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Même s'ils sont des stars...

Cet article provient du maguazine 7jours

C'est confirmé! Les Backstreet Boys lanceront leur nouvel
album le 12 août prochain! Pour vous informer davantage, 7JOURS est fier
de vous décrire, en exclusivité, comment vos idoles ont évolué depuis leur
visite à Montréal.

Bien u'ils aient vendu plus de 10 millions de disques dans au-delà de 30 pays, les membres des Backstreet Boys, Nick Carter, Kevin Richardson, Brian Littrell, Aj McLean et Howie Dorough, ne se comportent pas comme des vedettes. Leur attitude réaliste face à la vie, à leur travail et à leur célébrité mondiale nous donne l'impression, quand on leur adresse la parole, de jaser avec des voisins. Au cours d'une entrevue récente, les Boys ont tour à tour parlé de leur cheminement depuis deux ans et de leurs projets d'avenir. Cet été, plus précisément le 12 août, ils seront aux États-Unis et lanceront en grande pompte, en direct de New York Time Square, leur plus récent album, qui s'intitulera Backstreet Back. Les Backstreet Boys ont à coeur de réussir aux États-Unis, mais ils n'ont aucunement l'intention d'oublier leurs fans canadiens, qui les ont si bien accueillis au cours des derniers mois.

Howie et Aj sont sans doute les membres les plus ouverts et les plus directs de l'équipe. Ils ont commencé l'entrevue en riant et en plaisantant sans arrêt. Ils sont tous deux très enthousiastes à l'idée de retourner en studio pour créer des nouvelles chansons. Nick griffonnait des figurines pendant l'entrevue, mais il s'empressait de faire chorus quand on parlait des fans, de l'importance de la famille ou des perspectives d'avenir. Kevin, en homme d'affaires avisé, prenait le temps de réfléchiir avant d'exposer sa pensée. Brian, quant à lui, laissait son coeur s'épanche spontanément! Mais vous verrez tout cela par vous-mêmes, en lisant cette entrevues.

Howie, vous avez travaillé très fort dernièrement. Tout bien considéré, est-ce que cela en valait la peine?

Oh oui! Comment des jeunes comme nous, âgés de 16 à 24 ans, pourraient-ils trouver un meilleur moyen de voyager, de connaître de nouvelles cultures et de se produire devant des milliers de personnes?

Avez-vous vraiment pu connaître les endroits où vous avez joué?

Howie: Normalement, la première fois que nous visitons un pays, nous demandons aux journalistes que nous rencontrons de prendre des photos à des endroits intéressants pour nous. Comme ça, nous pouvons visiter un peu les lieux. Mais, quand nous sommes en tournée, nous allons plutôt d'hôtel en salle de spectacle.

Aj, vous avez de nombreuse admiratrices. Est-ce que ça ne devient pas difficile de vivre cette célébrité, à la longue?

Aj: Oui, un peu. Nous ne voulons pas être égoïstes, nous voulons juste pouvoir vivre normalement. Aller dans un bar ou au cinéma est de plus en plus difficile. Nous pouvons sortir danser si nous en avons envie, mais à condition d'être prêts à signer des autographes sur la piste de danse.
Howie:Nous essayons d'être discrets.
Aj:Par exemple, vous ne reconnaîtriez pas Howie s'il portait une casquette de baseball. Comme moi je porte toujours des verres fumés, je les enlève pour faire diversion.
Howie:Tu révèles tous nos secrets... En Angleterre, nous commençons juste à être connus. À un moment donné, Aj et moi avons décidé d'aller à Paccadilly Circus pour trouver quelque chose à manger. Nous étions au coin d'une rue et nous attendions de amis quand, soudain, des jeunes touristes allemands nous ont reconnus.
Aj:Hello!
Howie:J'ai dit:" Devrions-nous partir?"
Aj:Mais nous sommes restés et nous avons signé des autographes...sans gardes de sécurité.

Avez-vous eu peur?

Aj:C'est que seuls, on ne peut rien contrôler. Les gardes, eux, décident quand c'est fini, et les gens sont obligés de partir. Nous, nous répétions " Ok, Ok" en tentant de retourner dans le centre commercial.
Howie:On aurait dit que Michael Jackson était là.

