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6X18 Milagro

Écrit par: Chris Carter
Histoire par: Frank Spotnitz et John Shiban
Réalisé par: Kim Manners
Première Diffusion au Canada: 18 Avril 1999

DISTRIBUTION:

RÉSUMÉ: Lorsque Mulder et Scully enquêtent sur des crimes commis par chirurgie psychique, celle-ci se lie d'affection avec le suspect principal de Mulder.

LIEU: Alexandria, VA
DATE: Février 1999

SYNOPSIS

Un homme, Phillip Padgett, est assis sur une chaise dans son appartement désert. Il n’y qu’un bureau et une machine à écrire dans la pièce. Il est un peu bâti, des cheveux foncés, une moustache et une barbichette. La page sur laquelle il tape est blanche. Devant lui se trouve plusieurs cartes de notes décrivant les actions de son histoire.

Il se lève de sa chaise puis commence à marcher en rond. Il prend une gorgée d’eau et s’appuie contre le mur pour écouter son voisin. Il allume une autre cigarette, et une autre, et une autre. Il se dirige vers la salle de bains et jette son mégot dans la bolle. Il se regarde dans le miroir. Il rentre sa main dans sa chemise. Du sang commence à couler tandis qu’il retire sa main, tenant son coeur battant.

Phillip desend les escaliers pour se diriger vers l’incinérateur au sous-sol. Il se prépare à jetter le contenu de sa poubelle dans le feu. Dans les flammes, il voit son coeur en train de brûler.

Scully est dans l’ascenceur pour aller chez Mulder. Phillip est à côte d’elle. Elle lui sourit et l’ignore par la suite. Durant tout ce temps, il la regarde intensément. Elle commence à remarquer cela et quitte l’ascenseur dès que celui-ci s’arrête. Elle se dirige vers l’appartement de Mulder. Elle regarde au-dessus de son épaule et voit qu’il la suit toujours. Lorsqu’elle s’arrête dans la porte de Mulder, Phillip s’arrête devant la porte d’à côté et rentre à l’intérieur. Elle est soulagée en voyant cela. Elle cogne à la porte et Mulder l’invite à l’intérieur. Il est toujours en train de se brosser les dents.

Ils s’assoient sur le divan et Scully ouvre le dossier qu’elle a ammené avec elle. Avant de parler de l’enquête, elle demande des questions sur le nouveau voisin de Mulder. Mulder lui dit qu’il est un écrivain mais il ignore ce que celui-ci écrit. Scully porte son attention vers le dossier.

Dans l’appartement à côté, l’écrivain se tient sur une chaise dans son appartement et écoute la conversation grâce au système de ventilation placé près du plafond.

Scully dit à Mulder que le coeur de la victime a été enlevé du corps sans laisser aucune marque ou coupure. Mulder propose la théorie de la chirurgie psychique. Cette notion est rejetée par Scully qui la compare à un homme qui met sa main dans un panier d’organes de poulets et qui prétend d’en sortir des tumeurs. Mulder lui dit qu’il n’y a pas de méthode d’exécution, aucune manière pour relier les meurtres. Ceci est le crime parfait. Scully lui propose de trouver le motif du tueur, et alors, il trouvera l’homme responsable.

Tard la nuit, dans un bois, un jeune couple sont assis dans une voiture. Ils ont une chicane de couple. La jeune fille sort de la voiture et s’en va. Quelques secondes plus tard, le jeune homme la suit mais il se fait approcher par un homme portant un imperméable capuchonné. L’homme met l’adolescent à terre et pose sa main sur la poitrine. Il en sort le coeur battant de la victime.

Dans son appartement, l’écrivain écrit sur son dactylo une scène similaire à celle dans la forêt.

Le lendemain matin, Scully entre dans le bureau de Mulder et trouve une enveloppe à terre. Le téléphone sonne alors et elle répond. C’est Mulder qui lui annonce qu’ils ont trouvé une autre victime. La victime est un adolescent de seize ans. Il a été trouvé dans la forêt et la police locale à besoin de leur aide. Ils n’ont rien pour former un dossier. Scully pense qu’il y a un lien entre les victimes. Elle lui parle ensuite de l’enveloppe qu’elle a trouvé sous la porte. Un pendantif où est gravé un coeur humain se trouve à l’intérieur.

