Hambourg
Laissez-moi sortir, ici l’air me manque et trop longue est l’attente. Serait-il possible que l’on ouvre les volets et que je sente un vent frais dans mon coup.
Du chariot de fer, (Ils) ont fermé les issus. Nous partons pour l’enfer rejoindre ceux qui ont (déjà) disparus. Mon Dieu je t’en pris, je te supplie à genoux pour que chacun d’entre-nous ici, puisse revoir un jour le jour.
Laissez-moi sortir, ici l’air me manque et trop longue est l’attente. Serait-il possible, que l’on ouvre les volets et que je sente un vent frais dans mon coup.
Je ne vois plus la lumière et il y a trop de gens qui ont peur, ici les âmes se resserrent et l’espace fuit devant l’horreur. Mon Dieu je vous supplie, qu’ils ne prennent pas ma vie même si ceux que j’aimais, poussière, sont déjà devenus.
Laissez-moi sortir, ici l’air me manque et trop longue est l’attente. Serait-il possible, que l’on ouvre les volets et que je sente un vent frais dans mon coup.