Pendant ce temps, dans une galaxie très très lointaine (tiens, j'ai déjà vu ça quelque part...), Bär Solo et
Jean Skywalker... Je veux dire Renard, prenaient le thé en companie de leur famille. Ce n'était pas vraiment
du thé car tout le monde sais bien que le thé est une création Terrienne, ou peut-être devrais-je dire "production",
mais le breuvage y ressemblait vachement beaucoup. C'était en fait une sorte de feuille de plante carnassière
qui avait mascérée dans du lait de Shnouåg pendant à peut près septante Ngouh, unité de mesure temporelle
par défaut de la planète Kroupion. (Entre parenthèse, contrairement aux idées reçues, Kroupion n'est
pas peuplé de faux-culs, trous-du-cul et autres lèches-culs. Ni même de fesses-molles). Revenons à nos moutons, ou
plutôt devrais-je dire nos Shnouågs. Pendant qu'ils buvaient, un vieil homme ramena sa fraise. Comment le décrire?
Je dirais que c'était un vieil homme assez vieux, d'un certaine âge et d'un âge certain. Enfin, vous voyez un peu la genre...
Cheveux gris, barbe jusqu'au milieu du dos, oeil droit perdu pendant la guerre de 11991144-11991188, années Kroupienne, etc. Quand le
vieux s'avença plus près, Draner (le père de Bär pour ceux qui ne suivent pas) s'écria:
-Ha, s'lut p'pa...
J'avais dit "s'écria" mais enfin, bon, passons. Le vieux lui répondit:
-Comment t'ai-je donc éduquer fiston? Mes p'tits fils sont arrivés et tu n'avertit même pas leur grand-père? Venez vers Papy les poupous...
Attention, jeux de mot stupide droit devant
Ils s'avancèrent dans ses bras et le savant sers les enfants dans ses bras.
Alerte au gag terminée, vous pouvez dès maintenant retourner à votre lecture longue et monotone.
Après que les présentations ait été faites (en vous pouvez me remercier pour l'omission volontaire de ce passage), les deux gamins s'en allèrent en promenade
avec Grand-Pôpa. Inutile d'allonger sur ce sujet non-plus puisque la ballade est bien connue de tous. A part que là, ils n'étaient pas dans un parc mais dans
une réserve volcano-paléontologique (spécialité Kroupionnienne), ils ne se déplaçaient pas à pied mais en turbo-aéro-gyro-modulateur (impossible
de marcher sur un terrain volcano-paléontologique). Et bien sur, ils étaient distants de quelques milliers de Blešh (50m terriens) puisque le turbo-aéro-gyro-modulateur
du Grand-Père allait 40'000 Blešh/Ngouh plus vite que ceux de Jean et de Bär. (question d'habitude de conduite de turbo-aéro-gyro-modulateur sur terrain volcano-paléontologique).
N'oubliez pas que le vieux était vieux et qu'il avait eu la chance de conduire toute se vie durante. Enfin, à part ça, la ballade semblait être une ballade terrienne.
Panda ce temps (le WWF m'a offert une somme monumentale pour diffuser ce mot à charactère subliminal. Comme toute bonne association de sauvetage
d'animaux, ils m'ont bien évidemment payé en monaie de singe), le reste de l'équipe continuait la construction du navet spatial. Ils avaient commencé par faire l'interieur car d'après
Burtlin, il était plus facile de construire l'extérieur autour de l'interieur que de faire passer des objets dans un petit trou. Burtlin avait même donné l'exemple du bateau dans la bouteille.
L'interieur disais-je, avant que je ne m'interrompe, était déjà fini. Le carelage était posé, les toilettes fonctionnaient et le docteur Oz y avait même déjà fait un lit et s'y était alongé.
Après tout, pourquoi être cinq à travailler quand une personne (lui par exemple) peut se tenir à l'exterieur du chantier de construction et ,par conséquent, éviter un grave accident qui, tout le monde le sais, devrait se passer bientôt.
