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vCité 1.0


Traduction libre de MxtM
avec l'assentiment de son auteur;
dr. Adam L. Gruen
Chapitre 17

"Il est difficile d'attirer un homme hors de son propre cercle et de l'intéressé dans le destin de son état, parce qu'il ne comprend pas clairement ce que l'influence sur le destin de l'état peut avoir sur son propre lot.... La liberté régionale, alors, qui mène principalement un plus grand nombre de citoyens apprécier l'affection de leurs voisins et de leur parenté, unie perpétuellement, l'ensemble des divergences des hommes, les forces à s'aider les uns les autres, et ce, malgré les propensions qui les coupent."
--Alexis de Tocqueville--
Le référendum sur l'emplacement de l'Inspiration Exon est vieux maintenant huit jours. Presque six millions vCitoyens jusqu'à maintenant on statué leurs votes -- environ 10% de la clientèle de base de la vCité-- et environ 80% d'eux on voté en faveur de la garder où il est. Ce qui signifie que le vote pour le bannissement gagne en popularité.
Il y a quelques jours, j'aurais pu prédire le résultat, en me basant sur les statistiques de la progression antérieure des intentions de vote. Maintenant je ne suis plus si sûr. Il y a trop de "cartes frimées", de variables pouvant dramatiquement affecter le résultat --c'est la théorie du chaos qui règne en absolu à ce point.
Ce n'est pas l'unique référendum qui est actif et, au scrutin, bien sûr, c'est évidemment celui qui obtient actuellement le plus d'attention. Des emplacements sont régulièrement interdits en tout temps parce qu'ils ne respectent pas parfaitement les règles de la simulation.
Le "scrutin" est mis à jour automatiquement quotidiennement. Il est maintenu par la Division de la bonne volonté et consiste en une simple page web 2D qui énumère la liste des emplacements en question. Chaque emplacement, possède avec son URL (adresse Internet), y est "hyperlié" donc tout ce qu'un vCitoyen a besoin de faire est de cliquer sur "l'hyperlien" pour s'en enquérir. Et puis après, s'ils en ressentent le besoin, reviennent à la page scrutative, et statuent leur vote soit pour ou contre le maintient (garder l'emplacement comme il est, où il est, et enregistré comme il l'est) sinon non (l'URL en question est retirer de la liste du registraire de la ville, et ces coordonnées civique de volumes zonés sont retournées au prochain client désirant s'en porté acquéreur). Notre fureteur permet à l'utilisateur d'accéder sans entrave autant au contenu en HTML et à ce lui basé en VRML sur l'Internet.
Chaque vCitoyen peut aussi faire suivre un message courriel à la Division de la bonne volonté concernant un emplacement spécifique, expliquer qu'il en pense, de la problématique et ce qui doit être fait. à ce propos, à son avis. Ce qui revient-à-dire, qu'un emplacement peut-être interdit non pas parce que son contenu est inacceptable, mais simplement parce qu'il recèle une quelconque tare conceptuelle ou une programmation RV erronée dommageable qui dans certains cas, ils peuvent facilement êtres corrigés. De cette façon, quelque fois le bannit ou l'exilé ne l'est pas réellement, en permanence au sein de Grand au-delà du néant; ils sont plutôt mis à l'écart quelques semaines et subséquemment relocalisées. Nous qualifiions ces vCitoyens "d'ébranler."
Un aperçu rapide du bulletin de vote du Paradigme des B.D. et des Esthète (qui est mieux connu chez les vCitoyens vétérans comme étant Le Bon, Le Mauvais, et Le Laid, et même plus obscurément comme étant "La Colline du Redémarage"), fait que j'y révèle 126 référendums présentement en cours.
Quand la vCité était très jeune, dans ses tout premiers mois d'activité, nous convions la vCitoyenneté à un référendum à chaque fois que tout emplacement demeurait inactif. En d'autres mots, si un des membres du Conseil de Zonage tombait sur un lien erroné (l'équivalent d'un numéro de téléphone hors circuit), nous tentions de nous en débarrasser. Une période de grâce 20-jours fut établie pour donner au propriétaire du serveur de classe RV fautif, le temps résoudre le problème quel qu'en soit la nature.
