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Quelques réflexions sur l'attaque du 11 septembre

Que s'est-il passé ?

Rob Moody
 
 

La crise est le cri de ralliement d'un tyran -- James Madison 

Alors que je suivais les reportages sur les attaques de mardi contre le World Trade Center et le Pentagone, de nombreuses pensées me sont venues à l'esprit. J'ai vu très peu, sinon aucune, discussion de ces questions dans les principaux médias. 

L'échec du gouvernement fédéral pour le renseignement a été total et complet. La première raison d'être de l'Etat est de nous protéger contre ceux qui voudraient nous nuire. Mais dans ce cas, il n'a même pas pu protéger le Quartier Général de sa propre agence de protection. 

L'échec du gouvernement fédéral pour la sécurité a été total et complet. Le gouvernement gère et fournit la sécurité dans presque tous les grands aéroports en Amérique. Comment quatre avions ont-ils pu être détournés en une matinée? Combien de temps, d'argent et d'énergie sont-ils dépensés par le gouvernement pour recherche de la drogue, de l'argent ou d'autres contrebandes inoffensives parmi les passagers et les bagages, alors qu'il devrait rechercher des armes à feu et des couteaux? 

Le Président Bush a dit que le gouvernement fédéral trouverait les responsables et les punirait (l'accent est toujours mis sur le châtiment au lieu d'essayer d'abord de comprendre les causes de l'événement). Mais il semble que beaucoup, sinon la plupart de ces gens, sont à présent morts. Bush a dit que la liberté a été attaquée et que la liberté serait défendue. J'ai sursauté en entendant ces paroles, parce qu'elles sonnent comme de la langue de bois. Non, c'est l'hégémonie qui a été attaquée, et la liberté a été sacrifiée pour défendre l'hégémonie. 

Des faucons comme les sénateurs John McCain et Chuck Hagel ont déjà commencé à battre le tambour de guerre, qualifiant ces attaques «d'acte de guerre» et de «second Pearl Harbor». Bien sûr que c'est un acte de guerre; notre gouvernement a été en guerre avec les autres pays et les autres peuples depuis le début du 20ème siècle. C'est seulement après qu'une bataille ait eu lieu sur le sol américain que nous réalisons cela. «Hé, le match de baseball de cette nuit a été annulé, qu'est-ce qui se passe?». Bien sûr, les politiciens aiment la guerre car elle provoque toujours une extension du pouvoir étatique. Comme le disait Randolph Bourne, «la guerre est la bonne santé de l'Etat». 

Je suis sûr que les fauteurs de guerre néo-conservateurs de la National Review et du Weekly Standard sont fous de rage à présent, et demanderont à Bush de bombarder quelque pays du Tiers-Monde, plutôt que de voir l'Amérique «humiliée» à nouveau comme cela a été le cas avec la Chine. En même temps, les criminels de guerre non-inculpés Henry Kissinger, Sandy [Samuel] Berger, et Richard Holbrooke appellent les Etats-Unis à «répondre» en commettant les mêmes crimes qu'ils ont eux-mêmes commis. 

Le 11 septembre a été un jour noir pour la liberté. Je crains fort que les politiciens n'utilisent ces attaques de la même manière que Hitler utilisa l'incendie du Reichstag pour suspendre les libertés civiles et renforcer son pouvoir. Je peux seulement imaginer quelle sorte de législation proposeront les sénateurs de New York -- qui se trouvent être deux des membres du Congrès les plus tyranniques (si Hillary [Clinton] était présidente, elle aurait déjà suspendu la Constitution et imposé la loi martiale) -- «pour empêcher une telle chose de se produire à nouveau». Comme Claire Wolfe l'a écrit le mardi, «Ils attendaient -- c'est-à-dire Rudman, Hart, Gingrich, la FEMA, les militaires, et toutes les sales sociétés qui vendent leurs caméras de surveillance, leurs armes bactériologiques, leurs scanners, leurs détecteurs de métaux, et les autres équipements de l'Etat Big Brother toujours en expansion -- Ils attendaient que quelque chose comme ça se produise». Quoi que proposent Schumer & Co -- plus de pouvoir policier, censure de l'Internet, réglementation des armes -- le Congrès l'approuvera pour avoir l'air de «faire quelque chose», et les moutons américains abandonneront volontiers les quelques droits qui leur restent, en échange de leur nouvelle «sécurité». 

