Dans cette section, je vais parler du sous-système de communications du LEM tel que décrit dans le manuel du LEM.
Je vais montrer toutes les absurdités et incohérences qu'il contient.
Mais je dois d'abord parler de notions d'électronique qui sont nécessaires pour comprendre pourquoi ce système est absurde.
Si ces notions vous sont familières, vous pouvez les sauter.
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Je vais d'abord parler de la manière dont les signaux sont séparés.
Les signaux basse fréquence ne peuvent se propager tous seuls dans l'espace; leut basse fréquence les rend impropres à cette fin.
D'autre part, les signaux haute fréquence peuvent se propager, mais leur haute fréquence les rend inaudibles.
Alors, comment ce dilemne est-il résolu?
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Ce problème est résolu en modulant un signal de haute fréquence, appelé porteuse, par un signal basse fréquence qui contient l'information intéressante (voix ou musique, par exemple).
La porteuse a une fréquence suffisamment haute pour se propager dans l'espace.
Il y a plusieurs types de modulation:
1) La modulation d'amplitude consiste à changer l'amplitude de la porteuse haute fréquence en fonction du signal basse fréquence.
Cela a été le premier type de modulation utilisé.
Toutefois, ce type de modulation peut petre légérement affecté par du bruit.
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2) La modulation de fréquence consiste à changer légérement la fréquence de la porteuse en fonction du signal basse fréquence.
Dans ce type de modulation, seule la fréquence change (légérement), mais pas son amplitude qui reste constante.
Ce type de modulation est moins sensible au bruit que le type précédent, et donne un son d'excellente qualité.
Toutefois, la portée de propagation est diminuée comparativement avec le type de modulation précédent.
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La modulation de phase consiste à moduler la phase de la porteuse suivant le signal basse fréquence.
Comme dans la modulation de fréquence, l'amplitude de la porteuse reste constante.
La phase représente le moment où une période d'onde démarre.
Par exemple, les deux signaux que je représente ici sont en phase.
Et les deux signaux que je représente ici sont déphasés de 180°
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Mais une antenne de reception peut recevoir plusieurs signaux émis depuis différentes sources, et contenir différentes informations qui doivent être séparées et reçues indépendamment.
Alors comment s'opère cette séparation?
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Lorsque deux fils gainés indépendants sont enroulés autour d'un noyau commun, si un courant variable est appliqué que l'un des fils, alors ce courant variable se retrouve également sur l'autre fil, quoiqu'il n'y ait pas de contact électrique direct entre eux.
Ce phénomène est appelé induction electromagnétique.
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Donc, si nous envoyons nos signaux de haute fréquence sur l'un des enroulements, nous les retrouverons également sur l'autre enroulement.
Mais vous direz que nous n'avons pas encore résolu notre problème, car les deux signaux sont encore mélangés sur l'autre enroulement.
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Oui, mais si nous appliquons un condensateur sur les extrêmités de l'autre enroulement, alors les signaux sont étouffés sur l'autre enroulement.
Bien, nous avons maintenant deux signaux étouffés, cela ne résoud toujours pas notre problème de séparation de signal.
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Mais en fait si, car, si nous appliquons un condensateur aux bornes d'un enroulement, que nous chargeons notre condensateur avec une batterie, et que nous le faisons ensuite décharger à travers l'enroulement, il y aura alors la création d'un courant alternatif de fréquence donnée qui dépend à la fois de l'inductance de l'enroulement, et de la capacité du condensateur; cette fréquence est appelée fréquence de résonnance du circuit LC.
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Cela n'est pas commode de rendre notre inductance variable, mais cela est différent avec le condensateur.
Il est possible de faire varier la capacité du condensateur avec deux ensembles de plaques métalliques qui coulissent entre elles.
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Si nous appliquons un signal de haute fréquence sur le premier enroulement et qu'un condensateur variable est appliqué aux bornes du second enroulement, le signal qui apparaît sur le second enroulement sera étouffé, sauf lorsque le condensateur est ajusté de sorte que la fréquence de résonnance du circuit LC corresponde avec la fréquence du signal qui est appliqué sur le premier enroulement.
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Etant donné cette propriété, il devient évident comment le condensateur variable permet de séparer les signaux rentrants:
Lorsque c'est le premier signal qui doit être sélectionné, le condensateur est ajusté de sorte que la fréquence de résonnance du circuit LC corresponde avec la fréquence du premier signal, et, inversement, lorsque c'est le second signal qui doit être sélectionné, le condensateur est ajusté de sorte que la fréquence de résonnance du circuit LC corresponde avec la fréquence du second signal.
Vous direz que la porteuse qui est obtenue sur le second enroulement est encore un signal HF qui n'est pas propre à être écouté, mais la porteuse peut facilement être éliminée par un filtre passe-bas qui laisse seulement passer le signal basse fréquence que l'on peut alors écouter, après amplification appropriée.
Vous pouvez faire la remarque que l'un des modes de modulation que j'ai décrits utilise la modulation de fréquence, et vous demander si, lorsque la fréquence varie, le signal n'est pas étouffé par le cicuit LC le long de sa variation?
Non, en fait, car la variation de fréquence est légère, et permet au signal d'être accepté et non étouffé par le circuit LC sur toute sa plage de variation.
le recepteur radio que je montre ici est bien sûr très simplifié, et juste destiné à donner une idée de la manière dont il fonctionne.
Le mode de sélection de signal suppose bien entendu que les deux signaux utilisent des porteuses de fréquences différentes.
La séparation des signaux ne serait pas possible si les deux porteuses utilisaient la même fréquence.
C'est pourquoi il est absolument nécessaire que les stations de radio aient des fréquences différentes.
Deux stations de radio qui utiliseraient des fréquences identiques ou trop proches ne pourraient être distinctement entendues, et chacune serait une cacophonie à entendre.
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Ce qui est également fréquemment utilisé en électronique est un oscillateur à cristal qui permet d'obtenir une fréquence très stable qui ne varie pas.
Un circuit électronique permet de produire un courant variable d'une fréquence qui dépend du réglage du cicuit; Lorsqu'un élémént spécial, appelé "oscillateur cristal" est inséré dans ce circuit, il force l'oscillateur à avoir une fréquenc définie, qui est extrêmement stable et ne montre pas (ou pratiquement pas) de variation.
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Je dois également dire quelques mots sur le radar.
Un radar envoie une onde dans l'espace; quand l'onde rebondit sur un objet, l'onde revient vers le radar; le radar sait alors qu'il pointe vers cet objet, et, en mesurant le temps entre l'émission du signal et sa réception, il peut savoir à quelle distance se trouve l'objet: En effet, connaissant la vitesse de propagation du signal (la vitesse de la lumière), il est possible de convertir le temps de voyage du signal en distance.
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Généralement le signal du radar rebondit simplement sur l'objet qu'il suit.
Mais, dans certains cas, cet objet peut être un objet intelligent (tel que le LEM) qui est équipé d'un transpondeur.
Un transpondeur est un appareil qui retransmet le signal qu'il reçoit.
L'avantage de ceci est que le radar reçoit un signal qui est plus propre et plus clair que si le signal rebondissait simplement sur l'objet.
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Maintenant, si le signal envoyé par le radar était continu, il ne serait pas possible pour le radar de savoir quand le signal qu'il reçoit est parti, et il ne serait donc pas capable de déterminer le temps de transport du signal.
C'est pourquoi, au lieu d'envoyer un signal continu, le radar envoie à la place des séquences de pulses séparés par des silences.
De cette manière, lorsqu'une séquence revient, connaissant le temps auquel elle est partie, le radar est capable de mesurer le temps entre l'émission de la séquence et sa réception.
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Eventuellement, le signal transmis peut être continu lorsqu'il est retransmis par un transpondeur, mais, dans ce cas, il contient des informations qui contiennent des indications de séquencement; ici je représente ce signal modulant la porteuse en amplitude parce que c'est plus facile à représenter, mais il la module plus généralement en fréquence (ou phase).
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Maintenant attelons nous à l'analyse du sous-système de communications du module lunaire tel que décrit dans son manuel.
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Ils disent qu'en ce qui concerne les communications entre le LEM et le module de commande, si le LEM est vu depuis la terre, le canal B est utilisé pour transporter la voix, et, dans le cas opposé, pour transporter des signaux de télémétrie.
Qu'est ce que cela a à voir avec le fait que le LEM est vu depuis la terre, puisque cela concerne la communication du LEM avec le module de commande et non avec la terre?
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Sur ce schéma, nous voyons qu'il y a des signaux qui utilisent une porteuse de même fréquence (par exemple, le LEM transmet la voix et les données sur des porteuses de même fréquence -259,7mc-, et la terre transmet la voix/backup and voix/prn sur des porteuses de même fréquence -2101,8mc).
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J'ai déjà expliqué que les porteuses doivent utiliser des porteuses de fréquence différente, de sorte que les signaux qui les modulent puissent être séparés.
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Ils disent que les données Pmodule de commande peuvent être transmises à la terre sur un taux élevé (51,2kb/sec) ou un taux bas (1,6kb/sec).
Les données Pmodule de commande peuvent aussi être transmises au module de commande via la porteuse 259,7mc mais seulement au taux bas!
Pourquoi, puisque cette fréquence permettrait aussi de transporter le taux élevé?
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Ils disent que le transpondeur reçoit sur une fréquence de 2101,8mc et retransmet sur une fréquence de 2282,6mc.
Mais en fait un transpondeur retransmet un signal sur la même fréquence qu'il la reçoit; il ne change pas sa fréquence.
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Sur ce schéma extrait du manuel du Lem, l'astronaute A ne peut pas transmettre de données ni à l'autre astronaute ni au rover, alors que l'astronaute B peut transmettre des données à la fois à l'astronaute A et au rover.
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L'astronaute A devrait pouvoir au moins transmettre des données soit à l'autre astronaute (qui pourrait les retransmettre au rover)...
...soit directement au rover.
Plus logiquement, il devrait pouvoir, comme l'astronaute B, transmettre des données à la fois au rover et à l'autre astronaute.
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Sur le même schéma, nous voyons que le rover peut transmettre des données à la terre, mais ne peut pas en recevoir depuis la terre, alors que le LEM peut à la fois transmettre des données vers et recevoir des données depuis la terre.
Le rover ne peut pas transmettre des données directement au LEM qui est juste à côté...
...et ne peut pas non plus en recevoir depuis le LEM (ce qui lui permettrait indirectement de recevoir des données depuis la terre à travers le LEM qui le peut).
Il n'y a pas de raison que le rover ne puisse pas pouvoir envoyer des données vers ou en recevoir depuis le LEM!
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Il disent d'abord:
"La portée est déterminée par le temps que le signal prend pour voyager depuis le MSFN vers le LEM et retourner vers le MSFN".
C'est correct, mais après ils disent:
"Une fois que la portée a été établie convenablement avec le code PRN, le code est arrêté et la portée est mise à jour continuellement par la technique Doppler; la comparaison de phase du signal reçu avec la phase d'un oscillateur local permet d'ajuster la fréquence de l'oscillateur local pour le mettre en phase avec le signal reçu".
L'effet Doppler est celui que vous pouvez expérimenter lorsque une vouture qui klaxonne passe à côté de vous: Alors qu'elle ds'éloigne de vous, la tonalité du klaxon change; ceci est du au changement de forme de l'onde du son.
Cet effet est appelé effet Doppler, et il est utilisé par la police pour mesurer la vitesse des voitures.
Théoriquement, il serait possible de mettre à jour la distance de la cible à partir de la dernière distance acquise avec le PRN et en intégrant la vitesse de la cible obtenue avec l'effet Doppler.
Cela pourrait fonctionner si cette vitesse était absolument précise; mais ce n'est pas le cas; la vitesse obtenue à partir du Doppler est une valeur approchée, et il y a une petite erreur dessus; sur la distance obtenue avec le PRN, il y a aussi une petit erreur, mais la différence est que, différemment du PRN, l'erreur sur le Doppler est intégrée et diverge de ce fait; elle devient rapidement importante, à tel point que, après un moment, elle devient inacceptable; le radar devient alors totalement inopérant.
