement de la maîtrise des outils mathématiques nécessaire pour obtenir une description d'événements issus de la mécanique quantique qui nous ont permis de contrôler et manipuler le truc de plus en plus fondamental du monde. Cette appréhension nous permet maintenant d'exercer certains contrôles et de manipuler, aussi, les expériences avec lesquelles au moins quelques "trucs" s'avèrent issus d'une distribution identique. Cette phraséologie semble sinistre et Orwellienne. Toujours est-il, qu'il appert que si ce principe éthique souverain entraîne l'efforcement pour des développements possibles de plus plein de bien-être personnel de toutes parts, alors s'embarquer sur l'entreprise Post-Darwinienne apparaît la seule option rationnelle.
4.4 "Toutes les drogues et les interventions thérapeutiques explorées ici, pourraient avoir potentiellement, des effets secondaires à long terme que nous ne pouvons pas anticiper. Le risque d'une autre tragédie thalidomidienne est grand, un mandat d'une trop grande importance pour justifier le traitement médical de gens qui (selon les normes récentes de la psychiatrie du siècle vingtième, au moins) ne souffre pas d'un désordre "cliniquement reconnu".
La tragédie de la thalidomide a eu lieu il y a plusieurs décennies. Le scandale se déroula avant que la signification médicale des différents isomères optiques d'un même composé corporel soit appréciée. Une telle erreur, ne se reproduira pas une fois de plus. Bien sûr, nous ne pouvons être assurés hors de tous doutes que d'autres graves erreurs de jugement n'auront pas lieu. Elles auront probablement lieu. Dans les étapes initiales de tout traitement innovateur, l'adéquation du risque par rapport à la récompense doit toujours être soupesée soigneusement. C'est une raison de plus pour que l'expérimentation préliminaire ait lieu dans des cliniques et dans des laboratoires et non sur la rue.
Présentement, par exemple, des millions de jeunes gens sont laissés à eux mêmes, quand vient le temps d'obtenir et de consommer, de la manière la plus hasardeuse imaginable, des composés de MDMA potentiellement neurotoxique. Typiquement offertes sous l'appellation de "l'extasie", une concoction "réputée" procuré un état de conscience enchanteur pendant que l'effet perdure. Par contre ce n'est qu'un raccourci dangereux pour parvenir à la santé mentale. À moins qu'une subséquente dose de fluoxetine ou que d'autre ssri soit administré dès après la prise, cette drogue endommage des terminaux axonaux sérotonergiques. La sérotonine joue un rôle vital dans la régulation de l'humeur, l'anxiété et le sommeil. Donc dans le long terme, la MDMA, les autres amphétamines méthoxylées, représente un choix pitoyable d'automédicamentation. Celui-ci serait, de loin meilleur si le gouvernement s'arrogeait la charge d'instruire et former les gens sur les manières les plus rationnelles et efficaces d'être heureux. Ce rôle requerra le parrainage de recherches, le financement du développement et de la distribution la plus étendue possibles d'euphoriants plus sûrs, les plus beaux et sécures que la science médicale est à même de formuler. Mieux encore, les recherches devraient être concentrées sur le gène de la béatitude - et de sa possible transgénialisation. Ce qui éliminerait entièrement, le besoin de thérapies pharmacologiques conventionnelles.
4.5 "Les interventions thérapeutiques radicales telles que les substitutions au programme biologiques, nécessiteront vraisemblablement, des tests à grande échelle sur des animaux non-humains. Ce qui est sûrement en contradiction avec la position pro-bien-être-animale adopté plus tôt dans ce manifeste".
Admettant que cela est faisable, bien que non sans difficulté, d'implanter des électrodes dans le centre de plaisir du cerveau moyen, il ne peut y avoir, en principe, d'objection conscience devant le fait de soumettre des animaux non humains et à des humains, à de grandes quantités de plaisir au cours de recherche médicale. Le gros des difficultés pratiques que le programme biologique fera face, est quelle exige un plus grand approfondissement de la compréhension, d'écoule du fait que la maximisation brute du plaisir doit ce faire dans l'absence précise d'une encéphalisation émotionnelle conventionnelle partout au sein du néocortex. Si les animaux, lors de toute la procédure expérimentale, sont maintenus extrêmement heureux pour sa durée, alors les éthiciens utilitaristes n'en prendront pas pour leurs rhumes à ce propos. Présentement, bien sûr, la différence expérimentale entre un animal de laboratoire et une chambre de torture, est souvent imperceptible, surtout du point de vue de ses victimes.
4.6 "L'abolition de la souffrance n'est pas "naturelle": ainsi, ce faisant, nous perdrions une facette essentielle de notre humanité".
La guerre, le viol, la famine, la peste et l'abus existent depuis les temps immémoriaux. Ils sont très "naturels", autant d'un point de vu historique qu'interculturel ou d'une perspective sociobiologique. Ce que certains insinuent implicitement et habituellement très sélectivement, l'équation entre ce qui est "naturel" avec l'équivalence à ce qui serait "moralement recommandé", est dangereusement simpliste et méprisable. L'opinion populaire biaisé qui attribue une quelconque sagesse gentille ou même bénigne à la version anthropomorphisé de la "Mère Nature" sert seulement, par effet d'entraînement, à légitimer toutes les formes de cruautés indicibles. Les extrêmes de la souffrance sont inévitables sous le statu quo neurochimique actuel.
Si une Nature personnifiée consacrerait en fait, une attention toute particulière à l'endroit de sa prolifique progéniture, en altérant avec son plan magistral bienveillant, alors, en effet, cela représenterait une Tentation téméraire de la Providence. Cette sorte de romantisme archaïque au sujet du monde physique est impossible à réconcilier avec la synthèse du néo-darwinisme. Comme il fut trop souvent observé déjà, nos gènes nous utilisent jusqu'à la mort et par la suite ils perdurent tandis que, nous..., nous sombrons dans un amas de putréfaction. Le "non-naturel", le "synthétique" ici n'est ni plus ni moins qu'une étiquette dès plus péjorative. Nous l'utilisons pour stigmatiser, au lieu de la contester rationnellement, quoique nous la détestions au sens réfléchi. La notion même que de jouer avec les lois de physiques ne pourrait, à jamais, engendrer quelque chose de contraire à la "Nature", est elle-même, très suspecte. Interprété dans un sens totalement littéral, c'est faux. Rien qui ne se produit dans la "Nature" n'est, ou ne pourrait être, anormal. Autant que l'univers transformé de notre postérité imminente et distante fait également partie du monde naturel. Interprétée métaphoriquement, d'un autre côté, l'inculpation est trop mal définie pour être réfutable.
Et, oui, nous perdrons de nos attributs d'humains primitifs "essentiels". Toujours est-il, pourquoi ceci devrait être considérer comme une mauvaise chose. Jusqu'au développement de drogues analgésiques puissantes et de l'anaesthésiologie chirurgicale moderne, par exemple, les extrêmes effroyables de souffrance physique faisaient simplement partie de la condition humaine. L'insupportable ne pouvait seulement qu'être subit et enduré. Heureusement, à notre présente époque, l'accès à des narcotiques puissants, pour la plus grande part de nos malaises extrêmes, nous n'avons plus besoin de rationaliser nos tourments physiques avec les sophisteries de désespérées typiquement passéistes. Qui que ce soit qui argue en faveur des raisonnements religio-mystiques-occultant, qui dit qu'aujourd'hui la perte des agonies de la chair offense Dieu, que possiblement nous nous dérobons d'une partie vitale de l'essence notre espèce, etc., obtienne une courte et méritée absolution. Les soi-disantes ennoblissantes propriétés de l'agonie de l'esprit sont encore respectées et très largement répandues. Peut-être que cette attitude changera quand l'entretient de la capacité de ressentir la douleur psychologique deviendra une aberration perverse plutôt qu'une condition sine qua num de l'existence; et quand l'infliger sur les autres deviendras un crime d'une abomination inimaginable.