Vous chantez les chansons de votre premier disque depuis fort longtemps. Êtes-vous excités à l'idée de sortir un nouvel album?

Aj: Certainement. Nous avons écrit des chansons cette année. Nous sommes rendus à un point où les producteurs nous demandent d'écrire pour nous. Parfois, les gens nous envoient un démo d'une chanson qu'ils nous offrent.
Howie:Les portes se sont ouvertes un peu plus grandes lorsque nous étions en Europe. Maintenant, aux États-Unis, tout est prêt pour nous.

Les nouvelles chansons des Backstreet Boys auront-elles un son différent?

Howie:Je pense qu'elles seront un peu plus du genre rhythm & blues.
Aj:Ça nous ressemble davantage. C'est le style de musique que nous écoutons régulièrement. C'est le nouveau son de 1997.

Vous entraînez-vous tous les jours?

Howie: Quand nous sommes en tournée, c'est difficile, car les hôtels ne sont pas tous équipés d'un bon gymnase. Mais je fais des redressements et des étirements tous les jours.

Est-ce que les autres gars suivent ton exempls?

Howie:Plus ou moins. Ce maigrichon de Aj, par exemple, ne se préoccupe pas vraiment de sa taille. Mais, quand vous êtes sur scène et que votre chemise s'ouvre sur un bourrelet de graisse, c'est très gênant.

À quoi ressemble votre spectacle?

Howie:Il dure un heure et demie. Il déborde d'énergie. La foule est électrisée.

Invitez-vous quelques filles à vous rejoindre sur scène?

Howie:De temps à autre, nos gardes de sécurité sélectionnent des filles, et nous chantons pour elles. Nous avons trois petites tables spécialement installées pour ça.

Décrivez-nous la réaction la plus bizarre d'une de ces jeunes filles.

Howie:À un moment donné, nous nous mettons à genoux pendant que nous chantons pour elles, et certaines filles filppent pas mal. D'autres sont absolument immobiles et tremblent.
Aj: Moi, je ne peux pas vraiment faire la même chose, parce que je dois chanter avec Brian. Mais quand je regarde derrière moi, parfois je vois de drôles de trucs.

J'imagine que certaines d'entre elles pleurent sans pouvoir se contrôler?

Howie:Oui, de temps en temps, il y en a qui pleurent.

Ne trouvez-vous pas bizarre d'avoir un tel effet sur les gens?

Howie:Je n'ai pas encore compris pour qui les fans nous prennent!
Aj:Je me dis toujours:" Je viens juste de finir l'école secondaire et je suis un gars ordinaire; pourquoi pleurent-elles?" Pourquoi les filles ne pleuraient-elles pas pour moi quand j'allais à l'école? Mon Dieu, comme j'aurais aimé qu'elles le fassent alors!
Howie: Moi, je ne sais pas comment réagir à cela.
Aj:Et chaque soir, c'est différent.
Howie:C'est certainement très flatteur. Quel garçon n'aimerait pas que les filles crient pour lui? C'est le genre de sensation que les mots ne peuvent décrire. C'est une ivresse naturelle, une sorte de communication avec le public.

Pouvez-vous voir le public?

Aj:Quand Howie présente une chanson, les lumières s'allument dans la salle, et on peut alors voir aussi loin que possible. Pendant le reste du spectacle, on aperçoit peut-être les 15 premières rangées.
Howie:Dans lea arénas, on ne perçoit rien quand les lumières sont éteintes. Quand elles s'allument, c'est surprenant de voir tous ces étages!

Avez-vous le trac?

Aj:Je suis nerveux avant chaque chanson. Mais je me sens mieux quand la musique commence. Au début du spectacle, il m'arrive de me tourner vers Brian pour lui demander quels sont les premiers mots. Comme c'Est moi qui interprète la première chanson, si j'en oubliais les paroles, tout le monde s'en apercevrait.
Howie:Dans la chanson Boys will be Boys, nous chantons ensemble" go, go". Une fois, tous les autres gars étaient d'un côté de la scène, et moi, j'étais seul de l'autre côté; ils se sont trompés de paroles, alors je n'ai pu m'empêcher de rire.
Aj:À un autre moment, au tout début du spectacle, nous exécutions un mouvement d'ensemble, et Nick a eu un trou de mémoire. C'était tellement drôle!

Est-ce difficile de ne pas rire quand vous vous trompez?

