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Titre : Quand la réalité rejoint la fiction…

Auteurs : $ et Sony John Jay Doggett.

Résumé : Et si John et Monica étaient coincés dans un film… Du type Star Wars…

L’action se passe après les événements de The Truth.





4 juin 2002 20h00 TEXAS DALLAS


Cela faisait maintenant presque deux semaines que John, Monica, Dana et Fox s’étaient séparés dans le désert. Ils étaient partis en couple, chacun de leur côté afin de sauver leur vie. John et Monica n’avaient pas eu de nouvelles depuis de leurs amis, ni même de Skinner.

Après plusieurs mois d’absences, leur collègue, l’agent spécial Fox William Mulder, était réapparu soudainement dans une prison militaire. Il était accusé d’avoir tuer un membre du personnel de la base militaire où il avait été retenu prisonnier, un certain Knowl Rohrer. Ce dernier était bien connu de l’équipe des affaires non classées pour être un « supersoldat » en d’autres termes, un homme indestructible, enfin presque…

Les agents spéciaux John Jay Doggett et Monica Reyes avaient essayer de témoigner en la faveur de Mulder, mais peine perdue. Mulder fut condamner à la peine capitale par injection. Skinner et John n’eurent d’autre choix de l’aider à s’échapper de prison, les condamnant à être des fugitifs afin de fuir le gouvernement qui voulait leur mort, à tous les 4…

John et Monica étaient dans un petit hôtel à la sortie de la ville de Dallas. La nuit commençait à tomber. Ils occupaient la chambre 404 de l’hôtel Heat Wave. Monica était sur le lit en train de regarder la T.V quand elle entendit du bruit derrière la porte d’entrée. Elle prit son arme et se dirigea vers la porte. Elle se cacha derrière la porte et mit en joue l’homme qui entra dans la pièce.

John Doggett tomba nez-à-nez avec l’arme de sa partenaire. Il ne broncha pas.

- « Nom de Dieu, John, tu m’as fichu une de ses peurs… »

- « Tu sais, tu n’as pas besoin de cette arme pour faire de moi ce que tu veux… » lui répondit-il avec un de ses sourires auxquels Monica ne pouvait résister.

Il déposa sur le lit les sacs qu’il avait dans les bras.

- « Très drôle…, lui répondit-elle en rigolant. Où est-ce que tu étais passé ? »

- « J’étais sorti faire quelques courses. Faut bien qu’on mange, non ? Tu t’étais endormi. J’ai pas voulu te réveiller. Alors je t’ai laissé un mot sur la table » dit-il en pointant celui-ci.

Effectivement, il y avait bien un mot.

- « Mince, je l’avais pas vu, désolée… »

Pour réponse, il lui déposa un baiser léger sur les lèvres.

- « Je vais aller prendre une douche avant qu’on mange un morceau » poursuivit John

Il enleva son blouson qu’il mit sur une chaise avant de se diriger vers la salle de bain.

Monica se dirigea vers le lit et déposa les paquets sur la table. Elle s’allongea sur le lit et regarda fixement la porte de la salle de bain qui était fermée. Elle n’arrivait pas à se concentrer sur le documentaire animalier qui était diffusé. Elle pouvait entendre l’eau couler.

John entendit la porte de la salle de bain s’ouvrir. Aux bruits de pas, il reconnut immédiatement qui était entré. Monica… Un léger sourire se dessina sur son visage.

- « Au fait, Mon, toujours pas de nouvelles de Mulder et Scully ? » lui lança-t-il comme pour lui faire remarquer qu’il l’avait entendue entrer.

- « Non, toujours pas et ça commence à m’inquiéter… John, et si les hélicoptères les avaient rattrapé ??? » dit-elle légèrement angoissée.

- « Pas de danger. Ils sont beaucoup trop malins pour ça » répondit-il, en essayant de se rassurer lui-même.

- « Espérons que tu ais raison… » répondit-elle en grimpant dans la douche alors que John n’avait pas fini…

- « Si tu veux, avant notre départ pour le Mexique, on tentera de les contacter. Ok ? Et arrêtes de faire cette tête, STP. Nous allons nous en sortir, tous les deux. Et Mulder et Scully aussi » lui dit-il en la prenant dans ses bras.

Elle ne répondit pas. Elle se contenta de l’embrasser avec fougue et de mettre ses mains autour du cou de l’homme qui était avec elle sous la douche. Monica se retrouva très vite le dos contre le mur, contre le carrelage humide de la cabine.

Une demi heure plus tard, John et Monica étaient allongés sur le lit. Ils regardent la T.V. Une soirée spéciale Star Wars était programmée, le premier a être diffusé était « La Guerre des étoiles ».

- « ça tombe bien, j’ai jamais vu La Guerre des étoiles », commenta John.

- « Tu n’as jamais vu la Guerre des étoiles ? », répéta Monica avec étonnant.

- « Non, mais j’ai vu tous les autres épisodes, même La Menace Fantôme et L’attaque des clones. Quel nom bizarre, l’attaque des clones… ».

- « Effectivement, beaucoup de personnes ont trouvé que le titre du nouvel épisode était vraiment un peu… hors sujet ! ».

John éclata de rire et lui demanda :

- « Et toi, tu l’as vu, l’attaque des clones ? »

- « Malheureusement, pas encore. Et mon neveu veut absolument que je l’emmène le voir »

- « Tu as un … »

John n’eut même pas le temps de terminer sa phrase. Il sentit une énorme fatigue monter en lui et surtout, un mal de tête à se taper le crâne contre les murs. Il sombra, inconscient.


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LIEU, DATE ET HEURE INDETERMINES

Ce sont des voix déformées et des bruits de machines qui le réveillèrent. Le sol était dur et froid sous son dos. Il ouvrit les yeux mais la lumière blanche des néons lui faisait mal. Il se redressa comme il pu et son mal au crâne le reprit. Il s’appuya le dos contre l’une des nombreuses grosses boîtes blanches qui l’entourait, afin de reprendre ses esprits. Un flash :

- « Mon Dieu, Mon’ » marmonna-t-il

Il regarda frénétiquement autour de lui. A part le mur en face de lui et les grosses boîtes blanches, c’est tout ce qu’il y avait. Il se redressa et se retourna pour regarder discrètement au-dessus des boîtes. Ce qu’il vit le figea sur place.

- « Oh, oh, j’suis dans la merde… »

C’était un vaste hangar remplit de vaisseaux spaciaux comme dans Star Wars et de soldats de l’Empire avec leurs armures et leurs pistolets laser. Il y en avait des centaines, voir des milliers.

Il entendit bouger derrière une des caisses, quelqu’un gémissait. Il attrapa un pied de biche qui était à proximité et il alla y jeter un coup d’œil avec prudence. Il reconnut immédiatement la femme qui s’y cachait : Monica. Elle commençait à se réveiller.

- « Mon’, je t’en prie réveilles toi, on est dans le pétrin ! » lui dit-il tout en la prenant dans ses bras.

- « Oh, John ; laisses moi dormir encore un peu… ».

- « Non, Mon’, on des ennuis ! ».

- « Mais enfin, qu’est ce qui se passe encore ? » répondit-elle d’une voix encore endormie mais teintée de colère.

C’est alors qu’elle ouvrit les yeux. La lumière des néons lui fit mal aux yeux et un mal de crâne horrible lui martela les tempes, si fort qu’elle faillit s’évanouir. John la tenait toujours fermement ses bras. Elle regarda autour d’elle. Ce n’était pas la chambre d’hôtel dans laquelle elle était avec John hier soir.

- « Mais bon sang, qu’est-ce que c’est que ce cirque ? » dit-elle avec surprise.

Elle regarda John dans les yeux. Il avait l'air aussi désorienté qu’elle. Il lui fit signe de se taire et l’aida à se redresser.. Il se dirigea vers une rangée de caisses et il indiqua de regarder discrètement par-dessus. Elle vit un énorme hangar se dresser devant elle avec des vaisseaux spaciaux made in Star Wars et des milliers de soldats de l’Empire en armure et armés de leurs pistolets laser. Certains étaient en train de réparer les vaisseaux, d’autres en train de décharger des caisses des vaisseaux qui entraient. Monica n'en croyait pas ses yeux. Soudain, de derrière un vaisseau situé non loin de la cachette de John et Monica sorti un grand homme tout habillé de noir, vêtu d’une cape et d’un casque. Un des soldats s’approcha de lui et le salua respectueusement.

- « Seigneur Vador… »

- « Capitaine, dans combien de temps tout cela sera fini ? »

- « Dans 1 heure ou 2, mon Seigneur »

- « Parfait, prévenez-moi dès que c’est terminer »

- « Oui, Seigneur Vador »

Le soldat le salua encore une fois et s’éloigna pour continuer son travail. Vador lui se dirigea vers une porte de sortie à proximité.

Monica regarda John qui était à côté d’elle. Lui aussi avait assisté à l’entrevue entre le Capitaine et Dark Vador. Ils se cachèrent de nouveau.

- « John, je crois qu’on est encore plus dans le pétrin que tu le pensais. Bon sang, on est coincé dans le film !!!! » lui dit-elle à voix basse.

- « Il faut qu’on trouve un moyen de se sortir de là. Tu as une idée de ce qui s’est passé ? » lui répondit-il toujours à voix basse.

- « Je ne sais pas ni pourquoi ni comment on en est là ou qui est à l’origine de cette mauvaise plaisanterie. Mais je suis entièrement d’accord avec toi. Mieux vaut ne pas trop traîner par ici ».