C'est pourquoi le code PRN doit absolument ne pas être arrêté afin que le radar puisse continuer à fonctionner et être utilisable.
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La fréquence du VCO du modulateur FM est stabilisée avec une PLL de manière à éliminer le bruit sur le signal BF.
Nous avons ici un exemple de modulateur FM normal.
La PLL ressemble à celle du modulateur de fréquence d'Apollo, mais avec une différence importante toutefois: Les fréquences du VCO et de l'oscillateur cristal sont multipliées au lieu d'être divisées avant d'être rentrées dans le différentiateur de la PLL.
Sur le modulateur FM d'Apollo, nous voyons que le signal du VCO est divisé deux fois sur la branche droite de la PLL, une première fois par 4, et une deuxième fois par 2048, ce qui donne une division totale de 8192; le signal résultant a une fréquence de 76MHz/8192=9,277KHz.
Sur la branche gauche de la PLL, le signal de l'oscillateur cristal est divisée par 512, ce qui donne une fréquence de 4,7MHz/512=9,17KHz; c'est proche et un peu moins que le signal provenant du VCO.
Alors, quel est le problème?
Le problème est que ce qui est stabilisé n'est pas la fréquence originelle du VCO, mais sa fréquence divisée par 8192.
Alors, vous pouvez demander: Si sa fréquence divisée par 8192 est stabilisée, est-ce que sa fréquence n'est pas aussi stabilisée?
Cet exemple montre qu'un signal obtenu par division de fréquence d'un signal peut être stable sans que ce dernier signal le soit lui-même.
La partie supérieure montre un signal parfaitement stable (coloré en vert); le signal obtenu par division de fréquence de 16 (coloré en bleu) est naturellement aussi stable.
La partie inférieure montre un signal moins stable (coloré en rouge), avec des variations de fréquence, et pourtant le signal obtenu par division de fréquence de 16 (coloré en orange) est aussi stable que le signal divisé de la partie supérieure; ceci vient du fait que, à l'intérieur d'une période du signal divisé, la décélération du signal est compensée par une accélération équivalente de ce signal, de sorte qu'il y a le même nombre de périodes du signal à l'intérieur d'une période du signal divisé.
Ceci signifie que, plus le signal du VCO est divisé dans la PLL (et le signal de l'oscillateur cristal divisé de manière correspondante pour obtenir une correspondance des fréquences), et moins bien la porteuse est stabilisée.
En fait la PLL peut seulement réguler des fréquences qui sont sous la fréquence de comparaison de la PLL (le signal qui vient de l'oscillateur cristal), et non celles qui sont au dessus; c'est pourquoi la fréquence de comparaison doit toujours être largement au dessus de la fréquence maximale du signal BF modulant.
Dans ce modulateur FM, la fréquence de comparaison est cinq fois la fréquence du VCO.
Avec cette fréquence de comparaison, la PLL élimine complètement le bruit sur le signal modulant, même s'il a une large bande de fréquences.
La division de fréquence de 8192 du signal du VCO dans la PLL du modulateur FM d'Apollo est plus qu'excessive; elle génére un bruit important sur le signal modulant, car la fréquence de comparaison de la PLL, 9,3KHz, est à l'intérieur de la bande de fréquences du signal modulant, et non au dessus.
En effet, si la voix, qui est dans une bande de fréquences acceptée de 300Hz à 3,4Khz (quelques chanteurs de talent peuvent aller plus haut, mais je ne pense pas que les astronautes avaient des voix haut perchées), peut éviter le bruit polluant, tel n'est pas le cas des données médicales et des signaux vidéo; les données médicales sont annoncées avec une fréquence de 14,5KHz, et les données vidéo peuvent aller jusqu'à 500Khz; le bruit sur le VCO va sérieusement les polluer, car la fréquence de comparaison est trop basse pour éliminer ce bruit.
Si le signal provenant de l'oscillateur cristal n'avait pas été divisé, et que le signal provenant du VCO avait été divisé 512 fois moins, c'est à dire seulement par 16, la fréquence de comparaison aurait été 4,7MHz, assez haute pour éliminer le bruit sur toute la bande de fréquences du signal modulant (la fréquence de comparaison de la PLL aurait encore été 10 fois plus haute que la fréquence maximale du signal vidéo).
Cela aurait pu être encore mieux: Le signal du VCO aurait pu ne pas être divisé, et la fréquence de l'oscillateur cristal aurait pu être multipliée par 16; la fréquence de comparaison aurait été proche de la fréquence du VCO, éliminant totalement le bruit dessus, même dans les hautes fréquences.
Cela signifie que cette exagération dans la division des fréquences crée un bruit important sur la porteuse qui fait que le modulateur FM va fonctionner horriblement mal (spécialement sur les données médicales et les signaux vidéo).
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Ensuite ils disent que la sortie du VCO qui est modulée en fréquence est multipliée en fréquence, et modulée en phase cette fois avec du code PRN.
Une porteuse ne peut pas être modulée à la fois en fréquence et en phase; le signal résultant serait incohérent.
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Ils disent ensuite que ce signal résultant est multipliée à la haute fréquence de la porteuse.
C'est absurde; c'est directement la haute fréquence qui aurait du être modulée par ce signal qu'elle est supposée transporter, soit en fréquence, soit en phase, mais pas les deux.
Le fait de multiplier la fréquence de la porteuse déjà modulée multiplie aussi la fréquence du signal modulant; et la fréquence du code PRN ne devrait pas être changée.
(Dans mon animation, je montre un signal modulé en amplitude parce que cela est plus démonstratif).
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Ils disent ceci:
"Dans le mode de touche de secours, seul un astronaute peut utiliser la touche à un temps donné".
Ils pourraient activer la touche en même temps, si chaque astronaute avait son propre canal pour le mode de touche de secours.
Maintenant, si le mode de touche de secours utilise une ligne commune, cela veut dire qu'il n'est pas possible de savoir quel est l'astronaute qui l'a activée.
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Ils disent ceci:
"Les récepteurs S-Band reçoivent une porteuse 2101,8 mc qui est modulée en phase par les ous-porteuses de 30 et 70 kc et le code PRN".
Si toutes ces informations sont portées par la même porteuse, il ne sera pas possible de les séparer.
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Ils disent que l'entrée Audio est plafonnée...
Mais elle ne peut pas être plafonnée, car elle perdrait de l'information.
Si c'était une entrée binaire, ou un signal modulé en fréquence par la voix, le plafonnement serait possible, mais pas dans ce cas où l'audio module le signal en amplitude.
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Ils disent:
"L'oscillateur 30kc (cerclé de rouge) dans le modulateur module continuellement l'émetteur. Cette modulation continue soutient le niveau de reception de l'AGC, le forçant au repos durant les périodes de pause de la voix".
Mais la sortie de cet oscillateur est continuellement mélangée soit avec la voix, ou avec les données (et il n'y a pas de périodes de pause dans les données).
En fait cet oscillateur est inutile et pollue le signal avec lequel il se mélange.
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Ils disent que la sortie de l'oscillateur cristal est mélangée avec le le signal VHF reçu.
Elle est en fait complétement inutile, car le mélange de signaux se fait dans un émetteur (de manière à moduler une porteuse HF avec un signal BF à transporter par exemple), mais pas dans un récepteur.
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Ils disent:
"Le PM permet également au LEM d'être utilisé comme une station relais entre le module de commande et le MSFN, et pour des missions EVA programmées, entre l'EVA et le MSFN".
C'est un mensonge, car j'ai montré précédemment qu'il n'y avait pas de communication entre le LEM et le rover.
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Il disent:
"le signal carré de 512kc est dirigé vers un doubleur de fréquence dont la sortie est un signal sinusoïdal de 1,024mc".
Un doubleur de fréquence double simplement la fréquence du signal; la sortie de 1,024mc devrait donc encore être un signal carré et non un signal sinusoïdal.
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Ils disent:
"Ce signal de 512kc est ajouté a un signal de 113-kc et le résultat est doublé pour obtenir la sous-porteuse à la fréquence de 1,25mc".
Pourquoi ne pas simplement ajuster l'oscialleur de 113 kc à 1250kc directemement pour obtenir la sous-porteuse?
Cela économiserait un mélangeur et un doubleur de fréquence!
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Ils disent:
"le signal de données EKG module en fréquence un oscillateur de 14,5kc (cerclé en rouge). La sortie de l'oscillateur est mélangée avec la voix (qui provient d'un filtre passe-bas cerclé en orange); le signal composite module la sous-porteuse de 1,25 mc de la même manière que la voix pour la transmission S-Band."
Si le signal modulé en fréquence avec les données est mélangé avec la voix avant de moduler une sous-porteuse, il ne sera pas possible de le séparer de la voix à la reception du signal.
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Ils disent:
"l'entrée VHF du canal B a des filtres passe-haut et passe-bas (cerclés de rouge) pour séparer la voix des données de mobilité extra-vehiculaire".
Je ne vois pas comment ces filtres permettent de séparer ces signaux, car la voix couvre un spectre étendu de fréquences.
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Ils disent:
"le réseau de mélange PM peut réaliser un mélange composite de la voix, des données médicales, des données Pmodule de commande et EMU, tous sur la même sous porteuse de 1,25 mc."
Si tous ces signaux utilisent la même sous-porteuse, il ne sera pas possible de les séparer.
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Ils disent:
"Si un centre audio tombe en panne, l'astronaute affecté par la panne peut se dérouter vers l'autre centre audio."
Je me demande comment l'astronaute peut se dérouter vers l'autre centre audio? Comment le partagera t'il avec l'autre astronaute?
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Ils disent:
"Lorsque le DUA est dans le mode DATA, un circuit d'inhibition audio (cerclé de rouge) fournit un signal d'inhibition a l'amplificateur de la voix. Ceci empèche le bruit inopportun qui peut se produire sur la porteuse de la liaison de remontée d'entrer dans le centre audio (à travers l'amplificateur Audio cerclé d'orange)."
Oh, j'aime l'explication, si humoristique!
En fait, l'amplificateur audio est invalidé par le circuit d'inhibition audio pour la simple raison que, dans le mode de données, c'est les données qu'il amplifie, et pas la voix.
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Ils disent que le signal tonal de 3,95 kc initialement reçu est retransmis (et bloqué par le filtre passe bande de 5,267kc).
Ensuite le module de commande envoie un signal de 5,267kc qui passe à travers un filtre passe-bande de 5,267kc (cerclé en vert).
Ce signal va vers un détecteur de produit (cerclé en orange) dont la sortie contrôle la fréquence d'un oscillateur haute fréquence local (cerclé de rouge).
La fréquence de cet oscillateur est divisée à 252 et 126kc (circuit cerclé en orange).
Le signal de 126kc est divisé par 4 (par le compteur cerclé en rouge) pour produire un signal de 31,6kc qui va à la porte en avance (early gate, cerclée en bleu foncé).
Le signal 31,6kc est retardé de 4ms (par le circuit cerclé en vert), et le signal retardé va à la porte en retard (late gate, cerclé en bleu clair) et aussi vers un diviseur (cerclé en violet) qui divise la fréquence par 6 pour obtenir le signal de 5,267kc; les deux sorties du circuit de décomptage sont utilisées pour alternativement autoriser ou inhiber les portes en avance et en retard (early gate et late gate).
Les sorties des portes en avance et en retard sont mélangées pour produire un signal composite (cerclé en rouge) qui est utilisé pour fabriquer le signal de mesure de portée (ranging data) du signal reçu.
Le signal retardé de 31,6kc (cerclé en bleu) est utilisé pour fabriquer le signal de mesure de portée retransmis.
Le signal composite fabriqué à partir de l'oscillateur local est mélangé avec le signal rentrant de 5,267 kc (envoyé par le module de commande) de manière à obtenir le signal de mesure de portée reçu.
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Absurdités:
1) C'est à l'émetteur du signal de fournir le signal de mesure de portée et non au recepteur du signal!
2) La largeur d'un cycle du signal qui représente le signal de mesure de portée (ranging data) (16 microsecondes) est plus court que la période du signal reçu (192 microsecondes) alors que cela devrait être l'inverse.
