J'ai d'abord pensé que le cratère montré par la NASA avait été causé par le module lunaire d'Apollo 16 largué après son retour au module de commande; il est vrai que je n'avais pas attentivement lu la description du crash, mais, pour moi, c'était la seule chise qui ait pu s'écraser sur la lune. |
Normalement une commande de sortie d'orbite aurait du être envoyée au module lunaire, mais, à cause de la perte de contrôle du module lunaire, cette commande de sortie d'orbite n'a pu être envoyée, et le module lunaire a orbité pendant une longue durée avant de finir par s'écraser, une durée évaluée à une année par la NASA. Pendant ce temps, le module lunaire a fait plus 4000 révolutions autour de la lune. |
Le module lunaire d'Apollo 16 s'est rapproché de plus en plus de la lune au long d'une spirale très progressive. Alors qu'il a conservé une vitesse horizontale de 6000 km/h, il s'est rapproché de la lune à vitesse très réduite, en moyenne 12,5 mètres par heure. Cela signifie que, lorsque le module lunaire a finalement frappé la lune, sa trajectoire était presque parfaitement horizontale. |
Conséquemment, si le module lunaire est arrivé horizontalement sur la lune, il n'y a pas moyen qu'il ait pu créer ce cratère, ce qui ne pourrait venir que d'un crash presque vertical, mais certainement d'un module lunaire arrivant horizontalement. A la place, il aurait du racler la surface de la lune, et laisser une longue trace. Mais en fait il apparaît que j'avais tort, que ce cratère n'a pas été causé par le module lunaire, mais par l'étage S-IVB de la fusée Saturne à la place. |
L'étage S-IVB est le dernier étage de la fusée Saturne, celui qui contient le module de commande et le module lunaire. |
Après la séparation du dernier étage de la fusée Saturne, le sommet de l'étage S-IVB se serait ouvert, le module de commande en serait alors sorti, et aurait fait une maneuvre de retournement pour aller s'arrimer au module lunaire et l'extraire à son tour de l'étage S-IVB. Les tenants d'Apollo pensent qu'il aurait alors utilisé sa dernière réserve de carburant pour se diriger vers la lune de sorte qu'il la percuterait. |
Et l'étage S-IVB se serait alors écrasé verticalement sur la lune, de sorte que mon argument de la direction du crash deviendrait invalide. Les tenants d'Apollo exultent, ils pensent m'avoir possédé. |
Maintenant, que dit le manuel technique de la fusée Saturne (à la page 6-4)? Il dit ceci: "The APS yaw and pitch control modes are deenergized (roll control mode remains active) during the second burn; following the second burn, the transportation and docking maneuver and final separation of the spacecraft from the launch vehicle are accomplished. The S-IVB stage is then placed into solar orbit by dumping residual propellants through the engine." Soit: "Les contrôles du tangage et du lacet sont désactivés (mais le contrôle du roulis reste actif) pendant la seconde mise à feu; après la seconde mise à feu, les maneuvres de sortie et arrimage et la séparation finale du vaisseau spatial du véhicule de lancement sont accomplies. L'étage S-IVB est alors placé sur un orbite solaire en envoyant le propergol résiduel dans le moteur." |
Même en supposant que le S-IVB réussisse à se placer sur un orbite solaire, une fois qu'il est dessus, il ne peut changer ni sa trajectoire, si sa vitesse qui est la vitesse orbitale solaire naturelle. Si le S-IVB est un peu plus proche du soleil, il tournera autour du soleil un peu plus vite que la terre, et il croisera donc l'orbite lunaire à un moment donné. Mais il y a une chance pratiquement inexistante que la lune soit sur sa trajectoire lorsqu'il croise l'orbite lunaire. Et le S-IVB ne peut pas changer sa trajectoire pour aller à la rencontre de la lune, il suit son orbite solaire naturel, et ne peut pas en sortir. |
Mais ce n'est pas le seul problème, il y a plus. De manière à faire sa maneuvre pour se placer sur un orbite solaire, le S-IVB a besoin d'avoir un contrôle tridimensionnel complet de son attitude. |
Or le manuel technique de la fusée Saturne dit que le S-IVB n'a plus le contrôle du lacet et du tangage, seulement le contrôle du roulis (la rotation autour de son axe longitudinal), et, avec seulement le contrôle du roulis, le S-IVB est incapable de faire la maneuvre pour se placer sur l'orbite solaire. Il peut utiliser sa dernière réserve de propergol pour accroître sa vitesse, mais, avec le contrôle seul du roulis, tout ce qu'il peut faire est de se placer sur un orbite plus éloigné de la terre. Il a encore moins de chance de s'écraser sur la lune. |