Il lui fit signe qu’il était aussi d’accord. Ils se dirigèrent avec discrétion vers une des portes de sortie située près de leur cachette. La porte s’ouvrit sans problème et ils quittèrent le hangar. Un long couloir blanc s'ouvrait devant eux. Ils regardèrent autour d’eux mais ne virent aucune autre issue. Ils avancèrent donc dans le long couloir et arrivèrent à une intersection. Monica lui signe de continuer tout droit. John fut le premier à s’engager mais percuta de plein fouet l'homme vêtu entièrement de noir qu'ils avaient aperçu auparavant.

- « Oh, bravo… » murmura John encore assis par terre par le choc.

Les soldats pointèrent immédiatement leur laser vers leur tête. Dark Vador se releva. John fit de même.

- « Han Solo et la Princesse Leïa, quelle bonne surprise. Gardes, emmenez les. Capitaine, faites doubler la garde. Si Han Solo et la Princesse Leïa sont là, y a de grande chance pour que le reste de la résistance soit ici aussi. Fouillez les moindres recoins ».

John allait protester et dire qu’il y avait erreur sur la personne mais il y renonça. Pure perte de temps. Un escadron de 4 hommes les escorta, Dark Vador à leur tête.

Cependant, un membre de la résistance avait assisté à toute la scène. Luke Skywalker, accompagné de Chubbaka, une sorte de nounours géant sur patte, étaient cachés dans l’entrebaillement d’une des nombreuses portes qui constituaient le labyrinthe de couloirs de l’Etoile Noire.

- « Mince, Han et Leïa se sont faits capturés. L’affaire se complique. Va prévenir les autres. Je vais voir ce que je peux faire ».

Chubbaka répondit par l’un de ses grognements caractéristiques et parti prévenir le reste de la résistance. Luke, lui resta sur ses positions pendant quelques secondes pour voir s’il n’y avait pas de danger.

Pendant ce temps, menottes aux poignets, John et Monica étaient conduits vers leurs cellules.


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4 juin 2002 23h23. Base militaire de Virginie (U.S.A.)

Un gros avion cargo militaire survolait la base militaire de Virginie et s’apprêtait à y atterrir. A son bord, des médecins militaires de retour d’une autre base située sur une des nombreuses petites îles qui entourent le Japon. Homme et matériel étaient logés à la même enseigne dans l’avion. Deux femmes médecins étaient en train de jouer aux échecs sur une des caisses tout en discutant de chose et d’autres. Le major Samantha Carter dit « Sam » d’un côté et de l’autre, le sergent Charly Doggett de l’autre. Sam était en quelque sorte une « guest star » dans cette mission car elle est normalement affectée à une autre unité, l’équipe SG1 qui travaille sur un projet top secret. Même Charly ne savait que très peu de choses, si ce n’est pas rien du tout, sur l’équipe SG1. Les deux jeunes femmes avaient sympathisé durant les 6 mois passés au Japon.

- « Alors, Charly, qu’est-ce que tu as prévu de faire une fois de retour au pays ? »

- « Je vais me prendre deux semaines de vacances et les passer en famille. Pêche et Hockey sur glace… Mon frère m’a promis qu’il viendrait voir avec moi la finale de la NHL à Washington ».

- « Oh, ton frère ? Celui qui est au F.B.I. ? Au fait, quand est-ce que tu me le présente ? » lui demanda Sam d’un air malicieux.

Charly était une jeune femme d’une trentaine d’années. Un mètre soixante-dix environ, cheveux châtins coupés courts, les yeux d’un bleu profond et clair. Mais le visage plus rond, contrairement que celui de son frère. Elle avait hérité de la marque de fabrique de la famille Doggett, à savoir un caractère bien trempé.

Charly regarda Sam droit dans les yeux :

- « Jamais de la vie ! Je croyais que tu avais le Colonel O’Neill ????… ».

- « Major Carter, nous allons atterrir », prévient le pilote du Cargo.

Sam se leva :

- « On en rediscutera plus tard, mais tu me le payeras… ».

Charly se contenta d’un sourire en coin tandis que Sam s’éloigna pour prévenir les autres occupants du cargo de l’atterrissage imminent.

- « Et le jeu d’échecs ?? C’est encore pour ma pomme… » murmura Charly pour elle-même.

Elle attrapa le jeu d’échecs magnétique de voyage et alla le ranger dans son sac avant d’aller s’asseoir avec les autres passagers.

Le Cargo toucha le plancher des vaches sans aucun problème. Tout le monde s’afférait à décharger le matériel lorsqu’un officier de la police militaire accosta Charly.

- « Sergent Doggett ? ».

Charly se retourna et vit le PM derrière elle.

- « Elle-même ».

- « Le Général Hammond vous attend. Sergent, veuillez me suivre, S’il vous plait ».

- « Bon très bien je vous suit ».

Charly fut conduit au bureau du Général. Le PM ouvrit la porte et la laissa entrer. Le Général était un homme chauve et bien portant, de petite taille. Elle le salua en se mettant au garde à vous.

- « Ah, Sergent Doggett. Repos, prenez un siège, je vous en prie ».

- « Merci, Mon Général ».

Charly s’exécuta.

- « Bien, Sergent, je ne vais pas y aller par quatre chemins. Un ancien agent du F.B.I a été condamné à la peine capitale par l’un de nos tribunaux pour le meurtre d’un de nos officiers. Cet agent du F.B.I. s’est échappé de prison il y a un peu plus de deux semaines avec l’aide de deux hommes, bien connus de nos services. L’un de ses hommes était votre frère ».

Charly n’en croyait pas ses oreilles. Elle mit quelques secondes pour intégrer ce que venait de dire le Général Hammond. Elle secoua la tête :

- « Il doit y avoir erreur sur la personne, ce n'est pas possible autrement… ».

- « Je suis désolé, Sergent, mais il y a aucun doute possible ».

Hammond lui montra une photo de surveillance. On pouvait y voir Mulder, Skinner et…. John.

Charly reposa la photo sur le bureau, ne sachant pas quoi dire.

- « Cette affaire a fait beaucoup de bruit parmi les officiers de cette base... A un point tel qu’on m’a demandé de prendre des mesures… »

Charly fronça les sourcils :

- « Comment ça ? Quelles mesures ? » dit-elle surprise.

- « J’ai reçu l’ordre de vous mettre à pied jusqu’à ce que cette affaire soit totalement éclaircie ».

Charly failli se lever d’un bond. Mais elle essaya de garder son calme.

- « Mise à pied ? Mon Général vous savez… ».

Hammond l’interrompit.

- « Je sais très bien que c’est injuste Sergent. Le Général se rassit plus confortablement dans son fauteuil. Votre frère a été sous mon commandement pendant quelques temps. Je l’estime beaucoup. Un excellent élément. Il n’aurait jamais fait ce dont on l’accuse sans avoir une très bonne raison. C’est pourquoi je vais essayer d’éclaircir personnellement cette affaire. Je compte donc sur vous pour ne pas intervenir… ».

Charly fut surprise par la confidence du Général et par ses propos. Mais elle fut soulagée et ne chercha pas plus loin pour l’instant... Elle se leva.

- « Je vous remercie, Mon Général » dit-elle tout en saluant.

Hammond se contenta d’un bref signe de la tête. Charly quitta la pièce.

Elle alla récupérer ses affaires au Cargo sous l’escorte de deux PM. Sam regarda la scène d’un air inquiet et interrogea Charly du regard. Cette dernière lui fit comprendre qu’il n’y avait rien de grave et qu’il y avait pas lieu de s’inquiéter, pour la rassurer.

Elle fut raccompagnée à son domicile. Après refermer la porte derrière sur les deux PM, elle s’appuya contre le mur se demandant ce qui arrivait. Elle se dirigea vers son répondeur, mit en route la lecture des messages et s’assit sur le canapé. Un seul message. Une voix d’homme s’éleva du répondeur.

- « Charly ? C’est John. Je ne sais pas si tu es rentré du Japon mais je suppose que les autorités militaires ont dû te mettre au courant de ce qui se passe. Je t’en prie, n’essayes pas d’intervenir et surtout n’essayes pas me retrouver. Tu serais en danger. Je sais que je t’avais promis d’être là pour la final du Hockey, mais je crois que c’est encore rater pour cette année. Charly ne put s’empêcher de sourire. Ne fait pas de bêtises. J’essayerais de te contacter dès je le pourrais. Fait attention à toi. Bye ».

- « Désolée, John, mais c’est trop me demander ».

Elle se leva, éteignit le répondeur. Elle se changea pour passer des vêtements civils et sorti de la maison par la porte de derrière.

Elle prit sa voiture, direction Falls Church.


5 Juin 2002 03h00. Falls Church Virginie.

Charly gara la voiture devant la maison de son frère. Elle remonta l’allée. La maison n’était pas éclairée et elle semblait vide. Normal, à 3h du matin, John devait sûrement dormir. Elle frappa. Pas de réponse. Elle fit le tour et essaya la porte de la cuisine. Fermée aussi. Elle entreprit de forcer la serrure. Elle entra et se dirigea vers le salon. Aucun signe de vie, même pas un chat.

- « John ? »

Toujours pas de réponse. Elle allait monter à l’étage lorsqu’une main ferme l’attrapa par le col et la plaqua contre le mur. Elle sentit le canon d’un revolver se poser contre l’arrière de son crâne.

- « Qui êtes-vous ? Et qu’est-ce que vous faîtes ici ? » demanda une voix d’homme.

Charly n’eut pas le temps de répondre que l’homme procéda à une brève fouille corporelle. Il trouva ses papiers d’identité ainsi que son arme.

- « C’est plutôt à moi de poser ces questions. Et puis j’ai du mal à discuter avec une arme pointée sur le crâne » répondit-elle avec une voix furieuse.

L’homme relâcha son emprise quand il découvrit l’identité de Charly.