Ce système s'effondra sous son propre poids aussitôt que la population de la vCité crue trop rapidement pour qu'il demeure effectif. Non seulement nous ne pouvions plus soutenir l'augmentation explosive de cette façon, que même de grandes parts de la vCité apparaissaient, soudainement vide. Donc les gars et les filles du département d'Entretiennent du Réseau se sont attelées à la tâche et résorbèrent la situation problématique en créant un programme qui semblable à un "coligeur de lien" apparenté à ceux qu'utilisent les indices référenceur de l'Internet. En d'autres termes, nous avons exécuté un programme qui circulait de lui-même, aléatoirement à travers chacun des CCs de notre registraire civique, pour essayer de savoir si un lien était effectif ou non, tous en réitérant les tournées d'inspection des CCs en totalité hebdomadairement. Ce programme n'examinait point le contenu, vérifiant seulement si l'adresse Internet était encore valide. S'il n'était de plus long valide après la période d'une semaine de la réitération, le bureau du registraire des CCs l'effaçait des listes et une CC, ainsi libéré était réaménagé aussitôt que la demande en bonne et due forme fut faite.
Ce système fonctionnait à merveille avec seulement quelques défaillances. Vu que la plupart des gens entreposaient leurs dossiers sur des serveurs possédés et exploité par des tiers, quelques milliers de vCitoyens furent consternés de découvrir que propre leur domaine 3D avaient été raillés de la carte de la vCité sans qu'ils en soient responsable. Nous avons tenté, toutes les fois que cela s'avérait possible, d'essayer de les rétablir dans leurs vieux lieux, à l'adresse où ils figuraient au bureau du registraire. Hélas, d'innombrables volumes zonés, ont été estropiés en permanence --c'était comme si une version de la vCité comprise dans un magnifique terrain et qui, subitement, aurait du être subdivisé en d'innombrables timbres postaux.
À cet égard, un type devint balistique. Le serveur qu'il utilisait a souffert une panne du courant et l'était depuis plus de quatre jours. Notre programme, incapable reconnaître la différence entre une adresse obsolète et une temporairement inaccessible, puisque ses dossiers étaient hors ligne, leurs accès via son URL principale fut effacé du registraire de la vCité. Il avait consacré beaucoup de temps pour occuper exactement son milieu RV élaboré pour cadrer exactement dans le volume zoné qu'il avait enregistré originellement. À cause du contre-temps avant que la situation fut portée à notre attention, partie de son VZ avait déjà été réalloué. Il refusa de en conséquence pour que ses dossiers RV s'insèrent dans son nouveau ZV légèrement rétrécit. Ce qui crée une situation contrariante où deux masses virtuelles occupaient le même volume virtuel, ce qui esthétiquement une-chose-à-ne-pas-faire du tout premier ordre. Les bonzes de la Division de la bonne volonté tentèrent de le raisonner avec lui pour remédier à la situation, mais il refusa. Nous étions très peu disposés, soumettre cette question au scrutin référendaire, vu qu'il était un vCitoyen important, mais, sous la réglementation de la vCité, c'était clairement une violation. Le Conseil du zonage lui a même offert un VZ entièrement nouveau, identique en tout point à son l'original, dans un quadrilatère non loin s'il acceptait d'être relocalisé. Il refusa. Donc nous dûmes soumettre le litige au scrutin référendaire, et après 20 jours, son emplacement et le pseudonyme qu'il avait créé furent proscrits.
Il a menacé d'intenter un procès contre notre corporation, ce qui était ridicule. Il m'a aussi menacé de me bombarder mon adresse de courriels, ce qui n'était pas très plaisant.
Je lui ai dit, "Parfais. Faites ce qui vous chante, et moi je déchaînez les rats de la Taupière sur vous."
Décidant, peut-être que la discrétion était la meilleure partie des sentiments valeureux, il c'est réinscrit à la vCité dix jours après sous un nouveau pseudo, et la vVie reprit son cours normal dans la vCité. En réalité, j'apprécie bien plus sa nouvelle résidence située non loin du parc au pied des collines, beaucoup de plus que son ancien qui existe encore quelque part dans le Grand au-delà du néant a seulement quelques cliquetis de là.
Je frappe deux fois sur la surface de bois franc de la table lisse de la salle de conférence. Nous sommes le dernier vendredi du mois. Il est 08:37 HNE, nous nous trouvons dans le quartier général corporatif au beau milieu d'une communauté régentée de Reston, en Virginie. Un milieu s'avérant tout à fait approprié pour tenir une discussion sur la politique de zonages de la ville virtuelle. Le vieux R.E.S. aurait approuvé.
"O.k., cette réunion parviendra au chaos. Bienvenu à la 57ieme réunion du Comité Conseil du zonage. Est-ce que tout le monde qui est connecté à un bon raccord?"
