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Au revoir la France

Officiellement, les Backstreet ne devraient pas revenir en France
avant septembre. Voilà pour la mauvaise nouvelle. Mais
réjouissez-vous, vos Boys préférés ne vont pas sortir un, mais deux
nouveaux albums. Le premier pour les États-Unis, à se faire importer
d'urgence à partir de juillet, et un second pour l'Europe un peu plus tard.
Plus surbookés que jamais, les Backstreet n'ont pourtant pas
manqué leur rendez-vous avec Super!

Quel souvenir gardez-vous de votre concert au Zénith?

AJ : "Après le concert, on est retourné à notre hôtel... Et dans la rue, il y avait des filles partout en train d'hurler nos noms... C'était dingue. D'ailleurs à chaque fois que nous faisons un concert dans une ville, on ne sait jamais ce qui nous attend. On ne sait jamais mais là, à Paris, ce fut vraiment génial."

La machine Backstreet Boys est devenue un véritable rouleau compresseur. Ça ne vous effraie pas?

AJ : "Les choses se sont mises à aller de plus en plus vite pour nous. D'une certaine manière, c'est parfois effrayant, car tu as l'impression que tout s'emballe et que tu ne peux plus maîtriser le processus. Aux États-Unis notamment, on a juste fait une petite tournée et cela a suffi pour mettre le feu aux poudres, avant même qu'on ne sorte un album là-bas. Mais dans nos têtes, on se dit qu'on a le temps de réussir comme nous l'entendons, c'est-à-dire en respectant nos buts."

Avant même d'avoir vraiment commencé une véritable promo là-bas, vous êtes déjà des stars en Amérique du Nord. Comment expliquez-vous un tel succès?

Kevin : "Je crois que l'on peut appeler ça un destin. Je suis persuadé que ce n'est pas sans raison que nous avons commencé à avoir du succès en Europe pour ensuite devenir célèbres au Canada, puis aux États-Unis. Heureusement d'ailleurs que les ventes se sont enflammées pays après pays. Car sinon, je crois que nous n'auriona pas pu tenir le choc... Ça nous a appris à supporter une vie que l'on est obligé de planifier de A à Z."

Comment arrivez-vous à tenir le choc?

Kevin :" Déjà, on ne fait plus que les télés les plus importantes et nous n'accordons plus d'interviews qu'aux magazines majeurs de chaque pays. C'est la seule manière que l'on ait trouvée pour pouvoir nous préserver encore un peu..."

Vous avez prouvé sur scène vos qualités vocales. Vous êtes néanmoins assimilés au phénomène des "boys bands", qu'en pensez-vous?

Kevin :" C'est vrai que lorsqu'on a commencé, on nous a immédiatement comparés à toute cette vague de groupes. On n'avait jamais entendu le terme "boys band" auparavant. Et quand j'ai demandé ce que cela signifiait, on m'a dit: "Eh bien, c'est un groupe composé de 4 ou 5 mecs mignons que l'on a réunis pour leur physique. Un producteur est là pour leur fournir des tubes à la chaîne. Aucun d'entre eux en général ne chante vraiment, et voilà!". Il est clair que nous ne voulions pas être mis dans la même catégorie qu'eux. Aux États-Unis, comme les "boys band" n'existent pas, on a tout de suite été condidérés comme un groupe vocal influencé par la soul. Un peu comme Boz II Men, All For One ou The Temptations...Dans les Backstreet, on aime et on respecte trop la musique pour nous plier au système des "boys bands".

Vous avez sans doute rencontré d'autres "boys bands". Pour lesquels éprouvez-vous un certain respect?

Kevin : " Les mecs dont on a fait la connaissance étaient plutôt cool. On a donc un respect mutuel naturel parce que nous sommes dans le même business. Mais ça ne va pas beaucoup plus loin... Bon, je ne suis pas là pour tirer à vue non plus, ce n'est pas mon style. Mais je dirais qu'on fait notre truc et qu'eux... ils font le leur."

Avec le succès aux États-Unis, n'allez-vous pas être obligés d'oublier l'Europe?

Kevin : "Non! Déjà parce que j'adore l'europe. C'est là que tout a commencé pour les Backstreet Boys!"
Howie : "Malheureusement, notre emploi du temps ne nous permettra plus de venir aussi souvent que par le passé... On a de plus en plus de pays à visiter: l'Asie, le Canada... On va même commencé une tournée en Amérique du Sud. Mais on arrivera toujours à garder un peu de temps pour l'Europe, on fera tout pour ça."

Quelle direction allez-vous prendre dans le nouvel album?

Kevin : "Je crois qu'on a déjà réussi à imposer notre style. Alors nous n'allons pas opter pour un virage radical. Mais notre musique changera sans doute un peu. tout simplement parce que nous avons changé. Notre but, c'est de faire un bon disque, c'est tout."

Email: cathy58@hotmail.com