4.7 "Je m'ennuierais d'être constamment heureux tout le temps. La variété est indispensable au bien-être personnel".
Comme le verbalisme vide, la "béatitude perpétuelle" semble assez fatigante. Comme Bernard Shaw l'a une fois remarqué, "Le ciel, comme selon la convention, est une place si inepte, ainsi atténuez, si inutile, si misérable, que personne ne s'est jamais hasardé à décrire une journée entière passée au ciel, pourtant beaucoup de gens ont décrit une journée passée au bord de la mer".
Cependant, une ingénérie paradisiaque réussit, doit être l'antithèse même de l'ennui de par sa nature même. S'il semble ordinaire, on a tout simplement raté l'objectif. Dans un âge différent, les iconographes religieux étaient capable de tirer beaucoup plus de satisfaction dans la représentation des tortures qu'endurent les mauvais en Enfer que dans l'évoquation des joies curieusement anémiques du Ciel; en effet, on pourrait être excusé d'avoir inférer que le bonheur éternel des Sauvé était dépendant de la contemplation du tourment éternel des Damné. Également aujourd'hui, l'équivalent de ce syndrome séculier représente tout ce qu'il y a de trop commun. Cependant, il y a potentiellement aucunement moins de façons diverses d'être heureux qu'il ne s'en trouve d'être misérable. C'est un relant menaçant qui évoque l'appreté du passé humain Post-Darwinien, que toute notion de bonheur perpétuel suscite des images de monotonie. Pourquoi s'offorcé quand l'on peut approvisionner de riche et d'interminable désastres avec la facilement.
Quel que soit les manques d'imagination de l'humanité contemporaine, d'ici quelques générations l'expérience de l'ennui sera neurophysiologiquement impossible. Dans une perspective naturaliste, l'ennui équivaut seulement à un état psychophysique complexe que la sélection naturelle c'est risqué à engendrer, comme tout les autres d'ailleur. Celles qui furent retenu le furent, à cause de la valeur adaptative intrinsèque que leur activation conditionnelle peut conférer. Sa base physiologique la plus proximale repose dans les mécanismes de rétroréaction négatifs ceux-là même qui soutendes le développement de la tolérance dans le cerveau. Ceux-ci peuvent être exprimés sous la forme de l'un dans l'accoutumance de courte durée ou de l'autre dans un processus légèrement en différé ré-réagencement de récepteur - génétiquement déclenché. De tels mécanismes peuvent être mis hors fonction et peuvent être remplacés.
Comme il est expérimentalement démontrable en laboratoire, l'approche intra-crânienne de stimulation sans fin du centre du plaisir cerébrale, confirme ce bonheur, et le bonheur lui-même seul, sans jamais pâtir. Dehors, dans le monde plus large, l'émotion positive ne fait qu'être redirigé pour quelle ce concentre sur et infuse une variété d'objets intentionnels. Aucun de nos modèles du lobe neocortical n'est fondamentalement agréable ou désagréable dans l'absence de sa signature distinctive d'innervation du limbic. Quelques-uns peuvent de temps à autre cessez la routine pour le satisfaire; les histoires d'amour, à l'âge de pierre, sont cruelles. En tenant compte de la théorie l'identité de la conscience cérébrale avancée dans ce manifeste, ainsi donc, il n'y a aucune raison biologique pour laquelle à chaque moment de son existence, un sujet ne pourrait pas bénéficier de l'impact d'une révélation impressionnante. Comme les phénomènes de déjà vu, et du cousin plus rare; le jamais vu, atteste d'une manière frappante, que le sens de la familiarité ou de la nouveauté est dissociable de la présence antérieure ou l'absence de tout type particulier d'objet intentionnel avec lesquels de telles senstiments pourraient normalement être associées. Donc le genre de frisson qu'on peut avoir et témoigner à la première personne, comme la Création qui, en principe, peut devenir une propriété exaltante de chaque seconde de sa vie. Trippant.
4.8 "À la lumière d'horreurs passées, d'Auschwitz au plus privé des chagrins, il est dégoûtant de contempler la célébration béate ainsi supprimant l'existence même du bon sens. Le bonheur, et en effet tout autre état émotif ou de réponse, devrait être rationnellement justifiable. Il devrait être éprouvé seulement quand c'est approprié. Étant donné les horreurs qui existent dans d'autres espace-temps, la béatitude pure est rationnellement injustifiée".
Si elle ne diminue pas le bien-être des autres, est-ce que le joie de vivre se doit d'être plus justifiable que l'expérience de, disons, la rougeur? Aussi longtemps qu'il y aura des chances que ce que nous interprétons comme des leçons de l'histoire peuvent être ignoré et que les obscénités de notre passé évolutionnaire puissent se reproduires d'une certaine façon, alors il y a d'excellente raisons d'utilitée éthique pour maintenir accessible la mémoires même des expériences les plus épouvantables. Il peut être important de se souvenir de l'histoire plus récente, aussi, donc d'honorer et soutenir ceux qui y ont souffert et été persécutés maintenant traumatisés par des mémoires de sacrifice et d'affliction. Par contre d'associer une réflexion macabre sur la nature du passé pour sa propre fin en soi, s'avère une forme de mélancolie qui, auto-suffisante, devrait être tristement commémoré dans une cyclique, ce faire, c'est se cantonner dans mouvement ascendant d'un misérabilisme sans fin. C'est alors qu'il temps d'y mettre fin. Quelquefois il vaut mieux oublier, plutôt que d'éternellement revrivre et répéter. Si cela sonne comme de l'hédonisme suprficiel, il est opportun de rappeller que l'utilitarisme négatif prodigué par L'impératif Hédoniste, est un système éthique contre lequel une charge peut être soutenue, du moins plausiblement.
4.9 "Je n'a que faire d'une vie d'extase forcée. Je veux avoir la liberté d'être triste quelquefois, et ne pas être asservi à un faux bonheur chimiquement induit.
La notion de "faux" bonheur en est une qui est très vague, potencielement dangeureuse et difficile à désamorcer. Contaminer la pureté de l'âme que Dieu nous a octroyé avec des trucs chimique étrangers, peut vraisemblablement être une offense, surtout si votre propre conception de vous même est d'un caractère essentiellement spirituelle. Si, d'un autre côté, nous admettons que tous les états de conscience ce ressemble et se servent de notre corps comme médiateur, alors l'étiquetage des modèles neurochemique est à peine cohérent sinon complètement et fondamentalement faux, irréel ou inauthentique. De tels états euphoriques ont été de fait, en grande partie inaccessibles jusqu'ici et génétiquement maladaptés. Ils sont encore des propriétés naturelles de voies métaboliques convenablement structurés de matière et d'énergie. Donc dans ce sens ils sont tout "vrais", pourtant c'est la façon la plus maladroite de l'exposé.
