Tous les détails sur le nouveau clip des Backstreet Boys

Cet article provient du maguazine Le lundi

Attention! Préparez-vous à voir les Backstreet Boys
comme vous ne les avez jamais vus. Surveillez leur nouveau
vidéoclip Everybody (Backstreet's Back), parce que Nick, Aj, Brian
, Kevin et Howie y sont devenus...des montres!

André Csillag, photographe, accompagne maintenant les Boys partout dans le monde. Monsieur Csillag a , par le passé, travaillé avec Duran Duran, Boy George et New Kids on the Block. C'est en toute excusivité pour les lecteurs du Lundi qu'il nous parle bien sûr du clip, mais aussi de chacun des membres du groupe le plus impressionnant qu'il ait rencontré dans sa carrière!

Monsieur Csillag, depuis combien de temps connaissez-vous les Backstreet Boys?

Je les ai rencontrés en octobre 1995. Au cours des derniers moi, je les ai accompagnés en tournée en Allemagne, en Angleterre, en Hollande, en Belgique et au Canada.

Votre dernière rencontre a eu lieu à l'occasion du tournage du clip Everybody (Backstreet Back). À quand cela remont-t-il exactement?

À la fin du mois de juin.

Il s'agit d'un vidéoclip on ne peut plus particulier. C'est une histoire de rêves et de monstres, n'est-ce pas?

Oui. L'autobus de tournée des Boys tombe en panne et ceux-ci se réfugient pour la nuit dans un grand manoir lugubre. Ils s'endorment et Brian se met à rêver. Tous les membres du groupe se transforment en personnages : Aj en fantôtme de l'Opéra, Howie en Dracula, Nick en momie, Kevin en docteur Jekyll et mosieur Hyde et Brian en loup-garou. Le tout se termine par une extravangent scène de dans dans une ambiance du XVIII siècle.

Voilà un des aspects originaux du clip. On y voit les Backstreet Boys comme on ne les a jamais vu. Oubliez les Beaux Aj, Howie, Nick, Kevin et Brian: ils sont maintenant d'affreux personnages!

Oui. C'est une idée de Nick Carter.

Vraiment?

Il adore les cartoons ; pas les dessins animés, les vrais comics. Il a lencé cette idée et les autres l'ont tout de suite trouvée géniale et l'ont adoptée. Pour eux, il s'agissait de dénicher un réalisateur pouvant répondre à leurs attentes. Ils l'ont trouvé en la personne de Joseph Kahn.

Chacun des membres du groupe a-t-il choisi son personnage?

Oui, ils l'ont fait individuellement.

Le scénario et les personnages sont-ils liés aux paroles de la chanson?

Pas du tout!

Alors que raconte celle-ci?

Honnêtement, je ne sais pas. Je n'y ai pas porté attention! (rires)

C'est vrai que vous êtes avant tout un visuel! (rires) Le clip a exigé trois journées de tournage bien remplies. Quelle était l'ambiance générale sur le plateau?

Le travail, le travail et encore le travail! C'était assez épouvantable! Pour ce qui est du maquillage seulement, Kevin, en docteur jekyII et monsieur Hyde, a écopé du pire : sa séance a duré six heures et demie. Celle de Nick, en momie, a été la plus courte mais elle a quand même demandé quatre heures! Ils n'étaient jamais à la salle de maquillage ensemble. On tournait les scènes l'une à la suite de l'autre. Les différents personnages n'ont pas de scènes communes. Chaque décor était si long à monter que la première journée de tournage s'est terminée à 5h30 le lendemain matin, et la deuxième à 8h45. On a dû mettre un terme à la troisième journée - pendant laquelle on réalisait la scène d'Aj en fantôme de l'Opéra- à 6h30, toujours le lendemain matin, parce que les Boys prenaient l'avion à 9h pour Londres afin d'y commencer une nouvelle tournée...