Cela ne rend-il pas complètement idiote l'idée de dépenser 100 milliards de dollars ou plus pour un bouclier anti-missiles? Il semble que des individus armés de couteaux et de cutters représentent une menace plus immédiate. Mais les politiciens présenteront ces attaques comme une preuve que nous avons besoin plus que jamais d'un bouclier anti-missiles. 

Ce qui m'a le plus surpris dans ces attaques n'est pas qu'elles aient eu lieu, mais qu'elles aient été de nature conventionnelle. Depuis les dernières années, je m'attendais à une attaque nucléaire, bactériologique ou chimique sur une grande ville américaine. Si vous pensez que c'était la panique ce mardi (911 radios furent submergées par les appels, il y eut la crainte d'un crash bancaire, le prix de l'essence est monté jusqu'à 5 dollars le gallon à certains endroits, etc), attendez qu'ils attaquent une ville avec du Sarin ou de l'anthrax. 

Il me semble qu'en grande majorité les Américains veulent «répondre» par réflexe, probablement militairement, au lieu d'essayer de comprendre d'abord pourquoi cela a eu lieu. Aussi longtemps qu'ils peuvent répliquer avec quelques centaines de missiles de croisière, ils ne sont pas vraiment intéressés de savoir pourquoi ils ont été attaqués. 

J'ai été troublé par le chauvinisme presque aveugle que j'ai constaté le mardi, que j'avais vu pour la dernière fois après la guerre du Golfe. Un vétéran a dit que cela lui donnait envie de «rempiler». Pourquoi? Pour pouvoir être envoyé au-delà des mers par des politiciens pour tuer des gens qu'il ne connaît pas, et perpétuer le cycle de la violence? C'est une chose d'aimer son pays. C'en est une autre de vouloir tuer des gens qui ne vous ont jamais fait aucun mal. Je comprend maintenant comment FDR [F.D. Roosevelt] a pu manipuler une populace, qui était beaucoup moins éduquée et informée, pour lui faire désirer la guerre. Un intervenant à une émission radio a décrit une femme debout sur le côté de la route, brandissant un drapeau américain (pourquoi?), et répétant que ce pays était «un et indivisible». L'animateur de la radio a répondu en disant que tout le monde devrait brandir un drapeau américain chaque jour de toute manière, et a laissé entendre qu'un manque de patriotisme avait contribué aux attaques. Je pense que la vérité est juste à l'opposé. C'est notre patriotisme irréfléchi et inconditionnel qui nous conduit à soutenir aveuglément les politiciens chaque fois qu'ils veulent bombarder un autre pays. Plus nous sommes patriotes, plus les politiciens bombardent, et plus le reste du monde nous méprise. 

Je n'ai pratiquement pas entendu discuter des motifs des attaquants. Il me semble que cela devrait être la clé pour comprendre pourquoi cela est arrivé et pour empêcher une telle chose d'arriver à nouveau. Je ne sais pas quel groupe est responsable, mais vu la manière dont les Palestiniens se réjouissaient dans les rues, je ne serais pas surpris si c'était un groupe du Moyen-Orient qui était violemment opposé à l'Etat d'Israël. En supposant que ce soit le cas, pourquoi auraient-ils traversé la moitié du monde pour attaquer l'Amérique ? Ils ont attaqué l'Amérique parce que l'Amérique les a attaqués presque chaque semaine au moins depuis les années 70. Depuis la Libye jusqu'à l'Afghanistan, nous avons bombardé, divisé, envahi, occupé, sanctionné, mis sous embargo, espionné, inspecté, et nous nous sommes mêlés de toutes les manières des affaires de presque tous les pays du Moyen-Orient. Le gouvernement américain a deux politiques de base pour les pays du Moyen-Orient: soit leur donner des milliards de dollars d'aide chaque année, soit les bombarder; il n'y a pas de troisième voie, pas de neutralité. Ils ont aussi attaqué l'Amérique parce que le gouvernement américain a donné des milliards de dollars d'aide militaire et économique au gouvernement israélien, qui a utilisé cette aide pour réprimer et tuer les Palestiniens. 

Quand apprendrons-nous à avoir, comme le disait Jefferson, «la paix, le commerce et une amitié honnête avec toutes les nations; des alliances compromettantes avec aucune»? On récolte ce que l'on sème, et le 11 septembre l'Amérique a finalement récolté sa moisson la plus amère. 

13 septembre 2001. 

Vous aviez été avertis! 