- « Vous êtes Charly Doggett, la sœur de l’agent Doggett ? ».

Sentant le ton surpris mais amical de l’homme derrière elle, Charly se retourna tout doucement. Elle découvrit alors le visage de l’homme qui une minute plutôt était prêt à lui trouer le crâne. C’était un homme à peu près du même âge que John. Même physique athlétique et aussi grand. Yeux verts et cheveux noirs. Plutôt bel homme, il portait une veste de cuir et un jean.

Il lui rendit son arme et ses papiers. Elle reconnut l’homme.

- « Désolé pour cette intervention musclée, mais je crois que nous cherchons la même chose. Oh fait, je ne me suis pas présenté… ».

Charly le coupa.

- « Inutile, je sais très bien qui vous êtes, lui lança Charly avec une voix pleine de colère. Vous êtes Fox Mulder, l’homme à cause de qui mon frère a tous ces ennuis. Et d’abord, qu’est-ce que vous faites ici ? ».

Mulder se dit qu’elle avait l’air d’avoir le même caractère de cochon que son frère. Il sourit à cette idée.

- « Je vous l’ai déjà dit. Nous cherchons la même chose. J’essayais de trouver des indices pour savoir où se cache l’agent Doggett ».

- « Ouais, c’est ça… Pour l’enfoncer encore plus ou pour lui mettre une balle dans le crâne afin de le remercier de ce qu’il a fait pour vous, comme vous avez fait à Rohrer ? » dit-elle d’une voix chargée d’amertume.

Apparemment, elle était au courant de toute l’affaire. Mulder ne répliqua pas. Il la comprenait. Elle essayait de protéger son frère. Sa sœur Samantha aurait fait exactement la même chose pour lui si elle avait encore été de ce monde.

- « Ecoutez, tout ce que j’essaye de faire, c’est de nous sortir de là. John est un ami. Et j’essaye tout simplement de le protéger, lui et l’agent Reyes ».

- « L’agent Reyes ? Vous voulez dire l’agent spécial Monica Reyes, la femme qui a enquêté sur le meurtre de Luke ? ».

- « Exact, et qui va pas tarder à être votre belle-sœur… » dit-il en rigolant.

Voyant que Charly resta de marbre face à sa plaisanterie, Mulder repris un air sérieux.

- « Bon est-ce que vous avez trouvé quelque chose ? » repris Charly

- « Nada, mais je vous conseille de ne pas vous mêler de cette histoire et de rentrer tranquillement chez vous » l’avertit Mulder en se dirigeant vers la porte arrière de la cuisine.

- « Pas question ».

- « Je m’en doutait » répliqua Mulder en se retournant.

- « Je rentre d’une mission de 6 mois. A peine ai-je posé le pied sur le sol américain qu’on me met à pied car mon frère, mon propre frère, a aidé un condamné à mort à s’échapper d’une prison militaire. Il me laisse un message sur le répondeur me disant qu’il doit jouer les fugitifs maintenant. Et vous me demandez de rester en dehors ça ? Désolée, je regrette mais je ne peux pas. Tout ce que je veux, c’est le retrouver et lui demander pourquoi ».

- « Ok, j’ai compris. Voilà ce que je vous propose… ».


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LIEU, DATE ET HEURE INDETERMINES

Cela faisait plusieurs heures que John et Monica étaient enfermés dans leur cellule. Ils avaient essayé de trouver une issue en inspectant chaque cm² de la pièce. Peine perdue.

John se secoua la tête et se frotta les yeux.

- « Est-ce que ça va ? » lui demanda Monica.

Les soldats de l’Empire avaient eu la délicatesse de les laisser ensemble dans la même cellule. Elle était carré de 5 mètres sur 5 et était éclairé par le plafond d’une lumière blanche aveuglante.

- « Oui, ça va t’inquiète pas. C’est juste cette fichue lumière blanche qui commence à me taper sur le système ».

John qui faisait les cent pas vint s’asseoir près d’elle. Il se cala contre le mur et ferma les yeux. Monica se blotti contre lui.

Une heure environ que John avait réussi s’endormir. Monica, elle, n’avait pas trouvé le sommeil. Des bruits venant du plafond se firent entendre. A peine trente secondes plus tard, la lumière de la cellule fut couper les plongeant dans l’obscurité totale.

- « John, réveilles-toi ! »

- « Hummmm, si j’ouvre un œil et qu’il y a encore cette satanée lumière, je vais devenir dingue. Après cette histoire, je vais jouer les vampires pendant une semaine… ».

- « Justement, la lumière vient d’être coupée et j’ai entendu du bruit venant du plafond ».

John ouvrit un œil et vit, enfin si l'on peut dire, que la pièce était totalement plongée dans le noir.

- « C’est pas trop tôt. Ils ont trouvé comment fonctionne un interrupteur… » commenta John.

Une lumière de lampe torche provenant du plafond troua l’obscurité. La voix basse d’un homme se fit entendre.

- « Leïa, Han par ici ! ».

John et Monica se levèrent et se dirigèrent vers la lumière et la voix. La lampe éclaira une corde qu’on venait de lancer. Ne demandant pas leurs restes, Monica et John grimpèrent et firent aider par les membres de la résistance. Ils étaient dans le conduit d’aération situé jusque au-dessus de la cellule. Ils rampèrent dans les canalisations jusqu’à ce qu’ils arrivent à une grille à demi ouverte donnant dans une autre pièce. Chubbaka et d’autres résistants les attendaient. Luke fut le premier à sortir, puis Monica suivi de John. Les autres membres sortirent eux aussi chacun à leur tour. A peine John avait-il posé un pied au sol que Chubbaka le prit dans ses bras et émit un grognement de joie. Il avait retrouvé son maître.

- « Les calins, c’est pour plus tard. Faut qu’on parte de là immédiatement », intervient Luke.

Monica ne pu s’empêcher de pouffer de rire en voyant la tête de John. Il était tout bleu tellement que Chubbaka le serrait fort. Il le reposa à terre.

- « Merci » dit John, en essayant de reprendre son souffle.

- « ça va ? »

- « Oui, ça va, merci. C’est qu’elles sont très affectueuses, ces grosses bêtes… »

- « Bon, c’est pour aujourd’hui ou pour demain ? Allez on y va ! » leur lança un résistant.

Monica haussa les épaules et ils suivirent le reste de la troupe. Soudain la sirène d’alarme se mit à hurler et la lumière fut rétablit. Des soldats de l’Empire arrivèrent de tous les côtés et commencèrent à tirer. Les résistants répliquèrent immédiatement. John, Monica, Luke et Chubbaka se retrouvèrent très rapidement dans un feu croisé. Luke lança à John et Monica deux pistolets laser pour les aider à se défendre. Ils les attrapèrent. John examina une seconde l’arme qu’il avait entre les mains.

- « Tu sais comment ça fonctionne, cet engin ? » demanda-t-il naïvement à Monica.

Elle lui signe que non, bien évidemment…

- « Eh, bien, on va employer les bonnes vieilles méthodes… ».

Un soldat de l’Empire chargea Monica et John comme un taureau tout en tirant. John fit glisser sur le sol une des nombreuses caisses qu’il y avait dans le hangar. Le soldat, ainsi que plusieurs autres de ses camarades prêts de lui furent « balayer » par la caisse, comme des quilles de bowling. Monica, voyant que la méthode de John avait l’air d’être efficace, fit de même. Plusieurs autres soldats tombèrent à terre.

- « Wow, quel strike, Mon’ ! ».

Les tirs des soldats se faisaient plus précis et manquèrent à plusieurs reprises de les toucher.

- « John, derrière les caisses ! ».

Il fit signe qu’il avait compris. Ils allèrent se mettre à l’abri derrière une pile de caisses. Ils s’assirent pour reprendre leur souffle.

- « Si seulement je savais comment faire fonctionner ce laser de malheur… » commenta John.

Monica qui avait observer son arme se pencha sur celle de John. Elle pressa un petit bouton.

- « Voilà, je crois que ça devrait marcher maintenant ».

Il la regarda avec un air surpris. Il visa le sol à quelques mètres devant lui et pressa la détente. Le coup parti instantanément. Il la regarda de nouveau.

- « Je croyais que tu ne savais pas faire fonctionner ces engins » dit-il surpris.

- « Je croyais que l’utilisation des armes était la spécialité des Marines… » répliqua-t-elle naïvement.

Un soldat arriva sur leur gauche et John répliqua immédiatement en le visant en pleine poitrine. Le soldat s’écroula au sol.

- « Merde ! John, ils partent sans nous ! » prévint Monica.

Monica en regardant par dessus les caisses s’aperçu que les résistants avaient pris position dans un des vaisseaux et que ce dernier commençait à décoller.

Ils sortirent de leur cachette et essayèrent d’atteindre le vaisseau. C’est alors que Luke les aperçurent. Chubbaka était aux commandes.

- « Leïa et Han ne sont pas dans le vaisseau ???? Chubbaka ouvre la soute et essaye de faire un passage au-dessus d’eux ! ».

Il s’exécuta. La soute s’ouvrit et Luke était au bord pour les aider à grimper dans le vaisseau. Chubbaka fit un passage au-dessus d’eux. Il ralentit afin de leur permettre de grimper. John fut le premier dans le vaisseau et, aidé de Luke, lui fit grimper Monica . Les tirs des soldats étaient de plus en plus menaçant. Au même moment un des tirs atteignit son objectif : il tua un résistant et toucha Monica au passage. John se retourna et vit que Monica se tenait le bras droit et était pâle comme un linge.

- « Mon’ ? » dit-il d’une voix affolé.