3) Le détecteur de produit (cerclé de rouge) reçoit le signal de référence de 5,267kc (depuis le circuit cerclé en orange), qui est le signal retardé de 28 microsecondes à partir du circuit de décomptage (qui est lui même retardé de 4 microsecondes à partir de signal de 31,6 kc, ce qui fait que le signal de référence est retardé de 32 microsecondes à partir du signal de 31,6kc, ce qui représente une période complète de ce signal; en d'autres termes, le signal de référence pourrait avoir été obtenu simplement en divisant par 6 le signal de 31,6kc).
Ce signal est produit à partir de l'oscillateur local.
L'autre entrée du détecteur de produit est normalement le signal reçu de 5,267kc qui va à travers le filtre passe-bande (cerclé en bleu); mais le fait que de signal est coupé par un signal de plus haute fréquence (le signal composite créé à partir des portes en avance et en retard que nous avons vu plus haut) fait que cette fréquence est altérée, et est en fait bloquée par le filtre passe-bande de 5,267 kc.
En d'autres termes, l'oscillateur local se contrôle lui-même, et produit un signal qui est indépendant du signal (de 5,267 kc) envoyé par le module de commande.
4) Le signal de mesure de portée (ranging data) retransmis est produit localement et n'a rien à voir avec le signal envoyé par le module de commande, et est complétement décorrélé.
Cela veut dire que le module de commande ne peut pas l'utiliser pour la mesure de portée du LEM.
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II) LE SOUS-SYSTEME DE DONNEES DU LEM
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Cette section traite du sous-système de données du LEM (tel que trouvé dans le manuel du LEM), c'est à dire le système qui permet de collecter les informations du LEM, et de les formatter dans un train d'informations digitales (DATA Pmodule de commande) qui est ensuite transmis vers le module de commande ou la terre, et également enregistré.
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J'ouvre d'abord le bal avec les convertisseurs de résistance vers courant continu.
Ils disent que la sortie est linéaire avec les changements de température et change suivant la table suivante.
Si je calcule la variation de résistance pour une variation de température d'un degré, je trouve les valeurs suivantes pour les cinq premières entrées de la table:
3,07, 3,06, 3,05, 3,12, et 3,12 ohms par degré; la différence entre ces valeurs est de moins de 0,1 ohm.
Mais, pour la dernière entrée de la table, je trouve 4,46 ohm/degré, ce qui fait presque une différence de 1,5 avec les valeurs précédentes, ce qui est vraiment beaucoup, considérant que les valeurs précédentes étaient beaucoup plus proches les unes des autres.
Alors, pourquoi tant de différence pour la dernière valeur?
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Dans ce multiplexeur analogique, ils disent qu'un signal de ligne est changé par un front montant de commande de ligne provenant du programmeur; cela veut dire que le signal de ligne est mis à l'état haut lorsque la commande de ligne du programmeur est activée, et reste haut lorsque cette commande est désactivée; alors ma question est: Qu'est ce qui fait repasser à l'état bas le signal de ligne si la commande du programmeur peut seulement le mettre à l'état haut?
Et c'est la même chose pour le signal de colonne.
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Ce schéma montre des portes analogiques de haut niveau qui permettent la sélection des entrées suivant les valeurs de la matrice de commande (ligne/colonne).
Les sorties(PAM) sont validées lorsque les ligne(s)/colonne(s) correspondantes sont activées, et inhibées sinon.
Nous voyons d'abord sur le bloc A qu'une entrée de contrôle d'un HLAG est un ET de cinq colonnes de la matrice de commande.
Il n'était pas nécessaire de faire un ET de tant de colonnes; si les colonnes A1 et A2 ont aussi un autre usage, les colonnes A3, A4 et A5 ne sont utilisées que dans cette porte ET, et sont donc redondantes.
Nous avons ici une redondance d'entrées.
Et, sur le bloc B, nous voyons que les colonnes B1, B2 et B3 sont utilisées comme sorties à utiliser comme entrées de colonne d'une autre carte, mais un ET de ces colonnes est aussi destiné à être une entrée de colonne pour cette carte; ceci est inutile, car le ET de ces colonnes n'apporte pas d'information nouvelle relativement à ces colonnes.
Nous avons ici une redondance de sorties.
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Dans le premier bloc, il y a deux HLAGs (High-Level analog gate = porte analogique de haut niveau) que j'ai cerclés.
Chaque HLAG a:
. Une entrée
. Un sortie
. Et deux entrées de contrôle (Ligne/Colonne) qui soit autorisent la sortie à recopier l'entrée ou la dévalident.
Voyons maintenant les connexions des HLAGs:
Le HLAG du bas:
- a une entrée (Input A1, venant du SCEA) que j'ai colorée en vert.
- a une entrée de contrôle de ligne (Row A) que j'ai colorée en orange.
- a une entrée de contrôle de colonne (Column A1) que j'ai colorée en rouge.
- et a une sortie que j'ai colorée en rose, et qui est l'entrée du HLAG du haut.
Le HLAG du haut:
- a une entrée qui est la sortie du HLAG du bas.
- A une entrée de contrôle de ligne (Row A) que j'ai colorée en orange.
- a une entrée de contrôle de colonne qui est un ET des colonnes A1,A2,A3,A4 et A5 de la matrice de commande.
- Et finalement a une sortie qui est la sortie finale du bloc, c'est à dire la première sortie PAM.
Voyons maintenant pourquoi cela n'a pas de sens:
Pour que la sortie du HLAG du haut soit validée, son entrée de colonne doit être activée; mais cette entrée de colonne est un ET des colonnes A1,A2,A3,A4 et A5, et sera seulement activée si toutes ces colonnes sont activées; en particulier, si A1 n'est pas activé, l'entrée de contrôle du HLAG du haut ne sera pas activée, la sortie de ce HLAG sera désactivée.
Donc, pour que le HLAG du haut soit validé, la ligne A et la colonne A1 (en même temps que les colonnes A2,A3,A4 et A5) doivent être activées, mais, si la ligne A et la colonne A1 sont activées, alors le HLAG du bas est aussi activé.
Le HLAG du bas est donc complétement inutile, l'entrée de ce circuit pourrait être directement connectée à l'entrée du HLAG du haut, cela aurait donné exactement le même résultat!
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Le bloc B a trois HLAG que j'ai cerclés.
Le premier HAG (celui du dessus):
- a une entrée (Input B1, venant du SCEA) que j'ai colorée en vert.
- a une entrée de contrôle de ligne (Row B) que j'ai colorée en orange.
- a une entrée de contrôle de colonne (colonne B1) que j'ai colorée en rouge.
- a une sortie que j'ai colorée en bleu.
Le second HLAG (celui du milieu):
- a une entrée (Input B2) que j'ai colorée en vert.
- a une entrée de contrôle de ligne (Row B) que j'ai colorée en orange.
- a une entrée de contrôle de colonne (Column B2) que j'ai colorée en rouge.
- a une sortie que j'ai colorée en bleu.
Le troisième HLAG (celui du dessous):
- a une entrée de contrôle de ligne (Row B) que j'ai colorée en orange.
- a une entrée de contrôle de colonne (Column B3) que l'ai colorée en rouge.
- a une sortie que j'ai colorée en bleu et qui est commune aux sorties des deux autres HLAG!!.
- Donc, la quatrième connexion ne peut être que l'entrée du HLAG, il n'y a pas d'autre possibilité!
Mais cette entrée n'est pas indiquée en tant qu'entrée comme elle le devrait, elle est indiquée en tant que sortie, et même comme la sortie du bloc, le second PAM!
C'est totalement incohérent!
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Les sorties des portes analogiques de haut niveau vont vers les portes haute vitesse (High-Speed gates).
Les sorties des portes haute vitesse sont reliées ensemble pout être converties en digital.
Ceci suppose bien sûr que les entrées sont validées alternativement, cela ne marcherait pas si elles étaient validées en même temps.
Mais la question est: Quel est l'intérêt de ces portes haute vitesse, puisque les portes de haut niveau font déjà la sélection alternative des signaux?
La raison donnée est que ces portes coupent avec précision les sorties des portes analogiques de haut niveau qui auraient un léger temps de traine.
C'est en fait inutile, car les sorties PAM sont échantillonnées en chargeant un condensateur pendant 39 microsecondes, ce qui est suffisant pour absorber ce temps de traine.
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la sortie analogique PAM est ensuite convertie en digital par un convertisseur analogique vers digital (ADC), dont le manuel du LEM donne le schéma suivant.
Un convertisseur analogique vers digital est un circuit qui permet de convertir un signal analogique (qui varie continument) en sa représentation binaire équivalente.
Ce circuit est utilisé dans les calculateurs hybrides dans lesquels un calculateur analogique (qui travaille avec des signaux analogiques) échange des informations avec un calculateur digital (qui travaille avec des informations binaires).
De même, il y a également un circuit (DAC) qui permet de convertir un mot binaire en son signal analogique équivalent.
Wikipedia donne le schéma suivant pour un ADC (Analog-To-Digital converter).
Ce circuit marche de la manière suivante:
Un compteur compte à partir d'une horloge d'entrée: les sorties binaires du compteur sont un mot digital qui monte progressivement de 0 à la valeur maximale du compteur (et qui représente la valeur maximale du signal analogique).
Les sorties du compteur sont des entrées pour un circuit (appelé Digital-To-Analog Conv sur le schéma de Wikipedia) qui permet de convertir les sorties courantes du compteur en un signal analogique équivalent.
Ce convertisseur est en fait un réseau de résistances de différentes valeurs.
Le bit de poids le plus fort est connecté à la résistance la plus faible, parce qu'il doit produire le courant le plus fort.
La résistance du bit suivant a une résistance de valeur double, et ainsi de suite: La résistance connectée à chaque bit a une valeur double de la résistance connectée au bit immédiatement supérieur.
Le bit de poids le plus faible est connecté à la résistance de la plus haute valeur, car il doit produire le courant le plus faible.
(Dans l'exemple montré, chaque valeur de résistance n'est pas exactement le double de la résistance précédente, à cause de la restriction des valeurs possibles de résistance).
L'entrée analogique à convertir et la sortie du réseau de résistances qui donne le signal analogique équivalent au compteur rentrent dans un comparateur qui les compare.
Tant que le signal analogique équivalent au compteur est en dessous de l'entrée analogique, le comparateur permet le comptage du compteur.
Lorsque le signal analogique équivalent au compteur atteint l'entrée analogique, la sortie du comparateur change et bloque le comptage du compteur (en forçant à zéro le porte ET à travers laquelle passe le signal d'horloge du compteur).
La sortie du comparateur signale à présent que le compteur détient une représentation binaire valide qui correspond à l'entrée analogique; la conversion est terminée.
Un signal permet de réinitialiser le compteur (pour le refaire compter à partir de zéro) et aussi autorise ou inhibe le comptage.
En fait la représentation de Wikipedia est simplifiée pour ne pas trop compliquer l'explication du circuit.
En réalité, les sorties du compteur sont verrouillées lorsque la sortie du comparateur change, de sorte que les sorties du verrouillage représentent constamment l'équivalent binaire de l'entrée analogique.
Sur ce nouveau schéma (que j'ai également trouvé sur Internet), lorsque la sortie du comparateur indique que le compteur n'a pas encore atteint l'entrée digitale, l'entrée de contrôle de comptage haut (Up) du compteur est activée et son entrée de contrôle de comptage bas (Down) est désactivée, ce qui signifie que le compteur compte vers le haut; lorsque le compteur atteint l'équivalent de l'entrée analogique, la sortie du comparateur change; Le changement du comparateur déclenche le verrouillage des sorties courantes du compteur, et les sorties verrouillées prennent alors les sorties du compteur qui représentent couramment la représentation binaire équivalente au signal analogique: L'entrée de comptage haut est désactivée, arrêtant le comptage vers le haut du compteur.
Inversement, si la sortie courante du compteur correspond à une valeur analogique supérieure à l'entrée analogique, la sortie du comparateur valide l'entrée de contrôle de comptage vers le bas du compteur et désactive l'entrée de comptage vers le haut, ce qui fait que le compteur compte maintenant vers le bas; lorsque la valeur du compteur atteint l'équivalent de l'entrée analogique, la sortie du comparateur change et les sorties courantes du compteur sont à nouveau verrouillées comme représentation binaire équivalente à l'entrée analogique.