Hommes et femmes de l'Occident : depuis presque 50 ans, de «méchants» «racistes» et «extrémistes» vous ont avertis que vous couriez au désastre en permettant à un nombre presque illimité d'individus de races étrangères de rester à l'intérieur de vos frontières. 

Vous aviez été avertis qu'en permettant à la minorité juive organisée de contrôler vos médias et votre gouvernement, vous attireriez sur vous la haine des nombreux peuples opprimés. 

Vous aviez été avertis que ces étrangers importeraient leurs haines étrangères et leurs querelles étrangères sur vos rivages et apporteraient la mort et la destruction à vous et à vos proches. 

Reconnaîtrez-vous à présent que ceux qui vous avaient avertis étaient des héros, et que les propagandistes de la «diversité» et du Sionisme étaient des menteurs et des meurtriers? 

-- Kevin Alfred Strom. 

Avertissements 

«Il est temps de préserver notre héritage contre les Mongols et les Perses et les Maures, avant que nous ne soyons submergés par une immense marée étrangère ... Toutes les races étrangères s'agitent impatiemment. Il est temps de cesser nos querelles et de reconstruire les remparts de notre monde blanc». (Charles Lindbergh, Reader's Digest Magazine, novembre 1939) 

«Les propriétaires sionistes des médias d'information, dans la réalité et dans les faits, contrôlent les politiques d'information et les éditoriaux de tous les principaux journaux quotidiens ou du dimanche, toutes les principales stations de radio et chaînes de télévision, l'industrie du cinéma toute entière, tout le milieu du divertissement et toute l'industrie de l'édition, dans la réalité et dans les faits tout le complexe des médias d'information aux Etats-Unis. En conséquence de cette situation aux Etats-Unis, depuis approximativement les 50 dernières années, les couches populaires de la population des Etats-Unis ont lu, entendu et vu seulement ce qui a passé la censure sioniste et ce qui servait le mieux les objectifs sionistes; au lieu de lire, d'entendre et de voir ce qui servait le mieux les intérêts des couches populaires de la population des Etats-Unis. Les couches populaires de la population des Etats-Unis ont besoin de connaître la vérité sur la crise du Moyen-Orient. Ils devront payer avec leurs vies s'ils n'acquièrent pas rapidement une meilleure compréhension des causes à l'origine de la crise du Moyen-Orient». (Benjamin Freedman, Common Sense newspaper, 1er novembre 1971) 

«Regardons un instant le terrorisme sous une perspective différente. Un très grand pourcentage du terrorisme aux Etats-Unis n'est pas le résultat de problèmes intérieurs. Depuis des années le FBI a identifié la Ligue de Défense Juive et ses alliés comme les plus grands terroristes intérieurs, bien que les médias dominés par les Juifs ne vous aient jamais parlé de cela. Et personne ne peut ignorer la menace terroriste venant des groupes arabes radicaux indignés du soutien de l'Amérique aux meurtres et aux conquêtes des Israéliens. Ma question est celle-ci: pourquoi permettons-nous à ces Moyen-orientaux, à ces non-américains et à ces non-blancs d'importer leurs querelles et leurs guerres et leurs meurtres et leurs bombes ici? Même si je comprend la colère ressentie par les Arabes pour le vol de leur pays et le massacre de leur peuple par les Juifs, et même si je dis que tout appui américain à l'Etat d'Israël devrait être immédiatement interrompu, je pense que nous devrions insister pour que ces Moyen-orientaux mènent leurs guerres sur leur propre sol. Les multiracialistes les ont importés ici, et ils sont responsables de la mort d'hommes, de femmes et d'enfants américains innocents. S'ils aiment tellement la 'diversité' et la mort qu'elle apporte, qu'ils partent aussi». (Kevin Alfred Strom, Free Speech, décembre 1996) 

Les leçons de l'attaque du 11 septembre 

Mark Weber

Avec des milliers de victimes et des images hallucinantes de mort et de destruction, la guerre est arrivée en Amérique avec une soudaineté terrible et dévastatrice. Avec nos concitoyens, nous pleurons les nombreuses victimes des attaques terroristes du 11 septembre contre le World Trade Center à New York et le bâtiment du Pentagone. Mais après les sentiments de chagrin et de colère, doivent venir la clarification et la compréhension. 