"Atlanta ça y est," dit une voix dépourvue de corps, d'un haut-parleur.
"Région de la Baie S.F. ça y est," dit une autre voix, cette fois d'un haut-parleur de PC. Son visage n'est pas encore affiché l'écran cependant. Je ne suis pas surpris; elle est encore probablement à moitié endormie et en a sûrement l'air en ce moment.
"La ville du Cape, ça y est," dit une troisième.
"Londres, connecté," dit une quatrième.
"Séoul c'est bon," dit une cinquième avec peine. Les téléconférences sont toujours difficiles avec notre délégué commercial de l'Asie du Sud-Est, qui est 12 heures en avance sur nous.
"Tel Aviv ça y est," dit le dernier, le visage blanc rabougri nous dévisageant avec un sourire implacable sur le visiophone.
"Bon, parfait. Veuillez vérifier vos codes de sécurité de temps en temps. Ici Reston au EUAréel nous avons les Présidents; de l'Entretient Réseau, des Services d'Affaire, des Ressources Humaines, des Services Gouvernementaux, du Service de l'Information, et l'OGC. Ceci représente un conseil plénier."
Le premier point à l'ordre du jour est une nouvelle affaire, et la première conseillère à s'exprimer à ce sujet, était celle des Services Gouvernementaux, Cindy Martin.
"O.k., SG, Article Un, qu'avez-vous à proposer?"
"C'est une demande de l'Armée des États-Unis pour l'instauration de plusieurs volumes zonés en cantons libres dans les broussailles pour effectuer des essais d'armements tactiques et de doctrine. Comme vous pouvez le constater en page six, ils réclament tout un morceau de volume. Environ vingt mille kilomètres carrés s'étendant sur huit écosystèmes en somme."
Un bavardage confus s'échappa dans la pièce et en ligne.
"Whoa Nelly! Le président reconnaît Atlanta, allez-y."
"Ici Atlanta, pourquoi est-ce que l'Armée aurait besoin d'utiliser notre simulation? Ils ont assez de technologie RV pour engouffrer un troupeau de chevaux."
Cindy inutilement, s'approche de trop près de son microphone; il compense automatiquement pour qu'il n'y est pas de sous ou de sur modulation. "GS à Reston, ils veulent se connecter à la vCité pour les mêmes raisons que tout le monde, pour avoir accès à notre base d'usagers."
Le débat de part et d'autre transit de toutes parts pendant un certain temps: techniquement, il n'y a aucune raison selon laquelle nous ne pouvons pas assigner un volume aussi grand, à un seul client, bien que cela n'ait jamais été fait antérieurement; Est-ce que nous désirons vraiment qu'un seul client "possède" autant d'espace dans la vCité? Pas un problème, dit Service Réseau, nous pouvons étendre le broussaillage vers plusieurs horizons; nous pouvons même aménager un continent totalement nouveau où que soldats de l'armée et les gens pourraient s'y télécharger directement ou y voler d'un de nos aéroports au leur.
La discussion ici n'est pas d'ordre technique, elle est plutôt politique. Personne n'a encore apporté d'armement RV dans la vCité par le passé. Au moins pas à notre connaissance, en ce qui a trait aux canaux transactionnels légitimes; peut-être qu'ils s'en trouvent quelques une au sein de la Souville, mais ce n'est pas un secteur que certains de nous fréquentent assidûment. En plus, dit quelqu'un d'autre, qu'est-ce que ça change qu'il y est des armes dans la vCité? La plupart ne sont que des oeuvres d'art, elles ne représentent pas de danger réel pour quiconque. Putain de merde, s'écrit quelqu'un d'autre. Si la pornographie représente de l'obscénité, alors un meurtre est sûrement plus qu'un geste obscène? Qui a dit quoique ce soit à propos de meurtre, il n'est seulement d'entraînement aux armes tactiques et l'endoctrinement. L'Armée veut voir comment ses armes futuristes peuvent être déployé sur différents terrains, dans différentes conditions dans scénarisations guerrières. Absurdité, claironne une autre voix. L'Armée ne révélerait jamais ses secrets militaires dans contexte aussi ouvert, à moins qu'il essaye délibérément répandre sa désinformation sur ses opérations à l'ensemble de la planète. C'est purement un coup fumant de leur département des relations publiques conçu pour inciter d'autant plus d'adolescents dans ses filets pour quand ils atteindront l'age de la raison, il s'y enrôle en plus grand nombre. Encore pire, s'exclame quelqu'un d'autre. Çà pourrait être une tentative l'Armée pour prédéterminer qui serait plus habile à manier des formes de nolos armements sur les champs de bataille. N'y avait-il pas un film des années 1980 sur des envahisseurs de l'espace qui utilisait les jeux vidéo pour parvenir aux mêmes fins?
