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cooldamien

18/12/2001
mes poèmes sur ouvaton


http://lipsheim.ouvaton.org/poesie.htm

et merci bien de me traiter de parodie les zamis! aucun respect pour les artist



18/12/2001
poème de jardin



poème de jardin

J'aimerai construire un jardin dans le ciel
pour le garder à l'abris des moustiques dévastateurs
et des abeilles vermeilles
et quand je mange du miel je veux être tranquil

alors je construit une echelle
haute comme un hache-elle-aime
en bois et aussi en plstique
pour résister au temps

La pleinitude de la lune
consolle mon ame douloureuse
de trop de vie sur terre
adieu le sol

Le soleil brille dans l'échelle atomique
et le vin coulle dans ton aiseelle
mais j'ai oublié de faire la vaiseelle
et maman n'est pas contente

hahahaah je rie encore des vieux jardiniers
qui me prennent pour un pauvre fou
alors qui'ls sont vraiement fous eux
mais ils ne le savent pas

tant pis je continu ma route tout seul
comme un vrai jardinier du siel
et je mange des corneilles
pour devenir plus fort.

ParIcilaSuite!

18/12/2001
re : mes poèmes sur ouvaton

Théodore de Banville, Le Stigmate

Et in fronte ejus nomen
scriptum: Mysterium...
Apocalypsis, caput XVII.
Une nuit qu'il pleuvait, un poète profane
M'entraîna follement chez une courtisane
Aux épaules de lys, dont les jeunes rimeurs
Couronnaient à l'envi leur corbeille aux primeurs.
Donc, je me promettais une femme superbe
Souriant au soleil comme les blés en herbe,
Avec mille désirs allumés dans ces yeux
Qui reflètent le ciel comme les bleuets bleus.
Je rêvais une joue aux roses enflammées,
Des seins très à l'étroit dans des robes lamées,
Des mules de velours à des pieds plus polis
Que les marbres anciens par Dypoene amollis,
Dans une bouche folle aux perles inconnues
La Muse d'autrefois chantant des choses nues,
Des Boucher fleurissants épanouis au mur,
Et des vases chinois pleins de pays d'azur.
Hélas! qui se connaît aux affaires humaines?
On se trompe aux Agnès tout comme aux Célimènes:
Toute prédiction est un rêve qui ment!
Ainsi jugez un peu de mon étonnement
Lorsque la Nérissa de la femme aux épaules
Vint, avec un air chaste et des cheveux en saules,
Annoncer nos deux noms, et que je vis enfin
L'endroit mystérieux dont j'avais eu si faim.
C'était un oratoire à peine éclairé, grave
Et mystique, rempli d'une fraîcheur suave,
Et l'oeil dans ce réduit calme et silencieux
Par la fenêtre ouverte apercevait les cieux.
Le mur était tendu de cette moire brune
Où vient aux pâles nuits jouer le clair de lune,
Et pour tout ornement on y voyait en l'air
La Melancholia du maître Albert Dürer,
Cet Ange dont le front, sous ses cheveux en ondes,
Porte dans le regard tant de douleurs profondes.
Sur un meuble gothique aux flancs noirs et sculptés
Parlant des voix du ciel et non des voluptés,
Souriait tristement une Bible entr'ouverte
Sur une tranche d'or ouvrant sa robe verte.
Pour la femme, elle était assise, en peignoir brun,
Sur un pauvre escabeau. Ses cheveux sans parfum
Retombaient en pleurant sur sa robe sévère.
Son regard était pur comme une primevère
Humide de rosée. Un long chapelet gris
Roulait sinistrement dans ses doigts amaigris,
Et son front inspiré, dans une clarté sombre
Pâlissait tristement, plein de lumière et d'ombre!
Mais bientôt je vis luire, en m'approchant plus près
Dans ce divin tableau, sombre comme un cyprès,
Dont mon premier regard n'avait fait qu'une ébauche,
Aux lèvres de l'enfant le doigt de la débauche,
Sur les feuillets du livre une tache de vin.
Et je me dis alors dans mon coeur: C'est en vain
Que par les flots de miel on déguise l'absinthe,
Et l'orgie aux pieds nus par une chose sainte.
Car Dieu, qui ne veut pas de tare à son trésor
Et qui pèse à la fois dans sa balance d'or
Le prince et la fourmi, le brin d'herbe et le trône,
Met la tache éternelle au front de Babylone!

Février 1841.




19/12/2001
re : mes poèmes sur ouvaton



Robert Clandesta

19/12/2001
re : mes poèmes sur ouvaton

vu sur http://lipsheim.org/poesie.htm :

"Cooldamien n'est pas un poète comme les autres, il n'a pas de retenue, il est direct et simple, impulsif, il ne corrige rien, tout est brut. Découvrez également son site internet, entre parodie et délire total : http://chez.com/cooldamien"

tout est dit :-) c'est de l'art conceptuel !

ouaibmester

19/12/2001
re : mes poèmes sur ouvaton

Passionant...

Fred la princesse

21/12/2001
vive les crapules!

Un jour de canicule sur un véhicule où je circule, gesticule un funambule au bulbe minuscule, à la mandibule en virgule et au capitule ridicule. Un somnambule l'accule et l'annule, l'autre articule : "crapule", mais dissimule ses scrupules, recule, capitule et va poser ailleurs son cul.

Une hule aprule, devant la gule Saint-Lazule je l'aperçule qui discule à propos de boutules, de boutules de pardessule.

A voir sur http://www.ifrance.com/Crapulehome/new.htm




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