Encore plus de poésie!
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Vos poèmes... page 2!

J'ai reçu plusieurs de vos poèmes par email... merci! Voici enfin leur publication sur ma page! Bravo, vous avez beaucoup de talent! :)





TEMPÉRAMENT

oh toi qui sans raison
la jalousie est ta passion
tu me laisse amer
et tu me désespere

tu embrume ma vie
autant que tu la rend monotone
je ne vois aucune éclaircie
je plafonne

j'aurais du y penser
que tu n'étais pas celle que je voulais
tu as briser tout ce que j'aimais
l'apocalypse est au seuil le plus élevé

QUICKSILVER 97





A Morisson...

Souffle, souffle le vent et tourbillonne! Souffle, et sur ton passage emporte ce spectre d'antan. Je l'entends déjà qui me murmure: «Je suis là!». Puis tous ses démons, ceux qui hantent son âme depuis toujours et qui l'ensevelissent dans le brouillard me le reprennent. Mystère qui depuis trois lunes me hante, sauras-tu un jour voir le soleil? Sauras-tu te dévoiler, répondre à mon appel et quitter ceux qui de leurs mains affreuses te gardent loin de mon âme? Voilà que ces voix se taisent enfin... Je serai en paix cette nuit...

Je songe parfois à nos rencontres d'autrefois, à nos échanges sans fin et à la distance, notre pire enemie. Des vers échangés, des confidences, enfin une âme jumelle! Celle qui connaît notre monde, qui sait ce que nul ne comprendra jamais. Souvent, de longs silences qui n'en finissent plus, des soupirs parfois et ma voix, ma voix que tu ne te lassais plus d'entendre. Mais surtout tes promesses et ta poésie que jamais je n'ai lue, celle dans laquelle tu décrivais ces doux moments. Serait-ce la fin de ces symphonies silencieuses?

Teeshah
6 novembre 1997

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Rien ne va plus... La bille est lancée. Ainsi va la vie, le hasard, une malchance et tout se brouille. La bille tombe, roule, et tombe encore. Elle tombe dans un abîme d'où personne n'est jamais revenu. Autour d'elle, tout est sombre, autour d'elle, là-haut, la lumière n'est plus. Tout au dessus d'elle planent l'hypocrisie, la haine et un monde inconnu. Toute seule elle tremble de froid, elle crie, mais seul son propre échoe infini daigne lui répondre. Bientôt, elle désespère, et sans voix ni force, elle meurt... Faites vos jeux, rien ne va plus!

Teeshah
25 octobre 1997
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À Ginette Laurin

Les secondes comme les heures semblent avoir au pied un lourd boulet. Peu à peu, elles avancent, mais pénible est leur voyage. Les enjouées d'autrefois doivent à présent purger leur peine, coupables de quelques fois faire la course dans des moments de folie. Les enfants dans les parcs, les rêveurs sous les arbres et les hommes en habits toujours pressés ont enfin trouvé leur bouc émissaire, mais à quel prix? Me voilà à présent lasse d'attendre, lasse de le voir là-bas qui vient à l'horizon mais qui est toujours si loin! Je voudrais l'aider, le prendre par la main ou mieux encore le porter dans mes bras pour qu'enfin il revive... mais trop fier, sans cesse il refuse, et me voilà moi-même condamnée... à attendre.

Teeshah
25 octobre 1997





Automnade

Mélancolie et noble ennui
Arrosés de rêve et d'ivresse
Sont ma journalière mie
Et la croute j'en fais grande liesse

La nuit de hasard, trés spectrale
Baigne nos masses qui s'entrechoquent
Et d'où jaillent les lueurs pâles
Qui courent comme lames le long de docks

Dans la sombre toison des morts
Le bruit souffle que je vis encore
Mais dans la bouche des vivants
Ce n'est qu'une question de temps

François-Toulouse-France





La vie à rabais pour tous

La vie à rabais pour tous
gracieusement offerte
par la paranoïa de l'endettement
subventionne nos envis
de destins encombré de choix
et de valeurs en spécial à 2$