Malgré tout, les Backstreet Boys ont dû avoir énormément de plaisir à incarner ces personnages.

Ç'a été quand même très difficile pour eux parce qu'une fois leur maquillage terminé, ils ne pouvaient pas manger! Ils ne pouvaient boire qu'avec une paille! Dans le cas de Nick, mon Dieu, avec tous ses bandages, il n'était pas question de bouger, encore moins de quitter le plateau! Le plus mal pris était Brian parce qu'avec ses dents de loup-garou, il ne pouvait plus parler! Howie a vécu à peu près la même chose avec ses canines de Dracula! Non, ça n'a vraiment pas été une partie de plaisir.

Ont-ils regretté de s'être embarqués dans cette aventure?

Ah ça, absolument pas!

Comment était leur moral sur le plateau?

Ils étaient terriblement excités mais grandement fatigués. Ces journées de travail ont duré 14 heures, dans les conditions que je viens de vous décrire. D'autant plus qu'ils venaient de terminer un autre clip la veille... Ainsi, pendant la semaine précédente, alors qu'ils tournaient dans le premier vidéo, ils apprenaient les pas de danse du deuxième. Tout ça avant de prendre l'avion et de donner le premier spectacle de leur nouvelle tournée anglaise la journée même de leur arrivée.

quel autre clip ont-ils tourné?

As long as you love me, qui sera le deuxième extrait de leur nouvel album. Celui-là devrait être lancé en septembre, ou même plus tard. C'est un clip plus classique, cependant, que Everybody (Backstreet's Back).

Au moins un événement cocasse est survenu pendant ce tournage. Parlez-nous dons de Kevin et de son expérience avec les rats!

Oh, mon Dieu, les rats! Pendant sa partie, Kevin devait travailler avec quatre ou cinq rats courant sur sa tête et sur ses épaules. Le problème est que l'un d'eux a décidé que l'endroit le plus chaud était l'épaule du chanteur, sous son costume! Je pouvais lire dans les yeux de Kevin ce qui se passait dans sa tête. Il se disait: "Ou bien j'éclate de rire et on doit recommencer la scène, ou je continue. " Eh bien, il a continué! (rires)

Il n'avais pas peur?

Non, il a trouvé cet imprécu plutôt cocasse. Moi, jamais je n'aurais même permis à des rats de marcher sur ma tête ou sur mes épaules!

S'est-il produit d'autres événements amusants?

Je me souvient entre autres d'une scène, mettant en vedette Nick, qui a exigé trois heures de tournage d'affilées. On venait refaire son maquillage toutes les deux secondes. Or, le lendemain, lorsqu'on a visionné les rushs, on s'est rendu compte que quelque chose n'avais pas fonctionné et qu'on devait tout recommencer.

Y avait-il des figurants sur le plateau?

Pour la scène finale de danse, oui. Il devait y en avoir une trentaine.

En étiez-vous à votre première expérience pour un clip de ce genre?

De ce genre, oui, mais pas de cette importance. J'ai participé à des vidéos au budget bien plus considérable, nécessitant, par exemple, des centaines de figurants. Mais pour ce qui est des effets spéciaux et du maquillage particulier, j'en étais, oui, à ma première expérience. Il s'agit aussi d'une première pour ce qui est de la technologie qu'on y a utilisée.

Avec qui avez-vous travaillé par le passé?

Avec Duran Duran et Boy George. J'ai aussi travaillé un peu avec New Kids on the Block. Je n'avais pas accompagné un groupe en tournée depuis.

Vous entretenez maintenant une relation privilégiée avec les Backstreet Boys; de quoi discutez-vous avec eux?

