Album:J'appuie sur la gachette:
Album:Suprême NTM:
Pour un nouveau massacre:
Me voilà cette fois
de retour à la source
plein de ressources
cotées en bourse
je reste dans la courbe,
pas besoin de faire d'efforts pour me défaire des fortes têtes
Balayette, tu dégages et c'est net
non je ne vois personne remonter le score
le hardcore est à la baisse,
seul Assassin jamais ne cesse
dernier bastion original,
Clyde, Solo et l'Impérial
gardent notre estime
Hardcore est la rime.
J'écris ce que je vis et vis ce que j'écris, logique
Tout ceci explique surement la rudesse de mon lyrics
Je canalise, centralise, réalise une parfaite analyse
je te remercie, pas besoin de psychanalyse
Que voulez-vous que je pisse sinon du hardcore.
Je fais partis du triste décor de la banlieue Nord
Mon style évolue, jamais révolu,
influencé par la rue
abats les boeufs et tracte la charrue
bam bam sans égal, jump jump phénoménal
bang bang Kool Shen dégaine travaille et m'entraîne dur!
Troue le cul des ordures au fur et à mesure
soyez sur, j'épure
mon retour marque la fin de carrières
à peine entamées
désolé, mais je n'ai pas d'autre alternative que de m'imposer,
Désormais du hardcore à la mort
je détiens le sacre,
Alors préparez-vous pour ce nouveau massacre
Get, get down pour ce nouveau massacre.
Get, get down pour ce nouveau massacre.
Pourquoi ces rimes, pourquoi ce nouveau massacre
pourquoi tant d'acharnements contre les New Jacks
facile à comprendre, propos facile à défendre
mon cul n'est pas à prendre,
le hip hop n'est pas à vendre
je ne dis pas que le rap n'est pas large
mais attention à ne pas dépasser la marge
c'est tentant, oui je sais pour toi le pécule passe avant
avant que souffle de la reconnaissance le vent
devant tant et tant de changements de comportement
comment ne puis-je pas porter l'estocade à temps
a vrai dire, je me dois d'intervenir
menacé est l'empire
le business à fait du rap son nouveau élixir
en fixant ainsi les limites, un peu vite
hardcore est ma vie, hardcore est le beat beat down!
pour un nouvel acte
je suis down avec ce nouveau massacre.
Get, get down pour ce nouveau massacre.
Get, get down pour ce nouveau massacre.
Ouvrez les sas, hardcore est la basse
pas d'espaces pour les gosses
Plus de place, va y avoir de la casse, hélas!
C'est le cas quand l'as des as se dépense, se dépasse
alors tu bois la tasse et me demande grace
une fois, ça passe, ne recommence pas, ça lasse
si tu veux pas perdre la face
un conseil trace,
passe ta route quand NTM et l'académie shootent.
Il serait dommage qu'au déshonneur s'ajoute la déroute,
je ne peux pas me taire,
oui je défends mon affaire sans sommation et sans cesse,
qu'est-ce que tu veux, je shoote qui me blesse
érige et dresse mon palmares en guise de forteresse,
laisse, l'esprit de ceux qui doutent encore
presse celui qui ne fait pas d'efforts et fait défaut plutôt en fait au hardcore,
trop de sympathiques mélodies balancées pour les morts.
OK OK je reprends pour conclure toujours dans l'allure
il ne faut surtout pas que le rap se dénature
cherche la demi-mesure, évite les éclaboussures
notre rôle est fumer le top sans vice de procédure
ouais merci je sais j'en ai la stature, la carrure, l'envergure,
pouh!
Quelle fière allure, pas de soucis d'écriture
pas besoin de doublure, c'est sur,
preuve en est ce nouveau massacre porte ma signature.
Get, get down pour ce nouveau massacre.
Get, get down pour ce nouveau massacre.
Qui paiera les dégats ?:
N'oublie jamais que les cités sont si sombres.
Tard lorsque la nuit tombe et que les jeunes des quartiers
n'ont jamais eu peur de la pénombre.
Profitant même d'elle tels des hors-la-loi
n'ayant pas d'autre choix que de développer une vie parallèle.
Business illicite, la survie t'y invite
comme persuadé de prendre le chemin de la réussite.