Ce n'est pas, en tout cas, comme si qui ce soit soit forcé d'être heureux plausiblement contre son propre gré. De même que, historiquement, beaucoup d'esclaves n'ont pas défié la légitimité institutionnelle de l'esclavage, et beaucoup de pécheurs auto-confessés croyaient qu'ils méritaient être condamné à une éternité de tourment en Enfer, autant de gens qui furent habilement persuadé de la qualité ennoblissante de souffrance. Un jour, ils seront sans peine, attirés dans un piège et seront aspirés des rues par une fissure - par des extatiques fous et pompé à bloc de force, d'euphoriants. Une question plus juste serait peut être; quels instruments de répression utiliser par un appareil d'État contraignant, pourrait être légitime face aux possibles fanatiques intransigeants issus du vieil ordre des choses, contre les gens qui décideraient, assez raisonnablement merci, qu'ils souhaitent vivre heureux, et ce, tout les jours, pour toujours. À quel degré, et pour combien de temps, est-ce que les réactionnaires autoritaires devraient avoir le droit de contraindre d'autres à la souffrance et dans quelle forme, une fois que le primitivisme émotif sera simplement devenu un style de vie optionnel parmi tant d'autres?
4.10 "Hédonisme pharmacologique ferait de nous tous, des drogués. L'hédonisme génétiquement activé ne serait pas du tout différent. Nous perdrions la liberté tout personnelle parce que nous serions accroc d'intoxiquants chimiques et aurons autant d'ennuis comme les accrocs typique en tout genre."
Une fois qu'on a goûté aux transports d'outre monde de l'extase, il est vrai, qu'il n'y a aucune façon prévisible que qulqu'un choisirait de renoncer volontairement, à une telle condition. De notre perspective courante, nous n'avons pas plus d'appréhension réel de la vraie gloire du sublime qu'un enfant de cinq ans récemment instruit aurait de la mécanique subtile de l'amour ou da sexualité. Est-ce que notre absence d'expérience extatique hyperactivée nous donne le droit de réclamer toute ascendance sur le précoce petit? Est-ce qu'une telle afirmation est vérifiable? En réalité, la nature de ce qui reposes au-delà de l'aride texte affiché ici prouvera, à son dévoilement, qu'il est encore plus merveilleux qu'actuellement, il pourrait être physiologiquement imaginé . Ravi, on entrera rapidement, dans des modes entièrement nouveaux d'être. La réalité redéfinie, sera ressentie comme étant si bienfaisante que toute reddition de cette forme existence serait perçu comme une abomination traumatisante.
Cette condition peut avoir l'air d'un envoûtement presque définitif. Sous la lorgnette utilitariste (excluant seulement l'austère sous espèce "négative"), si des états merveilleux tels sont fidèlement et universellement accessibles, alors, chercher s'accomplir et assayant de les maximiser est, franchement, une excellente conduite à adopter. La dépendance aura tendance à être problèmatique seulement si, en premier lieu, les gens sont accrocs à quelque chose de toxique à leur égard ou à celui des autres; ou, deuxièmement, que l'approvisionnement en drogue pertinente ou via la thérapie du génique fasse défaut. À présent, pour passer des êtres mentalement sain, nous sommes dépendant de différent précurseur d'acides aminés, d'acides gras essentiels, de minéraux, des vitamines, etc, pour synthétiser l'infime goutte à goutte de plaisir chimique au cerveau. Nous souffrons de grossse affliction psychophysiologique si nous en sommes privés pour un certain temps. Cependant, cette dépendance est considérée comme saine plutôt que pernicieuse. Elle est la nourriture "honorifique" qui lui est accordée. Pour accéder à l'optimum de la santé mentale, d'un autre côté, on a besoin de substanter d'aliments enrichies d'agents thérapeutiques (neutraceutiques) entre autre de ceux que ce manifeste fait grand cas. Le principe demeure le même.
L'irrévocabilité absolue de la Transition de Post-Darwiniennne peut en effet soulever le hir de le métaphysique libertaire. Puisqu'il ne peut plus il y avoir de retour en arrière. Mais toujours est il, que tout adversaire du programme biologique, devrait être perturbé, par le cautionnement de la rengaine traditionnelle qui stipule que ce qui est "Naturel est bien Meilleur et indispose moins" éclaire mais n'explore pas, autant soit peu fugacement, une des deux alternatives en question. L'ignorance et la béatitude ne s'équivalent point. N'importe qui l'enquêtant empiriquement, et ne ce prononce pas seulement a son propos à priori, veilleront à ce des formes rivales de vie soient offertes et les demandeurs opteront, sans équivoque, pour les nouveaux modes d'existence promu dans le cour de cet ouvrage. Plus explicitement pour le libertaire, peut-être, le droit de sélectionner sa propre chimie de conscience est très astucieux, et donc avoir le choix précis d'être comme on veut, est définitivement une liberté individelle, aussi vitale que n'importe quel autres. S'en est une qui à présent, nous fait substantiellement défaut. Tout programme de recherche qui justement ouvre un tel genre d'option à l'espèce humaine - confère, sûrement, une incalculable extension de choix enrichissant dans leur vie.
Nos propres "choix" contemporains sont de toute façon vendus d'avance. Dans la présente époque, nous pouvons s'imaginer être biologiquement libres. Quelques-uns de nous sentent que nous pouvons l'être, et que l'on fait tous plus ou moins ce que nous voulons. En fait, nous pouvons subsister que dans des confins, en grande partie insensible, dans l'espace extrêmement restrictif de l'état des réactions psychochimique. Nous ne pouvons pas sauter hors des voies métaboliques pour vérifier ce don nous sommes dépourvus. Si nous le pouvions, nous le trouverions trop tarabiscoté et différent pour le qualifier avec des mots de notre vocabulaire. Bientôt, cependant, nous n'aurons plus besoin de languir dans une servitude biologique à l'endroit de nos gènes et les véhicules jetables d'on ils disposent. Les drogués d'aujourd'hui peuvent vainement souhaiter d'être libres de leur dépendance acquise par inadvertance. Mais, ce n'est seulement à cause des hauts et des bas de consommation des drogues illégales, quand le danger et souvent le défaitisme, finalement, l'emportent sur l'euphorie chimique éphémère de la substance choisie s'estompe. Quand, de l'autre côté, on opte une-fois-pour-toute pour une architecture moléculaire décente de sublimité orgasmique en corps et âme, alors on opte bien sûr pour la liberté d'une vie libre d'arrières pensées.
4.11 "Des fois j'aime être triste; c'est une expérience que je ne souhaiterais pas perdre ".
Une mélancolie consentie, une berceuse lancinante rappelant nostalgiquement l'enfance ou peut-être la mémoire aigre-douce d'un amour depuis longtemps perdu, est certainement préférable à l'enfer de la dépression non mitigée. Toujours en t'il qu'il ce trouve beaucoup trop de types d'expériences qui sont définitivement épouvantables. Elles n'ont aucun attrait rédempteur. Elles ne publient pas de grandes oeuvres artistiques, littéraires, n'octroies pas de bourse d'études. Elles seraient abolis et nous nous porterions mieux et de loin. Tous les aspects positifs dès plus complexe et ambivalent qu'on peut subir dans le courant d'une existence, dans le futur seront accentué et effilé; rien d'agréable n'a besoin d'être perdu. Mais les courants de fond négatifs qui encore diminuent la valeur du plaisir et des états perceptiblement composés, peuvent être soustraits chimiquement.