Maintenant un tenant d'Apollo m'a fait remarquer que ce que j'avais décrit ne tenait que pour la mission Apollo 11, et que, pour les missions suivantes (à partir d'Apollo 13), le S-IVB aurait été géré de manière différente. Il aurait été guidé pour s'écraser sur la lune; donc mon argument ne tiendrait plus. |
Mais le rapport de mission d'Apollo 16 dit ceci: "Cependant le suivi du S-IVB a été perdu après environ 29 heures et ceci a empêché une détermination précise du point et temps d'impact" Or cela a pris trois jours au S-IVB pour atteindre la lune; cela signifie que, quand le S-IVB n'a plus pu être suivi, il n'avait pas encore couvert la moitié du trajet vers la lune; après que le suivi du S-IVB ait été perdu, il ne pouvait plus se guider qu'en utilisant sa plateforme inertielle. Si le S-IVB s'était simplement dirigé vers la direction où la lune serait au moment où il l'attendrait, alors: - Il aurait du être capable de déterminer la position de la lune au moment où il l'atteindrait avec une extrême précision. - Il aurait du connaître le temps exact qu'il lui faudrait pour l'atteindre. - Et il aurait du être capable de se diriger avec le point d'impact avec la précision requise. Le point d'impact du S-IVB aurait été seulement à 30 kilomètres du point d'impact prévu. Depuis la terre cette distance est vue sous un angle de seulement 0,004 degrés. Il est physiquement impossible que le S-IVB puisse s'orienter avec une telle précision, et puis constamment voler sous cette orientation jusqu'au crash. |
la procédure pour envoyer un missile sur une cible mouvante ne se fait jamais de cette manière, elle est toujours faite en faisant une correction continue vers la cible (d'abord en utilisant une plateforme inertielle, puis en suivant la cible avec le radar lorsque l'acquisition est possible). Elle ne se fait jamais en pointant simplement le missile vers le point de contact prévu, car c'est très imprécis, et cela a peu de chance de marcher. |
Si c'était vraiment efficace de frapper une cible mouvante simplement en pointant l'objet qui frappe avec le point de contact attendu, alors les avions allemands n'auraient pas pu accomplir une telle destruction des villes anglaises durant la bataille d'Angleterre, et les avions britanniques et américains n'auraient pas non plus pu raser les villes allemandes à la fin de la seconde guerre mondiale; le feu de la DCA atteignait rarement un avion ennemi; si elle en atteignait un, c'était seulement après un feu nourri; la probabilité qu'un simple tir atteigne un avion ennemi était pratiquement nulle. |
Après que le suivi du S-IVB soit perdu, il ne pouvait plus qu'utiliser son système inertiel pour se guider, mais, avec la dérive gyroscopique, c'était insuffisant pour atteindre la précision requise. Il n'avait que des transpondeurs de radar permettant au sol de le suivre, mais il n'avait pas de radar permettant de repérer la lune. |
En fait le manuel de vol de la fusée Saturne d'Apollo 16 dit que c'est la mauvaise manière qui é été utilisée pour envoyer le S-IVB vers la lune: Le S-IVB a été orienté vers le point d'impact attendu, et on lui a donné la vitesse correspondante, et ensuite le guidage a été coupé (l'ordinateur a été éteint), il n'a pas suivi la lune par un guidage continuel. Dans ce cas la direction de vol du S-IVB doit exactement correspondre avec la vitesse qui lui est donnée (avec la poussée du moteur): Plus le S-IVB se déplace vite, et moins la lune se déplacera pendant le voyage, et inversement plus le S-IVB se déplace lentement, et plus la lune se déplacera durant le voyage; en d'autres termes, la position de la lune sur son orbite au moment de l'impact dépend de la vitesse du S-IVB, et détermine donc la direction de vol du S-IVB. Le voyage du S-IVB a duré plus de trois jours, ce qui signifie que, pendant ce temps, la lune s'est déplacé de plus d'un dixième de son orbite (et l'orbite de la lune fait environ 2,4 millions de kilomètres; en une heure la lune traverse une distance supérieure à son diamètre). |
Si la direction de vol du S-IVB ne correspond pas exactement avec la vitesse du S-IVB, le S-IVB manquera la lune, ou la frappera à un endroit très différent de celui attendu. L'indice est dans la manière dont les choses ont été gérées avec le S-IVB d'Apollo 16: D'abord il a pris l'attitude initiale qui avait été établie, qui lui permettait de frapper la lune sur le point d'impact prévu avec la vitesse qui lui était donnée. Il a alors fait une première mise feu, mais la poussée correspondante était asymétrique à cause d'un problème de l'APS, ce qui signifie que le moteur n'a pas exactement poussé suivant l'axe longitudinal du S-IVB. Donc, avant la seconde mise à feu, il y a eu une correction d'attitude. Mais ils n'ont pas pu procéder à la seconde mise à feu à cause d'un problème de fuite. La seconde mise à feu représentait une augmentation de la vélocité d'un peu moins d'un dixième de la vélocité totale. |