Mais pour ça, qui fait quoi? Quelle chance nous à donné l'état?
Ne cherchez pas, intentionnel était cet attentat.
Laisser à l'abandon une partie des jeunes de la nation,
ne sera pour la France qu'une nouvelle amputation,
car quand la faute est faite, la fête est finie.
Fini de rire, pire, j'ai peur pour l'avenir,
mais toi qu'as-tu à dire pour contredire mes dires?
Je n'invente rien contrairement à ce que tu peux lire,
pas de brodages dans mes textes, pas de romance.
Car je sais que notre pensée peut avoir de l'influence.
Quelle solution préconise-t'on?
Mieux vaut prévenir que de guérir dit le dicton.
Mais de ca cas précis si guérison il y a,
souvenez-vous que c'est à nos frais que seront les dégats.
Trop longtemps plongés dans le noir,
à l'écart des lumières et des phares,
éclairés par l'obscure clarté de l'espoir,
les enfants des cités ont perdu le contact,
refusent de paix le pacte.
Conscients qu'ils n'en sortiront pas intacts,vivre libre, aspirer au bonheur,
se donner les moyens de sortir du tunnel pour voir la lueur.
Et pouvoir tapisser de fleurs les murs de l'amour.
Voilà ce qu'on reproche à mes proches à ce jour,
le pourquoi du comment et préférant se baser sur des préjugés,
pour porter un jugement à la hate, dans le vent.
Non, non, décidément un monde nous sépare alors foutez-moi le camp.
C'est clair, je pense vous avez saisi la sentence,
la France est accusé de non-assistance à personne en danger,
coupable crient les cités, mais l'état malgré ça fera payer les dégats.
Tout le monde est conscient maintenant du besoin d'argent,
et comme en haut lieu, la cité à sa propre règle du jeu,
avec ses coups du sort et ses coups malheureux.
On ne joue pas éternellement avec le feu sans se bruler.
Ne prends pas ça comme une moralité,
j'essaie en vérité de te dire qu'un jour il faudra bouger,
pour ne pas rester prisonnier du béton,
et à plus forte raison des portes des prisons.
Non, je ne prends parti pour personne,
je donne mon avis, ma philosophie,
prends ton gen-ar et fais ta vie,
car le business doit être une étape pour changer de cap.
Prends-en conscience avant que le malheur ne te frappe.
Ne t'attends pas de leur coté à de la compassion,
la machine judiciaire se jouera de ton sort,
comme on se joue d'un pion.
Attention à la sanction!
N'oublie pas qu'à leurs yeux tu n'es qu'un parasite pour la nation.
Un: ton avenir est entre tes mains, je dis deux
sache retirer à temps tes billes du jeu,
pour le trois, j'accuserai les lois et l'état de quoi,
de toujours nous faire payer les dégats.
Police:
-Vos papiers, contrôle d'identité-:
Formule devenue classique à laquelle tu dois t'habituer.
Seulement dans les quartiers,
les condés de l'abus de pouvoir ont trop abusé.
Aussi sachez que l'air est chargé d'électricité,
alors pas de respect, pas de pitié escomptée.
Vous aurez des regrets car;
Jamais par la répression vous n'obtiendrez la paix,
la paix de l'âme, le respect de l'homme.
Mais cette notion d'humanisme n'existe plus quand ils passent l'uniforme,
préférant au fond la forme, peur du hors normes.
Pire encore si dans leur manuel ta couleur n'est pas conforme,
véritable gang organisé, hiérarchisé.
Protégé sous la tutelle des hautes autorités.
Port d'arme autorisé, malgré les bavures énoncées.
Comment peut-on prétendre défendre l'état, quand on est soi-même
en état d'ébriété avancée? Souvent mentalement retardé.
Le portrait type, le prototype du pauvre type,
voilà pourquoi dans l'excès de zèle, ils excellent.
Voilé pourquoi les insultes fusent quand passent les hirondelles.
Pour notre part ce ne seras pas "fuck the police",
mais un spécial Nick Ta Mère de la part de la mère patrie du vice.
Police machine matrice d'écervellés mandatés par la justice sur laquelle je pisse.
Police machine matrice d'écervellés mandatés par la justice sur laquelle je pisse.