4.12 "Sans la souffrance, il ne peut y avoir aucun développement personnel; le bonheur immérité mène à la stase".
Souffrir ne fait souvent que rendre grossier et brutal. Si nous sombré dans une désolation de désespéré, ou même au prise avec un malaise mal défini, il est alors difficile de se soucier sa propre croissance intérieur autant qu'il ne l'est pour celles des autres. La croissance personnelle favorise le dénouement de l'appétit pour la vie à mesure qu'elle devient plus aiguë. Cela se produira si les expériences deviennent progressivement plus riches et plus rémunératrices. Les odyssées de l'exploration de soi à travers la réinvention idéalisée de son paysage hédonique peu offrir un approfondissement étendu soi insoupçonné. Les odyssées douloureuses et la mauvaise fortune ont pour effet de désensibiliser ou d'opprimer vraisemblablement l'esprit comme son développement.
Sous le statu quo biologique effarant, cultiver le sens du développement personnel est une forme confortante de rationalisation, ex.; si je n'avais pas perdu mes jambes dans l'accident il y a 20 ans, je ne serais jamais devenu grand artiste. Donc, après tout, elle s'avère une bénédiction! Quoiqu'éventuellement, si une c'était fait dire que 20 années de souffrance l'attendait si on sacrifiait ses jambes, mais qu'une croissance sans bornes s'ensuivrait par conséquent, alors cette personne n'opterait certainement pas pour cette avenue; et tout à fait légitiment aussi. Aussi longtemps que la souffrance est biologiquement inévitable, erratiquement du moins, alors sa rationalisation optimale est importante. Donc lire cet essai peut causer plus de détresse que de joie à des rationalisateurs invétéré; je suis confiant que tout malaise ne que sera doux et passager. Quoiqu'il en soit, quand la biochimie de la souffrance ne deviendra seulement qu'un choix de module neural facultatif, la consolation que la rationalisation fournira fera obstacle à l'abolition des misères qui le demandent.
4.13 "Pourquoi s'empêtrer avec ces laissés-pour-compte intentionnels du tout si le bonheur lui-même est le soi-disant but principal? Dans le contexte du programme biologique, est-ce que les objets intentionnels ne sont pas plus que des papillotes flottantes à souhait et superflues faites pour être variées ou abandonné à volonté? Est-ce que l'invocation de la "sublimité", de la "beauté", de "l'amour", etc., n'est pas intellectuellement malhonnête? Est ce qu'ils ne sont pas que des coups de semonces rhétoriques pour gagner un ascendant sur ceux dont les plaisirs idéaux tendent à être respectivement cérébraux et éthéré plutôt qu'orgiaste"?
Nos émotions ont été, avant tout, encéphalisées, par l'évolution. Donc c'est certainement plus facile d'avancer quelque allusion sur nature du paradis qui nous attend en évoquant, on peut l'espérer, que son audience associe les sensations avec la plus grande part de leurs rêves les plus chéris et les objets de leur désir. Préconiser le bonheur privé de tout centre nominal, d'un autre côté, implique un travail impersonnel, sans vie et ce, avec des abstractions peu ou pas très persuasives. Prôner "l'hédonisme" dans l'abstrait est encore pire. Le terme évoque quelque chose de peu profond, d'unidimensionnel et d'amoral. Malheureusement, c'est le prix à payer au dépend du sérieux du propos, ce dans le but louable qu'est la détermination d'un titre accrocheur.
Naturellement, ce qui nous pensons et quand nous disons que sommes heureux "au sujet de" va sensiblement changer. Beaucoup d'objets intentionnels hautement chargés de nos désirs contemporains apparaîtront comme des curiosités historiques d'ici quelques décennies. Communément avec les conceptions culturelles délimitées par le temps, le ciel et de la bonne conduite dans, disons, différentes traditions régionales chrétiennes et islamiques, les objets intentionnels favoris d'aujourd'hui peuvent en effet seulement être de la valeur dérivée. Le système mésolimbique de la dopamine en fait, effectue la plupart du travail. Mais si le lustre de telles idolâtries peut nous motiver pour agir sur la promesse du programme biologique, alors ils auront d'autant plus servi l'objectif.
Cependant, il y a des raisons réelles pour lesquelles les objets intentionnels non-arbitraires, et en effet un savoir scientifique qui comprend le monde toujours grandissant, devraient rester accessibles indéfiniment dans le futur. Les avantages à peine pragmatiques de la stratégie intentionnaliste ont déjà été cités. Quelquefois il est utile d'être capable de s'occuper de soi. Il y a de puissantes raisons éthiques pour préserver l'intentionnalisme également. Puisqu'éthiquement il est impératif que le genre de souffrance indicible qui a caractérisé les dernières centaines de millions d'années sur terre et pour quelles n'est jamais lieu ailleurs. Si de telles horreurs existent dans le cosmos n'importe où ailleurs, vraisemblablement en l'absence d'une intelligence pratique suffisamment évoluée pour éliminer son enracinement distal, alors cette souffrance doit être, elle aussi, systématiquement recherchée. Elles auront besoin d'être extirpées pour les mêmes raisons que les états d'enfer, le furent sur terre. De telles missions de délivrance interstellaires ne seront pas possibles si les post-humains sont tous devenus les équivalents utilitaires d'une électrode branchée sur son plaisir frénétique. Parce qu'organiser, exécuter et, dès après, guider éthiquement la cour d'écosystèmes supportant la vie extra-terrestre primordiale, exigera de l'extrêmement haute technologie, de grande recherche et beaucoup de temps. Assujettie à un certain nombre de suppositions au sujet de l'origine des porteurs d'information auto-répliquant, toute forme de vie primordiale - se distinguant de quelques-uns de leurs successeurs artificiels possibles - sera basé sur le carbone. Si l'évolution multicellulaire se produit, de telles formes de vie étrangère parcourront, plausiblement, le même axe plaisir - douleur que nous même. Bien sûr, tout cela est énormément spéculatif. Et si essayer de sauver le monde est ambitieux, alors essayer de sauver l'univers des affres de la fatuité l'est d'autant plus; donc cette avenue ne sera plus poursuivie ici.
La volonté utilitariste négative pensera encore que l'efforcement pour l'accession à de toujours plus grande expérience extrêmement agréable et variées dans cet univers pendant qu'il s'y trouve encore de la souffrance, est une distraction frivole de ce qui importe vraiment éthiquement. Il aurait peut-être raison. Cependant, mis-a part certains scénarios biscornus, le parcours intracrânien direct au paradis peut également déservir différentes essences d'utilitarisme.
4.14 "Plusieurs des plus grands exploits scientifiques et artistiques de l'humanité sont l'aboutissement de luttes terribles contre l'adversité. Abolir le substrat biologique de la souffrance équivaudrait à dire qu'il ne pourrait plus y avoir de lutte intérieure fructueuse ou de tension créative, et donc plus aucune possibilité de voir émerger des Newtons, Picassos ou des Beethovens. Le génie scientifique et artistique requiert une capacité pour la critique féroce, autant de son propre travail et des idées des autres. Même si induire un état d'euphorie perpétuelle est logique avec la survie corporelle personnelle, le manque de perspicacité critique du moi, la prolifération d'états tels, stopperait à jamais, le progrès intellectuel.