"Qui vous a contactés?" je demande à Cindy, après que le débat se soit estomper en silence trouble. "Est-ce que c'était quelqu'un du centre de commandement de St-Louis, ou quelqu'un du Pentagone?"
"Pentagone."
"Eh bien, c'est un indice. Combien sont-ils disposés à nous payer pour la location du volume?"
Elle me dévisage carrément. "Nous payer?"
"Oui. En espèces et à l'avance préférablement, bien sûr -- les chèques du gouvernement sont toujours suspects surtout en fin d'Année Fiscale."
"Il n'a pas mentionné quoi que ce soit les conditions de paiement."
"Oh, eh bien les recontacterons alors, et demande lui. S'il mentionne quelque chiffre que ce soit, alors nous saurons qu'il n'est qu'un relationniste et que son budget provient de leur budget publicitaire."
"Vous pensez que ce soit pas une requête légitime?" demanda nerveusement Stan Mead, le représentant l'OGC.
Et si c'est en fait, de la publicité, ce ne serait qu'un contrat de service? Il se trouve vingt-deux autres corporations d'interéseautages qui mettraient à genoux pour avoir un contrat de l'Armée. Est-ce que vous voulez cosacrer les cinq prochaines années à vous défendre dans un litige issu d'une seule source? Moi sûrement pas. S'ils sont sérieux ils assigneront le département RFP au dossier et alors nous les considérerons sérieusement."
"Donc si c'est de la publicité?" demande le délégué du service des Affaires commerciales, un jeune type nommé Darrin arborant une coupe de cheveux chamaillés et revêtant un costume et muni d'une cravate au cou ayant un air légèrement ridicule. "Nous sommes en affaire pour faire de l'argent, n'est-ce pas?"
"Oui, absolument" je lui réponds. "Par conséquent nous devons conserver les clients que nous avons. Donc voyons le genre de taux que le Bureau du recrutement de l'armée avait l'intention de nous faire grâce. En n'en juger par la conversation la seule qui déjà eu cour entre nous, j'ai aucune à affirmer que leur simulation entière ne durerait qu'environ une vingtaine jours avant qu'elle ne soit interdite. Donc, en somme elle n'aurait payé qu'une publicité payée sur l'Internet qui aurait duré vingt jours. Celle-ci aurait fâcheuses répercussions et révulserait beaucoup de personnes, surtout nos clients de nationalités étrangères. Ce qui aussi tournerait probablement notre concept de vCité en ridicule. Donc le contrat, au mieux, doit valoir beaucoup d'argent, pour nous, ne pensez-vous pas?"
"Je ne pige pas," dit le délégué des Services Réseau commerciaux. "je pensait ce c'était notre politique d'octroyer des volumes zonés, gratuitement."
"Ce l'est," je lui réponds. "Nous le faisons. Si l'Armée des États-Unis veut de la publicité gratuite, donnez-lui un bureau dans la mi-ville quelque part. Permettez à leur client de s'hyperlier à leur page web de recrutement. Mais nulle part n'est-il mentionné que nous devons octroyer gratuitement d'énormes lots de refuge faunique virtuel à un gouvernement pour que des ados puissent y jouer à des simulations guerrières les uns contre les autres. Nous devons penser au futur après tout."
"Mais nous pouvons créer un simm de divertissement totalement nouveau sur un serveur différent," il dit. "Et l'appeler vGuerrier ou quelque chose dans le genre."
"Mon cher," je dis. "Une façon de diluer le concept de la vCité. Mais possible." j'envoie un regard complice à Cindy Martin. "êtes-vous disposé pour cette possibilité?"
Elle hésite. "À quel prix?"
"Patriotiquement parlant, en tant que citoyenne des États-Unis, je dirais environ vingt fois leur offre initiale ou cinq millions dollars, pas un sou de plus."
"Ce serait excessif."
"Pas du tout. S'ils n'aiment pas notre tarif, laissez-les aller à une quelconque corporation de simulation de la ville virtuelle peu en faire autant."
"Mais aucune autre bénéficie d'une base de clientèles d'une soixantaine millions."
J'hausse les épaules. "Quel serait un prix équitable pour des clous?"
"Heuh?"