Aucunement représentatif de l'entière populace,
que dois-je attendre des lois des flics.
Qui pour moi ne sont signe que d'emmerdes?
Regarde je passe à coté d'eux.
Tronche de con devient nerveux;
"Oh oh contrôle de police, monsieur"
Systématique est la façon dont l'histoire se complique.
Palpant mes poches puis me pressant les balloches.
Ne m'accordant aucun reproche à part le fait de passer proche.
Portant atteinte à leurs gueules moches.
Traquer les keufs dans les couloirs du métro,
Tels sont les rêves que fait la nuit Joey Joe,
Donne moi des balles pour la police municipale.
Donne moi un flingue...
Encore une affaire étouffée, un dossier classé,
Rangé au fin fond du tiroir, dans un placard ils vont la ranger.
Car l'ordre vient d'en haut,
Pourri à tous les niveaux.
Ca la fout mal un diplomate qui businesse la pédo.
Alors on enterre, on oublie, faux témoignages à l'appui.
Pendant ce temps, des jeunes béton pour un bloc de teuchi.
Malheureusement j'entends dans l'assistance.
"Écoutez, moi j'ai confiance"
Confiance en qui? La police, la justice, tous des fils,
corompus, dans l'abus ils puent;
Je préfère faire confiance aux homeboys de ma rue, vu!
Pas de temps à perdre en paroles inutiles;
Voilé le deal:
Éduquons les forces de l'ordre pour un peu moins de désordre.
Police machine matrice d'écervellés mandatés par la justice sur laquelle je pisse.
Police machine matrice d'écervellés mandatés par la justice sur laquelle je pisse.
Du haut du 93, Seine St-Denis, Chicago.
Port des récidivistes, mère patrie du vice,
je t'envoie la puissance, conservant mon avance.
Tout en transcendance, un à un me jouant
de tous les flics de France,
mercenaires, fonctionnaires au sein d'une mélice prolétaire.
Terriblement dans le vent,
trop terre-à-terre pour qu'ils tempèrent
où même modèrent.
L'exubérance héréditaire qui depuis trop
longtemps prolifère.
Contribuant à la montée de tous les préjugés et,
maintenant pour renflouer l'animosité des
poudrières les plus précaires.
Considérées secondaires par les dignitaires
d'un gouvernement trop sédentaire
et d'une justice dont la batisse est trop factice
pour que s'y hissent oui sans un pli
nos voix approbatrices.
Mais sincerement, socialement
quand il était encore temps
que l'on prenne les devant;
Tout ne s'est fait qu'en regressant, comment?
Aucun changement de comportement
de la part des suppots des lois.
Roi du faux-pas.
Ma foi, ce qui prévoit un sal climat
donc pour la mère patrie du vice
de la part de tous mes complices,
des alentours ou des faubourgs,
avant qu'on ne leur ravissent le jour.
Juste pour le fun:
Top top l'été approche, le funky flote flotte, cool.
Comme tous les ans à la même époque,
l'atmosphère est clémente et tend à la détente.
J'aime me relaxer en été, je fainéante, relax.
Toujours l'âme, in pax, pas vraiment au max.
Pour être tranquille, j'ai même éteint mon fax.
Et fixe mon attention sur les mixes.
Afin d'y laisser parfaitement mes lyrics.
Le flot, oh oh, de mes mots fixe à nouveau le niveau,
et prévoit que l'été sera chaud.
Les bitches, les bitches en maillots, le repos.
NTM en stéréo à la radio, rien n'est de trop.
Sensation d'ivresse comme délivrés du stress.
Effervescence des sens quand approchent les vacances.
Toujours dans la danse, tout le monde avance euphorique et pense
que le soleil donne
quand ses rayons rayonnent et que le rap sonne.
Quand la basse avec raison résonne, tu m'étonnes,
trop bone quand elle est trop bonne.
Aussi bonne que les cochonnes qui me répètent au téléphone
rap, sex and sun, juste pour le fun.
Juste pour le fun.
Les mots oh oh sont plus chauds, même l'eau, qu'à cela ne tienne.
