APPRÉCIATION
Les films tirés de jeux vidéo sont habituellement complètement pourris, on n'a qu'à penser à Super Mario Bros., Mortal Kombat ou Street Fighters. C'est d'ailleurs assez facile de comprendre leur platitude : comment faire un film intéressant avec un plombier qui saute sur des tortues et se promène dans des tuyaux? Pour les deux autres, c'est encore plus évident : dans ces jeux, on ne fait que se battre sans aucune raison contre n'importe qui; le réalisateur a donc respecté les jeux à 100%, résultat : deux heures sans scénario à regarder des mauvais acteurs se battre contre n'importe qui. 

Par contre, Resident Evil fait exception à la règle. Il faut dire que, contrairement aux autres mentionnés plus haut, le jeu Resident Evil possède quelque chose qui est aussi appréciable dans le cas d'un jeu vidéo que d'un film; c'est-à-dire une ambiance angoissante et des monstres qui sortent de nulle part au moment où on ne s'y attend pas et qui nous font faire des sauts monumentaux. C'est d'ailleurs la question que je me posais lorsque je suis entré dans la salle de cinéma : est-ce que ça va être aussi épeurant que le jeu vidéo ou est-ce que ça va juste être un autre film d'horreur des années '90 incroyablement sanglant? Réponse : mon derrière a quitté mon siège à plusieurs reprises sous le coup de la surprise. 

Mais ne vous inquiétez pas, ce film fait aussi partie de la deuxième catégorie dont j'ai parlé plus haut : il contient en effet plusieurs moments tous plus dégueulasses les uns que les autres. Les zombis, entre autres, sont vraiment bien faits; certains ont un bout de tête arraché, d'autres ont la peau du visage lacérée, et la grande majorité a les dents et la langue complètement noirs. Cependant, et heureusement, la violence ne submerge pas le suspense, et ça, c'est assez rare dans un film d'horreur. Un autre bon point, c'est la trame sonore, qui contient plusieurs vedettes du métal, telles que Slipknot, Marilyn Manson et Mudvayne. Ce genre de musique convient parfaitement au film et nous met très bien dans l'ambiance. 

MOMENTS À NE PAS MANQUER
Lorsque la Reine Rouge tue la moitié de l'équipe avec ses lasers; j'ai surtout aimé quand le commandant se fait découper en milliers de morceaux. 

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La scène où le commando doit marcher sur des tuyaux pendant qu'une foule d'une centaine de zombis les suivent par en-dessous en essayant de les attraper. 

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L'attaque des chiens zombies; je ne sais pas pourquoi, mais dans ce genre de films-là, il faut toujours qu'il y en aie au moins un qui décide de se promener tout seul. Bande de caves... 

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L'erreur de manipulation du virus T qui a causé la création du Licker, le gros monstre de la fin du film. 

COTE DE LA BELETTE