Le président George W. Bush a dit à la télévision nationale que «l'Amérique a été prise pour cible parce que nous sommes le phare le plus brillant de la liberté et de la prospérité dans le monde». Le jour suivant, il a dit que «la liberté et la démocratie sont attaquées», et que les agresseurs avaient frappé «tous les gens aimant la liberté partout dans le monde». 

Mais si «la démocratie» et «les gens aimant la liberté» sont les cibles, pourquoi personne n'attaque-t-il la Suisse, le Japon ou la Norvège? Les affirmations de Bush sont tout aussi fausses que la déclaration du président Wilson lors de la 1ère Guerre Mondiale selon laquelle les Etats-Unis combattaient pour «rendre le monde sûr pour la démocratie», et les assurances du président Roosevelt lors de la 2ème Guerre Mondiale, que les Etats-Unis combattaient pour la «liberté et la démocratie». 

A la suite des attaques du 11 septembre, les spéculations ont couru sur l'identité des agresseurs. Cela en soi est la reconnaissance que tant de gens haïssent ce pays si intensément qu'on ne peut même pas déterminer facilement qui aurait pu monter ces attaques-suicide bien organisées. 

Ces attaques choquantes étaient prévisibles. En 1993 les radicaux islamiques firent exploser une bombe au World Trade Center qui coûta six vies. En août 1998 les Etats-Unis menèrent des attaques de missiles contre l'Afghanistan et le Soudan, des frappes dont les principaux officiels de l'Administration Clinton dirent qu'elles étaient le signal de départ d'une «véritable guerre contre le terrorisme». A la suite de ces attaques, un dirigeant de haut rang des Renseignements américains a averti que «les perspectives de représailles contre les Américains sont très, très élevées» (Washington Post, 21 août 1998). 

Nos dirigeants politiques et les médias américains répandent la fiction absurde que les attaques du 11 septembre sont entièrement non-provoquées et sans lien avec les actions des Etats-Unis. Ils veulent que tout le monde croie que la haine sous-jacente de l'Amérique chez tant de gens dans le monde, en particulier dans les pays arabes et musulmans, qui a motivé les assaillants du 11 septembre, n'a pas de lien avec la politique de ce pays. Il est clair cependant que ceux qui ont exécuté ces attaques-suicide dévastatrices contre des centres du pouvoir financier et militaire américain, ont pu être rendus furieux par le soutien de ce pays à Israël depuis de longues décennies, et par sa politique d'agression, de répression meurtrière, et d'occupation brutale contre les Arabes et les Musulmans, et/ou par les frappes aériennes et la guerre économique de l'Amérique contre l'Afghanistan, le Soudan, l'Irak et l'Iran. 

L'Amérique est le seul pays qui prétend avoir le droit de déployer des troupes et des avions de guerre dans tous les recoins du globe, pour ce que nos dirigeants politiques appellent «nos intérêts nationaux vitaux». George Washington et les autres fondateurs de notre pays avaient sévèrement mis en garde contre une telle arrogance impériale, et des Américains clairvoyants tels que Harry Elmer Barnes, Garet Garrett et Pat Buchanan ont exprimé des inquiétudes similaires pendant le 20ème siècle. 

Pour la plupart des Américains, la guerre moderne a été en grande partie une abstraction: quelque chose qui se passe seulement dans des pays lointains. Les victimes des attaques aériennes et des bombardements américains au Vietnam, au Liban, au Soudan, en Libye, en Irak et en Serbie ont semblé être quelque peu irréelles. Peu d'Américains ordinaires y ont prêté attention, parce que les actions militaires américaines ont d'habitude peu d'impact sur leur vie quotidienne. 

De même que les habitants de Rome au 2ème siècle après JC prêtaient difficilement attention aux batailles menées par leurs troupes aux confins de l'Empire romain, les habitants de Seattle et de Cleveland aujourd'hui se préoccupent à peine de la dévastation causée par les troupes et les avions américains, par exemple en Irak. 

Ramsey Clark, ancien Procureur général US, a accusé les Etats-Unis de commettre «un crime contre l'humanité» contre le peuple de l'Irak, «dépassant tous les autres en ampleur, en cruauté et en portée». Citant les rapports des agences des Nations Unies ainsi que ses propres investigations sur place, Clark a conclu en 1996 que le manque de nourriture et de moyens médicaux, résultant des sanctions imposées à l'Irak par les Etats-Unis depuis 1990, et les bombardements américains sur ce pays, avaient causé la mort de plus d'un million de personnes, dont plus d'un demi-million d'enfants. 