Avec ce circuit amélioré:
- Les sorties du convertisseur représentent constamment la réprésentation binaire équivalente à l'entrée analogique.
- Le convertisseur suit très rapidement de petites variations du signal analogique, car il n'a pas à compter à partir de zéro à chaque fois, mais à partir de la valeur courante à la place.
Il y a un petit délai entre la valeur de l'entrée analogique courante et la valeur binaire convertie; mais, plus la fréquence de l'horloge du convertiseeur est élevée, et plus ce délai est faible.
Cette représentation simplifiée, avec seulement quatre bits, montre avec une entrée analogique qui est à moitié de sa valeur maximale, comment le compteur compte vers le haut jusqu'à la moitié de sa valeur maximale, et puis la sortie du comparateur change, verrouillant la valeur courante du compteur qui détient alors la représentation binaire correspondant à l'entrée analogique (et aussi réinitialise le compteur).
Ces explications ont été un peu longues, mais je pense nécessaires pour bien comprendre pourquoi le convertisseur qui est montré dans le manuel du LEM n'a pas de sens.
Il y a une autre manière de faire une conversion anlogique vers digital qui est appelée "Conversion par approximations successives".
Je montre sur ce schéma comment une conversion par approximations successives fonctionne.
Le bit de poids le plus fort du registre SA (de succession approximative) part de 1, avec les autres bits mis à zéro; cela réprésente en fait la moitié de la valeur maximale; puis, selon la valeur du comparateur, le bit de poids le plus fort est laissé à 1 (si la sortie du DAC dépasse l'entrée analogique) ou mis à 0 dans le cas opposé.
Puis, à l'impulsion d'horloge suivante, le bit de poids suivant est traité à son tour d'une manière analogue, et ainsi de suite jusqu'à atteindre le bit de poids le plus faible.
En huit pulsations d'horloge, le registre SA détient la représentation binaire équivalente de l'entrée analogique.
Ce type de convertisseur est plus efficace qu'un convertisseur utilisant exclusivement un compteur qui compte seulement vers le haut.
Toutefois, un convertisseur pouvant compter alternativement vesr le haut et vers le bas peut parfois être plus efficace dans le cas où l'entrée analogique a de faibles variations.
Avant de décrire comment marche le convertisseur AD à approximations successives, je vais d'abord avoir un mot à propos des circuits qu'il utilise.
Une bascule (flip-flop) est un circuit avec deux entrées et une sortie:
- Lorsque l'entrée "Set" (entrée de gauche) reçoit un front montant, la sortie de la bascule est forcée à 1.
- Lorsque l'entrée "Reset" (entrée de droite) reçoit un front montant, la sortie de la bascule est forcée à 0.
Hormis ces deux cas, la sortie de la bascule ne change pas.
Une porte ET est un circuit simple qui a deux entrées et une sortie, et la sortie est à 1 seulement si les deux entrées sont aussi à 1.
Dans tous les autres cas (i.e. les deux entrées sont à 0, ou seule une entrée est à 1), sa sortie sera à 0.
Une porte OU marche en sens inverse; Sa sortie est à 0 seulement si deux entrées sont à 0; dans tous les autres cas (i.e. les deux entrées sont à 1, ou seule une entrée est à 1); sa sortie sera à 1.
Un différentiateur est un circuit qui soustrait au signal qui rentre dans l'entrée '+' le signal qui rentre dans l'entrée '-'; le résultat de cette soustraction est sur sa sortie.
Conséquemment, la sortie du différentiateur sera une tension positive si la tension sur son entrée '+' est plus grande que la tension que son entrée '-', et une tension négative dans le cas inverse.
Il est facile de convertir la tension positive à 1 (ou 0) et la tension négative à 0 (ou 1).
Le différentiateur joue alors le rôle de comparateur de tensions et peut fournir une une information binaire qui permet de tester une tension relativement à l'autre.
Je vais faire une démonstration simplifiée de la manière dont le convertisseur AD fonctionne sur 4 bits.
Le différentiateur est simplifié de manière qu'il sorte directement un 1 si la conversion analogique de l'information binaire est plus grande que l'entrée analogique, et 0 dans le cas contraire. (i.e. plus petite ou égale).
Pour plus de clarté, je dessinerai les lignes à l'état haut (1) en vert, et les lignes à l'état bas (0) en rouge.
Dans le schèma que je montre, j'utiliserai la convention suivante:
Lorsque deux lignes se croisent, elles n'ont pas de contact électrique entre elles, à moins que je ne place un rond sur leur intersection.
Toutefois, si une ligne se termine sur une autre, je considérerai qu'il y a un contact entre les deux lignes sans qu'il soit besoin de placer un rond sur leur point commun.
Je vais faire une première démonstration avec une tension de 0,625V sur l'entrée analogique (V représentant la tension maximale).
Le générateur temporel déclenche initialement sa ligne la plus à gauche (il les déclenche successivement de la gauche vers la droite).
Cette ligne rentre dans l'entrée "Set" de la bascule la plus à gauche (qui correspond au bit de poids le plus fort de la conversion).
Conséquemment la sortie de cette bascule passe à 1.
Cette ligne rentre également dans les portes OU dont les sorties vont vers les entrées "Reset" des autres bascules; conséquemment ces portes OU produisent un 1 qui permet de forcer à 0 la sortie de ces bascules.
Après avoir déclenché cette ligne, le générateur temporel a forcé le premier bit de la conversion à 1 et les autres bits à 0, ce qui correspond à une tension de 0.5V sur la sortie du réseau de résistances.
Cette tension est moins grande que la tension de l'entrée analogique, et la sortie du comparateur est conséquemment à 0.
Puis le générateur temporel déclenche sa deuxième ligne (à partir de la gauche).
Cette ligne va à la première porte ET dont l'autre entrée provient du différentiateur; comme la sortie du différentiateur est couramment à 0, la sortie de cette porte ET est aussi à 0, ainsi que la sortie de la porte OU à laquelle elle est connectée, car la première ligne du générateur temporel est couramment à 0; donc l'entrée "Reset" de la première bascule reste à 0, et la sortie de la bascule n'est pas forcée à 0 et reste à 1.
La deuxième ligne du générateur temporel rentre aussi dans l'entrée "Set" de la deuxième bascule, forçant la sortie de celle-ci à 1.
Nous avons maintenant la configuration "1100" sur les bits convertis, ce qui correspond à une tension de 0,75V sur la sortie du réseau de résistances; cette tension est plus grande que l'entrée analogique, et conséquemment la sortie du différentiateur passe à 1.
Le générateur temporel déclenche à présent sa troisième ligne; cette ligne rentre dans la deuxième porte ET dont l'autre entrée vient du différentiateur; comme la sortie du différentiateur est couramment à 1, la sortie de la porte ET passe à 1, ainsi que la sortie de la porte OU à laquelle elle est connectée; conséquemment la sortie de la deuxième bascule est forcée à 0 par l'action sur l'entrée Reset.
La troisième ligne du générateur temporel rentre également dans l'entrée Set de la troisième bascule, forçant la sortie de celle-ci à 1.
Nous avons maintenant la configuration "1010" sur les bits convertis, ce qui correspond à une tension de 0,625V, égale à l'entrée analogique.
La sortie du différentiateur passe à 0.
Le générateur temporel déclenche à présent sa quatrième ligne; cette ligne rentre dans la troisième porte ET dont l'autre entrée vient du différentiateur; comme la sortie du différentiateur est couramment à 0, la sortie de la porte ET reste à 0, ainsi que la sortie de la porte OU à laquelle elle est connectée; conséquemment l'entrée Reset n'est pas activée, et la sortie de la troisième bascule reste à 1.
La quatrième ligne du générateur temporel rentre également quans la quatrième bascule, forçant la sortie de celle-ci à 1.
Nous avons maintenant la configuration "1011" sur les bits convertis, ce qui correspond à une tension de 0,6875V, plus grande que la tension de l'entrée analogique; conséquemment la sortie du différentiateur passe à 1.
Le générateur temporel déclenche à présent sa cinquième ligne; cette ligne rentre dans la quatrième porte ET, dont l'autre entrée vient du différentiateur; comme la sortie du différentiateur est couramment à 1, la sortie de la porte ET passe à 1, ainsi que la sortie de la porte OU à laquelle elle est connectée; conséquemment la sortie de la quatrième bascule est forcée à 0 par l'action sur l'entrée Reset.
La conversion est à présent terminée, et les sorties des bascules détiennent la valeur convertie de l'entrée analogique, soit "1010".
Je vais faire une seconde démonstration avec une tension de 0,3125V sur l'entrée analogique.
Le générateur temporel déclenche initialement sa ligne la plus à gauche.
Cette ligne rentre dans l'entrée "Set" de la bascule la plus à gauche.
Conséquemment la sortie de cette bascule passe à 1.
Cette ligne rentre également dans les portes OU dont les sorties vont vers les entrées "Reset" des autres bascules; conséquemment ces portes OU produisent un 1 qui permet de forcer à 0 la sortie de ces bascules.
Après avoir déclenché cette ligne, la générateur temporel à forcé le premier bit de la conversion à 1 et les autres bits à 0, ce qui correspond à une tension de 0.5V sur la sortie du réseau de résistances.
Cette tension est plus grande que la tension de l'entrée analogique, et la sortie du comparateur est conséquemment à 1.
Puis le générateur temporel déclenche sa deuxième ligne (à partir de la gauche).
Cette ligne va à la première porte ET dont l'autre entrée provient du différentiateur; comme la sortie du différentiateur est couramment à 1, la sortie de cette porte ET passe à 1, ainsi que la sortie de la porte OU à laquelle elle est connectée.
Conséquemment l'entrée "Reset" de la première bascule est activée, et la sortie de la bascule est forcée à 0.
La deuxième ligne du générateur temporel rentre aussi dans l'entrée "Set" de la deuxième bascule, forçant la sortie de celle-ci à 1.
Nous avons maintenant la configuration "0100" sur les bits convertis, ce qui correspond à une tension de 0,25V sur la sortie du réseau de résistances; cette tension est plus petite que l'entrée analogique, et conséquemment la sortie du différentiateur passe à 0.
le générateur temporel déclenche à présent sa troisième ligne; cette ligne rentre dans la deuxième porte ET dont l'autre entrée vient du différentiateur; comme la sortie du différentiateur est couramment à 0, la sortie de la porte ET reste à 0, ainsi que la sortie de la porte OU à laquelle elle est connectée; conséquemment la sortie de la deuxième bascule n'est pas forcée à 0 par l'action sur l'entre Reset et reste à 1.
La troisième ligne du générateur temporel rentre également dans l'entrée Set de la troisième bascule, forçant la sortie de celle-ci à 1.
Nous avons maintenant la configuration "0110" sur les bits convertis, ce qui correspond à une tension de 0,375V, plus grande que l'entrée analogique.
La sortie du différentiateur passe à 1.
Le générateur temporel déclenche à présent sa quatrième ligne; cette ligne rentre dans la troisième porte ET dont l'autre entrée vient du différentiateur; comme la sortie du différentiateur est couramment à 1, la sortie de la porte ET passe à 1, ainsi que la sortie de la porte OU à laquelle elle est connectée; conséquemment la sortie de la troisième bascule est forcée à 0 par l'action sur l'entrée Reset.
La quatrième ligne du générateur temporel rentre également quans la quatrième bascule, forçant la sortie de celle-ci à 1.
Nous avons maintenant la configuration "0101" sur les bits convertis, ce qui correspond à une tension de 0,3125V, égale à la tension de l'entrée analogique; conséquemment la sortie du différentiateur passe à 0.
Le générateur temporel déclenche à présent sa cinquième ligne; cette ligne rentre dans la quatrième porte ET, dont l'autre entrée vient du différentiateur; comme la sortie du différentiateur est couramment à 0, la sortie de la porte ET reste à 0, ainsi que la sortie de la porte OU à laquelle elle est connectée; conséquemment la sortie de la quatrième bascule n'est pas forcée à 0 et reste à 1.