Luke, voyant ce qui se passait, demanda à Chubbaka de fermer la porte de la soute et de partir le plus rapidement possible de là. John aida Monica à s’asseoir. Elle l’avait l’air d’être sonnée. Elle s’assit et s’appuya contre le mur.

- « Est-ce que ça va ? » lui demanda John.

- « Oui, ça va. J’ai juste le bras en compote ».

- « Attends… ».

Il souleva délicatement la main de Monica afin de regarder la blessure.

- « Tu joues les infirmiers maintenant ? » lui fit remarquer Monica, histoire de détendre l’atmosphère.

John lui répondit par un sourire en coin.

- « Tu as de la chance. C’est superficiel ».

Luke arriva à leur côté à ce moment. Il tendit à John une boîte. C’est apparemment une trousse de secours.

- « Chubbaka a réussi à nous sortir sans trop de problème de l’Etoile Noire. Notre compagnon qui a été touché en même temps que Leïa est mort. Comment te sens-tu ? ».

- « A part un bras en bouillie, ça peut aller… Je te remercie de t’en inquiéter » lui répondit Monica.

- « Tu es ma p’tite sœur, c’est normal. Han, tu t’occupes bien d’elle, je compte sur toi. Je dois aller retrouver Chubbaka ».

Luke se dirigea vers le cockpit du vaisseau.

- « Je suis sa p’tite sœur ??? » interrogea Monica.

- « Mais, oui, souviens-toi, dans le film, Luke et Leïa sont frère et sœur. Cependant, je me demande encore pourquoi ils nous prennent toujours pour Han Solo et la princesse Leïa » lui répondit John.

- « Je me pose la même question. Aïeeeeeeuuuuuuuhhhhhhhh !!! ».

- « Oups, désolé… ».

- « Quoiqu’il en soit, il faut découvrir comment revenir dans notre Monde et surtout savoir pourquoi ils nous prennent pour quelqu’un d’autre… ».

- « Tout à fait d’accord avec toi. Voilà, c’est fini ».

Monica regarda son pansement.

- « Hum, joli travail. Qui est-ce qui t’as appris à faire des pansements ? ».

- « C’est Charly, ma sœur. Elle est médecin dans l’armée ».

- « Oh… » lui répondit-elle avec un grand sourire.

John s’assit auprès de Monica et ils s’installèrent plus confortablement. Il lui prit la main en se demandant où ce vaisseau pouvait-il les conduire…


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5 juin 2002 05h29 Washington (U.S.A.)

Charly et Mulder étaient sur le point d’arriver à Washington. Mulder engagea sa Ford Taurus de location sur les voies rapides qui aboutissaient directement dans le centre ville. Charly n’avait pas dit un mot depuis leur départ de Falls Church. Elle regardait pensivement par la fenêtre.

- « Ne vous inquiéter pas comme ça. Je suis sûr qu’il va bien et qu’il est en train de prendre du bon temps… »

Voyant que Charly ne réagissait pas, il laissa tomber.

- « Faites comme si j’avais rien dit… »

- « Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi il m’a pas dit qu’il avait des ennuis » finit par dire Charly.

- « Vous le connaissez mieux que moi. Il a voulu vous protéger ».

- « Mais c’est mon frère ! C’est le rôle d’une sœur d’aider son frère quand il a des problèmes… ».

- « Je suis d’accord avec vous. Mais pour être personnellement impliquer dans cette histoire, je comprends tout à fait les raisons qui ont poussé John à vous tenir à l’écart de ses problèmes et je crois qu’il a eu raison ».

- « Alors expliquez-moi tout de A à Z ! »

- « Nous sommes arrivés » fit Mulder pour changer de sujet.

Il gara la voiture devant un immeuble à l’abandon dans le centre ville. Le local dans lequel ils se rendirent avait une porte d’entrée blindée avec caméra de sécurité. Sur la porte, on pouvait y lire : « The Lone Gunmen Newspaper ».

- « Impressionnant. A qui appartient ce local ? ».

- « A trois amis qui sont morts justement pour ce que nous essayons de dévoiler… ».

- « Rassurant… ».

Mulder sonna et une femme ouvrit la porte.

- « Mulder, enfin ! Tu n’as pas eu de problèmes ? » demanda Scully

Mulder attendit d’être entrer et que la porte soit fermée pour répondre.

- « Non, aucun. A part une rencontre inattendue. Je vous présente le Sergent Charly Doggett de l’US Army. C’est la sœur de l’agent Doggett ».

Skinner qui était présent lui aussi s’approcha de Scully et ils regardèrent Charly d’un air suspicieux.

- « Mulder, vous avez vérifier son identité ? » demanda Skinner.

Mulder lui répondit par un sourire.

- « Bien sûr que vous l’avez fait ».

- « Bon, puisque Fox n’a pas l’air décider à faire les présentations, je me présente. Dana Scully et voici le Directeur adjoint Walter Skinner ».

Charly serra la main à Dana et à Walter.

- « Vous avez trouvé quelque chose ? » demanda Charly.

- « Peut être. En consultant les registres de location de voiture, j’ai découvert qu’un couple, Myron et Marie Stefaniuk, avaient loué une voiture dans une agence locale de Dallas ».

Mulder haussa les épaules.

- « Et alors ? »

- « Myron Stefaniuk est le nom du frère d’Ernie Stefaniuk, une des nombreuses victimes d’une série de meurtres commis par une créature mi-homme mi-chauve souris et sur lesquels l’agent Doggett et moi même avons enquêter pendant que tu étais… ailleurs… ».

Mulder hocha la tête d’un air entendu.

- « Qu’est-ce qu’on attend ? En route pour Dallas » lança Mulder.


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LIEU, DATE ET HEURE INDETERMINES

Le vaisseau se posa sur une planète verdoyante. L’astmophère sentait bon l’essence de pins et tout un tas d’autres arbres. La forêt était immense et touffue. L’équipage sorti du vaisseau.

- « Wow ! Quel paysage magnifique » commenta John.

Luke les informa qu’ils devaient les laisser car il devait se rendre à une réunion du Conseil des Jedi qui avait lieu dans un village voisin. Il leur laissa des vêtements de rechanges et des armes. Le vaisseau redécolla avec son bord Luke et Chubbaka.

Un des Ewoks vient à leur rencontre pour les emmener dans leur village. John et Monica se regardèrent interloqués devant cette petite boule de poils fort sympathique et amicale. L’Ewoks leur sourit et leur fit signe de les suivre. Il les emmena à son village. Celui-ci était composé de huttes construites dans les arbres et tout en bois.

Le Chef des Ewoks organisa un banquet la nuit venue en l’honneur de leurs invités. Des fruits et des spécialités « locales » leur furent proposées. Les membres de la résistance qui étaient restés avec John et Monica se jetèrent sur les spécialités. John et Monica, plus prudents, se contentèrent des fruits.

Après le banquet, ils furent conduits dans leurs « chambres » respectives. C’était une sorte de hutte avec une pailliasse en guise de lit. John ne tarda pas à rejoindre Monica dans sa chambre. Il frappa à la porte de la chambre et entra. Il tenait sous le bras les vêtements de rechange que Luke lui avait donné.

- « Mon’, il faut absolument trouver un moyen de rentrer à la maison. Je refuse de porter ces horreurs ! »

Il lui montra les vêtements. C’était une tenue de Jedi : un haut et un pantalon en toile de jute avec par dessus une espèce de tablier en cuir. Le tout accompagné d’un sabre laser, bien sûr.

- « Bienvenue au club ! Regardes un peu ce qu’ils m’ont donné »

Elle lui montra une robe très ajourée. En voyant la robe, les yeux de Doggett s’illuminèrent.

- « Ne rêves pas, John. Je porterais jamais ça » lui dit-elle avec un grand sourire en voyant sa réaction devant la robe.

- « C’est vraiment dommage… Tant pis… » dit-il déçu.

Monica se mit à rire.

- « Par contre, toi, tu serais très beau là dedans… » en désignant la tenue de rechange que John venait de poser sur la pailliasse.

- « Comptes pas sur moi pour mettre cette chose ! », lui dit-il.

John lui tourna le dos, les bras croisés sur le torse et faisait mine de bouder, comme un enfant. Monica s’approcha de lui, attendrie. Elle passa les mains autour de la taille de John et mis sa tête sur son épaule.

- « Je te propose un marché, lui dit-elle. Je mettrais cette robe si tu mets ta nouvelle tenue… »

Un sourire diabolique se dessina sur le visage de John. Il était arrivé à ses fins. Il se retourna vers elle et répondit :

- « Marché conclu »

Monica lui sourit.

- « Ok » dit Monica d’un air entendu.

5 minutes plus tard, John et Monica étaient changés. John portait la tenue de Jedi que Luke lui avait donné : un pantalon beige légèrement bouffant, la chemise idem avec par dessus une sorte de tablier de cuir, le tout retenu avec une ceinture. Sur sa hanche pendait le sabre laser. Monica le regarda un moment habillé ainsi. Il était très… sexy pensa-t-elle.

- « Hum, il te manque plus que la p’tite tresse de Padawan et tu pourrais remplacer Annakin dans le prochain volet ».

Mais John n’entendait pas ce qu’elle disait. Il était obnubilé par la robe qu’elle portait. Très… ajourée.

- « John ? »

Il reprit rapidement ses esprits en se secouant la tête.

- « Hum, quoi ? »

Voyant que John la regardait fixement de la tête au pied, elle éclata de rire.

- « John, tu es toujours avec moi ? » lui dit-elle avec un sourire.

- « Oui, oui. C’est seulement que tu es… que tu es… très… wow ! »

- « Merci, toi aussi… »

John lui répondit par un sourire.

