- Cant Z.501 - 1934 |
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Cet avion ne pouvait rêver de débuts plus brillants. Le 19 octobre 1934, aux mains du pilote d'essai Mario Stoppani, le prototype du CANT Z501 s'appropria le record mondial de distance, en parcourant 4 130,885 kilomètres de Monfalcone à Massaouah en 26 heures et 35 minutes de vol. Le 17 juillet 1935, ce même record passa à 4 929,697 kilomètres. Ces succès sportifs constituèrent la première confirmation de la valeur de l'appareil qui, conçu en tant qu'avion de reconnaissance navale, survécut au conflit et resta dans les détachements à un nombre limité d'exemplaires, il est vrai - jusqu'à l'année 1949. L'inventeur du CANT Z501 s'appelait Filippo Zappata. L'avion se présentait sous la forme d'un hydravion à coque centrale, à aile haute, muni de deux flotteurs latéraux et propulsé par un seul moteur installé au milieu de l'aile. D'une ligne très élancée, le Z.501 avait une structure toute en bois, pourvue d'un revêtement mixte en bois et toile. En opération, l'équipage se composait de cinq hommes et l'armement comprenait trois mitrailleuses de 7,7 millimètres placées dans des tourelles ou des emplacements découverts, installés l'un à l'extrémité de l'avant, l'autre au centre du fuselage, le troisième dans la partie arrière de la nacelle du moteur. Pour accéder à cette dernière arme, il fallait utiliser une petite échelle extérieure L'escalade pouvait même se faire en vol. L'avion transportait 640 kilos de bombes, répartis d'habitude en quatre bombes de 160 kilos. Celles-ci se trouvaient placées à l'extérieur, dans des râteliers disposés sur les haubans, Le moteur était soit un Isotta-Fraschini Asso 750 R à douze cylindres en V refroidi par liquide, de 750 CV, ou un Asso XI RC15 de 900 CV. La différence de puissance n'avait pas une grande influence sur les performances générales de l'avion. Seule la cargaison de bombes augmentait légèrement dans la version munie du moteur plus puissant. Lorsque l'Italie entra en guerre, les CANT Z.501 formaient l'équipement type des escadrilles de la Reconnaissance navale. Le nombre total d'exemplaires en service le 10 juin 1940 s'élevait à 202, répartis dans treize bases côtières, de Pola à Trapani et à la Sardaigne. Une escadrille était aussi basée en Libye et deux autres se trouvaient dans l'île de Léro en mer Egée. Dés le début des hostilités, les CANT Z.501 servirent intensément. Surveillance des côtes, reconnaissance à long rayon, escorte des convois, lutte anti-sousmarins, opérations de secours en mer. Bien que limités par un armement défensif relativement faible et par une vitesse peu élevée, qui en faisaient des proies faciles pour les chasseurs ennemis, ces avions accomplirent toutes ces tâches de manière excellente, Appelés « Mouette », mais rebaptisés par plaisanterie « Nounou » par les équipages, les Z.501 furent soutenus - et dans de nombreux cas remplacés - par les trimoteurs CANT Z.506 plus puissants et mieux armés. Les Z.501 connurent, toutefois, un emploi opérationnel constant pendant toute la durée du conflit. A la suite des événements du mois de septembre 1943, une trentaine de ces avions se réfugièrent dans les bases du Sud tandis que quelque quarante exemplaires servirent dans la Luftwaffe et l'aviation de la R.S.I. A partir des bases de Tarente et de Brindisi, les CANT Z.501 restants continuèrent à opérer dans des rôles d'avions escorteurs de convois, chasseurs anti- sous-marins, machines destinées au secours en mer, jusqu'à la fin des hostilités. Les avions qui avaient survécu à la guerre restèrent en ligne dans les détachements de l'aviation militaire pendant les premières années de l'immédiat après-guerre. Le dernier exemplaire fut démoli en 1949. |
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Avion: CANT Z.501 |
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