Madeleine Albright, Secrétaire d'Etat dans l'Administration du président Clinton, a défendu cette tuerie massive. Pendant une interview en 1996 on lui demanda: «Nous avons entendu dire qu'un demi-million d'enfants était mort [en résultat des sanctions contre l'Irak]. Je crois que c'est plus d'enfants qu'il n'en mourût à Hiroshima ... Le prix n'est-il pas trop élevé ?». Albright répondit: «... nous pensons que le prix n'est pas trop élevé» («60 minutes», 12 mai 1996). 

Le président Bush promet à présent une «croisade», une «guerre contre le terrorisme» et une «campagne soutenue» pour «éradiquer le mal du terrorisme». 

Mais de tels appels sonnent faux étant donné le propre passé de soutien au terrorisme de la part du gouvernement américain, par exemple pendant la guerre du Vietnam. Pendant les années 80, les Etats-Unis ont soutenu les «terroristes» en Afghanistan -- y compris Usama Ben Laden, à présent «principal suspect» pour les attaques du 11 septembre -- dans leur combat pour chasser les envahisseurs soviétiques. 

Les présidents américains ont chaleureusement accueilli à la Maison Blanche Menachem Begin et Yitzhak Shamir, deux Premiers Ministres israéliens ayant un passé chargé de terroristes. Le président Bush lui-même a accueilli à Washington l'actuel Premier Ministre d'Israël, Ariel Sharon, dont les forces ont exécuté des assassinats de dirigeants palestiniens et des frappes de «représailles» meurtrières contre les Palestiniens. Même une commission israélienne officielle a conclu que Sharon portait une certaine responsabilité dans les massacres de civils Palestiniens en 1982 dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila. 

Les dirigeants juifs et sionistes, et leurs valets américains, comme on pouvait s'y attendre, n'ont pas perdu de temps pour exploiter l'attaque du 11 septembre dans le sens de leurs propres intérêts. Tirant avantage de l'état d'esprit actuel de colère et de rancune aveugle, ils demandent de nouvelles actions militaires américaines contre les nombreux ennemis d'Israël. 

Dans les semaines à venir, par conséquent, nous pouvons prévoir que le gouvernement américain, soutenu par un public furieux, réagira violemment. Le grand danger est qu'une réponse émotionnelle, réactive, puisse aggraver les tensions sous-jacentes et encourager de nouveaux actes de violence meurtrière. 

Ce qui est nécessaire à présent n'est pas une «croisade» vengeresse, mais une politique cohérente et raisonnée basée sur le bon sens et la justice. Dans les mois et les années à venir, il est douteux que la plupart des Américains continue à accepter ce que leurs dirigeants politiques et les médias leur racontent. 

Mais le choc des attaques du 11 septembre -- qui ont, pour la première fois, apporté dans nos villes la terreur et la dévastation des attaques venant du ciel -- encouragera aussi un nombre grandissant d'Américains raisonnables à voir au-delà des mensonges propagés par l'élite politique et culturelle de notre nation et par ses alliés sionistes, pour imposer leur volonté dans le monde. De plus en plus de gens comprendront que la politique de leur gouvernement au-delà des océans a inévitablement des conséquences, même ici «à la maison». 

En 1948, alors que l'Etat sioniste s'installait en Palestine, le Secrétaire d'Etat américain George C. Marshall, ainsi que presque tous les autres spécialistes américains de haut niveau des affaires étrangères, avertit que le soutien américain à Israël aurait de lourdes conséquences à long terme. Les événements ont pleinement justifié leurs inquiétudes. 

Sur le long terme, les attaques du 11 septembre encourageront une prise de conscience du public concernant le rôle impérial de notre gouvernement dans le monde, incluant une remise en cause réfléchie de la «relation spéciale» de ce pays avec l'ethno-Etat juif. En même temps, la colère ira grandissant contre ceux qui ont subordonné les intérêts américains, ainsi que la justice et l'humanité élémentaires, aux ambitions judéo-sionistes. 

Depuis plus de 20 ans l'IHR a cherché, par son travail d'éducation, à prévenir précisément des horreurs comme les attaques de New York et de Washington. Dans les années à venir, durant lesquelles nous poursuivrons notre mission de favoriser une plus grande conscience du public pour l'histoire et les affaires mondiales, et un plus grand sens de responsabilité publique concernant la politique qui a provoqué la colère à l'origine des attaques du 11 septembre, ce travail sera plus important que jamais.