Il est important de faire une distinction entre le destin des sciences humaines et des sciences pures après que le ciel eut été rendu biologiquement effectif. Pour commencer, les expériences esthétiques exquises offertes peuvent inspirer une efflorescence sans précédent plutôt qu'un flétrissement des arts. Notre appréciation courante des, disons, "Tournesols" de Van Gogh ou "Du Dernier Souper" de Léonard apparaîtront comme de légers chatouillements gênants en comparaison. Ceux qui nieraient que la beauté est dans l'oeil du spectateur, ou pourraient ne pas être impressionnés par l'étalement de la peinture sur un canevas inspiré par ces vieilles rengaines. Toujours est-il que toutes ces réserves perdureront tant et aussi longtemps que nous demeurerons piégés dans l'orthodoxie neurochimique du passé! Présentement, cultiver un snobisme minutieux à l'égard de certaines formes de production artistique, est perçues comme un gage de sophistication et de discernement; mais alors cela causera notre perte.
Une bénédiction d'une beauté transcendante qui attend d'être découverte ne dépendra pas des caprices du génie artistique pour être produite. La conscience cérébrale n'a pas "de centres d'appréciation la beauté" d'une même architecture relativement précise analogue au système mésolimbique du plaisir. Mais une fois que les concomitants neurochimique d'appréciation esthétique seront reconstitués, alors ils pourront être rehaussés et amplifié sélectivement. Il devrait être rappelé que le bonheur perpétuel peut facilement nous mener à l'accomplissement plus probant de nos vies plutôt que l'inverse. Les épisodes intenses d'énergie créatrice d'aujourd'hui sont souvent d'indiscernable hypomanie euphorique douce. En effet quelques mangeurs de lotus au tempérament décontracté peuvent en définitive, optez pour une béatitude méditative et la sérénité. De l'autre côté, la société de post-transitionnelle sera façonnée par des "performeurs de haut calibre" hypomaniaques d'un dynamisme et d'une productivité fort probablement redoutables. Les fonceurs vedettes d'aujourd'hui, comparativement, feront figure d'apathiques.
Les modes de bien-être optimaux pour faire de la science et des mathématiques du premier ordre sont évidemment bien différent de ce qui est adéquat pour exercer un l'art, écrire de la poésie ou être un baiseur (se) de premier ordre. Il n'y a aucune raison pour laquelle nos expériences devraient être moins intenses et moins rémunératrices. Comme à tout manque de perspicacité critique, il y a aussi des avantages intellectuels induits par le des états de bien-être et d'invincibilité. La critique de ses idées dans monde universitaire moderne, par exemple, est communément perçue comme un assaut sans restreinte sur l'ego. Dans le futur, l'examen critique minutieux pourra être activement sollicité et accueilli avec extase. Cela pourrait s'avérer une façon marquée de favoriser de meilleur projet d'études subventionnées.
4.15 "Les propositions de L'Impératif Hédoniste sont trop extravagantes pour gagner en popularité, ou même mériter une considération critique sérieuse. Elles ne feront que faire l'objet de plaisanterie sur toutes nos valeurs courantes, nos aspirations et nos projets de vie. Un programme si aberrant aux yeux du bon sens commun et des intuitions morales, qu'elles appartiennent au royaume de la vulgaire science-fiction plutôt que d'être considéré comme une science appliquée sérieuse ou être la thématique d'un débat éthique".
La science a littéralement confondu "le bon sens commun" dans tous les domaines empiriques. Nos intuitions éthiques traditionnelles, quand elles sont drapées dans des apparats séculiers, sont moins susceptibles au défi expérimental. Nous bénéficierions d'une bonne dose de richesse singulière si les aspects moins testables du bon sens folklorique commun devenaient des principes sur lesquels l'on pourrait compter le plus. Au moins, l'honnêteté intellectuelle requiert que des défis radicalement contre-intuitifs aux systèmes des valeurs reçues et bénéficient de l'estime d'une critique approfondie. Les "valeurs, aspirations et projets de vie" typiques de, disons, l'antiquité classique ou du sous-continent indien, peuvent facilement paraître ridicules aux yeux d'un contemporain désabusé. Également, les objets intentionnels disparates avec lesquels notre propre bien-être repose maintenant et est indubitablement lié pourra éventuellement, être vu comme révérencieux et superstitieux. Ils importent objectivement, mais seulement parce qu'objectivement ils nous importent. Donc en supposant que l'éthique démonte quelque chose de plus que rabâchage de vérité connue sans valeur, alors elle le mérite, au moins d'un point de vue éthique, non moins réfractaire au "bon sens" que, disons, les théories de la physique contemporaine.
Dans les apparentes contradictions, il y a un sens qui dégage de ce papier, apparemment superficiel et bizarre en substance et elles ne demandent pas toutes des transformations révolutionnaires de l'essentiel des valeurs de notre culture séculière. Sa force prend racine dans un principe tout à fait conventionnel d'un sérieux extrême et émérite. Seulement une minorité de philosophes contemporains ou de gens du peuple sont expressément utilitaristes. Toujours est-il, un utilitarisme diffus et non systématique est extrêmement répandu dans la société. Il est prévalent dans la mentalité de beaucoup de gens qui n'utilisent jamais ce terme. D'une façon plus intéressante, peut-être, une extraordinairement grande proportion de non, ou d'opinions professées anti-, utilitaristes sont débattues sur les places, ou l'on été pour des raisons, qui après examen, s'avèrent subtilement utilitaire.
Paradoxalement pour des raisons utilitaires c'est, probablement de bon augure, néanmoins de ce côté de paradis du moins, qu'à la limite quelques valeurs expressément non-utilitaires tiennent encore. Cet état de choses demeure parce que certaines vérités folkloriques traditionnelles compensent encore pour contrecarrer l'inconfort aigu que beaucoup de gens ressentent devant les implications qu'une éthique exclusivement utilitaire amène.
Bien sûr, on ne doit être un utilitariste pour endosser les propositions de ce manifeste. À ceux qui sont de près ou de loin sympathiques à l'approche de l'éthique utilitariste, pour eux, le programme biologique, figurativement du moins, équivaut à un cadeau divin.
4.16 "Être piégés dans un paradis chimique nous laisserait complètement à la merci des élites souveraines. Les autorités pourraient alors, traiter les gens comme marionnettes à être manipulé à volonté pour leurs propres fins.
L'image qui sûrement, provoque cette inquiétude, est celle d'une classe de drogué pacifié servile. Peut-être d'une sous-classe chimiquement asservie travaillant des heures durant au sein d'atelier clandestin pour leurs maîtres, simplement, dans le but d'obtenir leur prochaine dose chimique. Dans ce scénario fantaisiste, en fait, il serait hasardeux de pouvoir vraiment affirmer sans l'ombre d'un doute, à savoir, qui vraiment exploite qui. Aussi, certaines sanctions ne sont efficaces seulement si ne sont que menaçante plutôt qu'appliquées. Aucun groupe n'est plus rebelle envers la loi et l'autorité, plus ingouvernable que des drogués privés de leur dose. De plus dans notre société, au moins, l'idée que des élites souveraines fomentent une conspiration pour maintenir leur population heureuse pendant qu'ils assument stoïquement les fardeaux de la gouvernance tend à abuser de la crédulité de l'imaginaire collectif; c'est une théorie conspirationnelle de trop.