Ca s'appelle la loi de Murphy: Si quelque chose peut tourner mal, ça tournera mal. Un exemple de cette loi omniprésente est bien sur arrivée à notre petite équipe d'apprentits maçons: Si vous dites à quelqu'un qu'il y a 6000
étoiles dans notre ciel, il vous croira. Dites-lui que la peinture n'est pas sèche et il devra toucher pour vérifier.
-ESPECE D'IDIOTE!!! Cria Frédéric César en direction de celle qui m'a payé pour pas que je dise son nom. Je viens de te dire que c'était pas sec, pourquoi as-tu eu besoin de touché?
La réponse ne se fit attendre:
-On ne peux pas te faire confiance, tu ne fais que des stupidités, et patati, et patata.
Et à Oz de sortir de sa chambre sans murs:
-C'est pas bientôt fini ce b/rdel? dit-il. On s'entends plus rêver...
Oh la la! Qu'il était malpoli. Rappelez-vous les enfants: réveiller un Oz qui dors peut être très douloureux pour vos douces et pures oreilles. Et surtout, n'essayez pas de refaire ce numéro chez vous.
Après quelques jours de plus et vingt-trois couches de peinture, la fusée fut terminé. Malgré son humeur dormiflissante (qui réfléchit en dormant), le docteur Oz réalisa ce qui était sur le point d'arriver.
-Nous sommes dans de beaux draps, voila que nous devons...
Avez-vous découvert ce que le docteur Oz remarqua? Si oui, envoyez-moi un e-mail me l'expliquant. Vous ne pouvez rien gagner, votre histoire ne sera pas publiée, c'est juste parce que moi, je n'ai AUCUNE IDEE de
ce que le docteur Oz a remarqué, alors s'il-vous-plait, aidez-moi.
(N'allez pas croire que cette ligne a été écrite le même jour que celle d'en dessus). Son problème était le suivant: La prorte d'ent... ou ai-je mis mon "r"? Ah! dans le mot d'avant. Excusez-moi Mes Dames et Mes Sieux, c'est
une faute de frappe. Reprenons: La porte d'entrée était trop basse pour faire passer la fusée. Elle devait être lancée depuis l'interrieur du batiment.
-Qu'à cela ne tienne! Répliqua César d'un ton détérminé. Enlevons le toit et passons directement par en dessus.
-Ce ne sera pas si simple que ça. Lui fit remarquer le docteur Burtlin. Un toit ne s'enlève pas comme ça, il nous faut une personne qui sait ce qu'elle fait pour réaliser un travail de ce genre. Il nous faut... au moins un maçon!
-Je connais un maçon! dit Oz. C'est un ami, il s'appelle Bär Renard. Aux dernières nouvelles il n'était qu'a vingt minutes de route d'ici.
-Vingt minutes marsienne en voyageant à la vitesse de la lumière!!! se démoralisa Anne Lie. Non, ce qu'il nous faut, c'est peindre le plafond en noir puis y mettre des taches blanches et la fusée ne verra pas la difference entre ça et le vrai ciel...
-C'est une bonne idée, dit César qui ,en plus de la photographie, aimait bien la peinture. Mais nous n'avons pas de pinceaux ni de peinture.
-Pour le pinceau, nous pouvons prendre l'arbre qui aurrait du servir au film, dit Burtlin.
-Et pour la peinture, dit Oz, on aurra qu'à utiliser le Monet que j'ai volé au Ceasar Palace (pas bien de voler!!!).
Nos amis commencèrent à fondre la peinture et à essayer d'en extraire le noir et le blanc. Comme le peintre ne peignait presque rien en noir et blanc (en tout cas sur ce tableau), ils décidèrent de retourner au Caesar Palace et de voler une autre toile.
Après avoir pris la route du Caesar Palace et emprunté le chemin du retour, les amis commencèrent à décomposer le tableau (dont le titre était: "Black is White" mais pour les amis, le titre ressemblait plutôt à: "Coucou, je suis LE tableau à voler").
A suivre...
