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"Je me souviens d'avoir été très malade"

Cet articles provient du magazine Le Lundi

À l'âge de cinq ans, Brian Littrell, celui que ses amis et ses admiratrices
surnomment B-Rok, a vu la mort de très près. Il considère d'ailleurs
comme un cadeau de la Providence le fait qu'il ait survécu...

Brian, qui a célèvré ses 22 ans le 20 février dernier, n'a jamais douté du sccès des Backstreet Boys, sa famille non plus. Cela est tou particulièrement vrai pour sa mère qui confiait encore récemment : «J'ai toujours été convaincue que Brian s'en allait exactement là où le bon Dieu voulait qu'il se dirige..» Cette déclaration peut paraître étonnante pour qui n'est pas au courant de la difficile épreuve qu'a traversée Brian à l'âge de cinq ans. Ce moment de sa vie, il l'évoque rarement, et encore faut-il qu'il se sente en pleine confiance pour le faire. Il ne voudrait surtout pas que les gens croient qu'il cherche à les attendri pour alimenter son succès.

Cette «épreuve» est en fait une malformation cardiaque si grave qu'elle lui a fait voir la mort de près, de très près.

Il explique : « Même si je ne conserve qu'un vague souvenir de cet épisode - je n'avais alorsque cinq ans - , je me rappelle avoir été très malade et avoir fait un long séjour à l'hôpital. Je n'avais pas conscience de la gravité de la situation. Ce n'est que plus tard, quand mes parents m'ont tout raconté, que j'en ai saisi toute la dimension.»

À cette époque, Brian a subi plusieurs interventions chirurgicales. Sa mère décrit l'état d'esprit qui était le sien pendant cette période : « On a vraiment cru que Brian allait mourir. Encore aujourd'hui, je suis persuadée que ces la Providence qui l'a sauvé. Depuis, je crois que, s'il a écappé à la mort, ce n'et pas sans raison. J'ai toujours été intimement convaincue qu'il avait quelque chose d'importante à réaliser. Quand, des années plus tard, il m'a annoncé son intention de faire carrière dans la chanson, j'ai tout de uis compris qu'il réussirait...»

Voilà qui résume ce que Brian et sa mère consentiront à dire à ce sujet. C'est beaucoup, si l'on considère que la question avait toujours été éludée auparavant...

La vie...en dehors des Boys!

L'épisode relaté plus haut témoigne de l'engagement spirituel et religieux que les parents Littrell ont réussi à susciter chez leurs deux fils. On ne s'étonnera donc pas de voir Brian adopter la morale et les valeurs qui lui ont été transmises depuis sa plus tendre enfance.

« Nous étions une petite famille, mais il y avait beaucoup d'amour chez nous! L'esprit de famille était et reste très important, je dirais même essentiel. Ce qu'on m'a inculqué, j'aimerais un jour le léguer à mes propres enfants.»

Pour l'heure, en raison de son âge et de ses occupations, Brian peut dificilement envisager une relation amoureuse suivie. L'amour demeure pourtant une de ses priorités : « Si je trouve une fille capable de m'endurer!», lance-t-il à la blague pour ajouter, tout de suite après, qu'il n'a pas un caractère aussi difficile qu'il se plaît parfois à le dire ou qu'on pourrait imaginer devant les nombreuses pitreries qu'il fait...de bon coeur!

« Pour l'instant, c'est ma carrière avec les Backstreet Boys qui passe au premier plan. J'y consacre toute mon énergie et j'accepte tous les sacrifices nécessaires à sa bonne marche. Cela dit, je n'oublie pas pour autant les idéaux qui doivent primer dans le vie, c'est-à-dire les valeurs de l'âme, les sentiments, l'esprit de famille, etc.»

Le grand rêve de Brian, à l'heure actuelle, après clui qui consiste à réussir dans sa carrière, est de rencontrer la fille de sa vie, celle avec laquelle il se marira et fondera une famille.

Quand ce désir se concrétisera-t-il? Il avoue ne pas le savoir...mais il ne cherche pas à provoquer les choses : « Je fais confiance au destin, car j'estime qu'il m'a fort bien servi jusqu'à ce jour...»

Malgré le succès, la gloire et la richesse, il estime avoir conservé la personnalité qui était la sienne avant qu'il devienne membre des Backstreet Boys : « Je n'ai pas changé. Tout mon entourage pourrait vous le dire. Je suis tel que j'ai toujours été, c'est-à-dire quelqu'un d'ouvert, de très chaleureux et de très sensible...»

Brian, comme chacun le sait aujourd'hui, est le cousin de Kevin Richardson, et c'est à ce dernier qu'il doit d'être devenu membre des Backstreet Boys. Toutefois, la façon dont il a été appelé à se joindre au groupe tient du véritable conte de fées...à moins que ce ne soit un cadeau du destin!