Tandis que Scully examine le pendantif, l’écrivain, dans son appartement, la décrit en train de faire l’action.

"Son prompt esprit parcourait à travers les nombreuses possibilités. Était-ce un colifichet appartenant au tueur? Il y avait-il un message contenu dans sa symbolisme? Était-il un fanatique religueux qui avait, dans une hâte fervante, licher l'enveloppe, laissant derrière un ADN indicateur qui commencerait son dévoilement? Elle avait une certitude méritée que le tueur était un mâle, et maintenant, tandis qu’elle tenait le froid métal dans ses doigts, elle l’imaginait faire la même chose, essayant de décrire son visage.

Ce serait un visage oridinaire, moyen, un visage que les gens seraient portés à faire confiance. Elle le savait à l’intérieur d’elle, étant elle-même naturellement confiante. Mais l’image qu’elle conjurait n’était pas meilleure que les croquis inutiles qui remplissaient ses dossiers. Préconsieusement, elle savait que cela n’était pas sa force comme enquêteur. Elle était un marshal de faits froids, rapide pour organiser, connecter, mélanger, réordonner et synthétiser leurs dures relatives valeurs dans des catégories discrètes. L’imprécision n’allait lui attirer que des critiques sexistes, qu’elle était douce, malléable, pas à la cheville de ses contre-parties mâles.

Même maintenant, tandis qu’elle repoussait une mèche errante de cheveux titanes derrière son oreille, elle s’inquiétait que son partenaire allait savoir instinctivement ce qu’elle ne pouvait deviner. Être perçue simplement comme une belle femme impensable. Cependant, elle était belle, fatalement. Étonnement prépossessante. Pourtant, le respect compensatoire qu’elle avait voulu avait seulement approfondi les désirs de son coeur. De le laisser s’ouvrir. De laisser quelqu’un y pénétrer."

Plus tard, lorsque Mulder retourne à son bureau, Scully lui donne le pendantif et lui dit que cela s’appelle un "milagro", un mot espagnol qui signifie "miracle". Elle a fait une petite recherche sur l’identité de la personne qui leur a envoyé cela. C’est un jeune homme dans la fin de la vingtaine ou début de la treintaine qui a dépos l’enveloppe devant la porte. Elle n’a pas réussit à obtenir des empreintes ou d’autres preuves. Mulder ne pense pas que cela provient du tueur. Scully croit autrement. Il lui informe par la suite qu’elle doit faire l’autopsie sur le jeune garçon. Elle lui dit sarcastiquement qu’elle apprécie que Mulder lui fixe des rendez-vous mais qu’elle doit aller à un autre.

Scully entre dans une large église et se dirige dans l’allée principale vers une peinture du Christ tenant son propre coeur dans ses mains. Tandis qu’elle regarde l’oeuvre, l’écrivain marche vers elle.

