Ras l’front 69
Co/C.C.O. 39 rue Courteline
69100 Villeurbanne
Alors que les résultats du premier tour des élections municipales
traduisent un net recul électoral de l’extrême droite
à Lyon et dans l’ensemble de son agglomération ;
Alors que l’échec cuisant de l’alliance Duperré-De
Bouteiller à Rillieux la Pape souligne l’importance d’une
attitude vigilante et militante face aux menées de ces extrémistes
et de ceux qui pactisent avec eux ;
Alors que l’extrême droite, sauf rares et désolantes exceptions,
est en déconfiture sur quasiment l’ensemble du territoire ;
Alors que l’extrême droite n’est plus en position d’arbitre
sur la scène politique française.
C’est le moment qu’ont choisi les droites lyonnaises pour tenter
d’offrir Lyon à ses composantes les plus réactionnaires
et pétainistes.
Il nous semble impensable que notre ville ait à sa tête les
deux hommes de droite qui sont les plus proches des thèses de l’extrême-droite
:
DUBERNARD qui dès 1988, au lieu de combattre les idées du Front
National (alors en pleine ascension) déclarait à un journaliste
de Lyon-Libération :
« Moi, vis à vis du FN j’ai une attitude neutre »
Dubernard qui, en janvier 2000 après sa dernière greffe de
mains (malgré l’avis réservé du Conseil Consultatif
National d’Ethique), lançait un vibrant éloge d’
Alexis Carrel. Eloge à un homme qui s’est servi de sa notoriété
d’homme de science pour développer et diffuser des théories
racistes et eugénistes, préconisant l’élimination
des faibles, des handicapés et des malades mentaux. Et qui pour cela
avait trouvé une solution : des chambres à gaz.
Homme qui après avoir soutenu Hitler en dénonçant les
campagnes juives contre les Allemands en 1938, souhaitait la victoire de
l’Allemagne nazie en 1943. S’il n’a pas été
condamné à la libération, c’est parce qu’il
est mort fin 1944.
Il a fallu 10 ans de bagarre et pas moins de 23 tours de scrutin pour débaptiser
en 1996 la Faculté de Médecine de Lyon qui portait ce nom indigne
à son fronton.10 années pendant lesquelles plus de 100 villes
en France (dont Bron) ont rebaptisé les rues portant ce nom.
Millon qui pour conserver l’exécutif de la Région Rhône-Alpes
a pactisé sans hésitation avec Gollnish, alors chef de file
d’un FN en pleine ascension !
Millon qui fait semblant de demander pardon le matin et fait huer et conspuer
le soir pendant plusieurs minutes les noms des deux ou trois conseillères
régionales qui s’étaient élevées contre
ses alliances.
Homme de réseaux, hérault de la vieille France catholique et
intégriste, l’homme sans principe qui n’a pas hésité
à faire alliance avec les fascistes, l’homme qui a déclaré
dans le journal « Le Monde » il y a un peu plus d’un an
qu’il n’y avait pas eu de vraie Droite en France de puis 1945
(nous comprenons donc depuis Vichy et le Maréchal Pétain).
Cet homme ne peut, cet homme ne doit pas devenir maire de Lyon !
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Tous au rassemblement ce jeudi 15 mars devant
le Veilleur de Pierre, place Bellecour
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