Le lendemain matin, John inspecta les alentours du village. Il portait sa tenue de Jedi et trouvait le paysage vraiment magnifique. Tout était calme et reposant. Aucun bruit à part le chant des oiseaux. L’air était d’une pureté incroyable, aucune pollution. Après la reconnaissance des lieux, il se dit qu’il devait absolument faire découvrir cet endroit à Monica. Il se trouvait sur le rebords d’une falaise donnant sur une vallée où coulait une rivière. Il s’assit quelques instants pour profiter du paysage et de l’air pur.

10 minutes plus tard, John était sur le chemin du retour, vers le village. Un homme était caché dans la forêt et observait John. Ils étaient à moins d’une centaine de mètres du village. Cet homme était très grand, avec un physique athlétique. Le visage « peint » en rouge et noir avec sur son crâne chauve comme des cornes. Il portait le nom de Dark Maul. Dark Maul sortit une sorte de bocal de sa longue cape noire et libéra deux grosses chenilles armées d’un dar de scorpion extrêmement venimeux. Sachant ce qu’elles avaient à faire, les deux chenilles se dirigèrent immédiatement vers le village.

John n’était qu’à quelques pas du village lorsqu’il entendit une voix derrière lui :

- « Défends ta vie Jedi ! »

John se retourna, se demandant ce qui se passait. En face de lui se tenait un type particulièrement laid, avec des dents pourris et habillé dans le même style que lui.

John fit la grimace en le voyant.

- « Eh, mon grand, le carnaval, c’est au village voisin. Je crois que tu t’es perdu… »

Pour réponse, Dark Maul alluma son double sabre laser.

- « D’accord… j’ai compris… »

- « Où sont Luke et la Princesse Leïa ? » demanda Dark Maul sur un ton mélant la colère et le défi.

John comprit à ce moment que la situation risquait de se compliquer et qu’elle devenait sérieusement dangereuse.

- « Si tu touches à un seul cheveux de Monica, j’te jure que… » répondit John, hors de lui.

Dark Maul lui mit son sabre laser sous la gorge.

- « Qui est-ce cette Monica ? Ce n’est pas elle que je veux mais la Princesse »

Dark Maul utilisa « la force » pour projeter John contre un chêne. Après que son dos ait heurté l’arbre, John atterrit durement au sol, complètement sonné. Son sabre laser était tombé au sol, lui aussi, et s’était allumé. Il eu à peine de temps de reprendre ses esprits que Dark Maul fonça sur lui, son double sabre laser en avant. John s’allongea complètement au sol. Le sabre laser de Dark Maul trancha l’arbre en deux, qui s’écroula au sol. John fit un balayage, qui déséquilibra Dark Maul et le fit tomber par terre. John se releva et attrapa son sabre qui s’était allumé par accident. Il jeta un œil derrière lui à l’arbre tranché par Dark Maul. Il avala avec difficulté sa salive et se dit intérieurement : « Bon sang, s’il me touche avec ce truc, j’suis cuit ! ». John se retourna tout en tenant fermement son sabre, s’apprêtant au combat Dark Maul se releva à son tour. Il eu pas le temps de faire une autre attaque. Une pierre le frappa à la tête. Furieux, Dark Maul se retourna pour en recevoir une deuxième, une troisième. Un Ewoks, perché à une liane, les pieds en avant, percuta Dark Maul de plein fouet. Dark Maul se releva furieux. Devant son visage décomposé, l’Ewoks pris peur et alla se réfugier derrière les jambes de John en criant. Dark Maul s’avança vers eux mais il reçu à nouveau une pluie de pierre. Devant la menace persistante, Dark Maul décida de battre en retraite.

- « On se retrouvera Jedi ! On se retrouvera ! »

Dark Maul disparu dans les buissons. Un pierre réussi à atteindre Dark Maul et on entendit : « aie ! »

L’Ewoks qui s’était réfugié derrière les jambes de John pencha sa tête pour voir s’il n’y avait plus de danger. Ils virent le reste des Ewoks et Monica arriver vers eux.

- « John, est-ce que ça va ? » demanda Monica.

- « Oui, oui… grâce à vous. Comment est-ce vous saviez ce qui se passait ? »

- « Avec tout ce bouquant, difficile de passer inaperçu… »

John sourit à sa réponse.

- « Mais comment est-ce que ça s’éteint ce truc ? » dit-il en regardant son sabre laser toujours allumé.

John regarda attentivement son sabre et appuya sur un bouton situé sur le manche. Le sabre s’éteignit.

- « Ah, comme ça… »

Monica éclata de rire en voyant son _expression de victoire.

- « Tu vois que tu y arrives quand tu veux… »

John se mit à rire à son tour et passa son bras autour des épaules de Monica. Ils regagnèrent le village, escortés par les Ewoks. John portant, de son bras libre, l’Ewoks qui s’était réfugié derrière lui sur son dos.

La nuit était tombée depuis plusieurs heures et le temps était orageux, lourd et suffoquant. Tout le village était endormi. Monica n’arrivait pas à trouver le sommeil. John dormait profondément à ses côtés, sur le ventre. Monica se dit qu’il avait de la chance d’avoir été entraîné et habitué à dormir n’importe où, en tant qu’ancien Marine. Elle redressa et l’embrassa tendrement et délicatement. A son baiser, John bougea légèrement mais se rendormi aussitôt. Monica se rallongea pour de trouver le sommeil.

Monica commençait à s’endormir lorsqu’elle sentit quelque chose lui chatouiller le bras

- « John, arrêtes, S.T.P. »

Mais le chatouillement se fit plus rapide et plus persistant. Elle ouvrit un œil pour voir une grosse chenille sur son bras, armée d’un dar.


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6 juin 2002 - 4h - Dallas,Texas (U.SA.)

Monica ouvrit les yeux avec difficulté. Un mal de crâne horrible accompagnait les coups incessants provenant de la porte. Monica se redressa et constata qu’elle était de retour dans sa chambre d’hôtel de Dallas, le Heat Wave. Dehors avait éclaté un violent orage. Les coups à la porte continuaient. Monica nota que John n’était pas à ses côtés et que, bizarrement, il y avait qu’un seul oreiller et aucun drap du dessus. Elle se leva pour répondre à la porte. Peut être était-ce John ? Mais les coups cessèrent instantanément. Monica chercha du regard son arme. Elle était sur la table de nuit. Elle prit son arme et se dirigea vers la porte. La poignée tourna sur elle et la porte s’ouvrit. Monica reçu son visiteur, son Sig Sauer au poing. Charly leva les mains.

- « C’est une manie ou quoi au F.B.I. d’accueillir les gens avec une arme ? »

Reyes regarda la femme qui se tenait devant elle de la tête au pied. Elle portait une veste militaire et une casquette de l’équipe de Hockey sur glace des « Nighty Ducks » d’Anaheim. Elle dégoulinait de pluie. Monica nota le nom inscrit sur sa veste : DOGGETT.

- « Vous êtes Charly Doggett ? »

- « Exactement »

Monica baissa son arme.

- « Je suis franchement désolée de vous recevoir comme ça, mais ces derniers mois ont été assez durs nerveusement… Oh, je me suis pas présentée : Monica Reyes. Je suis une collègue de votre frère »

Charly sourit en serrant la main que Monica lui tendait. Elle repensa à ce que lui avait dit Mulder…

- « Oui, l’agent Mulder m’a beaucoup parlé de vous… »

Monica ne fit même pas attention à l’allusion que faisait Charly.

- « Vous êtes en contact avec l’agent Mulder ? »

- « C’est exact. Ainsi qu’avec son amie, une femme rousse, Scully et votre patron, Skinner. Ce sont eux qui m’ont chargé de venir vous chercher, vous et John. D’ailleurs, où est-il ? ».

- « J’en sais rien du tout, quand je me suis réveillée… » dit-elle en regardant le lit.

C’est alors que dans la pénombre, les deux jeunes femmes distinguèrent un corps allongé sur le sol. Voyant ça, Charly alluma la lumière et ferma la porte derrière. Monica se dirigea vers le corps inerte. Son visage était enfoui dans l’oreiller et la grande partie de son corps était sous les draps. Elle reconnu immédiatement John. Son bras gauche où était son tatouage dépassait du drap. Un très léger filet rouge coulait de son bras.

- « John ? » appella Monica d’une voix inquiète.

Elle s’approcha de lui. C’est alors qu’elle vit son visage pâle et ses lèvres pincées. Voyant l’_expression de Monica, Charly s’approcha à son tour. Charly donna quelques claques à John pour essayer de le faire réagir.

- « John ? John ? Est-ce que tu m’entends ? C’est moi, Charly »

Pas réponse.

- « Pupilles dilatées. Souffle court. Teint pâle. Pouls très bas. C’est un choc anaphylactique. On a dû lui injecter une substance quelconque ou il a été piqué par un genre d’insectes. Il a une trace de piqûre sur le bras. Il faut qu’on l’emmène à l’hôpital ».

Monica attrapa le téléphone et composa le 911.

Deux heures plus tard, John était admis sous une fausse identité à l’hôpital universitaire de Dallas. Fox, Walter, Dana et Monica attendaient dans la salle d’attente le retour de Charly, partie aux nouvelles.

- « Mais bon sang, qu’est-ce qu’ils font ces satanés médecins ? » grommela Fox qui tournait comme un lion en cage.

- « Du calme Mulder. Elle ne va pas tarder » répondit Skinner.

Monica, elle, était restée prostrée dans son coin, sans un mot depuis leur arrivée. Dana se rapprocha de son amie.

- « Monica, est-ce que ça va ? Tu n’as pas dis un mot depuis qu’on est arrivé… ».

- « Oui, oui, ça va… » essayant de se convaincre elle même.