Phillip Padgett: Je viens souvent ici pour admirer cette peinture. Elle s’intitule "Mon Coeur Divin" d’après le miracle de Sainte Marguerite-Marie. Connaissez-vous l’histoire… celle de la révélation du Coeur Sacré? Le Christ est venu à Marguerite-Marie, son coeur si enflammé d’amour qu’il ne pouvait plus contenir ses flames brûlante de charité. Marguerite-Marie… tellement remplie d’amour divine elle-même, demandant au Seigneur de prendre son coeur… et il le fit, le plaçant à côté du sien jusqu’à temps qu’il brûle avec les flammes de sa passion. Ensuite, il le redonne à Marguerite-Marie, refermant sa blessure avec le toucher de sa main bénite.
Scully: Pourquoi vous me dites ceci?
Phillip Padget: Vous êtes venu ici spécifiquement pour voir cette peinture, n’est-ce pas?
Scully: Oui. Comment savez-vous cela?
Phillip Padget: Je vous ai vu entrer. De la manière que vous savez exactement où elle se trouvait.
Scully: Je vous connais. Vous vivez à côté de quelqu’un avec qui je travaille. Pourquoi vous me suivez?
Phillip Padget: Je ne vous suis pas. J’ai seulement imaginé que vous seriez venu ici.
Scully: Vous l’avez imaginé?
Phillip Padget: Oui. Je suis un écrivain. C’est cela que je fais: imaginer comment les gens se comportent. Je dois admettre que je vous ai remarqué. Je vais cela… remarquer les gens. Je vous ai vu porter une croix doré autour de votre cou alors j’ai pris la chance avec la peinture – expliquer quelque chose que vous savez déjà. J’ai vu des permis de stationnement de Georgetown sur votre voiture datant de 1993 et un autocollant du gouvernement qui vous permet de vous stationner n’importe où. Vous ne vivez pas dans cette zone mais étant une employée fédérale, vous avez toutes les raisons pour la fréquenter. Vous êtes mince avec des os musculaires ce qui veut dire que vous vous entraînez ou vous courez. Il y a un populaire trajet de course tout près où vous l’utilisez durant le dîner ou après le travail. Vous avez aperçu cette église en passant et même si le stationnement pose toujours un problème dans cette partie de la ville, vos privilèges spéciaux le rendent facile à visiter… pas comme un endroit pour prier mais parce que vous avez une appréciation de l’architecture et des arts… et tandis que la gradeur est ce que vous retenez de votre visite… le symbolisme religieux de cette peinture laissera une impression subconsciente parcourue par le présent que vous avez reçu ce matin.
Scully: Cela venait de vous?
Phillip Padgett: Je dois admettre que j’ai une attaction secrète. Je suis désolé de ne pas avoir inclus une note expliquant cela mais vous ne me connaissiez pas alors.
Scully: Oui et je ne vous connais pas maintenant et je m’en fiche aussi.
Phillip Padget: Je vois que cela vous rend incomfortable et je suis désolé. C’est juste que je suis pris avec vous. Cela ne m’est jamais arrivé. Nous sommes identiques de cette manière.

Scully se rend à la morgue où l’autopsie est en train d’être performée. Elle s’excuse à Mulder d’être en retard. Elle s’excuse également d’avoir pense que le pendantif provenait du tueur. Mulder l’arrête, lui disant qu’il pense qu’elle a raison. Scully lui parle alors de sa rencontre à l’église.

Scully: Mulder, ceci n’est rien de plus qu’un outil utilisé par un Roméo amoureux qui est nul autre que ton voisin.
Mulder: Qui, l’écrivain?
Scully: Oui. Mon admirateur secret, qui clame connaître tous les mystères de mon coeur.
Mulder: C’est une blague.
Scully: Non, j’espérerais que ce soit une. Il m’a intercepté aujourd’hui et m’a raconté toute l’histoire de vie. C’était un peu effrayant à bien y penser.
Mulder: Est-il notre tueur?
Scully: Non. Effrayant dans le trop d’informations et d’intimes détails. Ce qui te tue est son audace.
Mulder: Connais-tu son nom?
Scully: Non mais cela ne serrait pas trop dur à trouver, n’est-ce pas?

Dans l’entrée de son appartement, Mulder examine le cassier de courrier de son voisin et découvre que son nom est Phillip Padgett. Il prend le courrier et le journal se trouvant en pile sur le plancher et se dirige vers l’ascenseur. Padgett monte avec lui et Mulder lui demande s’il a écrit quelque chose qu’il aurait peut-être lu. L’écrivain dit que non. Tandis qu’ils entrent dans leurs appartements respectifs, Padgett, ayant remarqué que Mulder est un agent du FBI, lui demande s’il travaille sur quelque chose d’intéressant. Celui-ci répond qu’il travaille sur un meurtre. L’écrvain lui demande s’il en a entendu parlé et Mulder lui répond que cela est possible.

"L’ouverture dans l’église avait poussé le partenaire de la belle agent dans un acte d’auto-justification hégélienne. Expédieusement violant le quatrièment amendement contre le vol de courrier, il se préparait impunément à enfeindre le premier. Mais si elle avait prédictablement excité les suspicions de son partenaire, l’Agent Spécial Dana Scully était devenue elle-même… simplement excitée."