En tout cas, l'équation conventionnelle du bonheur et de la docilité doit bien plus à des souvenirs distants du "Brave New World" d'Huxley qu'à toute réflexion profonde sur la génétique, sociobiologique et littérature socio-scientifique. Les amplificateurs d'humeur à la "Prozac" rehaussant le niveau de sérotonine, par exemple, augmente dramatiquement et catégoriquement le statut dans l'ordre social au sein des animaux à qui ses composés furent administrés. Des drogues telles peuvent même les mener à refuser entièrement tout rôle subalterne. Ce qui est révélateur aussi, c'est que les manifestations de folie euphorique et de dépression mélancolique servent aussi de moyen de désignations les gens qui occupant des rôles du statut alpha et oméga respectivement. La folie, contrairement à la plupart des désordres mentaux, est très commune dans les classes sociales et économiques supérieures. Elle implique une exagération déraisonnable comportementale associée avec l'établissement d'un statut typiquement dominant. Par contraste, la dépression est très commune parmi les démunies. Même dans la société d'aujourd'hui, la persistance d'états et comportement dépressif engendre des hiérarchies stables de dominance sociale. De la perspective psychologique évolutionnaire, le syndrome dépressif typique fait partie d'un processus d'adaptation palliative. La dépression "endogénique" implique la soumission passive à un stress prolongé ou incontrôlable. Les niveaux élevés de cortisol et d'endorphine typique des bêtas calmants caractérisent officiellement un cas de dépression clinique, ce sont ces mêmes composés qui encouragent l'adaptation physiologique à des facteurs stressant sur une période prolongée. Dans l'environnement ancestral, les comportements dépressifs ont réduit le risque de dégât physique par sa tendance à réduire les luttes dans le groupe. Dans le monde Post-Darwinien, par contraste, la dépression n'existera tout simplement plus.
Donc l'objection au "Nouveau Monde des Braves" (Brave New World) a besoin d'être tourné en dérision. Étant donné la corrélation entre la déprime de l'humeur et un statut social inférieur, le projet d'enrichir radicalement l'humeur et la motivation de l'ensemble de la population probablement, permettra à beaucoup moins de gens et non plus, d'être vulnérable vis-à-vis l'exploitation par le pouvoir d'une élite donnée. Dans Le Nouveau Monde des Braves, les membres de la populace étaient si efficacement opiacés et étaient des dupes tranquillisées par des autorités souveraines. Le Soma était un agent pacifiant de contrôle social.
Cependant, les conséquences de la pré-programmation génétique du bonheur seront très différentes. Puisque la super-santé mentale généralisée sapera les fondements biologiques de la dominance caractérisée par des rapports de soumission et de dominance édictée par notre passé évolutionnaire. Plus spécifiquement, l'augmentation de l'efficacité de l'hydroxylase de tyrosine, par exemple, ne fera pas qu'élever l'humeur. Le rehaussement des fonctions liées à la sécrétion de la noradrénaline par conséquent le fonctionnent du locus coeruleus aura tendance à diminuer les comportements de subalterne. Ces modèles neurochimiques simplistes liant un comportement à un composé neurochimique, ne font, bien sûr, que travestir la vérité, ils ne sont justifiés que pour en faciliter la démonstration. Celle-ci ne défie pas l'essentiel du point.
Ce point est que le bonheur, et une sensibilité accentuée à une gamme plus étendue de récompense, sont potentiellement énormément impartissant. Nous sommes des esclaves éternelles de l'axe souffrir-plaisir; mais des dispositions enrichissant biologiquement le plaisir et la création de valeur, aidera des gens à assumer un plus grand sens de contrôle de leurs propres vies. Comme il fut mentionné, un style de vie tout d'action alimentée par un bien-être dopaminergique contraste avec un "d'impuissance savante" et les "comportements désespérés" caractérisant les fatalistes convaincues que cette souffrance est simplement "La Condition Humaine". D'une ou d'une autre, nous ne devrions pas appliquer les rapports de pouvoir et de soumission typique des premières peuplades d'humains de la savane africaine indéfiniment dans le futur. La base génétique du coeur de notre répertoire comportemental social sera à premier abord trituré, et ensuite, radicalement recodée. Trop de romans de science-fiction comptent sur des extrapolations de rituels de prédominance issues de notre passé primitif en les propulsant indéfiniment dans notre futur. C'est ce qui fait que des opéras-savon de science-fiction campé dans un million d'années chronologique d'ici, sont si singulièrement (et si faussement) intelligible. Alors que lors des prochains millénaires et au-delà, nous aurons la chance de délaisser à jamais ces reconstitutions sans fin de pièces de théâtre rituel sur des jeux de pouvoir issus d'un environnement ancestral lointain et qui devrais demeurer derrière nous.
4.17 "Je préférerais rester en contact avec la Réalité plutôt que de vivre dans un monde fantastique de fuite".
Quelques personnes aiment entretenir l'heureuse conviction qu'elles ont des relations plus intimes avec la Réalité que le reste d'entre nous. Un robuste sens de l'intimité, est bien évidemment toujours le plus facile si on tient un discours sans chichi de la perception directe et réaliste. Malheureusement, "ce bon sens" cadre mal et est en désaccord avec les faits de la mécanique quantique de la neuropsychologie. Toujours même un habitant du monde virtuel, pour qui sa conscience cérébrale éveillé ne peut qu'aspirer à des simulations numériques générées en temps réel, peut être sensible à la charge de l'anticipation de la vie dans un paradis d'idiot, béatement hors de lui-même et adviennent que pourra. Mieux, sûrement, vivre comme un Socrate triste mais sage mais aussi heureux qu'un cochon.
Les cochons heureux ne devraient pas être méprisés, même les poids lourds intellectuels Socratiques peuvent être heureux, eux aussi. Dans un environnement magiquement transfiguré au sein duquel toutes les créatures en compagnonnage, s'y trouvaient prodigieusement bien, ce n'est pas clair du tout pourquoi occuper un état affectivement neutre ou méditatif, devrait insuffler un plus grand réalisme et une fidélité plus représentative. Peut-être la seule façon de saisir la nature réelle de la chimie céleste inexplorée qui se pointe, serait d'essayer devenir excessivement heureux comme tel; et c'est tout de même une aussi bonne raison pour rechercher l'atteinte de la compréhension maximale.
4.18 "Toute créature qui bénéficierait d'une béatitude perpétuelle ne serait plus moi. Je me définis autant par mes peines que mes joies".
Gagner 20 millions à la loterie, disons, occasionnerait des changements tout à fait radicaux sur la conscience et le sens du moi identitaire chez la plupart des gens. Il pourrait être soupçonné néanmoins, que les millions de parieurs qui entretiennent leur goût du jeu sont sereins à la pensée que leur choix de nombres chanceux permettra "à quelqu'un d'autre" de jouir de leurs fruits.
