GORGE
PROFONDE
(décédé)
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Gorge Profonde
a opéré dans la zone du Viêt-Nam à l'époque
où les États-Unis étaient en conflit avec ce pays.
Bien que s'étant rapproché de diverses factions du ministère
de la Justice (dont une sous-division sans importance du Federal Bureau
of Investigation,FBI), il appartenait précédemment à
la Central Intelligence Agency (CIA).
Gorge profonde
avait une grande aptitude à se mouvoir dans des zones à sécurité
renforcée. Même si cela évoque un niveau hiérarchique
élevé, on ne sait rien de ses réelles capacités
de pénétration. Il est au courant de la directive internationale
sur les entités biologiques extraterrestres et a participé
à deux reprises à l'exécution de la dite directive.
Le contact
entre Gorge Profonde et ses opérateurs s'effectue sur un mode discret.
L'observation directe laisse penser que Gorge Profonde est contacté
par le braquage d'une lampe bleutée sur sa fenêtre; ses réponses
se limiteraient à de brefs appels téléphoniques ne
faisant intervenir que des cliquetis. Il s'agirait d'un système
complexe et changeant.
La détermination
de l'affiliation de Gorge Profonde n'est pas facilitée par l'existence
d'une caisse noire, des fonds occultes qui permettraient aisément
de dissimuler sa présence au sein de la CIA ou divers autres organismes.
Indépendamment
des précédentes affections de Gorge Profonde, ses relations
montrent qu'il entretient des rapports évidents avec plusieurs organisations
militaires. Cela peut présenter des problèmes au cours de
futures pénétrations.
L'ORIGINE
DU PSEUDONYME: GORGE PROFONDE...
En mêlant
au fil de ses épisodes des événements réels
mais non résolus de l’histoire américaine, aux frontières
du réel a réussi à ajouter une couche de réalité
subtile à son univers de fiction. Contrairement aux photos d’ovni
ou aux portraits de mutants qui ornent les couvertures des journaux à
sensation , il est difficile au spectateur le moins crédule de balayer
du revers de la main le témoignage des magouilles et des malversations
du gouvernement. Quand aux frontières du réel a surnommé
Gorge Profonde l’informateur anonyme de l’épisode, c’était
faire le lien avec le véritable « Gorge Profonde »,
l’indicateur associé au scandale du Watergate, ce qui ne pouvait
d’évoquer des histoires de rivalité entre agences, de sombres
allégeances et de « préjudice terminale ». Sans
la moindre ligne de texte, ce nouveau Gorge Profonde apportait une touche
de mystère, de danger, voire d’authenticité aux événements
qui se déroulaient sur le petit écran.
Les spectateurs
assez âgés pour se souvenir des événements du
Watergate, en 1972, n’auraient pas ratés l’occasion de découvrir
l’identité de Gorge Profonde, aussi imaginaire fut-il. Des images
de bandes magnétiques, de signaux secrets et de rencontres discrètes
dans des lieux mystérieux rappelaient avec force qu’une partie au
moins de ce qu’ils voyaient avait été bien réel, quelque
temps auparavant. En mai ou juin 1972, G. Gordon Liddy ancien agent du
FBI, ainsi que James McCord et E Howard Hunt, tout deux officiers de la
CIA « en retraite », installèrent des écoutes
téléphoniques dans les bureaux du Watergate alors occupe
par deux membres de l’opposition démocrate au président Richard
M Nixon : le président Lawrence O’Brien et Spence Oliver, alors
officiel du Democratic National Committee.
Comme Mulder
qui, dans l’épisode "les petits hommes verts", allait décrypter
des discutions à connotation sexuelle, un véritable agent
du FBI, Alfred C Baldwin, dut écouter des heures de conversations
téléphoniques piratées sur la ligne d’Oliver. Ces
dialogues n’avait que peu de rapports avec des communications officielles
du DNC. Il s’agissait plutôt de call girls qui naviguait dans les
hautes sphères de la politique, sénateurs et congressistes
compris. Pour une raison inconnue les écoutes effectues chez O’Brien,
qui auraient dû apporter des éléments complémentaires
ne fonctionnèrent jamais correctement...
le 16 juin,
alors qu’ils tentaient de réparer les connections défectueuses,
McCord et ses complices se firent pincer. La conspiration du Watergate
élaborée dans le bureau du ministère de la Justice
de l’époque, John Mitchell, financée par des sources politiques
et exécute par des agent du gouvernement sur la demande du président
Nixon, se retournait contre ses auteurs. C’est alors qu’apparut Gorge Profonde,
informateur mystérieux qui donna l’essentiel des renseignement permettant
à deux journaliste du Washington Post, Bob Woodward et Carl Bernstein,
de dénoncer les écoutes du Watergate. Malgré la fiabilité
de ses information, son anonyme jette cependant sur ce personnage une ombre
de doute qui laisse la porte ouverte à de nombreuse spéculations.
Dans de nombreux
ouvrages consacrés au scandales du Watergate, Gorge Profonde, et
décrit comme un personnage important du monde de l’espionnage, probablement
issu de la CIA, un homme aux antécédents militaires, un homme
passe maîtres dans l’art de la diversion politique. Loin d’être
un ami du Post et de Woodward, cet homme-là est un animal politique
très doué qui, connaissant la haine que le Post nourrissait
à l’égard de l’administration Nixon, se servit du journal
pour porter l’attention du public sur la Maison-Blanche et la détourner
de la participation de la CIA à un réseau de prostitution
pouvant lui même être au cœur d’une opération d’espionnage
des plus complexes. C’est une manoeuvre à laquelle Gorge Profonde
d’aux frontières du réel pourrait applaudir ; si tel est
la vérité, elle a en tout cas réussit à échapper
à deux décennies d’enquêtes approfondies.
Les ressemblance
entre le vrai gorge profonde et le personnage de fiction vont de l’infime
détail aux grand traits de caractères. Dans leurs livres
les hommes du président Bernstein et Woodward évoquent quelques-unes
des procédures compliquées destines à leurs permettrent
d’entre en contact avec un indicateur, des procédures immédiatement
reconnaissables par tout amateur d’au frontières du réel
. Bernstein et Woodward déplaçaient des pots de fleur, ou
retournaient des seaux à incendie dans des escaliers de secours
; ils envisagèrent même de faire des signaux de tentures.
Fox Mulder, de son côté, produit un éclairage bleu
derrière ses fenêtres ou colle des X sur les vitres. Comme
le vrai Gorge Profonde, l’indicateur de Mulder aime laisser des messages
dans son journal. Par une manoeuvre que Woodward n’a jamais réussit
à comprendre, le vrai Gorge Profonde parvenait à intercepter
son New York Times et à y glisser l’heure de leurs rendez-vous.
Même
après la disparition du Gorge Profonde d’aux frontières du
réel, l’influence du personnage se fait toujours sentir. les épisodes
ultérieurs n’ont plus besoin de mises en scène complexes
pour laisser entendre que les forces occulte sont à l’œuvre. La
mort de Gorge Profonde en est la preuve irréfutable.
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