vCité 1.0
Traduction libre de MxtM
avec
l'assentiment de son auteur;
dr. Adam L. Gruen
Chapitre 32
"C'est dans la construction intentionnel que diverses villes que la société peut fournir aux individus l'expérience de l'affranchissement l'esclavage du moi à l'apprentissage de liberté en tant qu'adultes".
--Richard Sennett--
Mode professorale.
J'ai trouvé irritant que tout au cours dans cet exercice de trois semaines entières d'hystérie sociale, quand environ une personne sur cinq a mal orthographier Exon l'épelant Exxon. Exon était Sénateur américain; Exxon est une corporation pétrolifère.
Ceci est probablement sans rapport, mais j'ai aussi observé quelques personnes qui faisaient référence au désastre de l'Exxon, et je me surprenais souvent à penser, lequel des deux? Est-ce qu'ils signalaient l'interdiction de l'emplacement en 2005, le chassé croisé pour l'amendement sur l'Internet de 1995, ou la marée noire de 1989?
Ceci n'est pas drôle. Dans cent ans d'ici, les étudiants d'histoire confondront alors, tout à la fois et se méprendront sur les faits et régulièrement, grisé, incapable de les dissocier, les mémoriseront en un tapon intelligible ou les omettront par peur du ridicule.
Il ce fait tard, c'est sur un autre vendredi soir étouffant, moi et ma femme sommes assis dehors, sur le porche arrière avec les chats. Les lucioles ont commencé leurs rituels d'accouplement. Soudainement les oreilles des chats se redressent. Quelqu'un frappe à la porte de devant.
"Qui est-ce, qui pourrait être à notre porte cette heure tardive"? dit ma femme, perplexe.
"Je ne sais pas. Je vais répondre".
Je jette un coup d'oeil furtif à travers la fenêtre comme je déverrouille la porte, mais je ne vois personne. Soudainement je me souviens de ce que MacKenzie a dit au sujet de mes comms tapés, et je suis envahi d'une vague de paranoïa. Trop tard; j'ouvre la porte.
La raison pour laquelle je n'ai vu personne était que je ne regardais qu'au niveau de mes yeux; la personne qui avait frappé à notre porte était d'une taille légèrement inférieure à un mètre cinquante. C'était une très coquette fille rouquine de race blanche, légèrement potelée - âgé d'approximativement quatorze ans avec des yeux bleus et des taches de rousseur, semblant nerveuse. Elle portait ce qui m'apparaissait comme étant un bandeau ou un casque du cuivre avec une pièce de topaze au milieu de son front. S'il n'avait pas été dix heures ce soir-là, j'aurais pensé qu'elle vendait des Biscuits des "Janettes". (Marque Déposée).
"Êtes-vous le Premier Citoyen"? dit-elle.
Sa me prit quelques secondes pour me remettre de l'effet de surprise. "Non, je suis Forest Green. Qui êtes-vous"?
"Je suis Megan. Megan Donnelly".
Est-ce que nous nous sommes rencontrés par le passé"? Je lui demande poliment, en essayant de me la remémorer. Est-ce qu'elle est une des gosses du quartier?
"Assurément. Je suis Reine de la Taupière. Danseur De L'Obscurité. Pâté chinois.
"La Reine de la taupière? Mon Dieu. Vous êtes... une femme".
"J'ai eu mon treizième anniversaire le mois passé".
"Oh? Moi j'en ai eu quarante-trois il y a quelques jours de ça.
"Je sais. Bon Anniversaire".
Ma femme arriva à mon coude."Qui est-ce, chérie"? demanda-t-elle, en regardant la fille. "Oh, bonjour".
"Salut".
"Pouvons-nous t'aider"? demanda ma femme.
La fille fit un signe de la tête. "Je suis venu parler à votre mari".
Eliza cligna et jeta un regard en ma direction. Je me demandais ce qu'elle pensait à moment là. "Bien, me dit-elle, l'invitons-nous à l'intérieur? Ou vous désirez discuter à l'extérieur? Quoi que vous fassiez, fermez la porte, parce que les chats sortiront.
Nous tous allé en arrière, à la cuisine. La rouquine s'assit sur une des chaises en bois, ses jambes replié en dessous d'elle comme une pouliche sur l'herbe.
"Aimeriez-vous quelque chose pour boire? Un cola"? dit ma femme.
"De l'eau, filtrée?" Réclama-t-elle impérieusement.