Il en va de même pour la météo, toujours d'humeur reveur mais,
toujours les yeux baladeurs, je ne peux m'empecher de penser
que le flirt est à l'heure, envoutés par ces tas de paires de fesses si diverses.
Qui se dressent, se pressent, sans cesse, je stresse, inextinguible soif d'allégresse
in extenso de l'été jamais ne baisse, période estival jamais ne met
le sexe à l'index sans complexe, je les aimes vetues de latex.
Ex extase, je les effleure de mon regard, les rase de phase en phase.
A la base pour trouver la topaze,
l'analogie entre elles est telle, si nickel que pour elles,
je martelle les mots dans mon choix.
Je m'emmele et me mele aux mamelles, celles qui dans mon cerveau
créent l'étincelle, j'aimerais tant passer du fantasme au réel.
L'essentiel bel et bien quand apparait le sun.
Annuel tel est l'appel qui résonne, 21 juin, fin de l'ultimatum.
Préparez-vous à bouger pour l'été, pour le rap, pour le sexe et...
Juste pour le fun.
N'oublie pas que je suis, et me sens dans mon élément quand
lentement, je sens se réchauffer le temps.
Tant et tant attendu, toutes tendances confondues.
L'été fait l'unimanité et réveille, les virilités.
T'es témoin, cet été je veux téter plus, plus de quoi?
Plus de rap, plus de sexe, plus de sun, plus de fun.
En fait beaucoup moins de prise de tête, et ouais
tout le monde avec moi: "T'es bonne et je te pète".
Slogan radical,
immoral, animal, mais c'est normal, quoi de plus banal.
Idéal en période estivale, je vole, butine de butin en putain.
Sans le moindre effort, ondule ton corps, ondule ton corps,
encore et encore.
Comme la basse, boom boom, de plus en plus fort, oh oui, je te sens d'accord.
Alors avec celles qui sans cesse me répetent, qu'elles veulent
du rap, du sexe, du sun.
Juste pour le fun.
J'appuie sur la gachette:
Seul dans la pénombre, avec mon passé,
cherchant à me remémorer les joies et les raisons
pour lesquelles j'encaisse la monotonie de cette vie.
Plus désarmé qu'au premier jour,
les années blanches de ma jeunesse
se sont laissées posséder.
Quant au futur! Le futur j'ose même pas y penser.
Vide est ma vie et pourtant je n'ai pas choisi
tant le présent n'est que néant...
Tout a commencé surement le jour où je suis né,
le jour où je n'ai pas croisé la bonne fée
qui aurait fait de moi ce que je ne suis pas.
Ceux qu'il m'arrive d'envier parfois,
ceux que la vie à doté d'une chance,
mais moi malheureusement voilà, je n'en suis pas là,
et privé de ça, pourquoi devrais-me mener un combat?
De toutes façons pas la peine,
je connais la rengaine mais je n'ai pas de force.
Mon amour pour la vie s'est soldé par un divorce,
moi aussi j'ai rêvé de connaitre l'idéale idylle,
le désir, la passion de ne pas perdre le fil.
Quitter sur le champ la ville, s'isoler sur une ile.
Au lieu de ça, ma vie file, se faifile et défile
sans domicile fixe.
J'ai toujours relevé la tête, même à genoux.
Mais ce soir, je suis fatigué de lutter
et pense sérieusement à tout déconnecter.
L'hiver a posé son manteau,
comme si la mort était déjà là, tout près de moi.
Le froid me lacère la peau,
comme cette vie, dont je n'ai plus envie.
Egaré dans ces pensées, où tous ne cessent de m'apitoyer.
Voilà, ce soir je vais craquer, ne pouvant échapper à mon destin.
L'âme stressée, le cerveau compressé,
comme unsé par la guerre des nerfs
à laquelle je dois me livrer.
Subir sans pitié, sans répit, voilà ma vie.
Gris semble l'avenir et noir est a couleur de mon esprit.
Je n'essaye plus de comprendre, ni de me faire entendre,
je suis le troupeau avec un numéro collé dans le dos.
Métro, boulot, aseptisé du cerveau.
Mon ultime évasion se trouve dans le flot de ces mots.
Quarante ans de déboires passés à la lumière du désespoir.
Tu peux me croire ça laisse des traces dans le miroir.