Le règne du déficit intellectuel rentabilisé
devant le magnétisme de ses côtes d'écoute
consomme l'auditeur
d'un spectacle futile et décadent
téléphage crédule et pauvre
blasé à se répéter sans cesse
impassible devant l'atrocité de ses ambitions
prosterné devant le tube déphasé des
post-modernes
trop occupé à faire lustrer le char de cadavres
musclés par des estomacs cholesterol free
le succès et la liberté 55
investisseurs de bonne conscience
à coup de 25 cennes de tip
et de six piasses de l'heure
pour trois mètres de plus
dans le lave-auto d'un destin aveugle

Également disponible en option:
pestilent suicidaire, lobotomisé sans opinion
ou tout autre modèle discriminatoire
tel qu'annoncé à T.V.

FRANK





Des torrents au coeur
Des vagues à l'esprit
Des marées de douleur
Des nuages de folie

Des orages de joie
Des ouragans de rires
Des montagnes d'émoi
Des vallées de sourires

Des fontaines de fatigue
Des tourbillons de faiblesse
Des tempêtes, des vagues
Des souffles de tendresse

Des éclipses de pleurs
Des tornades d'éveil
Des vents de peur
Des plaines de sommeil

Karine...





-IL-

Il me frôle
Il me tente
Il me cajôle
Il me hante
Il m'appelle
Il me caresse
Il me ficelle
Il me blesse
Il me berce
Il me supplie
Il me perce
Il me guérit
Il m'embrasse
Il me touche
Il m'enlace
Il me couche
Il m'étourdit
Il me désire
Il m'affaiblit
Il m'attire
Il m'invite
Il me poursuit
Il m'excite
Il me conduit
Il me prend
Il m'attache
Il me sent
Il m'arrache...

Karine...





Sur le sol des paupières

Amour, boréale folie des blanches rivières
Où les barques aveugles sont des tombes sereines
Qu'un geyser jette au ciel métamorphe, elles reviennent
En épaves inhumées sur le sol des paupières

Tes torrents sont des notes au monde subpolaire
Mais pourtant elles ne jouent qu'une brûme musicale
Comme je nage à n"entendre la thrène spectrale
Dans le tourment que m'inflige ce silence désert

Car comme il est infâme que de n'être inspiré
Que du miroitement de l'astre dans l'eau glacée
Et s'engeler le coeur à en saisir l'essence

J'ai les lèvres très bleues sur le sol des paupières
Où viennent mourir les flots d'une harpe subpolaire
Je me noie dans le sang de mon Artique souffrance

S.M.





Depuis des lunes,
Tu incarnes les étoiles.
Depuis des lunes,
Tu brilles dans le voute céleste.

Viens illuminer mon ciel,
Éclairer mes nuits.
Viens me réchauffer, doux soleil.
Viens partager avec moi les nuages
Afin que nous partions en voyage
Dans le merveilleux monde des rêves.

Monkey





donne moi ton coeur pour ta passion
donne moi tes mains pour ton énergie
ce que je rêve dans ma solitude
donne moi tes rêves pour que je m'enfuie

lorsque je te prends dans mon propre piège
de paume et de peur, de hâte et d'émoi
lorsque je te prends comme une eau de neige
qui fond sur mon coeur ou dans mes mains à moi

saurais-tu jamais ce que mes doigts pensent
saurais-tu jamais comment mon coeur se noie
saurais-tu jamais comment ton silence
se meurent dans le silence de mes pas

Jacques





Nuit:

C'est la nuit qui arrive
Et tout en galopant
Elle prend les directives
Sur son cheval d'argent
Non, plus de nuages blancs
Le ciel bleu devient sombre
Semé de gouttes d'argent
Où flottent quelques ombres
C'est cette nuit paisible
Que troublera l'aurore
Qui servira de cible
À Diane et ses flèches d'or