- « Tu connais mieux John que moi : c’est un dur à cuire, un costaud. Il va s’en sortir » lui dit-elle en lui donnant une tape amicale sur l’épaule.

Charly fit son apparition dans la salle d’attente.

- « Comment est-ce qu’il va ? » demanda en premier Monica.

Charly avait l’air un peu sombre.

- « Son état est critique mais ils ont réussi à stabiliser ses fonctions vitales. Charly marqua une pause avant de reprendre. Cependant, ce n’est pas le plus inquiétant… »

Monica devient pâle comme un linge.

- « Comment ça ? » demanda Mulder.

- « Est-ce qu’on pourrait en discuter dans un lieu plus tranquille ? »

Ils sortirent prendre l’air sur le parking pour discuter.

- « Agent Scully, vous êtes médecin vous aussi. Qu’est ce que vous diriez si vous trouviez chez un patient cette substance ? »

Charly était elle aussi très inquiète. Mais elle voulait ne pas le montrer, elle voulait rester forte pour sauver son frère. Elle tendit d’une main nerveuse et tremblante une feuille à Dana.

Scully la parcouru très rapidement. Un air de profonde surprise se lit son visage.

- « A première vue, je dirais que c’est un homme mort. D’où provient cette analyse ? »

Charly pris un air sombre pour répondre.

- « Du dossier de John ».

Scully failli s’évanouir.

- « Quoi, qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Mulder.

Scully repris ses esprits et tourna vers Mulder et Monica.

- « Si j’en crois ce qui est noté, il a été empoisonné avec les trois venins les plus mortels que l’on puisse trouver sur cette planète. C’est une combinaison du venin du Mamba noir d’Afrique, du Scorpion du Sahara et de la Mygale d’Amazonie ! »

Mulder et Skinner n’en croyaient pas leurs oreilles.

- « Quoi ??? Mais comment est-ce possible ?… » demanda Skinner.

Monica réfléchit quelques secondes avant de parler :

- « Je crois avoir la réponse… ».

Dana, Walter,Fox et Charly la regardèrent avec étonnement. Elle souleva la manche de son t-shirt. A son bras droit, on pouvait voir un pansement récent avec quelques traces de sang. Tous se regardèrent interloqués.

Scully examina la blessure de Monica. Elle attesta que la blessure, récente, avait été causé par une arme de type inconnu.

- « Je ne suis pas experte dans ce genre de choses, mais vous oui d’après ce que John m’a laissé entendre. A votre avis, qu’est ce qui a bien pu se passer ? » demanda Charly.

- « eh, bien si vous je dis vraiment la vérité… j’ai bien peur que vous vouliez me passer la camisole… » répondit Monica.

- « Vas-y, Monica, on t’écoute » l’encouragea Mulder.

Monica pris une profonde inspiration avant de commencer. Elle raconta tout de A à Z. Son réveil au milieu des vaisseaux de l’Empire avec John à ses côtés, son emprisonnement, son évasion, sa rencontre avec les Ewoks et surtout sa dernière vision avant son retour, la grosse chenille armée d’un dar posée sur son bras.

- « Et vous pensez que c'est cette « chose » qui aurait piqué John ? » demanda Charly.

- « Oui. Sinon, je ne vois pas d’autres solutions … »

Charly secoua la tête.

- « Et vous croyez que je vais avaler cette couleuvre ????? » répondit Charly furieuse.

Voyant que Monica ne réagissait pas, Charly continua.

- « Mon frère est sur un lit d’hôpital entre la vie et la mort ! dit-elle en désignant du doigt la porte d’entrée de l’hôpital. Et la dernière chose qui le sauvera, ce sont bien des théories à la noix et à la con ! »

Monica, cette fois, réagi. Elle se posta juste devant Charly et la regarda droit dans les yeux avec un regard plein de colère.

- « Je pense bien au contraire que ces théories à la noix et à la con lui sauveront la vie ! Je tiens tout autant que vous à revoir John sain et sauf. Et si vous avez une meilleure explication, je serais heureuse de l’entendre ! »

Walter et Fox regardèrent la scène d’un air amusé, tandis que Scully, sentant que le temps tournait à l’orage, décida de mettre un terme à la discussion en séparant les deux femmes. Elle s’approcha d’elles.

« Quoi qu’il en soit, ce n’est pas en restant planter là qu’on pourra l’aider » intervint Scully.

Monica regarda Scully dans les yeux et quitta le groupe. Elle se dirigea vers l’hôpital. Charly allait quitter elle aussi le groupe mais Mulder l’attrapa par le bras.

- « Vous, vous restez ici, on a deux mots à vous dire ! »

Un quart d’heure plus tard, Charly découvrit l’endroit où Monica s’était réfugiée : au chevet de John. Cette dernière était endormie sur le bord du lit. A la vue de cette scène, Charly resta plantée sur le seuil. Elle se dit que Monica devait vraiment tenir à son frère pour avoir fait tout ça pour lui. Et inversement… John lui avait déjà parlé de Monica. Il tenait énormément à elle, d’après ce que Charly avait pu entendre.

- « John… » murmura Monica qui commença à se réveiller.

Monica vit qu’il était toujours à ses côtés mais sentit une présence dans la pièce. Elle regarda autour d’elle et vit Charly sur le seuil de la porte.

- « Désolée… je ne voulais pas vous réveiller… »

Sentant le regard toujours plein de méfiance de Monica, Charly entra et ferma la porte. Elle poursuivit.

- « Je venais juste voir s’il y avait du nouveau… »

- « Son état est stationnaire… » répondit froidement Reyes.

Charly pris un siège et s’assit à côté de Monica. Elle décida de rompre la glace.

- « Je venais aussi pour m’excuser… je sais que j’y ai été un peu fort tout à l’heure… mais je suis médecin et ce sont des choses qu’on entend pas tous les jours… »

Monica esquissa un début de sourire.

- « et puis je crois surtout que j’ai vu d’un mauvais œil le fait que John et vous soyez ensemble… »

Monica lui jeta un regard interrogateur.

- « Je ne veux pas voir John souffrir à nouveau comme il a souffert dans le passé, avec le décès de Luke et son divorce… »

Monica comprit ce que Charly voulait dire :

- « Vous êtes sa sœur, vous essayer de le protéger. Ne vous en faites, je vous promets que je vais bien m’occuper de lui »

Charly sourit.

- « Maintenant, je n’en doute pas… Charly se redressa et la regarda droit dans les yeux. Est-ce que c’est vrai que vous êtes allée jusqu’au Mexique pour retrouver John ?»

Monica fut surprise :

- « Qui est-ce qui vous a dit ça ? »

- « L’agent Scully »

Monica hocha la tête d’un air entendu et répondit :

- « Oui, c’est vrai »

Monica s’arrêta. Charly fit lui signe d’aller plus loin. Elle continua.

- « John enquêtait sur la disparition d’un banquier originaire du Texas. Le FBI le soupçonnait de blanchir de l’argent pour le compte d’un cartel mexicain. Devenant trop gênant, le Cartel le fit disparaître. John était sur la piste du banquier mais le Cartel le fit disparaître à son tour en l’envoyant en cellule avec une sérieuse amnésie en prime. J’ai retrouvé John dans un hangar désaffecté. Se remémorant la scène, la voix de Reyes se serra d’émotion. Il était… blessé… et n’avait pas pris de douche depuis au moins 15 jours…Je pouvais voir qu’il était totalement désorienté, à bout de nerf et complètement épuisé… mais il trouva quand même la force de me désarmer avant même que j’ai eu le temps de le reconnaître. J’ai réussi à le convaincre que j’étais de son côté mais la police mexicaine nous coinça dans le hangar au moment où nous allions partir…»

Voyant que Monica ne continuait pas, Charly insista :

- « Et ensuite ? »

Monica pris une profonde inspiration pour continuer.

- « John… retrouva peu à peu la mémoire pendant le siège… »

Charly se calla dans le fond de son siège en voyant l’_expression de Monica.

- « Je vois… Luke… » interrompit Charly.

Le regard de Monica lui suffit. Elle avait viser juste.

- « Désolée… pour vous avoir fait revivre tout ça… » dit Charly d’une voix embarrassée.

Elle se leva pour quitter la pièce et se dirigea vers la porte. Monica l’interrompit :

- « Merci »

Charly se retourna, étonnée :

- « Pourquoi ? »

- « De votre confiance »

Charly sourit et quitta la pièce, laissant seule Monica au chevet de John.

Charly fumait tranquillement une cigarette devant la porte d’entrée de l’hôpital, sur le perron. Elle réfléchissait aux dernières informations qu’elle avait réussi à soutirer du médecin chef. Pas brillant… Suivant les analyses, l’état de John n’allait pas tarder à s’empirer et ses fonctions vitales allaient chuter très rapidement. Il était résistant mais il commençait à être à bout de force.

Soudain, Charly aperçut près d’un lampadaire situé à une vingtaine de mètres une silhouette. Charly écrasa sa cigarette et alla à sa rencontre.

- « Sam ? » demanda Charly, toute étonnée.

- « Désolée de débarquer comme ça… »

Voyant la tête de son amie, Charly l’interrogea.

- « Qu’est-ce qu’il se passe ? »

- « Est-ce qu’on pourrait en discuter ailleurs ? »

Charly suivi Sam jusqu’à un petit bosquet situé non loin de là. Cachés derrière des buissons, le reste de l’équipe du SG 1 les attendait.

Sam fit les présentations

- « Charly, je te présente le Colonel Jack O’Neill… »

Jack fit un signe de la main.

- « Coucou »

- « … Le Docteur Daniel Jackson… »

Daniel pris un air embarrassé et timide, comme à son habitude.