La conversion est à présent terminée, et les sorties des bascules détiennent la valeur convertie de l'entrée analogique, soit "0101".
Ces démonstrations ont permis de montrer comment le convertisseur AD d'Apollo est sensé fonctionner.
Alors, qu'est ce qui ne va pas avec ce convertisseur AD qui semble avoir tous les composants d'un convertisseur normal a approximations successives?
D'abord, il y a la sortie d'une porte OU qui est indiquée comme une entrée au lieu d'une sortie comme elle le devrait.
J'ai corrigé le sens de cette sortie sur ce schéma.
Puis il y a une sortie imaginaire (ou entrée?) qui est connectée à la sortie du réseau de résistances à travers une résistance; en fait cette sortie n'existe pas (et si c'était l'entrée +5V ou la terre, cela rendrait la sortie du réseau de résistances invalide).
J'ai supprimé cette résistance qui n'a pas de raison d'exister.
Nous avons maintenant une erreur plus embarrassante, une qui en fait a pour conséquence que le convertisseur ne peut fonctionner.
Au lieu d'être connectées au différentiateur comme deux entrées différentes, la sortie du réseau de résistances et l'entrée analogique à convertir sont directement connectées ensemble et rentrées comme une entrée simple dans le différentiateur, tandis que la seconde entrée du différentiateur n'est pas connectée du tout.
Cela n'a aucune chance de fonctionner; le differentiateur ne permettra pas de comparer la sortie du réseau de résistances avec l'entrée analogique à la manière dont il est connecté.
J'ai corrigé le convertisseur de manière à ce que la sortie du réseau de résistances aille vers une entrée du différentiateur, tandis que l'entrée analogique va vers son autre entrée.
Pourquoi cela ne peut-il fonctionner si l'entrée analogique à convertir et la sortie du DAC (réseau de résistances) sont directement connectées ensemble.
Sur ce schéma, je montre l'entrée analogique connectée au réseau de résistances à travers une résistance, tous deux étant connectés à la première entrée du différentiateur, et la seconde entrée du différentiateur est connectée à une tension de référence.
Plus la tension de l'entrée analogique est élevée, et plus basse la configuration des bits convertis pour faire que la première entrée du différentiateur concorde avec la tension de référence, et, inversement, plus basse la tension de l'entrée analogique, et plus élevée la configuration des bits convertis pour faire que la première entrée du différentiateur concorde avec la tension de référence.
Cette connexion ferait donc que les bits convertis seraient une sorte de complément de l'entrée analogique relativement à quelque tension de référence, et pas du tout la conversion de l'entrée analogique.
De toute manière, cela ne marche même pas ainsi, car la deuxième entrée du différentiateur n'est même pas connectée du tout.
Cela ne peut tout simplement pas fonctionner; la seule manière qui fonctionne est de connecter l'entrée analogique sur une entrée du différentiateur, et la sortie du réseau de résistances sur l'autre entrée.
Puis le générateur temporel envoie des pulses d'interrogation à la sortie du différentiateur; mais il n'a pas à faire cela, car seul le générateur temporel peut faire changer la sortie du différentiateur en déclenchant ses lignes; alors pourquoi le générateur temporel interrogerait-il périodiquement la sortie du différentiateur?
J'ai supprimé la ligne inutile provenant du générateur temporel qui envoie des pulses d'interrogation sans intérêt.
Finalement les sorties du convertisseur AD sont indiquées comme étant les sorties des portes ET.
Mais les véritables sorties du convertisseur AD ne sont pas les sorties de ces portes, mais les sorties des bascules.
les sorties des portes ET sont toutes à 0 à la fin de la conversion, car les lignes du générateur temporel sont couramment à 0.
J'ai corrigé le schéma pour montrer quelles sont les vraies sorties du convertisseur.
De toute manière cela ne change pas beaucoup, car les sorties des bascules ne détiennent pas un conversion valide, étant donnée la manière incorrecte dont le différentiateur est connecté, rendant la conversion impossible.
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Ceci est le diagramme du programmeur.
Le programmeur est en quelque sorte l'orchestrateur; il organise l'orchestration du train d'informations, et contrôle la matrice de signaux (Lignes/Contrôles) qui permettent de sélectionner l'information qui est couramment sérialisée.
Les informations sont converties en digital et envoyées l'une après l'autre dans un train d'informations qui se suivent; et qui sont alternativement sélectionnées par le programmeur.
Ce train d'informations (DATA Pmodule de commande) est ensuite modulé et trasmis au module de commande ou la terre (MSFN).
Il peut également être enregistré (par le DSEA).
Il peut être sérialisé suivant deux taux différents: Un taux rapide, 51200 bits par seconde, et un taux lent, 1600 bits par seconde.
Vous pouvez voir qu'il y a une grande différence entre ces deux taux, car le premier est 32 fois plus rapide que le second!
Dans le mode normal (rapide), les trames sont organisées en sous-trames qui contiennent chacune 50 trames primaires.
Chaque trame primaire est constituée de 128 mots de 8 bits; les quatre premiers mots d'une trame primaire est un groupe de synchronisation.
Le quatrième mot du groupe de synchronisation est un identificateur de trame qui compte de 1 à 50.
Il vient d'un compteur, et il est également utilisé pour la sélection du multiplexeur digital de manière à envoyer dans la trame primaire l'information correspondante.
Le troisième mode contient le mode courant (le mode normal).
Et le deuxième mot est utilisé pour requérir le changement du mode normal (rapide) vers le mode réduit.
Chaque bit est envoyé en 1/51200=0,0000195 seconde.
Chaque mot (8 bits) est envoyé en 8/51200=0,000156 seconde.
Chaque trame primaire (128 mots) est envoyée en (128*8)/51200)=0,02 seconde (20 millisecondes)
Et chaque sous-trame est envoyée en (50*128*8)/51200=1 seconde
Une sous-trame est donc envoyée à chaque seconde en mode normal.
Vous pourriez penser que dans le mode réduit (lent), les sous-trames sont constituées de la même manière mais envoyées 32 fois plus lentement.
Pas du tout: Dans le mode réduit, une sous-trame contient seulement une trame primaire unique de 200 mots, et est aussi envoyée en une seconde.
La trame primaire contient également un groupe de synchronisation, mais le compteur du quatrième mot contient toujours 1, car il n'y a qu'une trame primaire; il n'est donc pas nécessaire, et aurait pu être utilisé pour envoyer de l'information à la place; il est également utilisé dans le cas d'un changement de taux, mais la requète de changement de taux d'envoi pourrait être faite dans un autre mot du groupe de synchronisation (le deuxième comme dans le mode normal).
On peut vraiment se demander comment cette trame primaire est fabriquée en mode réduit; en effet le multiplexeur digital utilise l'information de compteur qui est utilisée pour identifier les trames primaires en mode normal; alors comment s'opère la sérialisation en mode réduit???
Là où cela devient savoureux est quand ils décrivent la manière dont la transition du mode normal vers le mode réduit s'opère. Lorsque l'astronaute change le sélecteur de taux du mode normal vers le mode réduit, l'identificateur de mode réduit est inséré dans le second mot de la première trame primaire de la sous-trame (pour avertir le récepteur du changement de taux); le reste de la sous-trame est ensuite traité en mode normal, car le changement de taux peut seulement se faire au début d'une sous-trame; la sous-trame suivante est alors transmise en mode réduit.
Mais, il est possible que l'astronaute change le sélecteur après que le second mot de la première trame primaire soit passé, et il est donc trop tard pour l'insérer dans ce mot; dans ce cas, la sous-trame entière est traitée en mode normal, et, dans la sous-trame suivante, l'identificateur de taux réduit est inséré dans le second mot de la premiètre trame primaire de cette nouvelle sous-trame, et cette sous-trame est entièrement traitée en mode normal à nouveau; c'est seulement la sous-trame suivante qui est (enfin) traitée en mode réduit.
Ceci est parfaitement stupide!|/u]; en effet, puisque le groupe de synchronisation existe dans chaque trame primaire, l'identificateur de taux réduit peut être inséré dans le second mot de chaque trame primaire de la sous-trame (pour avertir le récepteur), de sorte que le changement de mode pourrait être fait dès la fin de la sous-trame courante, et la sous-trame suivante pourrait immédiatement être envoyée en mode réduit au lieu d'être encore envoyée en mode normal comme dans le processus qu'il décrivent.
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De plus ce processus ne marche que si le récepteur est à l'écoute au moment du changement de taux.
S'il commence à écouter après le changement de taux, il ne sera pas averti du changement.
Il y a un moyen plus efficace pour détecter le changement de taux, et qui fonctionne à tout moment, même si le récepteur commence d'écouter après le changement de taux:
Puisqu'un pulse est 32 fois plus court dans le mode normal que dans le mode lent, le premier mot d'une trame primaire pourrait contenir une suite alternée de uns et zéros: Si le récepteur détecte un pulse qui est large de 19,5 microseconde, il sait alors que les données sont envoyées en mode normal, car cela ne peut arriver en mode réduit; et, si le récepteur ne détecte pas de pulse de cette durée dans un intervalle de 20 millisecondes (transmission d'une trame primaire en mode normal), le récepteur sait alors que les données sont transmises en mode réduit, car cela ne peut arriver en mode normal.
De toute façon, le fait d'avoir deux taux pour la transmission des données n'a pas de sens.
Si les données peuvent être transmises à 51200 bits/seconde, elles doivent toujours êtres transmises à cette vitesse.
Le mode lent transmet beaucoup moins d'information, et la manière dont les données sont sérialisées est très différente de la manière dont elles sont sérialisées en mode normal, et absolument pas claire (le multiplexage des portes digitales utilise les informations du mode normal).
La seule justification pour avoir un mode réduit est que le module de commande ne pourrait recevoir les données en mode lent, comme ils disent.
Mais, si la porteuse qui transporte les informations de données au module de commande a une fréquence (259,7 Mhz) qui est presque dix fois plus petite que la fréquence de la porteuse qui transporte les informations de données à la terre (2282,5 Mhz), elle est encore 5000 fois plus rapide que le mode de données normal, c'est à dire largement assez rapide pour transporter les informations de données dans ce mode.
De plus, le signal entre le LEM et le module de commande est très propre, car il n'y a pas de perturbation atmosphérique pour le polluer.
Il n'y a dont aucun empèchement physique pour transmettre les données en mode normal (51200 bits par seconde) depuis le LEM vers le module de commande.
La conclusion est que le mode lent n'a pas la moindre justification pour exister (et sur quelle base les astronautes changeraient-ils le sélecteur de taux?)
Je pense que le mode lent n'a été créé que pour donner aux ingénieurs de la NASA l'occasion d'imaginer une manière absurde de changer d'un mode vers l'autre.
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Ce schéma, extrait du manuel du LEM, montre un multiplexeur digital de la circuiterie électronique du LEM.
Alors, comment marche ce multiplexeur?
Je le montre sur un étage de ce multiplexeur.
Lorsque la commande de l'étage du multiplexeur est activée, le courant passe à travers les résistances qui sont connectées à la commande.
Les autres extrêmités des résistances sont connectées aux bits de l'entrée correspondante.
Lorsqu'un bit du mot d'entrée est à 0, le courant peut passer à travers la diode sur la gauche, et il n'y a pas de courant allant vers la diode de droite; le bit de droite est aussi à zéro.
Inversement, lorsqu'un bit du mot d'entrée est à 1, le courant ne peut pas passer à travers la diode de gauche, et passe donc à travers la diode de droite à la place; le bit sur la droite est également à 1.
Donc, est-ce que les bits de l'entrée ne pourraient pas être directement connectés sur la droite, puisque les bits de droite recopient les bits du mot d'entrée lorsque la commande de l'étage est activée?
Non, parce que, lorsque la commande de l'étage n'est pas activée, il n'y a pas de courant passant à travers les résistances, et les bits sur la gauche ne peuvent pas passer sur la droite car ils sont bloqués par les diodes de gauche.
Lorsque la commande de l'étage n'est pas activée, les bits de l'entrée ne sont pas recopiés sur la droite.