Mujer Guapa
Je courrais des siècles près d’elle
à écouter ses transcendantes paroles saccadées
par une respiration haletante d’efforts rebelles
allégeant ainsi mes pas excédés
Son aura endorphine
apaise mes douleurs mal enfouies
en mes entrailles flétries
d’heureuses et lacérantes émotions orphelines
La mujer guapa
m’enfièvre de plaisirs déments
nuits et jours ; éternellement
elle a l’âge de l’innocence
l’âme des sages
l’esprit librement sauvage
j’en perds ma fragile assurance
Belle comme la brise
qui porte les nouvelles odeurs printanières
parfums envoûtants qui apaisent
à jamais mes obscures hantises
je suis otage concupiscent de la guapa mujer
à mes yeux et à mon coeur de braise
la plus belle d’âme (et de corps) sur terre
elle n’apparaît qu’un instant
à peine une heure
le temps d’attiser mon ardente volupté pour elle
elle s’esquive discrètement
me laissant troublé d’émoi charnel
humer sa peau humectée
me soûler de son parfum fleuronné
et me délecter de ses essences raffinées
caresser de mon haleine son cou invitant
frôler de mes doigts hésitants
son visage satiné
poser mes lèvres sur les siennes et visiter ces lieux
inventées pour nos jours heureux

D.C.





Je marche seule sur le chemin de lune,
Comme à l'intérieur de moi-même
Courageuse face aux ténèbres redoutables,
La lumière, loin derrière moi.
Je m'entends dire : viens, femme-guerrière,
Affronte ton Ombre, laisse l'éphémère,
L'éclat du monde, pour la noire alchimie
Et je ferai de toi une étoile

Viviane





tes yeux me sourient
tes levres me regardent
mais l'amour est enfoui au plus profond
car nul sentiment n'émane de mon coeur
seulement la pensée
de te laisser
me laisse froide
car mon besoin damour est si fort
que la peur m'accapare
lorsque je pense à la solitude
qui pourrait me reprendre
et ne plus jamais me laisser
jai besoin d'être aimée
mais l'amour que tu me donnes
nest que souffle faible sans traversier
je taime seule et je te déteste

lolita





ÉLOGE

O le fol amour
qui ne peut guère songer
aux mondes divers et pollués
pour se réfugier
étincelles alliées
voulant réintégrer
le soleil
Royaume oublié
des consciences extirpées
Oui l'idéal amour
voulant à tous prix préserver
sa virginité
Le rêve d'amour
tendrement formulé
par la sinueuse esquisse
des baisers
Amour désincarné !
Impossible possible
Diffuse chaleur du paradoxe
Réunion des escarpements douloureux
solitaires
Pont illimité
échelle démesurée
horizons concentrés
Perles de réel irradiantes
Quintessence de nos êtres
liquides
fusion sensuelle
souffles enfin muets
Communion
Secondes échappées de l'Age d'or
Que nos âmes enfin s'évanouissent
coeurs a corps

Guillaume





Je ne vis plus, je survis,
je ne vis plus, je combst,
l`envie folle d`être dans tes bras,
pour le reste de ma vie.
Je n`écris plus, je note,
je dors éveillée, je rêve endormie,
je crains que cette porte,
soit verrouillée à jamais de ma vie.

Je ne mange plus je grignote,
je ne pense plus je suis idiote,
je n`aime plus, je hais,
le mal gravé à jamais.
Je ne veux que dormir,
mais je ne dors pas,
je ne fais que souffrir,
toute seule là.

Je ne veux que t`aimer,
mais je ne fais que détester,
l`amour ignoré,
que tu refuses de remarquer.
Je me lève, mais je demeure couchée,
j`ai faim mais je refuse de manger,
j`ai soir et je refuse de boire,
tant que demeurera mon désespoir.

Julie




Je suis la danse du vent dans les arbres fous,
Je suis le frémissement de l'eau chaste et pure,
Je suis l'ombre accueillante sous le grand tilleul vert,
Je suis le geste gracieux de la femme qui dénoue ses cheveux,
Je suis la caresse des mots tendres murmurés à l'oreille complice,
Je suis le souffle doux de ta robe pourpre animée à chacun de tes pas,
Je suis la courbe subtile de tes seins magnifiques,
Je suis le tintement des parures sonores attachées à tes pieds fragiles,
Je suis la promesse encore secrète du grain en terre,
Je suis le désir esquissé sur tes lèvres troublées de rose,
Je suis l'audace du feu qui naît entre tes reins,
Je suis le parfum humide de la mousse où tu te couches,
Je suis la volupté de ton corps offert à l'amant lumineux,
Telle une fée je me métamorphose...
VIVIANE



