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LE CONTEXTE TEMPOREL:

J'ai écrit vCité 1.0 du mois de décembre 1994 jusqu'en août 1995. C'était une période très fertile pour le développement du Language de Modelage de la Réalité Virtuelle (VRML), un processus avec lequel j'étais familier mais auquel je n'ai nullement participé matériellement parlant de quelque façon que ce soit. Pareillement en ce qui concerne les cabales législatives qui furent entreprises pour restreindre le contenu sur l'Internet.

A certaines occasions pendant cette période de rédaction je suis venu très près du désespoir; il m'apparu qu'à chaque fois que je complétais un chapitre contenant quelques idées (selon mon entendement) fantastiques, innovatrices ou soulevant de nouvelles questions, je verrais un grand titre les concernant la semaine suivante. Maintenant je sais comment on se sent quand nous sommes seconds, en ligne au bureau des brevets. En tout cas, mon désespoir dérivait en grande partie du sentiment prévalant avant même que ce roman est eu le temps d'être publié, mes idées serait non seulement considérés comme dépassées, mais aussi comme de pâles copies bon marché. Ou, comme l'extra-terrestre le résuma une fois dans Buckaroo Banzai En travers de la 8th Dimension, "Grosse Affaire. Et puis après?" il n'y a pas de plus grande terreur pour un écrivain qu'est perçu comme imposteur. Avec la possible exception de se réveiller un matin et de se percevoir-soi-même en tant que tel.

A PROPOS DU TITRE:

Il est très dur parodier la culture moderne avant qu'elle retourne bord et qu'elle vous étreigne dans sa prise dure-comme-fer du marketing à mort. J'ai choisi le titre vCité 1.0, à l'époque au mois de janvier 1995, pour deux raisons. Première, parce que les départements de marketing de langue anglaise de partout au monde semblaient être atteint de syndrome de la capitalisation à tout prix. Deuxièmement, parce que plus rien n'apparaît jamais tout à fait définitif de nos jours, au point que les corporations (et, regrettablement, des individus et des législature) maintenant régulièrement des produit mi-achevé en sachant pertinemment qu'ils devront l'arranger plus tard.

C'est d'la parodie, tout le monde. P-A-R-O-D-I-E.

Malheureusement, je pense que cette volonté disparaîtra probablement dans les éons du temps, et les éditeurs ne tarderont pas très long avant de faire de même en étiquetant des éditions de manuels scolaires, de livres de cuisine et travaux de fiction avec le méprisé suffixe, N.N désignant ce format. Est-ce le prestige d'une marque qui la fera vendre, ou nous avons seulement atteint un état tel que nous manquons totalement d'imagination et que nous ne pouvons pas nous lever le matin avec de nouveaux mots pour nommer les travaux de littérature et d'art?

A PROPOS DE LA NARRATION ET SA DÉMARCHE PARTICULIÈRE:

vCité 1.0 est une histoire s'étendant sur une période d'environ vingt jours dans la vie d'une simulation de ville virtuelle mise en scènes à l'année 2002. Mais c'est aussi l'historique de cette simulation virtuelle du point de vue de l'année 2002 qui jette un regard en arrière sur 1997, quand la simulation fut en premier lieu inauguré. En somme ce roman a beaucoup de point en commun avec d'autres ouvrage du même genre comprenant "Looking Backwards" de Edward Bellamy, 2001 à 1887, de B. F. Skinner Walden II, et Écotopie de Ernst Callenbach. A vrais dire, le lecteur pourrait, ne pas savoir de quoi il s'agit du tout.

Ostensiblement, cette histoire relate une crise qui éclate au même ou quelqu'un se façonne une espace pornographique dans le vCité. En fait cette oeuvre littéraire porte plutôt sur la raison d'être des vCitiés, et non-seulement sur le comment de leur fonctionnement.

Alors dans le cours de la rédaction de ce roman, je m'ai retrouvé a essayer de courser en nageant tout en essayant de de ne pas me faire déculotter. Bien sûr qu'il est amusant s'accrocher à un mode narratif simple et linéaire, et patauger sans souci à travers deux heures divertissement purement inoffensives. Mais j'ai pressenti (peut-être incorrectement) que je ne pouvais pas tout simplement jeter le lecteur au beau milieu d'un Snowcrash à la Stephenson. Au lieu, j'ai décidé de mélanger la narration avec des chapitres plus thématiques décrivant comment la vCité fonctionne et qu'est-ce qui l'a amené à devenir ce qu'elle est.

Vous n'apprécierez peut-être pas les résultats: le roman a effectivement flot narratif, mais il va-et-vient, comme la conduite dans la circulation à l'heure de pointe.

Il ce peut que dans des années d'ici, les lecteurs retournent à la vCité 1.0 et s'émerveilleront devant une tel idiotie, expliquant de choses telles que le mode PC, les HMDs, les téléchargements, les kiosques, les scapps et les rouleaux compresseurs. Tout ce que je peux dire c'est: pardonnez-le. L'homme qui a écrit ce roman était piégé dans l'ambre de la ligne de conduite de son temps.

UNE APPROCHE STRICTEMENT NARRATIVE?

Anciennement "le va et vient" était tout-puissant, l'écriture était séquentielle, jetter un coup d'oeil à l'avance sur "la fin" ruinait l'appréciation subséquente du roman, et en général, vous que vous alliez où l'auteur vous menait et c'était comme cela, il n'avait rien que nous pouvions y faire, en somme être auteur équivalait à être dictateur. Mais maintenant, après la Glorieuse Révolution, les choses sont des plus démocratiques. puisque que j'ai écrit ce roman dans l'ordre signifie que j'avais la ferme l'intention que vous le lisiez ainsi.

Donc si vous voulez suivre la trame narrative principale à votre loisir, comme un limier avec son nez à terre reniflant une piste, alors vous feriez mieux de lire les chapitres suivants dans cet ordre: 2, 4, 7, 11, 15, 17-20, 24, 26-33.

Et puis alors vous pourrez lire les autres chapitres quand il vous conviendra. Ou faites réellement ce qui vous chante. Mais souvenez-vous: avec la liberté de choix, vient la responsabilité de choisir sagement. Quand vous apprenez cette leçon, vous devenez adulte.

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