"Je pense que nous en avons," je lui dis, en contenant un sourire.
Nous nous sommes tous observé les uns les l'autre dans l'expectative, mais personne ne mentionna quoi ce soit. Ma femme, sentant que quelque chose clochait, s'excusa d'elle-même." Je serai dehors sur le porche vous avez besoin de moi, " dit-elle.
Après que ma femme eut laissé la cuisine, la Reine de la Taupe proféra une opinion. "Vous avez une agréable maisonnée".
"Merci. Est-ce que tu habites la région"?
"Non. J'ai fait du vélo jusqu'ici".
"Est-ce que tes parents savent que te trouve ici"?
"Métaphysiquement, "peut être, dit-elle, en buvant la moitié du verre d'une gorgée. "Ils sont morts".
"Oh, je suis si désolé".
"Vous l'êtes? Pourquoi donc"?
"Bien, je..., ce n'est qu'une forme de politesse. Il y a longtemps"?
"Il y a longtemps. Je vis maintenant avec ma tante".
"Ici, à Arlington"?
"Bethesda ".
"Humm, c'est un bout de chemin en vélo jusqu'ici pendant une nuit comme celle-ci. Tu dois avoir soif".
"Ouais. Est-ce que je peux avoir encore de l'eau"?
"Certainement," lui dis-je, en remplissant son verre. Est-ce que ta tante sait que tu es ici"?
"Nah, elle est à New York pour le week-end".
"Si elle t'appelle? Elle pourrait s'inquiéter".
La Reine de la Taupière apparue irritée. "J'ai un sans-fil".
"Oh. À vrai dire cela m'apparaît logique. N'est-il pas dangereux de faire du vélo seul par une soirée pareille"?
"Je porte du poivre de cayenne, aussi".
"Eh. Bien, votre Altesse, qu'est-ce que je peux faire pour vous alors"?
Elle rit bêtement. "Vous ne m'apparaissez pas tout à fait celui que j'imaginais ce que vous êtes".
"De quoi pensiez-vous que j'avais l'air"?
"Je ne sais pas, un genre Jules César ou quelque chose d'apparenté".
"Parce que je suis Premier Citoyen"?
"Ouais".
"Bien, ce n'est qu'un titre. Le premier parmi des égaux, parce que quelqu'un devait l'être. Comme vous savez"?
"Ouais".
"Je ne suis pas un empereur, n'est jamais voulu l'être".
"Je sais".
"Mais vous, votre Altesse. Est-ce que vous voulez vraiment être Reine"?
"C'est déjà le cas".
"Je sais. La Reine des rats de la Taupière. Vous avez des sujets dans tous les coins du royaume".
Elle renifla, comme si elle avait le dédain de mon éloge insipide. "Pourquoi partez-vous? Vous ne pouvez pas vous en aller".
"Je dois partir".
"Mais nous avons encore besoin de vous," dit-elle, une note de désespoir teintant sa voix. "Nous pourrions encore user de vos conseils. Il se trouve tellement de tort à réparer".
"Mon temps est presque écoulé," je lui dis avec autant de gravité, par respect pour elle. "J'ai corrigé ce que j'ai pu. La vCité est saine, elle grandira. Vous avez un futur brillant en avant de vous, plus lumineux que n'importe quel que je puisse imaginer sûrement. Bientôt ce sera votre tour de mener la barque".
"Trop," se secouant la tête. "Je ne pas tout les contrôler".
"Je n'ai pas dit que vous deviez les contrôler, votre Altesse. Si vous allez être Reine, vous allez avoir besoin de les servir pour les mener. Usez sagement des prochaines années. Apprenez des gens, écoutez-les. Si vous apprenez leur langue, vous serez capable de la parler".
"S'il vous plaît ne partez pas".
"Megan, toutes les choses ont leur saison. Je ne suis qu'une feuille sur l'arbre de vie. Comme étaient vos parents. Comme vous l'êtes".
"Non!"
"Oui. Regarde autour de toi. Regardez à l'intérieur de toi".
"Je ne sais pas qui je suis".
"Tu n'es pas supposé le savoir déjà. C'est la lutte de toute une vie, trouver ce qui te définit et rester fidèle à cette personne. Tu n'as que treize ans"!
"Combien d'années de plus"? dit-elle presqu'en gémissant. "Je ne peux plus le supporter bien plus longtemps".
"Cinq. Donne-toi cinq ans".
"Je n'y arriverai jamais".
