À la conquète des États-Unis...

cet article provien du maguazine adorable

Y a-t-il quelque chose qui n'a pas été dit ou écrit à propos des Backstreet Boys?
La question mérite très certainement d'être posée lorsqu'on considère
la somme phénoménale d'articles qui leur a été consacrée
au cours des derniers mois. Et ce n'est pas fini! Tous les médias
n'en ont ou n'en auront que pour eux.

Mais ces derniers ne feront que reprendre ce que nous vous avons déjà révélé à leur suject, puisque nous avons non seulement été les premiers à les découvrir, mais aussi les seuls à véritablement les accompagner en tournée. C'est à nous, aussi, qu'ils ont livré leur stratégie pour l'année qui vient.

Le groupe de l'heure

Est-il vraiment nécessaire de rappeller l'histoire du groupe?

De Kevin Richardson et Brian Littrell engagés dans les chorales de leur paroisse, qui deviennent peu à peu le centre d'intérêt de leur entourage tant leurs interprétations a cappella plaisaient; de Kevin qui a tôt fait de s'installer à Orlando, en Floride, avec l'ambition avouée de faire carrière comme chanteur; de sa rencontre avec trois jeunes autres garçons, des chanteurs talentueux auxquels il a proposé de former un groupe?

Est-il vraiment nécessaire d'expliquer, une fois encore, leur nom qui vient de ce lieu populaire, auprès des jeunes d'Orlando, le Backstreet Marquet?

Non, rien de cela n'est nécessaire puisque plus personne n'ignore qui ils sont ni ce qu'ils font.

Les Backstreet Boys sont incontestablement le groupe numéro un de l'heure. À preuve, des touristes européens ou asiatiques reconnaissent Nick, Aj, Brian, Kevin et Howie lorsqu'ils arpentent les rues d'Orlando ou de new York. Pourtant -étonnamment, diront certains-, peu d'Américains savent qui ils sont vraiment et saisissent l'ampleur de leur succès.

Rendez-vous avec le succès

C'est une réalité que tous les fans- et les autres- auront constatée. Si l'on évoque avec force détails le succès que les Boys remportent ici, au Québec, mais aussi en Allemagne, en Suisse, en Autriche, en angleterre, en France, en Australie, au Japon et même en Thaïlande, celui qu'ils obtiennent aux États-Unis semplus plus...discret.

Est-ce à dire que nul n'est prophète en son pays?

Ce serait faire fort peu de cas de leur album qui a été certifié double platine l'automne dernier et cela, principalement en raison des ventes en Floride. Car les Backstreet Boys, jusqu'à récemment, n'avaient sillonné que cet État où ils ont rodé leur spectacle et cherché à dénicher un producteur de disque. Lorsque ces deux buts ont été atteints, l'imprésario des Boys Donna Wright, les a aussitôt lancés à la conquête de la planète: les Boys se sont alors mis à parcourir l'Europe, l'Asie et l'Océanie. Et partout, ils ont eu rendez-vous avec le succès.

Il faut dire que Nick, Aj, Brian, Howie et Kevin personnifient à merveille l'idéal américain: ils sont beaux et sympathiques, riches et célèbres, ils chantent et dansent comme aucun jeune de leur génération. De plus, ils ne parlent que de s'amuser, de jouer au basket ball, de regarder le football à la télé et de manger de la pizza! Ils n'ont aucun des travers de ces groupes rock qui défraient trop souvent la chronique. Aucun d'eux ne fume ni ne boit d'alcool!

"sky is the limit"

Mais 1997 sera assurément l'année américaine des Backstreet Boys, qui veulent conquérir leur propre pays, les États-Unis. Et ils ont tous les atouts en main pour y arriver. Tout est déjà planifié dans les moindres détails. D'ailleurs, c'est déjà commencé.

Le lendemain de leur dernière tournée au Québec, le 4 janvier, les Boys repréentaient un premier spectacle au Canada anglais, à Toronto, pour tâter le pouls du public anglophone. Le 5 janvier, ils étaient déjà en studio, à New York, pour enregistrer la chanson If you stay, qui fait partie de la bande sonore du film Booty Call, qui a contribué en l'espace de quelques semaines à les faire connaître et à révéler leur potentiel.

Ce n'est toutefois là que le préambule de leur offensive nord-américaine car, au marché américain, ils greffent le marché anglophone canadien. C'est d'ailleurs dans cette perspective que s'inscrit cet autre spectacle qu'ils présenteront à Toronto, aussitôt après leur nouvelle tournée québécoise.

S'affirmer et durer!

On compare souvent les Boys aux New kids on the block. Mais c'est oublier que les NKOTB s'étaient limités à un style particulier, alors que les Boys semblent en mesure de donner d'autres dimensions à leur créativité, comme en fait foi leur dernier simple qui sert de bande sonor à une production cinématographique à grand déploiement. Par ailleurs, les Boys ont merveilleusement rodé leur prestation partout dans le monde et sont indéniablement en mesure de l'adapter aux exigences et aux attente du public américain.

Non, nous n'avons pas fini d'entendre parler d'eux...

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