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Bleu (petite histoire)

Cette chanson raconte l'histoire de brigands assoiffés de richesse qui pendant des siècles, venaient des quatre coins des océans et tentaient de voler un fabuleux trésor gardés par des paysans de la baie des ressacs. Malheureusement, les paysans ne pouvaient à eux seuls tenir tête aux pirates.

Ainsi à chaque fois, les brigands repartaient avec le trésor, mais ils ne pouvaient ressortir de la baie qui le gardait. Elle s'élevait en tempête comme un mer protectrice et retenait chacun des navires qui tentaient de s'enfuir. Presque tous les pirates coulaient avec le trésor volé dans la baie. Certains arrivaient à survivre et à s'enfuir avec des barques de fortune ou des morceaux de leur navire.

À chaque fois, après la tempête et parce que la baie n'était pas si profonde, les paysans du village plongeaient vers le navire noyé et, une à une, ramenaient les pièces du trésor. Le temps passait et d'autres corsaires venaient tenter de voler le trésor à leur tour... et l'histoire recommençait.

Bleu

Le sang accélérant son cours en faisant des milliers de tours dans le cœur des paysans apeurés. Car dehors s'agitent les brigands de la côte. Sans pitié, ils brûlent les vies qui fondent dans les flammes. Mais dans la baie des ressacs, devant le village consumé, se dessine par temps de tempête, un naufrage meurtrier...un piège mortel pour les malins...trop de courage dans le sang. Le sang des marins trop fiers sera glacé par le vent.

Sous les griffes de ces torrents de pleurs, ils sont seul et certains même se meurent, cherchant l'étincelle d'un feu derrière les millier de gouttes d'un grand champ bleu. Sous les cris de ceux encore vivant, d'autres s'écroulent dans l'eau tâchée de sang. Fauché par les vagues et fouetté par le vent, ils tombent un à un dans le gouffre de l'océan.

Au retour la mer referme le passage puis elle les mord de ses crocs de vague, comme un couteau d'eau salée à la gorge. La peur vint à gagner le navire, à bord on s'attend au pire et pris au piège, certains poussent des cris qui fondent dans les vagues. Cette funeste passe des ressacs s'est refermée à jamais, pour ces pillards c'en est fait. Les parois du navire s'effritent sous l'impact des rochers et sont entraînés dans un gouffre noir sous une lame agitée.

  Sous les griffes de ces torrents de pleurs, ils sont seul et certains même se meurent, cherchant l'étincelle d'un feu derrière les millier de gouttes d'un grand champ bleu. Sous les cris de ceux encore vivant, d'autres s'écroulent dans l'eau tâchée de sang. Fauché par les vagues et fouetté par le vent, ils tombent un à un dans le gouffre de l'océan.