Ce schéma (exagéré bien sûr) aide à comprendre le problème. Si la dernière mise à feu est appliquée, la vélocité du S-IVB sera un peu plus grande que si elle ne l'est pas, et donc le voyage du S-IVB vers la lune sera plus rapide, et donc la lune aura moins de temps pour bouger, et le point d'impact sera donc avant que dans le cas où la dernière mise à feu n'est pas faite. La différence de direction représente un angle d'environ 3 degrés. Cela signifie que la direction de vol devrait être modifiée pour tourner dans le sens indiqué par la flèche verte, ce qui représente un lacet positif. Au lieu de cela, alors que le lacet était positif dans toutes les étapes précédentes de l'augmentation de vélocité (si nous calculons le lacet moyen sur les trois étapes précédentes, nous trouvons 19°), le lacet dans la dernière mise à feu était négatif (mis à -30°); cela fait donc une différence de plus de 40° dans le sens de la flèche rouge, mais comme l'augmentation de velocité fournie par la dernière mise à feu représentait un peu moins du dixième de la vélocité totale, cette différence de lacet doit être divisée par un facteur d'un peu plus que 10, et cela représente en fait une variation de lacet de l'ordre de 3° (un peu plus). Comme cette variation dans la direction de vol n'est pas appliquée dans le même sens que la position que la lune au moment de l'impact, cela signifie qu'elle s'ajoute à la différence de direction de la lune au moment de l'impact au lieu de s'y retrancher. |
Donc, si nous supposons que la S-IVB aurait frappé la lune si la dernière mise à feu avait été normalement appliquée... |
...Il y aurait eu une différence d'un angle de plus de 6° entre le point d'impact obtenu avec l'application de la dernière mise à feu et le point atteint au niveau de la surface lunaire sans l'application de la dernière mise à feu...Et la lune est vue sous un angle d'un demi degré depuis la terre; donc le "point d'impact" obtenu avec la non application de la dernière mise à feu est distant de plusieurs lunes du point d'impact attendu! En d'autres termes, selon ce qui est décrit dans le manuel de vol de la fusée Saturne, si la dernière mise à feu n'est pas faite, et que cette dernière mise à feu aurait permis de frapper la lune, le S-IVB va largement manquer la lune. De toute façon, lorsque nous regardons les tables de l'accroissement de la vélocité, il y a toujours une différence de plusieurs degrés entre les angles d'attitude calculés par les ingénieurs et les angles effectifs du S-IVB; cela ne fait donc guère de différence si la dernière mise à feu est faite ou non, le S-IVB manquera de toute façon la lune. |
Apollo 16 contenait donc bien un indice du trucage. |
Tous les impacts de l'étage S-IVB sur la lune des autres missions sont étranges. Ils montrent tous des tâches blanches sur le point d'impact et autour. |
Pourtant, sur les cratères sur terre causés par des météorites, nous ne voyons jamais ces larges tâches blanches! |
Et l'enregistrement du crash par le sismomètre de l'ALSEP est aussi très bizarre. Il y a une composante horizontale du crash qui est aussi forte que la verticale alors que le S_IVB a frappé le sol lunaire verticalement. |
Ce qui est enregistré par l'ALSEP est toujours anormal; j'ai décrit dans un lien que je donne dans la description de la vidéo divers enregistrements faits par l'ALSEP. Par exemple, ce graphe montre les vibrations enregistrées par le sismomètre de l'ALSEP après le crash du module lunaire d'Apollo 12. Sur ce graphe, la vibration verticale apparaît plus importante que celles horizontales...pourtant, la trajectoire du module lunaire était presque horizontale quand le module lunaire s'est écrasé, elle faisait seulement un angle de 3,7 degrés avec la surface lunaire moyenne selon le rapport de mission, ce qui signifie que le choc horizontal aurait du être plus de 20 fois plus important que le choc vertical. |
Nous nous serions donc plutôt attendu à un graphe ressemblant à ceci. |
De toute façon ce tas de ferraille n'aurait pu enregistrer quoique ce soit, ni l'envoyer vers la terre. J'ai d'ailleurs démontré qu'il ne pouvait techniquement fonctionner dans un lien que je fournis dans la description de la vidéo. Donc tous ses prétendus tracés ne sont que fantaisie. |
Apollo est la plus grande mystification qui ait jamais existé! |