En conséquence, la manière dont ce multiplexeur fonctionne devient évidente: Lorsque les bits de sortie du multiplexeur doivent recopier les bits d'un mot d'entrée, la commande de l'étage correspondant doit être activée, et toutes les commandes des autres étages doivent être désactivées.
Maintenant, les diodes de gauches sont absolument nécessaires: Si elles sont absentes, les bits du mot d'entrée peuvent passer à droite, même si la commande de l'étage est désactivée.
Il ne devient plus possible de sélectionner quel mot d'entrée doit être recopié sur la sortie du multiplexeur, et le multiplexeur se comporte comme un mélangeur au lieu d'un multiplexeur, et ce n'est pas son rôle.
Cette animation illustre la manière dont le multiplexeur fonctionne: Lorsque la première commande d'étage est activée, les bits de sortie du multiplexeur recopient le premier mot d'entrée, lorque la seconde commande d'étage est activée, les bits de sortie recopie le second mot d'entrée, et ainsi de suite...
Alors le multiplexeur qu'ils montrent est correct, et fonctionne comme un multiplexeur normal?
Non, en fait, car vous pouvez voir que, sauf pour le premier étage du multiplexeur, les autres étages n'ont pas de diodes sur la gauche: Comme je l'ai expliqué, sans ces diodes, le multiplexeur ne peut pas fonctionner normalement, et il n'est pas possible de sélectionner le mot d'entrée qui doit être recopié sur la sortie du multiplexeur.
Ce multiplexeur est anormal, et ne peut pas fonctionner.
J'ai rajouté les diodes manquantes sur le schèma, qui sont nécessaires pour que le multiplexeur marche normalement.
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Après que les informations aient été converties en digital, elles doivent être sérialisées pour être insérées dans un train de bits.
Cette sérialisation utilise un registre à décalage de huit étages.
Cette sérialisation fonctionne de la manière suivante:
A chaque fois qu'une bascule (flip-flop) reçoit un pulse sur l'entrée de contrôle (marquée 'T'), elle charge sur sa sortie le bit qui est sur son entrée; et le bit qui est sur son entrée est la sortie de la bascule précédente dans le registre à décalage.
Donc, à chaque fois qu'il y a un pulse de décalage, les bits chargés vont successivement apparaître sur la sortie du registre à décalage et seront insérés dans le train de pulses.
Cette animation montre la manière dont le registre à décalage fonctionne: Les bits initialement chargés dans le registre à décalage apparaissent successivement sur la sortie du registre à décalage, le pulse de décalage permettant de passer au bit suivant à chaque fois.
Avant le décalage, les bits du mot de donnée doivent être chargés dans le registre à décalage, et après chaque suite de huit pulses de décalage, ils doivent être rechargés dans le registre à décalage, pour être décalés à nouveau.
Les bits du mot de données sont connectés aux entrées que j'ai cerclées de rouge sur le registre à décalage.
Mais, il y a un problème: Le fait que les bits de données sont connectés au registre à décalage ne suffit pas en lui-même pour les charger dans le registre à décalage; il doit également y avoir une commande pour les charger dans le registre à décalage, et, sur le schéma qui est montré, cette commande manque!
J'ai rajouté cette commande sur le schéma corrigé: Une commande de chargement parallèle est connectée à une entrée de contrôle de chargement qui existe dans tout registre à décalage normal, et qui sera activée après chaque suite de huit pulses de décalage afin de charger dans le registre à décalage les bits de données suivants devant être sérialisés.
Si les bits de données ne sont pas chargés avec une commande chargement parallèle, alors ce seront des zéros qui seront décalés, et le train de données sera plat!
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Ils utilisent ce qu'ils appellent un "Decision network" (centre de décision).
Ce centre de décision reçoit deux entrées, venant de ce qu'ils appellent le "chemin primaire" (primary path) et le "chemin secondaire" (secondary path), a trois étages, et fournit trois sorties.
L'entrée du chemin primaire est connectée à chacun des triggers de Schmitt des étages à travers une résistance via les connexions que j'ai tracées en vert; l'entrée du chemin secondaire est connectée à chacun des triggers de Schmitt des étages à travers un couple résistance/condensateur via les connexions que j'ai tracèes en bleu.
Les entrées des trois triggers de Schmitt à l'intérieur du centre de décision reçoivent donc des signaux identiques, et leurs sorties sont également identiques.
Il y a donc clairement une tri-redondance, car les sorties du centre de décision produisent les mêmes signaux.
Quelle pourrait être la raison pour cette tri-redondance?
Dans le cas où l'un des trois triggers de Schmitt tomberait en panne, et que les deux autres continuent de fonctionner, le centre de décision pourrait continuer de fonctionner (Eventuellement, il pourrait peut-être continuer de fonctionner si deux des triggers de Schmitt tombaient en panne).
Mais ce n'est absolument pas la justification qu'ils donnent pour cette "tri-redondance" (comme ils l'appellent eux-mêmes): voici comment ils la justifient:
"Le circuit tri-redondant permet à l'oscillateur verrouillé en phase (cerclé de violet) de continuer à piloter le genérateur séquentiel si l'entrée primaire provenant du trigger de Schmitt D (barré avec une croix rouge) n'apparaît plus à l'entrée du centre de décision".
CECI EST TOTALEMENT ABSURDE!
Pourquoi?
Parce que, soit l'entrée venant du chemin primaire n'est pas necéssaire pour piloter le générateur séquentiel, et alors chaque sortie du centre de décision pourrait le piloter, ou bien cette entrée est nécessaire, et alors aucune des sorties du centre de décision ne sera capable de le piloter.
Le résultat serait exactement le même si le centre de décsion n'avait qu'un seul étage!
La tri-redondance du centre de décision n'a un sens que si l'un de ses éléments (Triggers de Schmitt) tombe en panne, pas si l'une de ses entrées (qui sont identiquement connectées aux trois étages dans le centre de décision) cesse de fonctionner!
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Après le centre de décision, il y a plusieurs étages divisant successivement le signal de timing.
Comme ces étages sont identiques, je représente ici l'un d'eux.
Nous voyons que les compteurs sont répétés trois fois de manière à créer une tri-redondance (encore une fois!).
Chacune des portes ET auxquelles les compteurs sont connectés sont connectées à une porte OU.
Le but de cette tri-redondance est que, si deux des compteurs tombent en panne, le troisième qui fonctionne encore peut encore fournir le signal de timing sur la porte OU (cerclée d'orange); et la porte OU produira le signal de timing si elle reçoit le signal de timing sur l'une de ses entrées, même si les deux autres entrées sont forcées à zéro.
Par exemple, supposons que les deux compteurs que j'ai barrés avec une croix rouge tombent en panne.
Les sorties des portes ET auxquelles ils sont connectés (que j'ai cerclées de rouge) sont alors forcées à zéro.
Cependant, il y a encore un compteur qui fonctionne, de sorte que la porte ET à laquelle il est connecté (que j'ai cerclée de vert) devrait produire une sortie de compteur que la porte OU devrait aussi répercuter?
Non, en fait, car l'autre entrée de la porte à laquelle le compteur opérationnel est connecté vient d'un compteur défectueux (j'ai tracé la connexion en rouge); et ce compteur défectueux force également la sortie de cette porte ET à zéro.
Donc, finalement la porte OU reçoit trois signaux forcés à zéro, et produira également un signal nul.
Et la connexion est faite de telle sorte que, si n'importe quel couple des trois compteurs est défectueux, alors les sorties des trois portes ET sont forcées à zéro, et ce sera également le cas de la porte OU.
La tri-redondance est donc faite de manière absurde and ne joue pas son rôle normal de produire un signal de timing si deux des trois compteurs sont défecteux.
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Le codage BCD (Binary coded digital) est un système qui convertit chaque digit d'un nombre décimal en sa représentation binaire équivalente sur 4 bits; les combinaisons des bits ne sont pas toutes utilisées, car un digit décimal va de 0 à 9, et 4 bits peuvent compter jusqu'à 15.
Ceci est un exemple de temps converti en une représentation BCD correspondant à 11 jours, 13 heures, 45 minutes, et 30 seconds.
Ils disent qu'ils envoient la durée courante de la mission en format BCD; comme la valeur maximale du digit des dizaines est 3 pour les jours (les jours vont de 0 à 39), que la valeur maximale du digit des dizaines est 2 pour les heures (les heures vont de 0 à 23), que la valeur maximale du digit des dizaines pour les minutes est 5 (les minutes vont de 0 à 59), et la valeur maximale du digit des dizaines pour les secondes est aussi 5 (les secondes vont aussi de 0 à 59), le nombre de bits nécessaire en format BCD est: 2+4+2+4+3+4+3+4=26 (les autres bits sont toujours nuls), et c'est exactement le nombre de bits de la durée de la mission qu'ils disent envoyer dans les données sérialisées; mais, s'ils avaient envoyé la durée de la mission comme un total de secondes directement en binaire, seulement 19 bits auraient été nécessaires, et cela aurait économisé 7 bits dans les données sérialisées (le récepteur peut parfaitement convertir l'information binaire en BCD pour l'affichage).
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Ce schéma montre le diagramme du circuit des boutons poussoirs/lampes de l'alarme principale.
Les deux boutons poussoir que j'ai cerclés de rouge permettent d'éteindre les lampes K1, K2, et K3 (cerclées de rose).
Mais, ils doivent être simultanément pressés pour éteindre ces lampes.
Si seulement un bouton poussoir est pressé, les lampes ne s'éteindront pas.
Pourquoi est-il nécessaire de presser simultanément des deux boutons pour éteindre les lampes, quand un aurait suffit?
Quand la lampe K7 (cerclée d'orange) est allumée, ils disent que cela empèche les lampes K1, K2, et K3 (cerclées de rose) d'être éteintes; mais on peut se demander comment c'est possible, car la lampe K7 n'a pas d'action sur le reset des bascules qui commandent les lampes K1 à K3.
Je vais aussi parler du bloc des interrupteurs que j'ai cerclé de violet.
Le fait de mettre les interrupteurs K2B et K3B dans la position vers le haut a le même effet que mettre les interrupteurs K1A et K2A ou K3A sur la position vers le bas.
Le fait de mettre l'interrupteur K5B sur la position vers le haut a le même effet que mettre les interrupteurs K5B et K7A sur la position de gauche; et ils ont un effet seulement si les interrupteurs K5A et K6A sont tous deux sur la position de gauche.
Nous avons clairement ici une redondance sur la position des interrupteurs!
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Il y a ensuite toute une partie sur la manière dont les lampes d'alarme sont allumées; elle est laborieuse à lire, et je n'ai pas essayé de trouver une incohérence dans toutes ces alarmes.
J'ai toutefois pu remarquer un certain nombre de choses sur celles-ci.
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Ils disent que le voyant d'alarme du glycol s'allume soit si un niveau bas de refroidissement est détecté ou si la température excède une limite acceptable, mais le fait de placer l'interrupteur GLYCOL sur INST inhibe l'alarme et éteint le voyant.
Alors, quel est le problème.
Le problème est que, tant que l'interrupteur GLYCOL restera sur INST, le voyant d'alarme ne pourra pas s'allumer, et les astronautes ne pourront donc être avertis qu'il y a un problème avec le glycol.
Ce n'est pas un interrupteur qui devrait resetter l'alarme, mais un bouton poussoir.
Bien sûr, vous pourriez dire que l'astronaute n'a qu'à se souvenir qu'il doit rebasculer l'interrupteur après avoir éteint le voyant, mais il est possible qu'il oublie, et ce n'est donc pas sécurisé.
Avec un bouton poussoir, c'est sécurisé, car le contact du bouton poussoir sera automatiquement rompu lorsque l'astronaute cessera de le presser.
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Ils disent d'abord que le voyant d'attention ECS s'allume si les deux pompes de GLYCOL marchent mal, et que le voyant d'attention ECS s'éteint quand la pression normale de refroidissement est restaurée.
Ils disent ensuite que, si le ventilateur numero 1 fonctionne mal, à la fois le voyant d'attention ECS et le voyant de ventilateur s'allument.