Brian habitait Lexington, dans le Kentucky. Un jour, Kevin lui a téléphonné pour lui annoncer qu'il faisait désormais partie d'un groupe, avec trois autres jeunes garçons appelés Aj, Nick et Howie, et qu'un cinquième viendrait se greffer à la formation. «Après m'avoir parlé du groupe et m'avoir vanté les talents de chacun, Kevin m'a confié qu'il avait pensé à moi. Il m'a demandé si j'avais envie de me joindre à eux. Je n'en savais rien! Il en avait déjà parlé à mes parents et les avait convaincus de me laisser aller le rejoindre afin de tenter l'expérience si cela m'intéressait. Finalement, j'ai accepté. Toutefois, je craignais un peu la réaction de mes parents, même s'ils m'avaient toujours appuyé dans mes initiatives.»

Ses craintes n'étaient pas fondées! Le lendemain, Brian s'envolait à destination d'Orlando pour aller rejoindre son cousin et les autres Boys.

Le reste de l'histoire, à savoir la véritable naissance des Backstreet Boys comme groupe de cinq membres, les toutes premières tournées de promotion, les premiers spectacles et enregistrements, n'a plus à être raconté.

Du sport à la chanson

Brian a commencé à chanter très jeune, dès l'âge de quatre ou cinq ans. Avec son frère Harold Jr, il écoutait de la musique et s'amusait à imiter les chanteurs qu'il entendait, notamment Donnie Osmond de la Osmond Family. Plus tard, vers l'âge de sept ou huit ans, il allait s'amuser à jouer la comédie. « J'ai toujours aimé divertir les gens, les faire rire. En dépit de mon jeune âge, j'étais conscient que j'avais du talent pour ce type d'exercice. C'était un don familial, en quelque sorte... Je me souviens d'un oncle qui aimait imiter Jim Varney, celui qui tenait le rôle d'Ernest dans Ernest Goes to Camp et qui a joué dans d'autre films du même genre. Mon père avait étudié avec cet acteur. Dans la famille je ne suis pas le seul à avoir certaines prédispositions...»

Son immense talent de chanteur impressionnera rapidement l'entourage. Son père et sa mère, tous deux très engagés dans les actions sociales et religieuses de leur paroisse, notamment dans la chorale de l'église de Lexington, décident un jour de l'entraîner dans cette activité. Dès ses premières prestation, Brian est accepté d'emblée.

Malgré le succès et les nombreux compliments qu'il récolte, Brian est loin de rêver d'une carrière de chanteur. En fait, son grand espoir, qui n'est un secret pour personne, est de devenir joueur de Basket-ball professionnel.

Dès les dernières années du primaires et pendant une bonnde partie du secondaire, il sera membre des équipes de football, de baseball et de basket-ball de son école, mais c'est à ce dernier sport qu'il s'adonnera avec le plus de passion. À la fin de ses études secondaires, il devrai toutefois en arriver à la conclusion qu'il n'a pas le gabarit qu'il faut pour devenir joueur de basket-ball. « J'ai toujours aimé les sports et j'en ai toujours fait dans l'espoir secret que cela me mènerait à une carrière professionnelle. Malheureusement, j'étais trop frêle pour le football, trop petit pour le basket et pas assez talentueux pour le base-ball!»

Objectif : la scène

« J'en suis arrivé à cette conclusion en quelques jours seulement. Je devais avoir 15 ou 16 ans. Je me rappelle alors avoir dit à ma mère, qui craignait toujours que je me blesse : "Maman, les sports, c'est fini pour moi! Tu n'aurais plus à t'inquiéter dorénavant."»

Sa mère, Jackie, consciente de la somme de temps et d'énergie que son fils consacrait aux sports, n'a pas eu à s'interroger longtemps sur la façon dont Brian allait désormais meubler son temps libre étant donné qu'il lui a aussitôt déclaré : « Je me consacrerai dorénavant à la chanson et aux spectacles qu'on organise à l'école.»

Brian s'est donc impliqué plus à fond dans la chorale de la paroisse et s'est mis à participer avec plus d'assiduité aux activités théâtrales de son école. Son intérêt toujours grandissant pour le spectacle l'a amené à acquérir une telle maîtrise de la voix et de la scène qu'il a pu se joindre aux Backstreet Boys sans qu'on remarque son inexpérience professionnelle.

Par la suite, le succès est venu, comme l'avaient espéré Brian et les autres Boys... ou plutôt, comme ils l'avaient toujours su! « Comme je l'ai souligné précédemment, le succès ne m'a pas changé et la popularité ne m'effraie pas. J'admets toutefois que nous devons à présent nous plier aux contraintes que nous impose la célébrité. Nous avons un emploi du temps très chargé, peu de loisirs, beaucoup moins de liberté et beaucoup plus de pression qu'auparavant. Mais ce n'est pas si cher payé pour faire ce que l'on aime et pour vivre la sensation agréable d'être sur scène devant des milliers de personnes.»

Email: cath49@hotmail.com