- « Enchanté »

- « … et voici le comique de la bande, Teal’C »

Jack et Daniel essayèrent avec le plus grand mal de se retenir de rire. Teal’C, impassible comme à son habitude, se contenta de baisser la tête vers Charly, en signe de respect et de salut, sans décoincer un mot. Daniel, à ses côtés, lui donna un coup de coude et lui murmura :

- « Allez, Teal’C, souriez et soyez gentil avec la dame… »

Teal’C se mit à sourire, comme le ferait un bulldog… Charly n’en tint pas rigueur et demanda :

- « Vous êtes la fameuse équipe SG 1 ? »

- « Eh, oui, les seuls et uniques » répondit Jack avec fierté.

- « Et si je puis me permettre… pourquoi une telle visite ? »

- « Nous avons appris pour votre frère… nous sommes tous vraiment désolés… et comme vous êtes une amie de Sam, nous voulons vous aider » intervient Daniel

- « Je vous remercie beaucoup de votre soutien mais… comment vous l’avez appris ? »

- « C’est le Général Hammond » dit Jack

Charly hocha la tête d’un air entendu.

- « Mais il y a un problème… » intervient Sam.

- « Comment ça ? »

- « Le Général Hammond nous a parlé des ennuis de votre frère… il aurait aidé un condamné à mort à s’échapper de prison… » répondit Daniel

- « Mais Le Général sait très bien que John n’aurait pas fait ça sans une très bonne raison ! »

- « Et nous savons que les amis de l’homme que l’ami de votre frère est accusé d’avoir tuer sont à sa poursuite. Euh, j’espère que vous me suivez là… » dit Jack

- « Oui, et alors ? »

- « Si nous avons pu vous retrouver, les hommes à vos trousse ne vous pas tarder à vous retrouver aussi » répondit Teal’C qui dit ses premiers mots de la conversation.

- « Et c’est d’ailleurs la raison de notre visite. Ils vous ont retrouvé » continua Sam

- « Vous en êtes sûr ? »

- « Le domicile de votre frère a été fouillé et on a retrouvé le corps du gérant du motel où votre frère s’était réfugié avec les vertèbres brisées… » répondit Teal’C.

- « Ils sont à Dallas ??? »

- « Tout porte malheureusement à le croire… » dit Daniel.

Charly se dirigea précipitamment vers la chambre de John. Monica dormait sur une des chaises, près du lit. Elle la réveilla.

- « Monica, réveillez-vous, on a un problème ! »

- « Hummm, quoi ? Mais qu’est-ce qui se passe ? »

- « Ils vous ont retrouvé ! »

- « Qui ça ? »

- « Les hommes que vous fuyez, ils sont à Dallas ! »

- « Bon sang, quelle pouasse !! Bon, Mulder et Scully sont retournés à l’hôtel. Je vais les prévenir. Vous, essayez de voir si John est transportable. Il faut absolument qu’on le mette à l’abri ».

- « C’est là le problème, Monica. Je viens de voir les résultats des dernières analyses et malheureusement, les fonctions de John sont en chute libre. Il n’est pas transportable ».

Monica commença à paniquer. Une voix derrière eux les fit sursauter.

- « Je crois qu’il y a une solution »

C’était Sam, qui se tenait sur le seuil de la porte.


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48h plus tard – Base militaire indéterminée – Lieu indéterminée (U.S.A.)

Cela faisait maintenant 48 heures que Monica, Charly, Walter, Fox et Dana étaient arriver dans cette base militaire secrète, le QG de l’équipe SG1. John, lui, avait été confier dès son arrivée aux soins du Docteur Janet Fraiser. Le voyage s’était plutôt bien passer, surtout pour John, qui avait réussi à le supporter.

Le Dr Fraiser, Charly et Scully travaillaient en étroite collaboration à la création d’un vaccin, capable de le sauver.

Monica entra dans le laboratoire où était installé toute l’équipe. Elle venait chercher des nouvelles. La voyant pénétrer dans la pièce, Dana vint à sa rencontre.

- « Tu as du nouveau ? » demanda Monica.

- « Justement, je voulais te voir. Nous sommes sur une piste. Nous serons fixés dans quelques heures, peut être demain »

Monica ferma les yeux, comme extrêmement soulagée.

- « Vous avez réussi à trouver un remède ? »

- « ça se pourrait bien mais il faut attendre les résultats définitifs »

- « Merci mon Dieu… » dit Monica en se passant la main sur le front.

- « ça va aller ? »

- « Oui, oui, ne t’inquiètes pas. Y a plus qu’à prier pour ça fonctionne »

Scully lui sourit et alla retrouver Mulder, qui était resté près d’elle. Elle passa ses bras autour de sa taille et l’embrassa, avant de se remettre au travail.

L’équipe SG 1 venait tout juste de rentrer de mission et de poser un pied sur la passerelle que l’alarme retentit.

- « Oh non, c’est pas vrai, on peut même pas être tranquille une minute ! » gémit Jack.

Il jeta un œil sur Sam et le reste de son équipe. Le Général Hammond vint à leur rencontre.

- « Mon Général, qu’est ce qui se passe ? » demanda Sam.

- « Un intrus s’est introduit dans la base. Il n’est pas armé mais a réussi à tuer un garde à mains nus en lui brisant les vertèbres ».

Sam jeta un œil inquiet vers Jack

- « Et si c’était le même homme qui a tué le gérant de l’hôtel ? Mon Dieu… Charly ! » s’écria Sam.

Sam, Jack, Teal’C et Daniel sortirent du local aux pas de course, armes aux poings. Au détour d’un couloir, ils tombèrent sur Monica, Dana, Mulder et Charly.

- « Qu’est ce qui se passe ? » demanda Charly.

- « Apparemment, les hommes qui vous recherchent vous ont retrouvé » répondit Teal’C.

- « Bon sang ! », s’exclama Dana.

Les trois femmes sortirent leurs armes. Mulder fit de même.

- « Ok, Carter et Daniel, avec moi. Teal’C, vous restez avec les Drôles de Dames, ordonna Jack. Son regard se fixa sur Mulder. Oups, désolé »

- « Y a pas de mal, si ça se reproduit pas… » répondit Fox avec un large sourire.

Les deux groupes se séparèrent. Teal’C, connaissant la base comme sa poche, emmena Mulder, Scully, Monica et Charly avec lui. Au détour d’un couloir, ils vivrent un garde, salement amoché. Il ne pouvait plus parler, mais il indiqua faiblement la porte en face de lui. C’était le laboratoire. Teal’C pris sa radio.

- « Colonel O’Neill ? Notre intrus s’est réfugié dans le laboratoire. Il semblerait qu’il est pris le Docteur Fraiser en otage ».

- « Ok, Teal’C on arrive tout de suite ». répondit Jack dans sa radio.

- « Envoyez nous en même temps une équipe médicale, on a un blessé ».

Teal’C coupa sa radio.

- « Comment est-ce que vous savez que le Docteur Fraiser est encore dans la pièce ? » demanda Mulder.

- « Ecoutez… »

Effectivement, On pouvait entendre des éclats de voix provenant du labo.

- « Mais qu’est ce que vous vous voulez à la fin ??? » demanda Fraiser

- « Tout le personnel de cette base pourrait être traduit devant la cour martiale… » répondit l’homme.

Plutôt de grande taille, cheveux ras, il mâchait sans arrêt un cure dent…

- « Comment ça ? »

- « Les quatre personnes que vous avez très gentiment héberger sont en fait rechercher par les autorités militaires. L’un d’eux est reconnu coupable de meurtre sur un officier de l’Armée des Etats-Unis et les trois autres l’ont aider à s’échapper. J’ai aussi appris que l’un d’entre eux, John Doggett, était tomber grièvement malade. Est-ce vrai ? »

Dehors, Jack, Daniel, Sam arrivèrent avec des renforts et une équipe médicale. Le garde blessé fut immédiatement évacuer.

- « Vous avez un plan d’action ? » demanda Charly

- « Et si on défonçait tout simplement cette porte… » proposa Teal’C mais Mulder l’interrompit.

- « Et ensuite l’abattre ? Il y a qu’un seul moyen de tuer ce type ».

- « Ah, oui, et comment ? » dit Jack d’un ton sarcastique.

Mulder ne répondit pas mais sorti de sa poche un morceau de pierre…

- « Mulder, non ! On est même pas sûr de son identité ! » dit Scully, devinant son plan.

- « L’un des gardes a parlé d’un homme assez grand, le cheveux ras mâchant un cure dents. Vous le connaissez ? » intervient Sam.

Il regarda Scully droit dans les yeux. Elle commençait à paniquer.

- « Y a pas d’autres solutions Scully. Il prit une profonde inspiration avant de dire. Couvrez moi ».

Jack fit signe à Teal’C de défoncer la porte. Tout le monde se prépara. Teal’C défonça la porte.

- « Donnez moi ce satané vaccin ! Et où est John Doggett ? », hurla l’homme au cure dents.

- « Mais de quoi parlez vous ? Quel vaccin ? … »

Le Docteur Fraiser n’eut pas le temps de terminer sa phrase. La porte du labo venait de s’ouvrir violemment et une pierre roula au pied du preneur d’otages. Il se retourna mais trop tard. La pierre commença à faire son effet. L’homme commença à trembler de tous ces membres. Le Docteur Fraiser resta pétrifier devant le spectacle, était incapable de bouger.

- « Janet, sortez de là !!!!!!! », hurla Sam.

Jack et Daniel commencèrent à tirer sur l’homme qui s’approcher dangereusement du Dr Fraiser mais aucun résultat. Monica se précipita et réussi à attraper Fraiser en la plaquant au sol avant que l’homme s’écrase à une vitesse vertigineuse contre le mur, comme s’il avait été soufflé par une explosion.

