Plusieurs théories circulent sur la véritable fonction du rêve mais aucune n’a été accepté officiellement.
Selon le biologiste molécualire Crick et l’informaticien Mitchinson, le cerveau fonctionnerait comme un super-ordinateur. Donc, il faut régulièrement décharger les circuits pour éviter d’en saturer les mémoires. C’est pour cela que nous ne pouvons pas nous souvenir de toutes les secondes qui s’est passées dans notre vie depuis le moment que nous sommes nés. Le cerveau analyse et trie les informations comme un ordinateur. Ceci crée des ondes neurologiques au néo-cortex (partie du cerveau qui analyse les données) et celui-ci traduit le tout en sons, images et sensations. Ceux-ci sont assiciés aux souvenirs qu’on a déjà pour former le rêve.
Il a été prouvé qu’un cerveau primitif, ou moins développé, produit des impulsions et des grandes ondes neurologiques mais ceux-ci n’ont aucune signification. Un certain nombre se rendent au néocortex mais le nombre est moindre que la moyenne. Donc, les gens avec un cerveau moins développé rêvent moins car ils ont moins d’informations à traiter. Donc, l’activité cérébrale est en en lien direct avec les rêves.
Le professeur Jouvet (directeur de l’unité de recherche de l’INSERM qui se spécialise dans l’onirologie moléculaire, et de l’unité du CNRS qui se consacre à la neurobiologie des états de vigilance) affirme que le rêve serait le moment où le cerveau organise les conditions de maintenance et de restauration de sa programmation génétique. L’existence de l’hérédité génétique existe et a été prouvé par l’étude de jumeaux homozygotes dont les grandes orientations et certains événements originaux de la vie se sont révélés identiques bien qu’ils étaient élevés sans contact l’un avec l’autre et dans des milieux socio-culturels différents. La période de rêve est le moment idéal pour que le cerveau remette à jour la part héréditeur de la personnalité du dormeur.
Dans les rêves, le temps est le même que dans le temps réel. La série des mouvements rapides des yeux indiquent le déplacement des images des rêves.
Selon J. Allan Hobston, professeur de psychiatrie à l’École Médicale de Havard et directeur du laboratoire de neurophysiologie au M.M.H.C., les cinq caractéristiques de l’activité onirique sont la création d’images et la sensation de mouvement, qui correspondent à l’excitation des centres visuel et sensoriel moteurs, l’impression de la réalité, la distorsion du temps et de l’espace, l’intensification des émotions et la difficulté de mémoriser les rêves