Padgett est devant sa machine à écrire, tapant son roman. Il décrit Scully et ses réactions tandis qu’elle se change après avoir participé à l’autopsie. Elle sort encore une fois le pendantif de sa poche et le regarde. Padgette imagine alors une scène d’amour qui se produit entre lui et Suclly. Ils sont dans un lit, s’embrassant. La main de l’écrivain monte lentement sa jambe. Il déboutonne la blouse noire de Scully pour révéler un soutien-gorge noire en dentelle. Ils s’embrassent encore et encore.

"Toute la matinée, les compliments non solicités de l’Étranger avaient joués sur les cordes étouffées de son instrument lorsque le "C" au milieu du mot "consicence" a résoné d’un son carré. Elle était flattée. Ses mots lui avait présenté une belle image d’elle-même contrairement au masque forcé d’honnêteté qui miroitait contre elle des examinateurs médicaux et les enquêteurs et tous les hommes de loi qui n’osaient pas prononcer de telles paroles.

Elle ressentait une rougeur involontaire et se reprochait elle-même de cette indulgence effeminée. Cependant, les images étaient venues nécessairement à elle et elle les a laissées jouer, les laisser affluer comme une sarriette ou comme une confection sucrée de son adolescence lorsque ses sens étaient nouveaux et incontrôlés par la peur et le déniment de soi. "Douleur", "angoisse", "piqûre", "tiraillement"; que d’ironie dans ce vocabulaire victoirienne de la pathologie de comportement qui décrivaient maintenant si parfaitement les palpitations de son propre désir. L’Étranger lui avait regardé dans les yeux et la conaissant plus complètement qu’elle-même se connaissait. Elle se sentait sauvage, férale, coupable comme un criminel. Est-ce que l’Étranger avait libéré en elle quelque chose qui était déjà là ou l’avait seulement aidé à découvrir un paysage qu’elle avait aveuglé elle-même par nécessité? Qu’est-ce que son partenaire penserait d’elle?"

Dans son appartement, Mulder examine le courrier de Padgett, remarquant sur son compte de téléphone qu’il n’a appelé personne durant le temps qu’il habite dans l’appartement.

Scully sort de l’ascenseur et s’apprête à cogner sur la porte de Mulder lorsqu’elle attend Padgett taper dans son appartement. Il écrit sur une compulsion envahissante. En entendant Scully cogner, il lui ouvre la porte. Celle-ci lui redonne le pendantif, prétendant qu’elle ne peut retourner le geste. Elle remarque alors le manque de meubles et lui pose des questions sur son écriture, demandant pourquoi il se sent si inspiré sur le roman dont il travaille.

Scully: Pourquoi tout soudainement?
Padgett: C’est mieux de ne pas poser la question. Vous voyez? Vous êtes curieux à propos de moi.
Scully: Vous vivez une vie curieuse.
Padgett: Ce n’est pas très différente de la vôtre, j’imagine. Solitaire.
Scully: La solitude est un choix.
Padgett: Vous voulez une tasse de café?

Elle entre à l’intérieur avec lui. Il lui révèle qu’il est en train d’écrire au sujet de Scully. Il a essayé d’avoir un appartement dans l’immeuble de Scully pour qu’il puisse l’observer mais toutes les appartements étaient occupés donc il est allé habité près de Mulder. Il lui offre de s’assoir sur le lit, la seule place possible. Il ammène la lambe dans sa chambre et l’allume mais la lumière s’éteint immédiatement. Il change l’ampoule et s’assoit à côté d’elle. Tout est silencieux lorsque Mulder entre dans la pièce avec son arme. Il demande à Scully si tout va bien et elle lui répond que oui. Il passe à travers le manuscript de Padgett et lui annonce qu’il est arrêté au nom de la loi.

Mulder, Scully et Padgett son dans une cellule de prison. Mulder est devant l’écrivain, lui posant des questions sur le comment il a trouvé ses victimes, pensant qu’il les a trouvées à partir des annonces classées.

