Et sourire . . .

Lentement je me tourne
et te vois
dans le jaune
embrasement
de
la prière
de la lune
Langoureuse,
seule,
une transe
Perdue dans la poussière
du soir
Espérant,
impatient pour -
le toucher
d'un amoureux

Une fraîche
brise océanique
transporte
l'air salin dans
la pièce
Les chandelles vacillent
et deviennent vivantes
Éclairant
ton visage
ivoire pâle dans
la terne
lumière

Les moments du soir dans
les sons reposants
du surf houleux
Par le chaud océan
espérant pour -
un baiser
Comme je me tourne
jette un regard
vers toi
Et sourire ...

Octobre 30, 1998
Michael David Coffey
Novembre 5, 1998
Traduit par Danielle Déry
© 1998 David Michael Coffey