"L'Apologie de Thomas Keane? Oublie ça. Prochain item. La Ville du cap?"
"Oui," dit l'interlocuteur du visiophone. Le visage paisible, longiligne noir de Bobby Jenko nous regarde de l'écran. "Page Dix. Une corporation Johannesburg possédée entièrement par Saul Pietersoon, souhaite établir une réalité virtuelle de marché de valeur mobilière."
"D'accord," je dis, feuilletant à travers la matière devant moi. "Quel est le problème?"
"Pas de problème. Il veut seulement qu'on l'aide à s'établir."
"Région de la Baie ici. Il désire qu'on l'assiste dans son étalissement? Est-ce une contextualisation en 3D? Un dossier global?"
"Non, non. Un vrai marché d'action, de contrat à terme, de produits dérivés."
"Attend une seconde, je suis confus, " dit Stan Mead. Il parcourt des yeux une copie papier devant lui furieusement. "Veut-il qu'un emplacement en réalité virtuelle fonctionne comme s'il était une vraie place boursière du monde réel?"
"Oui, exactement," répond Jenko. Son visage souriant maintenant à l'écran.
Stan le regarde abasourdi. "Vous avez l'intention, d'y transiger argent sonnant du monde du monde réel?"
"Oui, exactement."
"Nous ne pouvons faire ça," répond Stan automatiquement. Il enlève ses lunettes et frotte ses yeux fatigués.
"Pourquoi pas?" demande Jenko.
"Eh bien, techniquement c'est possible. Cependant légalement c'est un terrain très peu stable. Ce projet aurait besoin de l'aval d'à peu près une demie douzaines d'agences, ici au l'U.S."
"Je désapprouve," dit Jenko. "Tout le contenu et les dossiers sont localisés sur nos serveurs en Afrique du Sud. Tous les échanges transiteraient par l'entremise de nos serveurs transactionnels sécurisés. Rien de vraiment diffèrent comparativement à une vraie place boursière."
"Région de la Baie ici..., encore une fois. Cape, je manque quelque chose ici. Si ce type veut créer une nouvelle place boursière, alors pourquoi a-t-il besoin de la vCité pour ce faire? N'est-ce simplement un contrat standard pour de finance électronique et de transmission clef-en-main?"
"Il souhaite établir un parquet de bourse pour qu'il puisse s'y acheter et s'y vendre des actions dans des simulations corporatives qui sont localisées dans la vCité. Il y en a six milles d'entre elles actuellement."
Stan s'étend sur le dos de sa chaise et expire. "Putain de vacherie."
"Cape, c'est Président dans Reston. Fait M. Est-ce que Pietersoon comprend ce, eh bien, est-ce que cette simmcorporation n'est pas réelle?" Même comme je pose la question, je me sens stupide.
"Oui bien sûr," irrité, il répond.
"Eh bien, aide à nous en sortir de celle-ci, Bobby. Pourquoi est-ce que quiconque de vrai capitaux pour acheter des actions dans une compagnie qu'ils savent inexistante? Je pourrais comprendre quelqu'un qui voudrait vendre des actions une compagnie qui n'existe vraiment pas. Cependant, généralement parlant si nous les débusquons et dès lors nous les faisons jeter en prison."
"Cette idée d'établir une place boursière pour vendre des titres pré-AOF permettrait de jauger l'intérêt du marché au sein du monde réel dans les produits futuristes en prévisions et préalablement à leur développement réel," a dit Jenko. "Les classes universitaires sur les théories de politique économique le font déjà. Chaque étudiant cotisent $100 à un fonds commun de placements virtuels et participent à de vraies cotes boursières du monde, ou de cote de politiciens, ou de qu'importe. Alors ils transigent entre eux. Par exemple, le stock d'un politicien déchut, ne peut-être racheté. Le principe actif à l'oeuvre derrière ce genre d'exercice, est que les gens qui investissent leur propre argent sonnant, les résultats prévisionnels s'avèrent d'autant plus exacts puisque les résultats sont tributaires de leur choix qui les engageants financièrement, plus les sommes s'avèrent importante, d'autant plus que se fidélisent."
"Mais il n'y a aucune de valeur inhérente à une corposimm," je réponds, hésitant.
"Pas d'actifs. Ce que vous dites signifie qu'un vCitoyen transférerait $10, par exemple, pour une part dans une entité qui n'a aucune valeur réelle, seulement une valeur subjective. Son titre pourrait s'effondrer à $1 ou monter en flèche à $100 d'un l'instant à l'autre."