- « Docteur Fraiser, est-ce que ça va ? » demanda Monica.

- « Oui, oui, ça va. Grâce à vous…Merci » répondit-elle d’une voix encore tremblante

Janet sorti de la poche un flacon contenant un liquide transparent.

- « C’est le vaccin pour votre ami .Les tests sont positifs ».

Monica pris le flacon délicatement dans la main et la regarda droit dans les yeux.

- « Merci… merci du fond du cœur… » dit Monica, presque en pleurant de joie.

Charly s’approcha de Monica, pour l’aider à se relever. Teal’C, lui aida le Docteur Fraiser.

- « Qu’est-ce qu’on attend, allons-y » intervient Charly.

Lorsqu’ils arrivèrent à l’infirmerie, le personnel médical vaquait à ses occupations. Cependant, Charly, qui était arrivé la première sur les lieux, se heurta à un garde.

- « Désolé, mais vous ne pouvez pas entrer. Seul le personnel de cette base y ait autoriser ».

Monica qui arrivait juste derrière Charly ne chercha même pas à comprendre. Elle attrapa le garde par le col et le plaqua contre le mur.

- « Ecoutez moi bien ! Vous voyez cet homme allongé sur le lit ? Si on ne lui injecte pas le plus rapidement possible ce vaccin, il va mourir ! Et s’il meurt, je reviendrais personnellement vous botter les fesses et là, croyez- moi, ça va être votre fête ! »

Charly, Fox, Dana et Walter la regardèrent, stupéfaits. Le pauvre garde, complètement abasourdi, appuya sur un bouton situé près de la porte et cette dernière s’ouvrit.

- « Wow ! Maintenant, j’ai réellement plus aucun doute… » dit Charly à Monica.

Ils entrèrent dans la pièce. Jack en passant devant le garde, lui donna une tape amicale sur l’épaule.

- « C’est ce qui s’appelle une femme d’action » commenta Jack.

Le garde répondit par un sourire embarrassé.

Janet se dirigea vers l’un de ses collègues pour demander des nouvelles de John. Le Dr Fraiser leur appris que ses fonctions vitales étaient au plus bas, que c’était bientôt la fin… Elle tendit à Monica une seringue.

- « A vous l’honneur, Agent Reyes ».

Monica se retourna vers ses amis ; Fox, Dana, Walter ; et vers Charly, afin de trouver dans leurs regards le courage nécessaire. Dana s’approcha d’elle et la pris dans ses bras.

- « Tout va bien se passer. Allez courage… » lui murmura-t-elle.

Tous quittèrent la pièce. Monica pris une profonde inspiration et sorti de sa poche le flacon que Fraiser lui avait donner. Elle pris la seringue et la remplit avec le vaccin. Ensuite, elle injecta le contenu de la seringue dans la perfusion. Il n’y avait plus qu’à attendre. Elle posa la seringue sur la table, située près du lit. Puis posa son regard sur l’homme devant elle. Il était si pâle et sa poitrine ne bougeait pratiquement pas. Elle prit sa main dans la sienne. Elle pleura en disant :

- « Je t' en supplie, ne me laisse pas toute seule… »


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Deux semaines plus tard 21h00 – Base militaire indéterminée – Lieu indéterminée (U.S.A.)

Cela faisait un peu d’un semaine que John s’était remis de son empoisonnement. Ce dernier venait tout juste de sortir de l’infirmerie après une période de 3 jours en observations, pour prévenir tout risque de rechute. Toute l’équipe s’apprêtait maintenant à quitter la base.

John était dans sa chambre, en train de rassembler ses affaires. Le départ était prévu pour lendemain matin. Une fois ses bagages prêts, il quitta la chambre et se dirigea vers la chambre voisine. Monica était en train de faire ses bagages elle aussi. Voyant qu’elle ne l’avait pas entendu arriver, il entreprit de débrancher la caméra de sécurité qui surveillait la chambre et qui était située juste au-dessus de la porte. Il ferma ensuite la porte derrière lui, à clé. Elle sursauta en entendant le bruit de la serrure et se retourna vivement.

- « Désolé, je voulais pas te faire peur »

- « John, tu m’as fichu une de ces frousses… »

- « J’arriverais en klaxonnant la prochaine fois »

Monica se mit à rire.

- « Oh, arrêtes de faire l’idiot, s’il te plait…Où est passé le John Doggett froid, rigide et solitaire que j’ai connu ? » dit-elle en plaisantant avec un sourire tout en passant les bras autour de son cou.

Il passa ses bras autour de la taille de Monica et haussa les épaules. Il pris un air vexer :

- « Froid, rigide et solitaire ? C’est comme ça que tu me vois ? »

Pour couper court à la discussion, elle l’embrassa fougueusement. Il profita de ce moment pour l’allonger sur le lit.

- « Humm, pas si froid et rigide que ça… » commenta Monica.

John lui répondit par un sourire charmeur.

- « Tu es sûr que… »

Monica ne termina pas sa phrase. John la termina pour elle.

- « Tu veux savoir si je suis complètement rétabli ? »

Son _expression lui indiqua qu’il avait viser juste. Il lui répondit par un sourire.

- « Tu vas le savoir tout se suite… »

Tout en l’embrassant, il commença à déboutonner son chemisier. Elle le repoussa gentiment.

- « John, je te rappelles que l’on est dans une base militaire et qu’il y a des caméras de surveillance partout… » lui fit remarquer Monica.

- « Ne t’en fait pas, j’ai passé l’envie à celle qui garde ta chambre de jouer les voyeurs… »

Elle se pencha légèrement et vis des fils qui pendaient sur le côté de la caméra, située juste au dessus de la porte. Elle regarda ensuite John dans les yeux.

- « Hum, bonne idée… Elle l’attrapa délicatement par le col de sa chemise et l’attira à elle. Viens par là, toi ! ».



Le lendemain matin, quelques heures seulement avant de quitter la base militaire, John et Monica se dirigeaient tranquillement vers la cafétéria, afin de prendre leurs petits déjeuners. Fox, Dana étaient déjà présents. Walter, qui était parti à Washington pour obtenir des nouvelles fraîches, était de retour. Il prenait son petit déjeuner avec Fox et Dana.

- « Ah ! Vous voilà enfin ! Vous aviez l’intention de faire la grasse matinée ? » fit remarquer Fox.

- « On flânait c’est tout… » répondit John.

Fox, Dana et Walter se regardèrent tous d’un air amusé, dans le style : « C’est ça, oui… ».

La scène fut interrompu par l’arrivée de Charly et de Sam.

- « C’est justement vous que je cherche ! » les interpella Sam.

- « Y a un problème ? » demanda Mulder.

- « Oui et non… Vas-y toi » dit Charly en donnant un coup de coude à Sam. Charly était prise d’un fou rire.

- « Pourquoi moi ? murmura Sam. Voyant que Charly ne pouvait plus se retenir de rire, elle décida d’y aller. Elle se retourna vers eux, plus précisément vers John et Monica. Les membres de la sécurité nous ont signaler que la caméra de surveillance de la chambre de l’agent Reyes a été débrancher pendant une bonne partie de la nuit… »

Ce fut au tour de Mulder de pouffer de rire.

- « Ne vous réjouissez pas trop vite, Agent Mulder. Le service de sécurité m’a appris que le même phénomène étrange s’était produit avec la caméra de la chambre de l’agent Scully ».

John et Monica se regardèrent, interloqués avant eux aussi d’être pris d’une crise de fou rire.

- « Quelqu’un aurait-il une explication à me fournir ? »

- « Fallait pas acheter japonais » intervient John en haussant les épaules et essayant de prendre un air innocent.

- « Oui, c’est ça. Faut éviter d’acheter des produits asiatiques, c’est de la vrai camelote… Surtout tous les produits de haute technologie comme les caméras… » appuya Mulder.

- « Exactement » confirma John.

Sam esquissa un sourire.

- « Bon, ça va pour cette fois. Agent Doggett, le Général Hammond vous attend dans son bureau ».

John fut surpris et regarda Monica d’un air à la fois interrogatif et inquiet avant de suivre Sam au bureau du Général Hammond.


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16 février 2003 – Washington D.C. – Siège du F.B.I. (U.S.A.)

Cela fait déjà plusieurs mois que John, Monica, Fox, Dana et Walter avaient réussi, avec l’aide du Général Hammond, à retrouver une vie normale. Hammond avait convaincu les autorités militaires d’abandonner les charges retenues contre Mulder, vu que le corps de Rohrer restait toujours introuvable. Pas de corps, pas de crime. Mais le prix a payé en échange était lourd à porter. Le service des affaires non classées était définitivement fermé. Dana avait retrouvé son poste de professeur en médecine légale à Quantico. Mulder n’avait pas réintégré le F.B.I. mais était consultant auprès des autorités pour les crimes inexpliqués. John avait réussi à conserver son badge et avait intégré l’unité des crimes violents. Monica, quand à elle, travaillait dans la brigade spécialisée dans la recherche des personnes disparues.

C’est Lundi matin. John était à son bureau, en train de compulser un dossier sur une affaire en cours. Il entendit même pas ses 2 visiteurs qui venaient de se poster devant lui. Il releva la tête de son dossier et aperçu Dana et Fox. Ils avaient tous les deux le sourire jusqu’aux oreilles.

- « Comment s’est passé ce week-end ? » demanda Fox avec un sourire moqueur.

- « Alors qu’est-ce qu’elle a dit ? » appuya Dana.

John répondit avec un grand sourire.

- « Elle a dit : OUIIIIII !!!!! »


THE END.