Il n'y a pas de problème avec le fait que le voyant d'attention ECS s'allume pour deux différentes raisons, mais il y en a une avec ce qui suit:
Si le sélecteur de ventilateur est mis sur 2, le ventilateur 2 est sélectionné, et à la fois le voyant d'attention ECS et le voyant de ventilateur s'éteignent.
Si nous les prenons au mot (ils n'ont pas dit que le voyant d'attention ECS s'éteindra s'il n'a pas une autre raison de rester allumé), cela signifie que le voyant d'attention ECS peut être forcé à s'éteindre même s'il y a un problème avec les deux pompes de glycol; dans ce cas de figure, les astronautes ne seront pas avertis qu'il y a un problème avec la pression de refroissement.
Cela n'est toutefois pas confirmé par le diagramme électronique.
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Le voyant de panne de chauffage s'allume lorsqu'il y a un problème de température (hors bornes).
Ce voyant est commun à plusieurs éléments, de sorte que les astronautes ne savent pas quel élément a le problème de température.
De manière à le savoir, ils doivent tourner l'interrupteur TEMP (que j'ai cerclé de rouge) jusqu'à ce que le voyant d'éteigne: à ce moment, ils savent quel est l'élément qui a provoqué la panne.
C'est hilarant: Avec un afficheur sept-segments, les astronautes auraient pu directement lire le numéro de l'élément qui a le problème (0 pour pas d'élément en erreur, ou le numéro de l'élément de 1 à 7).
Les connexions que je montre ici (je les montre alternativement, sinon le diagramme serait surchargé) permettent d'afficher directement sur le 7 segment le numéro de l'erreur qui est couramment activée.
Il est vrai que, dans le cas où plusieurs erreurs arrivent en même temps, l'affichage devient incohérent, mais montre encore qu'il y a un problème (quand il n'y a pas de problème, tous les segments sont éteints).
Toutefois, s'il y a plusieurs problèmes en même temps, le voyant ne s'éteindra qu'après que le sélecteur a été mis sur la dernière position correspondant à un problème de température; il y a des donc des positions de l'interrupteur qui réinitialiseront une bascule qui correspond à une erreur de température, mais qui n'éteindront pas le voyant; cela veut dire qu'il peut y avoir des problèmes de température dont l'astronaute ne sera pas informé lorsque plusieurs problèmes arrivent en même temps.
Vous pouvez avoir les idées un peu confuses à ce propos, mais, avec une petite démonstration, je pense que cela deviendra clair.
Supposez que plusieurs problèmes de température se soient produits en même temps (ou presque).
Les premier, le troisième et le sixième signaux de température sont montés et ont positionné les bascules correspondantes (cerclées en rouge).
Si n'importe laquelle des bascules est positionnée, le voyant d'alarme s'allume.
L'astronaute voit le voyant d'alarme, et il sait donc qu'il y a un problème de température.
Pour savoir quel est l'élément qui a causé le problème, il place d'abord l'interrupteur sur la position 1; cette position correspond à un problème de température et la bascule correspondante est réinitialisée; toutefois, le voyant ne s'éteint pas car il y a encore deux autres bascules positionnées; conséquemment, l'astronaute pense à tort qu'il n'y a pas de problème avec ce signal de température, alors qu'il y en avait un de fait.
L'astronaute place ensuite le sélecteur sur la troisième position; cette position correspond également à un problème de température, et la bascule correspondante est réinitialisée; toutefois, le voyant reste allumé parce qu'il y a encore une autre bascule qui reste positionnée; conséquemment l'astronaute pense à nouveau à tort qu'il n'y avait pas de problème de température avec cet élément, alors qu'il y en avait bien un.
Finalement, l'astronaute place le sélecteur sur la sixième position; cette position correspond au dernier problème de température; la dernière bascule qui était encore positionnée est réinitialisée, et, puisqu'aucune bascule n'est plus positionnée, le voyant de température s'éteint à présent.
L'astronaute pense alors que c'était le seul élément qui a créé le problème de température et ne saura pas que deux autres éléments ont également créé un problème de température.
Donc, juste pour économiser quelques voyants, la sécurité du vaisseau est fortement compromise parce que l'astronaute n'est pas informé de tous les problèmes.
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Ils disent ceci:
le TCA peut ne pas répondre à tous les signaux individuels de commande s'ils sont de courte durée (moins que 80 millisecondes).
Après 6 pulses sans réponse,le prochain pulse de commande (même si accompagné d'une réponse) valide le compteur et provoque l'allumage du voyant d'alarme du RCS TCA.
Cela signifie donc que le voyant d'alarme peut s'allumer alors qu'il y a finalement eu une réponse (sur le dernier pulse); le voyant serait allumé alors qu'il n'y a pas vraiment de motif puisque la réponse a fini par venir!
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Ils disent que le voyant d'alarme ASC QTY s'allume quand la quantité de fuel ou d'oxydiseur restant dans les réservoirs de remontée ne suffit que pour approximativement 10 secondes d'allumage!
Il disent aussi que "le fait de couper le réacteur de remontée empèche une explosion possible due à l'épuisement de l'un ou l'autre carburant avant l'autre"; puisque cela apparaît si dangereux, est-ce que cela ne pourrait pas être fait automatiquement puisque cette détection est déjà automatique?; cela signifie que, si l'astronaute oublie de le faire, ou ne le fait pas assez rapidement lorsqu'il voit le voyant, il pourrait exploser! Amusant!
Ils disent aussi que: "Si possible, l'astronaute se preparera à utiliser le RCS (réacteurs latéraux) pour la poussée".
Et si ce n'est pas possible (une poussée importante est encore nécessaire pour la montée)?
Est ce que l'astronaute a alors pour instruction de faire une prière à la vierge Marie?
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Ils disent que le voyant CES AC s'allume pour indiquer un accroissement or décroissement excessif de la fourniture de la ligne GN&CS 28 volts..., mais que le fait de mettre momentanément l'interrupteur GYROTEST sur POS RT ou POS LEFT éteint ce voyant!
Mais ce n'est pas le rôle de l'interrupteur GYROTEST d'éteindre ce voyant!
Supposez que les astronautes aient besoin de changer l'interrupteur GYROTEST et qu'ils n'aient pas remarqué l'allumage de ce voyant: Le voyant s'éteindra, et les astronautes n'auront jamais remarqué qu'il s'était allumé!
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Ils disent que le voyant d'alarme ISS s'allume pour indiquer une panne dans le sous-système inertiel de la fourniture de puissance, l'accélérateur pendulaire d'intégration de pulses durant la poussée du réacteur principal, le gimbal servo, ou l'unité de couplage de données.
Ils disent que ce voyant s'éteint lorsque la panne est corrigée (ce qui est normal) mais aussi si l'interrupteur GUID CONT est mis sur AGS!
Cela veut dire que, lorsque le LEM est guidé avec l'AGS, il n'est pas possible d'être informé sur ces erreurs!
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Ils disent que le voyant d'alarme RNDZ RDR s'allume lorsque qu'il n'y pas pas d'indication de radar ou si la donnée de vélocité n'est pas bonne.
Jusque là, pas de problème!
Mais ensuite ils disent que, lorsque le selecteur RENDEZVOUS RADAR est mis sur AUTO TRACK, un signal raze la bascule, et le voyant d'alarme RNDZ reste éteint même si une condition de donnée pas bonne existe couramment!
Là où cela devient particuliérement savoureux est quand ils disent que, si l'absence de signal radar et le signal de vélocité bonne sont envoyés au CWEA, une bascule est positionnée, et, si plus tard la condition de vélocité pas bonne se produit, alors le voyant d'alarme s'allume à cause de la bascule positionnée (et s'éteint lorsque le signal de donnée pas bonne disparaît).
C'est hilarant, parce que, si la condition de donnée pas bonne persiste après que le sélecteur RENDEZVOUS RADAR a été mis sur AUTO TRACK, et que la condition de donnée bonne ne se produit jamais, alors le voyant d'alarme ne s'allumera jamais, alors que la donnée n'est pas bonne!
C'est vraiment une logique étrange, une logique lunaire dirai-je!
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Ceci est le diagramme du DSEA qui permet l'enregistrement d'informations.
Un interrupteur de mode, que j'ai cerclé en rouge, permet de déterminer la manière dont l'enregistrement est démarré et arrêté.
- Dans la position VOX, un circuit VOX (que j'ai cerclé d'orange) voit si la voix parle ou non; lorsque la voix parle, ce circuit autorise l'enregistrement, et, lorsque la voix est muette, ce circuit l'arrête.
- Dans la position PTT, l'enregistrement est autorisé seulement lorsque l'astronaute appuie sur un bouton-poussoir pour parler.
- Et, dans la position ICS/PTT, l'enregistrement est toujours validé, sauf lorsque l'interrupteur que j'ai cerclé de bleu est dans la position OFF.
Quand l'interrupteur ICS (que j'ai cerclé de rose) est sur la position ICS T/R, la voix est prise en compte pour l'enregistrement, et quand il est sur la position ICS T/R, la voix n'est pas validée pour l'enregistrement, ce qui veut dire qu'elle n'est pas enregistrée, même si l'enregistrement est actif.
Donc, lorsque l'interrupteur MODE est sur la position VOX, et l'interrupteur ICS sur la position ICS RCY, nous en venons à la situation paradoxale dans laquelle la voix démarre ou arrête l'enregistrement alors qu'elle n'est pas elle-même enregistrée!
Cela a t'il un sens?
Quatre informations différentes sont mélangées pour être enregistrées:
a) La première information à être enregistrée est la voix venant du bloc que j'ai cerclé en rouge, pourvu qu'elle ait été validée pour être enregistrée (en mettant l'interrupteur ICS sur la position ICS T/R).
b) La seconde information à être enregistrée est les données sérialisées venant du bloc que j'ai cerclé d'orange.
Avant d'être melangées avec la voix, les données produisent deux signaux différents d'encodage: Un bit de donnée à 1 produit un signal de 4,175 khz, et un bit de donnée à 0 produit un signal de 4,625 khz.
Si les données sont sérialisées au taux normal (51200 bits par seconde), alors un signal de 51,2 khz (plus de dix foix la fréquence des signaux qui représente les bits à 1 et 0 pour les données sérialisées) aurait une période qui rentre tout juste dans un bit de donnée; et le signal d'encodage doit avoir plusieurs cycles pour un bit de donnée; cela signifie que ce sont en fait plutôt des signaux d'une fréquence cent fois supérieure que les fréquence mentionnées qui devraient être utilisés pour encoder les bit des données sérialisées.
Maintenant, si les données sont enregistrées en mode réduit (1600 bits par seconde), alors les signaux d'encodage ont une fréquence suffisamment haute pour encoder les bits de donnée, car un bit de donnée représente plusieurs de leurs cycles, mais cela reste peu pratique: les bits à 1 et 0 des données ne devraient pas être encodés avec deux fréquences différentes, mais plutôt avec la même fréquence et deux amplitudes différentes; la porteuse des données pourrait ensuite être séparée de la voix par un filtre passe-haut, et ensuite la porteuse éliminée par un filtre passe-bas.
c) La troisième information qui est mélangée au signal enregistré vient du bloc que j'ai cerclé de bleu et est appelé "BIAS OSCILLATOR"; il "élimine la réponse non linéaire dans la restitution de voix et des données"; c'est hilarant, car si la voix et ni les données n'ont à avoir de réponse "linéaire".
d) La quatrième information veint d'un oscillateur de référence (cerclé de vert) qui fournit un signal constant de 5,2 kc "pour un usage subséquent dans le station de test du DSEA, les servoamplificateurs"; ce signal est absolument inutile et n'a pas de raison d'exister; il surcharge inutilement le signal d'enregistrement.
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III) LE SOUS-SYSTEME D'ECLAIRAGE DU LEM
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Cette section traite du sous-système d'éclairage du LEM (tel que descrit dans la manuel du LEM), c'est à dire le système qui contrôle l'éclairage du LEM.
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L'interrupteur "EXTERIOR LIGHTING" (cerclé d'orange en haut à droite) permet d'éclairer soit les lampes d'accostage (docking lights) soit la lampe de repérage (tracking light - de manière clignotante), ou les deux (ou aucune); il est initialement positionné pour éclairer les lampes d'accostage.