Howie:Oh, oui! C'est dur.
Aj:C'est d'autant plus difficile que rire est une réaction spontanée chez nous. Nous rions beaucoups quand nous sommes ensemble. Nous faisons parfois exprès de tout mêler. Au dernier spectacle de la tournée de Noël, notre équipe nous a joué un tour. Quand nous interprétons Boys will be Boys, nous sommes censés danser avec les pieds de micro; les techniciens avaient mis des carottes dessus! Je ne pouvois plus arrêter de rire.
Howie:Ce spectacle était vraiment fou. Tout peut arriver le dernier soir d'une tournée.

Comment communiques-vous sur scène?

Aj:En criant:" À l'aide!"

Pouvez-vous vous entendre les uns les autres?

Aj:Pas quand la musique joue.

Vous est-il déjà arrivé de dire au micro une chose que vous vouliez dire tout bas?

Aj:Oui, à quelques reprises. Après, une chanson, quand les lumières s'éteignent, il nous arrive de parler pendant que nos micros sont encore ouverts.
Howie:vous croyez être hors scène, mais vous vous apercevez tout à coup que notre micro fonctionne encore.
Aj:Par exemple, pendant le spectacle, chacun interprète, en solo, une chanson qui l'a influencé. Or, un soir que Howie était en train de chanter un succès de Prince, nous quatre, nous nous changions derrière la scène et nous passions des commentaires du genre:" Je ne peux pas croire que les Bulls on perdu hier." Howie entendait cela à travers les moniteurs et il devait se dire:" Taisez-vous donc, bande d'idiots!"

Que portez-vous sur scène?

Howie:Nous adoptons en général le même style, comme le noir et blanc. Quelquefois, je porte un veston, tandis que les autres mettent habituellement un blouson.
Aj:Nous voulons changer notre garde-robe; nous nous orientons vers le style rétro. Nous essayons aussi de choisir des vêtements de scène plus brillants. Nous recherchons une allure qui accroche plus le regard.

Est-ce que vous achetez vos vêtement vous-mêmes?

Howie:Habituellement, nous n'achetons pas nous-mêmes nos vêtements de scène. Des stylistes se chargent de trouver le look qui nous convient le mieux pour le besoins du spectacle.

Est-ce que le fait d'avoir voyagé en Europe vous a influencés?

Howie:En ce qui concerne le style? Oui, nous en adoptons un plus rétro; nous choisirons des vêtements plus cintrés, des chemise qui collent au corps, des costumes Armani.

Lequel d'entre vous apprend le plus rapidement les nouvelles chorégraphies de vos spectacles?

AJ: Moi, sans doute, parce que j'ai plus d'expérience dans ce domaine. La danse m'a toujours beaucoup intéressé. Nous apprenons tous les chorégraphie en même temps, car nous avons un horaire très chargé et nous devons parfois faire des heures supplémentaires. Comme nous allons tous danser dans les bars, nous y apprenons les derniers mouvements à la mode, et ces derniers nous sont déjà familiers quand nous les retrouvons dans nos chorégraphies.

Qu'est-ce que chacun de vous apporte au groupe?

Aj: Howie parle espagnol et il a enregistré deux chansons dans cette langue. Il apporte un côté latin au groupe.

Ainsi, vous êtes bilingue?

Howie:Pas parfaitement. Ma mère est espagnole, et mon père, américain. Nous parlions l'anglais à la maison. J'ai commencé à apprendre l'espagnol à l'école secondaire. J'y tenais beaucoup. Jon Secada chante en espagnol et en français, et il m'a beaucoup influencé.

Est-ce difficile de chanter dans une langue qu'on ne connait pas?

Howie:Oui. Il faut apprendre les paroles phonétiquement.
Aj:Nous sommes tous deux expagnols. Je ne peux pas parler la langue, mais je connais sa prononciation. J'ai essayé d'apprendre par moi-même, mais je n'ai pas persévéré.
Howie:Nous essayons toujours d'apprendre quelques mots de la langue du pays dans lequel on se trouve, comme "Bonjour, comment ça va," afin de pouvoir nous adresser au public pendant le spectacle. J'aime aussi gôuter aux mets du pays et je m'intéresse à la culture.
Aj:Pas moi. J'aime mieux les hamburgers avec fromage. Le seul endroit où je n'ai pas mangé chez McDonald's, c'était en Thaïlande.