J'ai les neurones affectés et le coeur infecté,
fatigué de lutter, de devoir supporter la fatalité
et le poids d'une vie de raté.
Voilà pourquoi je m'isole, pourquoi je reste seul.
Seul dans ma tête libre, libre d'être
un esclave en fait battant en retraite,
fuyantce monde d'esthètes en me pètant la tête.
OK, j'arrête net, j'appuie sur la gachette.
Dans le vent
Bienvenue à toi dans l'aire de jeu où nous sommes déjà deux.
Le K double O L et puis moi-même
l'ogre du Nord J O E Y S T A R R oui double double double R.
Le lick shot qu'on ne stoppe dévalant les pentes du top, ouais mon pote.
Sans un drop, tu capotes, pas d'antidote quoi que tu optes.
J'escamote, démaillotte ce qui dénote, et hop
toutes les 'lopes déjà galoppent avant que je leur fasse des papillottes.
Vu le vent véhiculant ma virulence quand je vais de vive voix en véhémence.
Ca t'étonne, ça détonne comme quand l'immuable égocentrique
martele ta pomme, oui ça sonne.
Donne dans l'exploit n'est-ce pas Mr 3, c'est à moi?
A croire que oui, vas-y sans vis-à-vis, viens défoule-toi.
Cynique ou vinylique, pas de hic, quand tu t'impliques.
Un pas cassé, un pas croisé, hé hé.
Me revoilà pour un nouveau numéro dans ce show, chaud tu le seras sur.
A l'écoute de mon niveau, mot par mot je défile tranquille sur ce morceau
énergique, et d'un chic, oh maléfique, mon lyric est sur le mix
je vous
l'avoue est assez fantastique, au niveau de l'acoustique, c'est automatique.
J'ai une multitude de tactiques à paroles explicites et défaitistes, moi non
plutôt le coté excentrique, tout le temps en avance dans le vent,
offenssant les passants dépassés à l'ecoute des passages
enrageants que vous entendez.
A cet instant tout à fait charmant mon talent
naturellement provocant
intélligemment écrit dans les mesures et les temps je n'ai besoin de
personne
pour atteindre le maximum de bonnes phases.
Naturellement dans les normes crois-tu rejoindre le Suprême, mais tu rêves.
Je fais partie du Suprême et de même, que le mec qu'on appelle Kool Shen.
Nouvelle entrée pour le Kool je vous l'épele.
K double O L S H E N dans l'ordre.
Et non pas pele-mele plutôt tel quel.
Quel talent poussant la rime en avant.
Evidemment en avant tout le temps pour une nouvelle attack clack!
Même si tu protèle ta gueule tu risques de prendre une claque opaque.
Je mixe, jamais je ne fixe, un spliff, pas de sniff, faire glisser les rimes.
Trouver des riffs tel est mon kiff, funky hardcore pour le Nord.
Ntibidi, Ntibidi, Ntibidi M encore médaille d'or dur!
Peut-être mais je dure je sais que ça dérange, mais moi ça me rassure.
Toujours dans l'allure, je songe alors à l'heure où l'air hilare les batards
mettaient le rap à l'écart par pure perte de temps,
car maintenant vous subissez l'attaque et restez constamment dans le vent.
Du vent, va de l'avant vers le vrai du mouvement ou bon vent,
tu t'ensevelis dans les sables mouvants, vendu vu la voie que tu prends,
vire avant que j'en vienne au invectives
à tout vent avec en vain l'envie de voir l'avenir
du rap sortir du noir à savoir il faut virer de bord
et voir ou est le phare trop tard pour rattraper l'écart
car toi tu ignores tout de cet art.
Rares sont ceux qui relevent la barre.
Pour cela je n'use pas ruse, mais de phases qui fusent mon imagination.
Jamais ne s'use si je ne m'abuse, toi tu accuses un retard considérable.
Mes prouesses restent à ton insu inextricables,
pourtant primordiales afin de mener à bien le bal.
Depuis le début tu ne fais que longer le littoral, stop n'accoste pas,
remballe, pas d'escale, crotale normal parce qu'à la finale tu mets le rap à mal.
Sur 24 pistes(Remix):
Des années d'abetissement, d'abrutissement, pour quel aboutissement?