Je suis femme aux doigts de fée,
Souveraine, je tiens l'Athame et la Corne à boire.
Ma longue robe aux couleurs jaillissantes
Fait des volutes d'or et d'argent.
Je me mêle à la nature, riche de ses promesses
Et prête à partir pour le long voyage,
Je laisse mes derniers regrets s'évanouir,
Se consumer au feu des commencements.

Viviane




Jamais nectar ni d'ambroisie
N'auront prodigué tant d'ardeur!
Sur l'imminente profondeur
Mon ombre passe & n'est saisie..

Dans un panache de fraîcheur
Assailant les airs j'associe
A l'immense & perse inertie
Maint pas argentin & majeur

Dont - Oh! l'océane étendue -
L'évanescente pesanteur
Semble a l'espace clair rendue

En bond investi de lenteur .
Entre deux impacts se situe
L'enchantement d'une hauteur !

k.g.g.




Quelque gorgone restitue
Aux yeux, d'un marbre sans vertu
Par des siècles vains combattu,
L'âme captive à jamais tue.

Amer, & moi-même statue...
D'ombre & de clarté vêtu
Je suis l'évènement têtu
D'aucune larme qui se tue!

Midi tranche sur les cyprès,
Et la mer blanche de progrès
Ronfle de merveille & crépite...

-Soeur, soeur! Idole sans merci,
Que n'as-tu le coeur qui palpite
Tant la vie est intense ici!

k.g.g.




Poème du samedi soir

Ce fut un passant
qui tout bonnement
devant moi s'arrêta,
et sans hésiter me demanda
"Mais qui êtes-vous?"

-Cet homme doit être fou,
me questionner ainsi sans raison!"
fut donc ma réaction...

Mais pourquoi ne lui répondrais-je pas
me disait mon âme paisible et sans tracas!

Mon cher monsieur, de lui répliquer
à votre demande je vais acquiescer!

Vous me demandez qui je suis
alors je vous répondrai aussi clairement
que cette pleine lune éclairant
la solitude de mes sombres nuits
ces nuits òu je ne dors pas
à trop penser à celle qui toujours m'aimera.

Pour satisfaire votre curiosité
à votre question je répondrai;
Je ne suis pas...

Vous me verrez désolé
si cette réponse diffère
de celle à laquelle vous vous attendiez!

Car comme vous avez pu constater
la triste et malheureuse abscence
de sa douce et chaleureuse présence,
je me vois dans l'obligation de vous affirmer
que sans elle à mes cotés
il m'est impossible d'exister...

-"Mais jeune homme, soyez rassuré!
Votre réponse pleinement me satisfait,
elle est la seule à laquelle je m'attendais!
Car j'ai vu celle au regard plus qu'amoureux
celle qui puise l'amour à la source de ses yeux,
qui même comparée aux plus grandes beautés du monde
à l'esprit d'aucun homme ne sera jamais seconde...

Étienne




Mysti
Clair de lune sur un arbre perché
Le vitrail révèle son miroir caché
L'hérésie manque ses profanes
Et l'embryon cherche sa membrane

La poussière réchauffe l'attente
La vipère empoisonne la tourmente
Le ciel est mer, la vague s'envole
Seul un papillon...frivole...

Hiver torride, l'orage sur la dune
Rêves insipides, sur lit de lagune
Le sapin perd ses plumes
Le monarque tisse la brume
Médaille sans envers
Un souffle, vogue la galère

Chemin sans queue ni tête
Le mystère, terrible bête
Au loin, un balbutiement
La volonté secèete du firmament

La fin du debut a peine commencé
L'étoile s'éteint: lumière rallumée
Là où l'immense rencontre l'éphèmere
Là où l'enfer se joint a l'ether
Clair de lune sur un arbre perché
Le vitrail révèle son miroir caché

Martin Cossette, oct 97




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