Padgett: Ils étaient des amants.
Mulder: Et vous les suiviez.
Padgett: J’ai seulement écrit à propos d’eux.
Mulder: Non, vous les suiviez.
Scully: Mulder. Tu ne peux pas sans son avocat.
Padgett: Je n’ai pas besoin d’un avocat. Je ne raconte que la vérité.
Mulder: Et ceci est votre confession?
Padgett: Non, ceci est mon roman.
Mulder: Tout est là, tous les détails de chaque meurtre, racontés après précision. Comment faites-vous cela, monsieur Padgett?
Padgett: Si je reste assis assez longtemps, cela vient tout seul.
Mulder: Le meurtre.
Padgett: Je sais seulement ce qui est dans mon esprit et j’espère l’exprimer comme il le faut.
Mulder: À propos de l’Étranger. Est-ce vous? À propos de Ken Naciamiento?
Padgett: L’auto-proclamteur chirurgien psychique brésilien?
Mulder: Est-ce votre complice?
Padgett: Je pense que vous pouvez dire cela. Il est le personnage principal.
Mulder: Vous l’instruisiez à faire cela?
Padgett: Les Jungiens diraient que ce sont les personnages qui choisissent l’écrivain et non le contraire. Je crois que vous pouvez contredire qu’il me dirigeait.
Mulder: Qu’est-ce la vérité?
Padgett: Par leur nature, les mots sont imprécis et étalés avec une signification. Les signes des choses, pas des choses eux-mêmes. C’est difficile de dire qui est en charge.

Frustré, Mulder s’approche d’un pas menaçant vers l’auteur. Il est arrêté par la douce main de Scully qui murmure son nom. Padgett regarde la main. Mulder et Scully quittent la cellule. Dans le corridor, Mulder lui dit qu’il s’en va trouver le chirurgien psychique brésilien. Scully lui dit alors qu’elle l’a trouvé. Il est mort deux ans auparavant.

Mulder: Padgett n’a pu faire cela tout seul.
Scully: Peut-être qu’il ne l’a pas fait du tout.
Mulder: Scully, tout se trouve dans ses pages. Comment aurait-il pu savoir autrement?
Scully: Peut-être qu’il l’a imaginé, comme il le dit. Comme Shakespeare ou Freud ou Jung. Peut-être qu’il a un don, une fenêtre claire dans la nature humaine.
Mulder: Personne ne peut prédire le comportement humain, personne ne peut te dire ce qu’une autre personne va faire.
Scully: N’est-ce pas ce que tu fais, Mulder, comme étant un criminologue? Tu imagine l’esprit du tueur tellement précisément que tu peux savoir ce qu’il faire après.
Mulder: Il l’a imaginé, c’est un priori, avant le fait. Je pense que c’est très clair d’après ce qu’il a écrit sur toi. Tu sais que tu es là-dans, n’est-ce pas?
Scully: J’ai lu un chapitre. Qu’est-ce qu’il raconte?
Mulder: Disons que cela finit avec toi en train de faire la chose avec l’Étranger sur un lit dans un appartement à peine décoré au quatrième étage. J’assume que c’est un priori également.
Scully: Je pense que tu me connais mieux que cela, Mulder.
Mulder: Bien, tu voudrais peut-être le finir.

Mulder lui donne le roman et elle se dirige vers une chambre vide. Elle s’assoit et commence la lecture. Un garde s’approche d’elle et lui donne un papier, disant que Padgett a écrit une confession. Scully lit la scène où la blonde du garçon assassiné se fait tuer de la même manière que son copain lorsqu’elle rend une visite au cimetière.

"Le deuil serrait son coeur aussi fragile qu’une coquille d’oeuf comme s’il allait se briser en mille morceaux, le contenu s’échappant comme des promesses brisées dans les espaces vides où son amour occupait autrefois.

Comment pouvait-elle savoir que cette douleur allait se dissiper? Cet amour, contrairement à la matière ou à l’énergie, était une réserve sans fin dans l’univers… Une germe qui a poussé à partir de rien et qui ne peut pas être effacé, même dans les coeurs les plus sombres. Si elle avait su cela – et qu’est-ce qui disait qu’elle aurait cru à cela? – elle n’aurait pas risqué de rester à sa triste tombe à une telle heure pour qu’elle n’aurait pas à apprendre la seconde vérité avant la première. Que d’avoir de l’amour était de transporter un vaisseau qui aurait pu être perdu ou volé ou pire, du sang rouge répendu sur le sol et que l’amour n’était pas immuable et pouvait devenir de la haine comme le jour devient nuit, comme la vie devient mort."