Philosophiquement, les notions liées à un ego métaphysique durable, ou d'ailleurs d'identité dite "relative", sont en effet problématiques sinon incohérentes. Donc, dans ce sens les inquiétudes notées a priori sont légitimes. Par contre dans de tels cas tout l'inquiétude sur la (non - )identité personnelle ne s'applique pas moins à la psychochimie de l'Âges Sombres qu'à l'époque de la post-transfiguration. Son homonyme qui s'est endormi hier soir ailleurs, dans un autre espace-temps, n'est ni symbolique ni d'un type équivalent - identique avec une différente configuration de matière et d'énergie qui porte maintenant son nom. Heureusement, même si l'identité personnelle est désavouée formellement, normalement on peut rassembler le degré d'altruisme nécessaire à l'encouragement du futur bien-être de ses multiples homonymes, et également les homonymes et les successeurs de sa famille et de ses amis. Si les notions contemporaines d'identité personnelle ne sont jamais déplacées culturellement par une métaphysique différente, il peut être espéré que nos successeurs puissent aussi susciter le degré nécessaire d'altruisme.
4.19 "Pendant qu'une grande partie du monde est encore enlisé dans la pauvreté, la faim et la maladie, c'est plus grand un manque d'à-propos d'imaginer des utopies hédonistes. Leur pratique, sinon leur but, serait de s'emmitoufler dans un cocon déjà plus que confortable au sein d'une élite planétaire privilégiée à souhait. Nous devrions concentrer tous nos efforts en investissant dans les pays sous-développés pour en assurer la pérennité pour que tous les gens du Tier Monde puissent manger, s'approvisionnés en eau potable, bénéficié d'une éducation décente et de soins médicaux adéquats et d'un niveau de vie civilisé".
Pour la plupart des indices de bien-être objectifs (les taux de dépression nerveuse de violence conjugale, d'infraction, de suicide, dépression clinique et d'autres formes de la maladie mentale, etc.), l'élite urbaine du monde postindustriel occidentale font pâle figure comparativement aux masses de pauvres matériellement défavorisées du Troisième Monde. Donc la bonne richesse relative des habitants des démocraties capitalistes néo-libérales est couramment exagérée.
L'approche à la vie "nous et eux" a ses limitations. Dans les prochaines décades, les distinctions odieuses de classe, de nationalité ayant cour qui empoisonne les rapports mondiaux contemporains, deviendront redondant. Dans toutes les projections sauf les plus optimistes, la grande majorité de la population du monde n'atteindrons pas, dans un futur prévisible, les styles de vie du Premier Monde; mais nous avons les ressources pour permettre à la population planétaire entière d'être magnifiquement heureuse et ce, définitivement. Si, pour débuter, une toute petite fraction des ressources consacrées à la somme nulles des marchandises et parures sans valeur évoquant un "statut" et que les ressources actuellement engagées dans l'assouvissement des caprices des consommateurs étaient détournée pour encourager la recherche et le développement d'éguailleurs d'humeur sûrs, bon marché, efficace, d'une action euphoriante en différé, et à la super-santé mentale génétiquement pré-programmée, alors nous serions tous de loin mieux au point, ne trouvez-vous pas? Ceci n'est pas moins pertinent pour le ploutocrate surmené que pour un paysan démuni dans le Tier Monde.
4.20 "L'idée de passer sa vie entière consumée par des états corporels orgasmiques complètement débilitants d'une intensité hyperactive et euphorique est aberrante et grotesque. C'est un affront à la dignité humaine."
La béatitude sensuelle débridée ne sera qu'une essence de plaisir au menu psychochimique, pourtant c'en est pas une qui doive nous causer tout embarras. À notre propre époque, la nature digne de tels itinéraires naturels et éphémères des plaisirs comme ceux du sexe, ne sont pas toujours très aisément apparent au regard de gens peu renseignés sur la chose. La poursuite ouverte d'argent, du pouvoir, de statut, caractérisant notre civilisation édictée par notre ADN égoïste, a tendance à compromettre la dignité humaine d'une manière plus subtils, mais beaucoup plus insidieuse. Ceux qui se font champions de la dignité humaine en général, ne désavouent pas des choix tels de style de vie, et compréhensiblement donc; (l'in)dignité dépens du regard du spectateur. Être fait pour souffrir, cependant, est indéniablement la plus grande indignité de toute.
4.21 "Historiquement l'utopisme, soit romantique ou prétendument scientifique, fut carrément désastreux. Des exactions épouvantables furent perpétrées en tablant sur la supposition que la fin justifie les moyens. Ses résultantes hypothétiques ne furent, tout au plus, que dystopiques".
Une "dystopie" où tout le monde est superlativement heureux et accompli, est sûrement, à terme, l'ultime escroquerie. Peut-être que, si notre propre conception du bonheur perpétuel évoque encore des images de monotonie douce et stérile, alors la charge peut paraître raisonnable. En fait, les pires excès coercitifs que l'on peut s'imaginer, bien que quelque peu invraisemblable, qu'un supposé régime hédoniste d'état - pourrait recourir à l'imposition d'une sanction péremptoire d'euphorie biologique - pourrait apparaître inacceptable, mais n'être une punition à peine cruelle (pourtant en être une qui serait certainement exceptionnel).
4.22 "L'Euphorie génétiquement pré-programmée saperait la base de tous les rapports humains. Tout cet étalage extravagant de verbiage au sujet de la combinaison de l'extase perpétuelle avec l'amour, l'empathie, la beauté, etc., n'est que superficiel. Par exemple, disons qu'une terrible malchance d'ordre physique atterre un ami; après tout, les accidents peuvent survenir, cela, même dans les utopies les mieux gérés. Alors, il sera encore extatiquement heureux: son amour intense pour son ami ne s'en ressentira pas, en effet; mais ne sont pas faux et complètement futile si on ne peut pas peiner à l'égard d'une tragédie qui lui serait arrivée".
Hypothétiquement, son ami sera incapable de ressentir de la souffrance; quelques soit l'état de décrépitude de son corps. En effet, celui-ci sera encore heureux, bien que, nous supposerons dans ce cas si, moins intensément qu'avant. Peut-être que quelques-unes de ses cellules-de-plaisir-chéries sont endommagées. Laissez-nous supposer aussi, que, dans ce scénario, les substrats moléculaires de la volonté ont depuis longtemps été identifiés et tonifiés! Ayant choisi de combiner les substrats biochimiques du plaisir avec ceux de la motivation, de la "dopaminergique" plutôt que béat hors de toute notion de l'existence. Si c'était le cas, alors l'on s'efforcerait tous et sans peine, augmenterions prodigieusement toute les propensions pour remédier intentionnellement et restaurer l'ami à un état de bien-être maximal. On essaierait beaucoup plus ardûment propulsé à la vitesse surmultipliée dopaminergiquement qu'il ne le serait psychophysiologiquement possible s'il était demeuré dans son état courant qui est, selon toutes comparaisons, faible et inefficace. Donc une vie de bonheur ininterrompu n'entraîne pas d'amitié est peu profonde ou inauthentique; au contraire, on aura les ressources motivationnelles pour en exprimer la profondeur et l'engagement personnel d'autant plus.
Ce qu'il ne va pas sans dire que les relations interpersonnelles ne changeront pas de façon plurielles après que la transition est eu lieu. À présent, par exemple, l'amitié consiste souvent d'offre de support mutuel consenti à l'occasion de coup dur ou de tragédie. Dans le futur, elle pourrait être une célébration partagée de la vie.