"Je pensais la même chose quand j'étais de ton âge".
"Vraiment"?
"Vraiment. Je me souviens quand j'ai commencé le primaire. J'avais six ans. Et pour quelconques raisons --je ne me souviens pas exactement pourquoi, aujourd'hui --j'ai calculé toutes les années que je serais à l'école. Je suppose que c'était dû au fait que mes parents parlaient toujours des études supérieures. C'était leur Mecque et leur Graal, tout enveloppé dans le même paquet. Douze années. Plus quatre années pour le collège. Plus cinq années d'université. Donc quand j'avais six ans, tout ce que je pouvais voir était une phase d'emprisonnement de vingt ans devant de moi".
Elle ria, mais pas de bon coeur. C'était le son d'une terreur amère, celui d'un prisonnier dont la liberté conditionnelle est niée et qui doit servir le reste de sa peine sans pouvoir en appeler. "Mais vous l'avez aimé, n'est-ce pas"?
"Non, je l'ai détesté. J'ai damné chaque minute. Que des gens me disent toujours quoi faire, quoi lire, où aller. Faire des choses que je n'aimais pas, et d'essayer des choses que je savais, ne me servirait strictement à rien. Bien sûr, tu dois comprendre, c'était l'époque du déclin des savants confucéens".
"Qui"?
"Rien".
"Donc pourquoi êtes-vous restés? Comment se fait-il que vous ne vous êtes pas sauvé?
Il n'y avait nulle part à aller pour me réfugier, et aucune façon de se cacher. Aussi, j'aimais mes temps libres".
"Ouais. Moi aussi".
"Et tu sais, même en prison, il possible d'apprendre des choses".
"Comme quoi"?
"Comme tout. T'apprends comment négocier avec les gens. Bien sûr les adolescents sont à peine des gens sensés, mais tu sais ce que je veux dire".
"Je ne pense pas que j'y arriverai," dit-elle encore, inconsolable.
"Pas seule, tu n'y arriveras pas, non. Personne peut se retrouver seule. T'as besoin de compter sur les autres. T'es plus fortuné que tu le penses. J'avais deux ou trois bons amis alors. Toi t'en a déjà des milliers".
"Et toi"?
Je fis une pause avant de répondre, incertain de ma condition, comme un homme trébuchant dans la peine ombre pour allumer l'interrupteur. "Je serai encore ici, dans le vrai monde. Et dans la vCité, aussi! Quand les ombres viendront, tu m'appelleras, d'accord? Ou envoie-moi un courriel. Je te ferai 1A, je te le promets".
"D'accord. Est-ce que tu demeureras dans la Ville, vraiment"?
"Bien sûr que je le veux. Je serai dans les parages. Ce sera amusant, tu verras. Mais je vais être occupé pendant quelque temps. Je vais être un père l'année prochaine."
"Dans la réalité"? Ses paupières s'ouvrirent largement. "Sinda"!
"Je pense bien".
"Tu feras un bon Papa".
"J'imagine que oui"?
"Oh, oui".
"Bien, merci," je dis, en ne sachant pas quoi rajouter. "Nous verrons. Hum --veux-tu que je te reconduise à ta maison"?
"Non, je reste avec un ami ce soir. À une dizaine de minutes d'ici".
"Dans la réalité"?
Elle rit bêtement. "Ouais".
"Garçon ou fille"?
"Un gars".
"Haha, tu vois --ta vie est déjà compliquée"!
Elle l'endosse son habit royal. "Il est juste quelqu'un que je connais".
"Quel âge a-t-il?
"Quinze".
"D'accord. Gardez votre poivre à la porter".
Elle rit bêtement. "Est-ce que je peux avoir encore de l'eau"?
Par la suite j'ai dû demeurer assis à la table de cuisine pendant une demi-heure, perdue dans mes songes, jusqu'à ce que Plett m'ait sauté dessus et sorti de ma torpeur. Je suis sorti sur le porche où ma femme lisait un magazine.
"À quoi tout ça rimait"? Me demanda-t-elle? "Des esprits inquisiteurs veulent savoir".
"Je vais faire un assez bon Père un jour, savais-tu ça"?
"Je le pense," dit-elle. "De quel avis"?
"Du futur chef des gens libres de partout".
Elle soupira. "Je ne sais jamais qu'est-ce qui se passe".
Londolozi fait un signe d'approbation de la tête, et resombra dans son sommeil.
33ieme
chapitre