Un retard musical de 10 ans,
la variét' nous prends la tête, que ces bâtards prennent leur retraite,
il faut qu'on jette les vedettes qui végetent, avant qu'on ne les pètes.
Nous ne sommes pas des prophètes, mais de simples trouble-fêtes,
et néanmoins auteurs-compositeurs et interprètes,
et de ce fait défenseurs des droits de l'alliance des poètes.
Ce pourquoi je fais face, ceux pour qui je tiens tête
face à cette masse de merde commerciale en place.
Le combat se promet d'être dur, mais je vous rassure,
j'ai les couleurs bien accrochées, tu veux la vérité?
On va les enterrer pour pouvoir aller chier sur leur tombes.
Car un jour viendra l'hécatombe des stars en plastique,
authentiquement construites manipulées comme un cube
le temps d'un tube, on les entube.
Une merde braillée par une pin-up, ça s'appelle un hold-up.
Stop stop au top trop de salope, trop de magouilles.
Les gens s'abrutissent et la musique part en couilles.
Alors le vent va souffler, la tempête va monter.
Et le paysage musical français doit se faire à l'idée,
qu'un parasite existe en tête de liste.
Nouvelle attack terroriste sur 24 pistes.
Nouvelle attack terroriste sur 24 pistes.
Sur 24 pistes, je prends le risque.
Prémédités seront les faits, mes seules armes sont mes versets.
Car pour le moment déplaçant les miens pour qui je rends à tout moment.
Evident le fait que des vendus usent avec abus du fait
que les radios promotionnent ce que l'on appell la variét'.
Prise de tête. Donc je m'apprete encore une fois acculé,
à enculer tous ces fonctionnaires musicaux.
Qui businessent la musique pour la partie
artistique ne prenant aucun risque.
Dégradant les différents courants,
censurant musicalement les jeunes talents.
Trop d'efforts sont réduits à néant,
trop de mécréants sont poussés vers l'avant,
donc je vous laisse au Détonateur S.
Nouvelle attack terroriste sur 24 pistes.
Virevoltant constamment, déchainant l'élément, indirigible arrogant.
Un à un je rends chaque coup que nous inflige la variét'. Prise de tête.
Car j'ai le défaut d'être lyricalement franc, obstiné musicalement.
Voilà les différends que je défends perpétuellement pour la patrie nord.
Balayant sur mon chemin les fils de pute ayant pour but
de nous sussurer à l'oreille, de n'en vouloir qu'à notre oseille.
Donc je refuse le compromis musical,
restant le gangster boogie Joey Starr mort aux bâtards.
Donc je dis stop à l'abus et ajoute que dans l'impossibilité de changer
ma façon de penser, ja rallie la cause de ceux qui prennent le risque,
et me range au rang de terroriste, lachant les bombes sur 24 pistes.
Nouvelle attack terroriste sur 24 pistes.
Criminelle est la façon dont se comportent
les stars occasionnelles, la musique abrite déjà trop d'infidèles.
Trop d'infidèles sans talent, le piston en avant.
Malheureusement pour eux, ils marchent le cul devant.
Systématiquement, automatiquement, purement et simplement
manipulés par le vent par l'odeur de l'argent, jamais je me mens.
Tu le sens, je le sens, et pourtant ainsi va la vie.
Ainsi vont les faux-semblants.
Pas de doute à avoir, à voir la tête de ceux qui
s'accaparent et s'emparent du business rap,
nous matraquent et nous frappent en plein coeur.
Peur! Moi, peur de qui? Peur de quoi?
La propagation des suckers pour l'heure n'entame en rien ma foi.
Parce que je ne suis pas là pour rire, je crois en l'avenir.
Stop à la facétie, voilà la passation du pouvoir.
Maltraitant le batard,
NTM recreuse l'écart sans faux départ.
Je démarre, accélère et repars.
Car le rap rapporte, et les rapaces sont à nos portes.
Désireux de bénéficier de l'opportunité,
mais stop, pas d'équivoque.
La comparaison me choque.
Titi et Nono, c'est pas du rap, non même pas du rock!
Oui je m'interpose, oui sur nos épaules repose
le devoir de ne pas laisser se faire la symbiose.