4.23 "Un grand risque posé par le projet global de l'espèce de L'Impératif Hédoniste est que l'humanité (post) restera enlisé dans une meilleure condition, mais pourrait l'être, dans une, qui est, encore très sévèrement sous-optimale. La progression évolutionnaire, si vous permettez l'utilisation d'une telle terminologie, devrait, grâce à cela, arriver facilement à sa fin. Ceci est un tribut trop lourd à payer, ou de se risquer à payer."
Cette préoccupation est très légitime et ne devrait pas être aisément écartée du revers de la main. Mais trois points sont dignes d'être soulevés ici. Premièrement, la sélection naturelle a promu une abondance tels d'états abominables don les résultantes sont mêmes sous-optimales (selon les critères de qui? - présumablement pas ceux des super-êtres mêmes) mais qui serait éthiquement de beaucoup préférable au statu quo actuel; et effectivement préférable à n'importe quel de nos mondes d'infernaux et à les successeurs altérés les avoisinant.
Deuxièmement, le danger d'être irrémédiablement pris est toujours présent même si l'ingénierie génétique et que la psychopharmacologie sont misent de côtés en faveur des approches "périphériques" éprouvées par le temps faisant de notre monde une endroit où il fait bon vivre. En fait, pour ce que cela vaut, les substances psychoactives offrent une forme potentielle de "d'annealing simulé" [jargon de réseautique neuronale], nous permettant d'échapper au traquenard minima local - malgré que, quelque fois, la surtension occasionnée s'avère trop et incontrôlablement violente et même dangereuse pour être communément utilisé ex.: la consommation d'agent psychédélique comme l'acide lysergic diethylamide (LSD), la kétamine ou le DMT.
Troisièmement, l'idée dans que le projet d'ingénierie-du-paradis esquissé dans L'Impératif Hédoniste nous mènerait plus aisément à des troncs sans issues, je pense, de sa concomitance avec une ou les deux de ses deux antécédents intellectuels immédiats desquels je suis consciemment informé. Ceux-ci sont des quintessences d'un genre opiacé reposant une variante dans le genre "Nouveau Monde des Braves" et de la frénésie de l'actionnement irrésistible du levier orgasmique d'une machine-à-plaisir ininterrompable. Ces deux stéréotypes sont trompeurs. Une conséquence du rehaussement de la fonction dopaminergique de la manière avancée dans ce manifeste, n'est non seulement l'approfondissement complet de la motivation, mais aussi de la gamme des différentes activités qu'on se trouve à gratifier est augmenté (cf. l'enthousiasme récent par la découverte en D4 du gène "de la néophilie"). Par conséquent, la probabilité qu'un organisme, ou qu'une espèce, demeure enlisé dans un bourbier est diminué, pourtant n'est certainement pas éliminé, par une stratégie qui incorpore l'accentuation des types de sous récepteurs clés et servants de médiateur des procédés dopaminergiques. Il est utile de noter qu'il y a une tendance expérimentalement démontrable que les anti-dopaminergiques les dépresseurs d'humeur et les stabilisateurs, les tranquillisants majeurs et plus particulièrement les Blocqueurs - D2 -, réduisent la motivation et l'appétit pour la recherche de comportement novateur. Ils sont des "inducteurs-de-bourbier". Analogiquement, la plupart de nous, les êtres humains de l'Âge Sombre, sommes pris sur la voie de l'exerciseur hédonique au tréfond de l'abîme historique, sans se rendent compte jusqu'à quel point nous y sommes piégé.
D'un autre côté, c'est sensé d'être "pris" dans un paradis générique puisque c'est à cela que quelques-uns d'entre nous sont précisément après.
4.24 "L'éradication de la souffrance par génie génétique et la nanotechnologie, est un but admirable. Donc pourquoi la disproportion et peut-être (vue que c'est si facilement mal interpréter) l'emphase irresponsable sur la consommation de drogues "élevant l'humeur"?
Le génie génétique avancé et construction de paradis nanotechnologique peuvent engendrer des états d'existence consciente si merveilleuse et divine que la notion de les régler chimiquement avec précision paraîtra absurde. Quel super-être transhumain souhaiterait contaminer la beauté naturelle de son corps ou de son âme en la bourrant d'étranges saletés? Toujours est-il qu'un ennuyeux équilibre mental au sujet des prospectives futures est dans l'ordre de chose. C'est vrai que le génome humain de trois milliards de paires de base sera décodé d'ici une décennie. Un d'autant plus grand problème pour la production intelligente de paradis encéphalisé est la question de l'explosion combinatoire. Ceci survient, tout à fait inévitablement, de l'expression différentielle d'un génotype dans les différents environnements. Invoquant imparfaitement des "algorithmes génétiques" et des "calculs quantiques", par exemple, qui ne sont pas faux; mais qui ont tendance à escamoter de redoutables difficultés techniques qui devront être surmontées prioritairement.
Dans l'entremise, beaucoup de gens vivant aujourd'hui voudront souscrire à la réalisation biologique d'eux-mêmes et à celle de leurs êtres aimés. Né, malheureusement, seulement avant l'époque Transitionnelle, ils n'auront seulement accès des substituts suspects et à des améliorations psychopharmacologiques contemporaines pour s'appuyer. De l'accès facile à des paradis chimiques gais, rapides et bon marché, naîtra, sans aucun doute, des ennuis profondément désintéressés, nous leur apparaîtrons terriblement rudimentaires à la lumière de l'exaltation de leur postérité à venir. Cela ne veut pas dire que les pharmacothérapies du siècle prochain devraient être condamnées avec l'équivocation automatique produite par les excès de "Drogues Récréatives" mal - perçues à notre propre époque. Puisqu'un des effets paradoxaux, par exemple, d'une stratégie éclairée guérisseuse serait d'utiliser les blocqueurs réinduction sélective de sérotonine en continu qui pourrait même amener un sens rehaussé de la normalité de "non drogué" chez l'utilisateur. Un tel sens peut coïncider avec un éclaircissement biographiquement anormal de l'humeur. Des états ordinaires non reconnus de déréalisation, de dépersonnalisation, et en effet les autres modes de bizarrerie dépressive ont associé avec "les mauvais trips" et plus typiquement "les mauvaises drogues", sont en fait, très commun.
Les formes bas-de-gamme sont fréquentes même dans l'absence de tout agent exogène pour les précipiter. De plus il vaut d'être rappelé qu'un sens subjectif de normalité monotone, de la naïveté-droguée est en elle-même n'est qu'une adaptation chimiquement provoquée. Ni nous ni nos bienheureux descendants n'avons besoin de se sentir tout à fait "drogués"; même si, dans un sens, c'est ce que nous sommes; et que nous avons toujours été. Mais si nous voulons entrevoir, plutôt que de parlez, de la mise en oeuvre naturaliste de Paradis, alors notre generation(s) auront au moins besoin d'utiliser tous les outils psychoactifs du métier pour y arriver.
En tout cas, étant donné que beaucoup de notre essence même comprend les ingrédients chimiques de nos récents repas, ce n'est pas comme si son intégrité ontologique ce n'est pas comme si l'esprit pur de notre existence, ou quelconque, serait sous la 2menace de polluants étrangers de l'âme. La différence entre une drogue et un élément nutritif, après tout, se reflète un peu plus que ceux des accidents de l'histoire évolutionnaire.

Cinquième chapitre


Le Relais
Membre du Relais

LinkExchange Member
Click Here!