COTE :
VOUS ÉTIEZ
Vous étiez simplement
Un homme juste un homme
Et je vous imagine si souvent
Vous viviez je le sens
Bien des histoires en somme
Et vous alliez porté par le vent
Quand je n'étais qu'enfant
Larmes de sang qui cognent
Je rêvais, je vous rêvais, simplement
Je vous en voulais tant
D'une si brillante absence
J'attendais, j'espérais et pourtant
Vous n'avez jamais su
La douleur du silence
Mais qui sait, vous aussi de temps en temps
Ami tendre ou amant
À travers tous les hommes
Je voyais si souvent, un absent
Tu es simplement
Un homme, juste un homme
Moi je te pardonne, tendrement
(J. Kapler)