Mulder et Scully sont dans le cimetière mais ne peuvent la trouver. Un travailleur stationne son camion plein de fleurs à côté. Mulder, pensant que c’est le tueur, l’agrippe. Il réalise que ce n’est qu’un employé mais décide quand même de vérifier dans le camion et trouver le corps de la jeune femme sous les fleurs.

Mulder et Scully se dirigent vers la cellule de Padgett lorsqu’ils s’arrêtent dans le corridor.

Scully: Comment as-tu su cela, Mulder, que le corps se trouvait dans le camion?
Mulder: Je l’ai imaginé.
Scully: Il n’y a toujours pas de preuve que Padgett a dirigé le tueur.
Mulder: De quoi as-tu besoin, d’un ordre écrit? Évidemment qu’il a dirigé.
Scully: Mulder, tu fais des suppositions critiques sans les faits! L’heure du décès, tout cela… Qu’est-ce que tu fais?
Mulder: Bien, tu contredis mon côté usuel, n’est-ce pas?
Scully: Mulder, pourquoi n’aurait-il pas imaginé cela, pourquoi n’aurait-il pas été dans la tête du tueur?
Mulder: Tu as lu son livre, tu as lu ce qu’il a écrit sur toi. Es-tu en train de me dire qu’il est entré dans ta tête, que ce que j’ai lu est vrai?
Scully: Évidemment que non.
Mulder: Je ne sais pas comment ils communiquent. Ceci est le seul moyen que je peux penser pour l’attraper.

Mulder s’en va dans la cellule de Padgett et lui redonne son manuscript. Il s’excuse et lui dit qu’il est libre de contiuer son livre. Padgett le prend et se dirige vers la sortie. Il s’arrête un moment pour dire qu’il s’est aussi trompé. Dans son livre qu’il a écrit, l’Agent Scully tombe en amour, ce qui est impossible. Elle est déjà en amour.

Dans son appartement, Mulder installe une caméra de surveillance dans la ventilation de son appartement pour qu’ils puissent observer Padgett. Scully est assise sur le sofa, regardant l’écran et écoutant dans les écouteurs. Elle voit l’auteur à son bureau, écrivant son histoire.

Cependant, dans l’appartement de Padgett, l’Étranger, le meurtrier entre à l’intérieur. Il veut savoir pourquoi il tue tous ces gens, quelles motivations l’écrivain lui a données. L’Étranger pense qu’il ne peut y avoir qu’une seule véritable conclusion. Scully doit mourir.

Scully regarde l’écran et voit Padgett arrêter de taper. Il s’en va hors de son appartement. Mulder le suit tandis que Scully remet ses souliers.

Mulder atteint le sous-sol. Padgett est là, en train de jeter son manuscript dans le feu. Il lui dit que l’Étranger va tuer Scully mais Mulder ne le croit pas lorsqu’il entend des coups de feu. Il court alors vers son appartement. Pendant ce temps, Scully se dirige vers la porte lorsque l’Étranger entre de force dans l’appartement et jette Scully sur le plancher. Il essaye d’entrer dans sa poitrine pour retirer son coeur. Elle saigne énormément et essaye toujours de se débattre. Elle réussit à prendre son arme et lui tire dessus. Aucun effet. Dans le sous-sol, Padgett jette son roman dans le feu.

Mulder court vers son appartement et trouve Scully incosciente dans son salon. Il s’agenouille à côté d’elle et elle se réveille, hurlant. Elle s’arrête, réalisant que c’est Mulder. Elle le prend dans ses bras. Mulder l’enlace de ses mains, le serrant bien fort. Elle se met alors à pleurer.

Dans le sous-sol, le corps inanimé de Phillip Padgett est sur le sol. Sa main est ensanglantée, tenant son coeur battant.

"Une histoire ne peut avoir qu'une seule véritable fin. Même si l'Étranger se sentait contraindre de mettre ses dernières lignes sur papier, il l'avait fait en sachant que cela ne devait jamais être lu. De voir la somme de son labeur était de jeter un coup d'oeil à l'intérieur de son propre vide, le coeur d'un destructeur, non celui d'une créateur. Et cependant, en réflectant enfin sur lui-même, il pouvait voir sa propre fin. Et dans le dernier acte de destruction, une chance de donner ce qu'il ne pouvait recevoir..."

ANECDOTES

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