Honnêtement, je n'ai jamais rien entendu de comparable à un groupe de filles qui hurlent pendant un spectacle. C'est un son inimaginable. Comment faites-vous pour supporter cela?

Aj: C'est pire quand on vend des sifflets à l'entrée; il y a alors 10 000 filles qui crient et qui sifflent. Nous leur demandons de souffler dans les sifflets aussi fort qu'elles le peuvent entre nos performances, mais pas pendant que nous chantons. La seule chose qui nous assourdit sur la scène, c'est un mauvais retour du son (feed-back). Ça assomme vraiment, ça étourdit.

Est-ce dangereux de vous approchez du public?

Howie: Nous n'avons pas de problèmes quand la sécurité est bien assurée.
Aj: Nous avons habituellement six ou sept gardes devant nous, et une barrière.
Howie:Nous pouvons nous approcher si nous faisons vite. Si, par exemple, je décide d'aller embrasser une fille et que j'agis vite, entouré par les gardes, ça peut aller. Mais, parfois, on perd des bijoux. Je n'en porte plus durant le spectacle: ni bague ni montre.

Allez-vous avoir le temps de retourner à la maison?

Aj: Nous avons enregistré notre nouvel album pendant environ un mois. Nous faisions aussi des répétitions pour le prochain spectacle. Pendant ce temps, nous étions donc à la maison, mais pas en vacances. Mais, au moins, je pouvais dormir dans mon lit.

Votre famille voyage-t-elle avec vous?

Howie: De temps en temps. La mère de Aj est toujours avec nous, et la famille de Nick vient parfois le rejoindre. Quand à Kevin, Briane et moi, nous emmenons un membre de notre famille avec nous de temps en autre. C'est toujours bien d'avoir sa famille avec soi. Sinon, on s'ennuie beaucoup. Nous formons un genre de famille à nous cinq, mais ce n'est pas pareil.

Vous avez vraiment beaucoup évolué cette année, n'est-ce pas?

Howie: Oui, c'est fascinant, et nous voulons remercier nos fans, toujours si intensément fidèles.

Avez-vous un message pour eux?

Howie: Je pense qu'ils seront contents de notre prochain album. Nous apprécions notre chance d'avoir des admirateurs qui nous soutiennent de façon merveilleuse. Nous remercions aussi les journalistes et les magazines quui continuent à parler de nous.

Kevin, 1997 aura été une année assez surprenante, non?

Nous avons été tellement occupés que je ne sais plus.

Qu'est-ce qu'on ressent quand on donne des spectacles d'une telle envergure?

Kevin:Quand je suis sur scène devant une grosse foule, je me dis qu'il y a juste un peu plus de monde. Nous avons parfois des assistances de 8 000, 13 000, 14 000 personnes, puis nous retombons à 2 000 et à 5 000, pour remonter à 10 000. J'aime me retrouver devant une foule.

Nick, faites-vous un meilleur spectacle devant un vaste auditoire?

Petit ou grand, c'est excitant. Quand il y a moins de monde, nous sommes plus nerveux, parce que nous sommes plus près du public. Et devant une grosse foule, le taux d'adrénaline monte en flèche. La sensation est différente.

Brian, accomplissez-vous un rituel avant d'entrer en scène?

Nous faisons une prières en groupe: nous joignons nos mains et nous disons mentalement que nous allons entrer en scène et que nous espérons que tout va bien se passer. Nous demandons que tout se déroule bien au point de vue sécurité, que personne dans la salle ne se blesse, parce que les petites filles tombent parfois et se font mal. Nous leur disons mentalement:" Calmez-vous, nous n'allons nulle part, nous sommes ici ensemble." Nous voulons donner un bon spectacle, mais, parfois, c'est impossible, parce qu'elles veulent se rapprocher le plus possible de nous. Elles ne pensent qu'à ça. Alors, nous prenons le temps, avant d'entrer en scène, de centrer nos pensées sur le bon déroulement du spectacle.

Ne trouvez-vous pas étrange d'inspirer pareille réaction?