C'est une relation bizarre parce qu'une grande différence d'âge nous sépare. Nous parlons affaires, des photos que nous avons à réaliser et aussi de leurs familles. Je crois qu'ils aiment avoir l'opinion de quelqu'un qui a un point de vue différent et extérieur, d'autant plus que j'ai de l'expérience des groupes et des tournées. Je ne veux pas que ce qui suit ait l'air prétentieux, parce que je ne le suis pas, mais j'ai travaillé avec des groupes qui ont occupé des douzaines de fois la première place des palmarès américains, et je suis déjà aller à la plupart des endroits où j'accompagne les Backstreet Boys. Alors, j'imagine que les Backstreet Boys apprécient moi calme.

Comment se comparent les Backstreet Boys aux autres groupes avec qui vous avez travaillé auparavant?

Sincèment, parmi ceux que j'ai côtoyés, c'est le groupe qui travaille le plus fort. Et les Boys n'ont qu'une parole : ce qu'ils engagent à faire, ils le font. C'est également le groupe qui se préoccupe le plus de ses fans. Les gars demandent à ce qu'on leur organise des sorties pour pouvoir signer des autographes. Ce n'est pas quelqu'un qui leur ordonne de le faire, c'est eux qui le désirent. ils sont toujours polis et ils s'arrêtent constamment afin de poser pour des photos. Cela me surprend énormément parce que j'ai vu tellement de chanteurs avec un énorme ego!

Maintiennent-ils cette attitude sur les plateaux de tournage?

Absolument. Je crois qu'ils n'oublient pas qui et où ils étaient avant de connaître la célébrité. On croira peut-être que je dis tout ça pour bien paraître ou parce que j'ai été payé pour le dire, mais ce n'est pas du tout le cas. Les Backstreet Boys sont vraiment comme je les ai décrits. Je le répète, ils me fascinent et leur attitude ne cesse de me surprendre.

Y a-t-il d'autres aspects qui vous fascinent chez eux?

Oui, le fait qu'ils savent chanter.

Et chanter bien!

Tout à fait. Je me permets encore ici d'être cynique car j'ai travaillé avec tellement de gens qui accomplissent un travail extraordinaire en studio mais qui, une fois sur scène, ont vraiment besoin de choriste... Ce n'est vraiment pas le cas des Backstreet Boys. Ils arrêtent même leur spectacle pour chanter a cappella. Maintenant, ils commencent à composer et ils le font aussi très bien!

Vous disent-ils parfois qu'ils s'ennuient de leurs familles et de leurs amis?

Ils le faisaient très souvent au début. Désormais, ils peuvent se permettre d'inviter leur parenté là où ils le veulent. Il y a presque toujours un de leurs proches à leurs spectacles. Au fait, à Montréal, la plupart d'entre eux y avaient réuni leurs familles respectives. Il faut dire que le succès les a fait mûrir énormément. La carrière les a rendus responsables. Au lieu d'agir et de penser comme des jeunes de 18 ou 19 ans, ils fonctionnent comme des adultes. Cela doit les aider à communiquer avec leurs parents à d'autres niveaux que celui de la traditionnelle relation parent-enfant.

Vous ont-ils aussi parlé du sacrifice que leur impose ces tournées partout dans le monde : ne pas avoir de petite amie?

Oui, mais pas souvent. En fait, ils ne s'y attardent pas parce qu'ils sont trop occupés. C'est mieux ainsi, ils n'en souffrent pas!

Comment perçoivent-ils leur succès à long terme?

Je ne crois pas que cela présente un problème. Ils ont percé en allemagne il y a seulement un an et, tranquillement, mais d'une façon aussi époustouflante, ils séduisent le reste de l'Europe. Aujourd'hui même, quelqu'un me disait qu'ils sont maintenant encore plus populaires en Espagne qu'en Allemagne. À mon avis, ils gravissent toujours les échelons et n'en ont franchi que quelques-uns jusqu'à maintenant. Même au Canada, ils ne font que commencer à pénétrer le marché canadien anglais et, aux États-Unis, ils viennent à peine de conquérir le Top 10. Je crois d'ailleurs qu'on est à quelques semaines seulement d'une explosion de popularité chez les américains.

Email: clementa@quebectel.com