- Douglas DWC/0-5 World Cruiser - 1924 |
|
|
|
|
|
|
|
|||
|
Le tour du monde en 175 jours! Tour du monde aérien, bien entendu, de près de 45 000 kilomètres. Quatre appareils prirent part à cette grisante aventure, ils portaient les noms de quatre villes américaines, Seattle, Chicago, Boston et la Nouvelle-Orléans et dérivaient d'un bombardier-torpilleur que la Douglas avait construit pour la marine des Etats-Unis Après les avoir débarrassés de tout leur équipement militaire, on y avait apporté diverses modifications aux instruments de contrôle et ajouté un radiogoniomètre, tandis que l'on augmentait la capacité des réservoirs de carburant. Les quatre Douglas Worid Cruiser (DWC) partirent de Seattle le 6 avril 1924. La grande aventure commencait. Deux d'entre eux seulement regagnèrent leur base, le 28 septembre suivant, après avoir accompli avec succès leur tour du monde. Les deux autres, malheureusement, le Seattle et le Boston, se perdirent corps et biens, le premier dans l'Alaska, le 30 avril, le second au fond de l'Atlantique, le 3 août. L'ancêtre du DWC n'était autre que le Douglas DTA, premier avion militaire construit par la Douglas Aircraft CO en 1921. Il s'agissait d'un biplan monoplace propulsé par un moteur Liberty de 400 CV. L'appareil était équipé d'un train d'atterrissage et de flotteurs, ce qui lui permettait de se poser indifféremment sur terre ou sur l'eau. Après qu'il eut subi les USA - Douglas DWC/0-5 Worid Cruiser épreuves d'homologation, la marine demanda d'y apporter certaines modifications. En fait, un seul des trois prototypes fut achevé, celui qu'on appela DTA. Les deux autres adoptèrent en définitive la formule biplace; on y introduisit une autre variante en ajoutant, devant le moteur, un unique radiateur, au lieu du double radiateur installé sur le prototype. Le modèle de série s'appela DT2; on en construisit 132 exemplaires dont on équipa progressivement les escadrilles de la marine à partir de 1922. L'avion pouvait emporter une torpille de 830 kilos. Les ailes se repliaient, de facon à réduire l'encombrement à bord des navires. Le fait de pouvoir se servir de flotteurs ou d'un train d'atterrissage conférait au DT.2 une très grande souplesse d'emploi et favorisait sa diffusion aussi bien que l'apparition de nombreuses variantes. Et surtout, les nouveaux moteurs en étoile, qui remplacèrent dans plusieurs cas les moteurs Liberty refroidis par liquide, rendirent l'appareil plus sûr et d'un entretien plus aisé. Dés 1923, les qualités de l'appareil retinrent l'attention de l'armée américaine. Celle-ci recherchait précisément une machine capable de s'aligner dans une compétition - une croisière autour du monde - à laquelle participaient cinq autres nations. Au prototype du Douglas DWC, réalisé en juillet-août 1923, firent suite quatre autres exemplaires dont la livraison commenca en mars 1924. Au terme de la croisière autour du monde, l'armée passa commande de cinq autres appareils, équipés en avions de reconnaissance. Fort semblables aux désormais célèbre DWC, ces Douglas 0-5 n'en différaient que par la capacité des réservoirs de carburant, ramenée à un chiffre normal, et, bien sûr, par leur équipement militaire et leur armement. Ces hydravions furent affectés à des missions outre-mer. |
|||
|
Avion: Douglas DWC/0-5 World Cruiser. |
 |
||