Kevin:Oui
Brian:À un certain moment durant le spectacle, nous changeons de niveau de conscience. Les gans ont beau crier, nous entendrions une aiguille tomber par terre. Nous sommes terriblement conscients de ce qui se passe autour de nous. À ce moment, les paroles viennent toutes seules, nous jetons un coup d'oeil dans la salle et nous ressentons une grande communion; nous sommes totalement remplis par l'amour de toutes ces personnes. Je me pose cette question à chaque spectacle:" Pourquoi ces gens sont-ils ici?" Nous les regardons chanter chaque parole de nos chansons, et c'est très excitant. Mais nous passons par beaucoup d'états d'âme pendant le show. Parfois, nous trouvons tout cela complètement fou, nous nous demandons ce que nous sommes en traine de faire, pourquoi tant de gens sont là à crier devant nous.

Avez-vous toujours rêvé de chanter?

Nick: Oui, je pense que c'était notre rêve. Et ce rêve est devenu réalité. Alors, nous jouissons de chaque moment et nous considérons chaque spectacle comme étant le dernier.
Brian:Je n'ai jamais rêvé de devenir une vedette. Mais je voulais faire quelque chose que j'aimais, c'est-à-dire; je voulais travailler chaque jour à un projet qui m'intéressait. C'est important d'utiliser ses talents. Tout le monde a des qualités différentes, nous avons tous quelque chose à accomplir ici-bas. Je pense que la destinée nous a réunis pour que nous fassions ensemble ce qui est naturel pour nous, c'est-à-dire chanter et danser sur scène. Mais je n'ai jamais pensé que nous mènerions une carrière internationale; ça dépasse mes espérances.

On vous reconnaît partout où vous allez...

Brian: Voici comment je vois les choses. Ma vie n'est pas différente de celle des autres, sauf quand je suis sur scène. Mettez-y n'importe qui d'autre et les filles vont crier autant. Je suis seulement très chanceux d'être celui qui est sur la scène. Quand j'en sors, je suis comme tout le monde.

Quel pourcentage d'une journée normale consacrez-vous à être les Backstreet Boys?

Kevin:100%, soit chaque heure de la journée. C'est notre vie actuellement. J'ai maintenant du respect pour Michael Jackson, Madonna et Prince, parce que je me rends compte quelle somme de travail énorme leur vie représente.

Vous avez tous perdu du poids, non?

Brian:Danser est un véritable entraînement.
Kevin:Ce sont les spectacles, la tournée.
Nick:C'est difficile de bien se nourrire.
Brian:C'est un genre de vie qui draine beaucoup d'énergie.
Kevin:Et nous n'avons presque pas de temps libre. Habituellement, nous allons nous coucher tout de suite après le spectacle et, toute la journée, nous avons des réunions pour préparer la soirée. Même quand nous nous promenons dans la rue, nous sommes encore en représentation puisque les gens nous reconnaissent. Et quand nous donnons une entrevue, nous sommes en spectacle.

La gloire est-elle importante pour vous, en dehors de votre carrière?

Kevin:Oui, c'est très important; notre succès est une expérience extraordinaire. Mais nous voulons retourner chez nous. Nous voulons que nos professeurs, nos familles et nos amis voient ce que nous sommes devenus.

C'Est don essentiel pour vous de réussir aux États-Unis?

Kevin:Oui, et c'est un peu effrayant aussi. Présentement, notre pays représente une sorte d'oasis pour nous. Aux États-Unis, nous pouvons encore aller maguasiner tranquillement, sans nous faire reconnaître. Mais ailleurs dans le monde, c'est impossible.
Brian:La dernière fois que nous sommes allés à New York, j'ai signé une dizaine d'autographes pendant que je marchais dans les rues de la ville: tous des touristes. Les New-Yorkais se demandaient qui nous étions. C'est effrayan de penser qu'il y aura peut-être une foule à nous attendre quand nous descendrons d'avion à Orlando.

Vos familles se font-elles embêter?