"Oui, effectivement. Mais à mesure que plus personnes ce joindraient à la simulation, le prix moyen de l'action augmenterait conséquemment."
Stan inspire, cachant mal son mépris. "C'est un piège à con."
Je regarde Stan et soudainement un éclair d'inspiration. "Bien sûr. Bobby, ce M. Pietersoon, qu'est-ce sa corporation fait?"
"Saul Pietersoon? Vous n'en avez jamais entendu parler auparavant?"
"Je redoute que non."
"Il construit et gère des casinos. Il est un des hommes les plus célèbres de toute l'Afrique du Sud."
"Je vois. Donc, il veut que nous l'aidions à installer une opération de télécasino."
"Ainsi formulé, je suppose que votre affirmation recèle une certaine vérité," répliqua Jenko. "Mais strictement parlant, tous les marchés boursiers sont une forme de jeu de hasard."
"Donc quel est son double zéro?"
"Pardon?"
"Comment compte-t-il faire de profits en fin de compte?"
"Par commission en frais de courtage, bien sûr," répond Jenko, perplexe. "Écoutez, selon toutes vraisemblances il n'y a pas de différence entre notre proposition ou toutes autres places boursières du monde réel."
"Sauf que les parts y sont sans valeur," je lui répondis. "Les titres ne peuvent pas être transiges comme n'importe quelles autres valeurs."
"Faux. Sa corporation rachèterait les actions à leur pleine valeur à n'importe quel moment."
"Oh. Alors, est-ce qu'une part de $10 d'Ivan DomDirigible l'Atelier de Réparation une valeur d'au moins $10?"
"Au moins."
"Tant et aussi longtemps que la corporation de Pietersoon ne fait pas faillite."
"Oui, il y a ce risque," répondu Jenko. "Comme vous pouvez le constater à la page douze, la somme totale de valeur des vActions de corposimms vendue, ne devrait jamais dépasser, la valeur totale de ses actifs disponibles au sein du monde réel."
"Je ne vois toujours pas pourquoi la valeur des vActions augmenterait. Elles ne rapportent pas dividendes, leur valeur n'est pas du tout liée aux contraintes qu'assument les titres du monde réel."
"Ah ha," répliqua Jenko, un sourire mystérieux de son visage exposé sur le plasma. "C'est ça, le génie de cette idée. De vraies corporations pourraient assigner elles-mêmes une valeur à leurs parts virtuelles. Par exemple, utilisons votre exemple, si Ivan développe pour son avenir, il peut offrir d'accepter un DomDirigible l'Atelier de Réparation vActions ayant un coupon d'une valeur d'environ $25 de rabais sur le coût de l'addition lors d'une réparation. Comme une publicité à escompte assortie de coupons. Si en effet il serait possible pour les parts virtuelles d'acquérir de la valeur à cause de la spéculation sur leur appréciation dans le vrai monde de l'avenir."
Il y eu un moment de silence ponctué par le crépitement électronique de haut-parleurs.
"Intéressant," Darrin, notre délégué commercial réplique. "Une corporation dont le produit ou le service offert projeté d'affaire n'existe pas aujourd'hui peut émettre des parts virtuelles d'une corposimms remboursables à terme au sein d'installations subsidiaires dûment accréditées pour reproduire le produit ou offrir un service ayant été démontré auparavant dans la vCité. Pietersoon fait de l'argent sur les profits des commissionnaires qui placent les ordres sur titres et récoltent l'intérêt des sources de revenus généraux. La corporation du vrai monde obtient une meilleure façon de jauger l'intérêt du consommateur, une qui s'avère dès plus exacte, et pour le prix, de ce qui revient à l'émission d'un coupon rabais publicitaire, sur des revenus anticipés futurs, deux aspects qui peuvent être exploité en tant qu'investissement et monnaie d'échange. Le vCitoyen a une occasion de gagner de l'argent à la longue. La seule chose qu'un parieur imprudent perd sur sa mise sur un produit ou service qui ne voit jamais ne le jour, ce n'est qu'une perte limitée aux frais de courtage, la différence entre la valeur moyenne de l'action et celle du marché lors de la vente, et la perte de revenu suite à occasion d'affaire manquée. J'aime."
"Le Cap, pouvez-vous prendre soin des détails?"
"Pas de problème," dit Jenko. "Combien facturons-nous pour cette mise-sur-pied?"
Il y eut plus que cela lors de la réunion, bien sûr. Mais je vous en épargne les détails.


18e chapitre


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