En fait, je suis un peu dans le cas d'un terroriste,
lachant des bombes confectionnées sur 24 pistes.
La révolution du son:
Pour la révolution du son, pas trop de tergiversations.
L'attaque est ryhtmée par une lourde programmation.
Boum dans les basses et les médiums, clac.
Poussant mon corps à suivre un mouvement de tic tac vital.
Pour éviter l'embolie cérébrale,
total est mon dévouement pour la cause musicale.
Je veux m'imprégner du son sans cesse de façon
à faciliter le sens de mes facéties.
Oh oui tu le réclames aussi, donc pas d'autres solution pour le son.
Pas question de baisser d'un ton, non pour la révolution du son.
Toujours en action, le Suprême accède encore une fois à la 4e dimension.
Allons tu le sens, tu le sais, tout le temps, eh eh.
Qui peut me dire de ne pas être sensible à ce style de mélodies,
qui tapent, frappent, attaquent et matraquent.
Matent les macs et les cracks au contact de cet impact.
Exact le son sonne, la trajectoire est bonne.
Les samples s'additionnent, éclectique est la donne.
Tout en donnant le coup d'éponge à l'ère secondaire.
Le son passe à l'ère révolutionnaire.
Il se déplace dans l'espace, trace,
grace à l'ouverture du sas, de la basse qui t'enlace.
Thermogène il t'emmène en tandem avec moi-même dans mon domaine.
A chaque décibel, j'établis un bareme.
Le grave te frappe l'ouie, puis les aigus l'appui.
Sans autre souci que celui de te rapprocher de lui.
Oui, il te galvanise de par son harmonie.
De par l'harmonie de cette symphonie.
Une composition musicale et vocale, afin de t'attirer dans le bal du son.
Car pour lui sera ma rédaction.
Pour sa modification, sa sophistication, son évolution.
Pour la révolution du son.
Tous en avant pour la révolution du son.
La dimension du son dépend de tant d'éléments, qu'il est bon de comprendre.
Que le mix doit prendre de l'ampleur à revendre et doit tendre,
à s'éteindre pour se défendre.
Allo, pour cela j'appelle Kirk Yano!
Pourquoi ce nom, car sa fonction est ingénieur du son.
Le studion son point de jonction avec le son.
Pour le rap, il sait ce qui est bon.
Allons bon, il donne même son adhésion.
Pour la révolution du son.
Tous en avant pour la révolution du son.
Original et digital, authentique et radical, international aussi bien qu'hexagonal.
Le rap a fait sa place et maintenant déplace les lumières et les strass et passe.
De l'impasse à l'état de grace.
Toujours en quête de nouveautés, je mène mon enquête.
Coute que coute, je ne vous laisserai pas dans le doute.
L'évolution pass par la révolution du son.
Sans condition ni rémission, j'accepte la mission.
Pour que l'osmose soit établie, que la mission soit accomplie.
Quel que soit le son pris, il faut qu'il soit bien précis.
Or la diversité de la musique rap, par sa complexité aujourd'hui encore vous échappe.
Non personne ne peut contester l'originalité du rap.
Inépuisable, il semble être une force de frappe.
Qui récure et décape, te fait changer de cap.
S'installe à la table de la variet' et vient tacher la nappe.
Oh oui, la montée du rap épate, étapes par étapes,
la variet' s'en flatte et a même tenté son rapt.
Je la traque, l'attaque.
Elle a le trac et craque, tape, claque la caisse claire.
Comme la goutte dans la flaque.
Mais tout cela ne reste pour elle qu'une embrouille finale, un dédale.
Pas d'égal, trop important est l'intervalle.
L'amenant à le dénaturer, le déprécier.
Sans cesser de s'éloigner, de s'écarter des données.
Ouais, une simple bluette pour en venir au fait.
Abjecte et sans concept, le temps l'a rendu blette au fait.
Pas de possibilité d'amalgame, l'amalgame serait un drame.
Déstabilisation du programme, voilà, voilà ce qui se trame.
Pour finir, quelque chose à retenir.
Pour l'avenir, préparez-vous dorénavant à subir un assaut incessant, la stéréo en avant.
Tous en action, en action pour la révolution du son.
Tous en avant pour la révolution du son.