Kevin:Ma famille a tout vécu. Pas seulement ma mère, mais aussi mon grand-père, ses frères et ses soeurs, parce qu'ils ont le même nom de famille; ils ont dû changer de numéro de téléphone. Des touristes allemands ont même rendu visite à mon grand-père, dans sa maison au Kentucky.
Brian:Ma mère et mon père ont rencontré dans un restaurant des fans en vacances aux États-Unis et ont déjeuné avec l'une d'entre elles, qui était venue de l'Ohio pour voir ma famille à Lexington. Elle avait une lettre d'une autre fan, qu'elle voulait remettre en mains propres à ma mère, pour être certaine que j'allais la lire. Ma mère a accepté de la rencontrer au restaurant. Après que j'aurais lu la lettre, ma mère me dira certainement:" Maintenant, Brian Thomas, réponds à cette jeune fille."
Nick:Le jour de Noël dernier, quelques fans sont venues devant chez moi; je marchais dehors en attendant le dîner et elles se sont approchées de moi. J'ai signé quelques autographees et elles sont parties. Le lendemain, elles sont revenues pour s'excuser de m'avoir ennuyé. Puis, elles m'ont écrit pour me remercier du cadeau de Noël que je leurs avais fait. J'étais très surpris de tout ça.
Brian:C'est fou mais, à Tampa, un homme organisait des voyages à la maison de Nick. Il y emmenait une trentaine de personnes par jour, dans un autobus loué. Les gens voulaient des fleurs, et il y en a même un qui est parti avec le panier de basket-ball!
Kevin:Durant un spectacle, une fille brandissait une grande affiche montrant la maison de Nick et elle avait écrit dessus: J'ÉTAIS LÀ.
Brian:C'était très drôle. Le spectacle commençait et j'étais près de Nick. Soudain, il m'a dit: "Ma maison est dans le salle!"
Kevin:Un jour, nous avons reçu une lettre adressée à tout le groupe et elle était accompagnée de photos montrant des filles assises sur ma voiture, sur celle de Brian et devant la maison de Nick. C'est fascinant de voir à quel point elles peuvent réussir à nous traquer mais, en même temps, ça donne le frisson. J'ai trouvé sur Internet un itinéraire conduisant à la maison de ma mère. C'est plutôt angoissant.
Nick:Les États-Unis sont quand même encore un endroit sûr où l'on peut garder les pieds sur terre.

Howie et Aj nous ont raconté quelques mésaventures survenues au cours des spectacles. Comment réagissez-vous à ces moments?

Kevin:Quand l'un d'entre nous fait une chute, c'est drôle. Si quelqu'un tombe en bas de la scène, c'est moins drôle. Quelqu'un qui fausse, c'est la catastrophe.
Brian:Une fois, tout a sauté sur scène, à part le micro de Howie. Il a continué à chanter et à danser tous seul. La police a dû nous escorter hors de la scène à cause de la foule.

N'y a t-il pas une jeune fille qui s'est brisé la jambe à Montréal?

Kevin:souvent, la sécurité n'est pas suffisante. Les organisateurs prévoient quelques centaines de personnes, et il en vient des miliers. Un jour, nous devions faire une séance de signatures dans un magasin de disques et il y a eu tellement de monde qu'au bout de cinq minutes nous avons dût partir! Ça devenait dangereux. Les gens ont volé tout le matériel se rapportant au groupe: les affiches, les disques, et ils ont causé des dommages au magasin. Ç'a été une mauvaise expérience.

Les fans doivent avoir plus d'un tour dans leur sac...

Nick: Une fois, les gardes de sécurité ont formé un passage d'environ deux mètres entre la porte et la camionnette. De chaque côté de la chaîne formée par les gardes, les fans s'entassaient. L'une d'entre elles a agrippé Howie par son sac à dos; il avait l'air d'une petite tortue. C'était terrifiant. On a vu Howie disparaître dans la foule.
Brian:Les filles lui tiraient les cheveux et la chemise.
Nick:C'était complètement fou. Elles ne veulent que nous toucher. Elles ne réalisent pas ce qu'elles font.
Brian:Elles nous enlèvent nos casquettes.
Kevin:Il arrive parfois qu'une camionnette nous attende à une entrée. Nous faisons semblant de partir, mais nous empruntons une autre sortie.
Brian:Il nous est même arrivé de passer par une fenêtre.
Kevin:C'est inquiétant, parce que nous craignons que les filles ne se blessent.
Brian:Mais, d'un autre côté, c'est agréable, parce que nous voyons à quel point elles tiennent à nous.
Nick:Et nous tenons tout autant à elles. Après notre famille, elles sont ce qu'il y a de plus important dans notre vie.

Email: cathy58@hotmail.com