Les lampes d'accostage permettent une détermination approximative de l'attitude relativement à la ligne de vue du module de commande, et permettent au pilote du module de commande d'estimer l'attitude du LEM.
Durant la transposition et l'accostage, le module de commande commande automatiquement l'allumage des lampes d'accostage avec la partie de gauche que j'ai cerclée de bleu (et l'interrupteur EXTERIOR LIGHTING est désactivé).
Puis, durant le transfert de puissance du module de commande au LEM, le module de commande commande l'extinction des lampes d'accostage.
Puis le contrôle de l'interrupteur EXTERIOR LIGHTING est restauré.
Maintenant, voyez la partie de gauche (cerclé de bleu) et comparez la avec le bloc sur la droite: La manière dont le module de commande commande les lampes d'accostage est plus rudimentaire, moins sûre qu'avec le bloc de droite (qui comprend des convertisseurs et un limiteur cerclés de vert); cela veut dire qu'une lampe d'accostage a davantage de chance d'être grillée lorsque le module de commande contrôle les lampes directement que lorsqu'elle sont contrôlées à travers l'interrupteur EXTERIOR LIGHTING.
Pourquoi la commande du module de commande ne pourrait-elle pas bénéficier de la sécurité qu'offrent les convertisseurs et le limiteur?
Le bloc de gauche ne serait alors pas utilisé, trop risqué pour les lampes d'accostage, et au lieu de cela le module de commande commanderait deux interrupteurs électromécaniques (que j'ai cerclés de rouge) qui lui permettraient de directement allumer ou éteindre les lampes d'accostage.
Durant la transposition et l'accostage, le module de commande fermerait l'interrupteur de droite, qui allumerait directement les lampes d'accostage, et ouvrirait l'interrupteur de gauche pour désactiver l'interrupteur EXTERIOR LIGHTING.
Puis, durant le transfert de puissance du module de commande au LEM, le module de commande ouvrirait les deux interrupteurs; les lampes d'accostage s'éteindraient alors.
Finalement le module de commande fermerait l'interrupteur de gauche, afin de donner le contrôle normal à l'interrupteur EXTERIOR LIGHTING.
De cette manière, les lampes d'accostage bénéficieraient de la même sécurité lorsqu'elles sont automatiquement commandées par le module de commande que lorsqu'elles sont contrôlées à travers l'interrupteur EXTERIOR LIGHTING qui est manuellement contrôlé par les astronautes.
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L'intensité lumineuse des voyants d'avertissement et alarme peut être diminuée à l'aide d'un potentiomètre (cerclé de vert) ou ils peuvent directement être connectés au bus a-c avec pleine intensité suivant la position d'un interrupteur "ANUN OVERRIDE"; la meilleure position est la position DIM qui permet à l'astronaute de régler l'intensité lummineuse suivant son désir, mais, en cas de panne du potentiomètre, il peut contourner le potentiomètre, en se mettant sur la position pleine intensité.
Contrairement à un composant actif, comme un transistor (et encore plus avec une triode), un composant passif comme un potentiomètre a peu de chance de tomber en panne.
Mais, si nous supposons qu'il le peut, alors pourquoi ne pas créer une redondance avec un second potentiomètre; de cette manière, l'astronaute pourrait encore bénéficier du réglage lumineux en cas de panne (peu probable) du potentiomètre.
De plus, l'astronaute a tout intérêt à utiliser le réglage lumineux, car une intensité lumineuse réduite permet d'économiser l'energie électrique (et aussi diminue le risque que les lampes grillent).
De même, sur les panneaux l'intensité lumineuse des lampes est aussi réglable, ou elles peuvent directement être connectées au bus a-c; le potentiomètre aurait également pu être doublé, pour permettre à l'astronaute de continuer à bénéficier du réglage, en cas de panne (toujours très peu probable) du potentiomètre.
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Cette figure montre comment les lampes d'accostage sont positionnées sur le LEM, et de quelle couleur elles sont.
La seconde représentation du LEM est tournée de 180° autour de l'axe vertical de la figure (l'axe X).
J'ai inversé les couleurs, sinon les cercles indiquant la position des lampes auraient été moins visibles (et presque invisible dans le cas de la lampe d'accostage blanche).
La position des lampes est normale et cohérente, sauf pour une qui semble aberrante: Celle que je montre avec une flèche est trop proche de la lampe jaune (et aussi de la même couleur qu'une autre lampe blanche); à la manière dont elle est placée, elle est totalement inutile.
La cinquième lampe aurait été bien plus utile si placée telle que je l'indique avec une flèche, et aussi avec une couleur différente de celle des autres lampes (bleue par exemple).
Les ingénieurs ont fait exprès de créer une lampe complètement illogique.
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Lorsque les sondes (ces cables qui pendent sous les pieds du LEM) touchent le sol lunaire, cela signifie que le sol lunaire est proche; les voyants de contact lunaire s'éclairent alors automatiquement, et l'astronaute a 10 secondes pour couper le réacteur de descente lorsqu'il voit ces voyants s'allumer.
Comment cela fonctionne t'il donc?
Lorsque la sonde ne touche pas le sol lunaire, l'interrupteur que j'ai cerclé de rouge est connecté à la terre.
Les bases des transistors 1Q1 et 1Q2 (cerclées de violet) sont forcées à la masse à travers le chemin que j'indique en rouge.
Conséquemment ces transistors sont bloqués, et aucun courant ne peut aller du collecteur vers l'émetteur; les relais 1K2 et 1K3 (respectivement cerclés de vert et bleu) ne sont alors pas alimentés; ces relais commandent automatiquement des interrupteurs electromécaniques (1K2A et 1K2B pour 1K2, et 1K3A et 1K3B pour 1K3), qui sont dans la position ouverte quand les relais ne sont pas alimentés; ainsi les lampes ne sont pas connectés à la masse lorsque ces interrupteurs sont ouverts, et sont éteintes.
Vous voyez qu'il y a deux parties semblables; l'une est activée par la sonde +Y, et l'autre est activée par soit la sonde -Y, soit la sonde -Z.
Pourquoi des deux parties? Parce qu'une sonde peut échouer à détecter le sol lunaire si elle tombe malencontreusement dans un trou par exemple (elle pourrait même se casser), et ne pas détecter la sol lunaire à temps; c'est dont la première sonde qui détecte le sol lunaire qui allumera les lampes.
La partie gauche de l'interface est activée par la sonde +Y, et la partie droite est activée soit par la sonde -Y, soit par la sonde -Z.
Lorsque la sonde +Y touche le sol lunaire, elle ouvre automatiquement le relais auquel elle est connectée; les bases des transistors 1Q1 et 1Q2 ne sont plus forcées à la masse, et le courant peut passer à travers le chemin que j'indique en rouge, causant la polarisation des bases des transistors; à présent les transistors sont débloqués, et le courant peut aller du collecteur vers l'émetteur, causant l'energisation des relais 1K2 et 1K3; les relais alimentés 1K2 et 1K3 ferment alors automatiquement les interrupteurs 1K2A et 1K2B (par 1K2) et 1K3A et 1K3B (par 1K3).
Quelle est la conséquence du fait que ces interrupteurs sont maintenant fermés?
Si nous considérons les interrupteurs 1K2B et 1K3B, nous voyons que le fait que ces interrupteurs sont tous deux fermés permet à la lampe de gauche d'être connectée à la masse à travers le chemin que j'indique en rouge; conséquemment (comme l'autre extrêmité de la lampe est connectée au bus d-c), la lampe s'allume.
De même, si nous considérons les interrupteurs 1K2A et 1K3A, nous voyons que le fait que ces interrupteurs sont tous deux fermés permet à la lampe de droite d'être connectée à la masse à travers le chemin que j'indique en rouge; conséquemment (comme l'autre extrêmité de la lampe est connectée au bus d-c), la lampe s'allume.
Donc la détection du sol lunaire par la sonde +Y permet d'allumer les deux lampes de contact.
Maintenant, était-il nécessaire d'avoir deux transistors, deux relais, et quatre interrupteurs pour allumer les lampes?
Non, parce que si nous changeons les connexions comme je le montre, en connectant les contacts droits des interrupteurs 1K2A et 1K2B directement à la masse, alors le transistor 1Q1 tout seul permet d'allumer les deux lampes, et le transistor 1Q2, aussi bien que le relais 1K3 et les interrupteurs 1K3A et 1K3B deviennent inutiles.
Vous pourriez alors penser que les transistors, relais, et interrupteurs ont été doublés de manière que, si un transistor tombe en panne, l'autre transistor permet encore d'allumer les lampes?
Pas du tout, car, si le transistor 1Q1 tombe en panne par exemple, alors le relais 1K2 ne sera pas alimenté, et les interrupteurs 1K2A et 1K2B resteront en position ouverte, interrompant le chemin de l'extrêmité inférieure à la masse (à la position cerclée de vert); conséquemment, les lampes ne s'allumeront pas, et le transistor 1Q2 ne joue pas son rôle de redondance qui permettrait d'allumer les lampes même si le transistor 1Q1 tombe en panne.
Le transistor 1Q2 est inutilement redondant.
C'est même pire que s'il n'y avait pas eu de redondance, car, si l'un des deux transistors échoue à energiser ses relais, les lampes ne seront pas allumées par la sonde!
Maintenant, si les connexions avaient été modifiées comme je le montre en rouge (les contacts droits des interrupteurs 1K2A et 1K2B directement connectés à la masse, et les contacts gauches des interrupteurs 1K3A et 1K3B directement connectés à l'extrêmité inférieure des lampes), alors le transistor 1Q1 OU (et non ET) le transistor 1Q2 aurait permis d'allumer les deux lampes; ici nous aurions eu une redondance véritable, car, même si un transistor était tombé en panne, l'autre transistor aurait encore pu allumer les deux lampes.
Maintenant, quelqu'un m'a opposé que, si les relais étaient montés en parallèle au lieu d'être montés en série, les lampes pourraient s'allumer trop tôt si l'un des deux transistors se mettaient en court-circuit.
Je lui ai répondu qu'il y avait plus de chance qu'un transistor se mette en circuit ouvert lorsqu'il est activé qu'il ne se mette en court-circuit lorsqu'il n'est pas activé.
Maintenant, si nous voulons une vraie redondance série-parallèle, alors il faudrait modifier leur schéma comme je le montre.
Sur leur schéma, la partie gauche allumera les lampes si la sonde +Y est détectée, et la partie droite allumera les lampes si soit la sonde -Y, soit la sonde -Z est détectée.
Mais, par exemple, si la sonde +Y n'est pas détectée, et qu'un transistor se mette en circuit ouvert sur la partie droite, les lampes ne s'allumeront pas.
Sur mon schéma corrigé, les deux parties seront activées si n'importe laquelle des trois sondes +Y, -Y, ou -Z détecte le sol lunaire.
Si n'importe lequel des transistors se met en court-circuit trop tôt, les lampes ne s'allumeront pas.
Mais, si n'importe lequel des transistors se met en circuit ouvert au moment de la détection d'une sonde, alors la paire de transistors de l'autre partie peut encore allumer les lampes.
J'ai rajouté des diodes de sorte qu'un court-circuit entre une base et un émetteur n'empêche pas l'autre paire de transistors de fonctionner (il n'est pas nécessaire de permettre au transistor qui est du même côté de fonctionner, car il ne peut pas allumer les lampes tout seul de toute manière).
Nous avons maintenant une vraie redondance qui couvre à la fois le cas d'un transistor se mettant en court-circuit trop tôt, ou se mettant en circuit ouvert au moment de la détection d'une sonde.
Bien sûr, cela suppose que seul un transistor a un problème, mais le risque que deux transistors aient une panne est très peu probable; et si deux transistors se mettent en circuit ouvert du même côté au moment de la détection du sol lunaire, cela marchera encore.
Puis, si l'astronaute sur la droite du pupitre de commande voyait sa lampe d'avertissement pas trop éloignée de son bouton de coupure du moteur, tel n'était pas le cas de l'astronaute sur la gauche du pupitre, lequel ne pouvait voir sa lampe d'avertissement et le bouton de coupure du moteur en même temps, à cause de leur éloignement.
Je suppose que tout le monde a entendu parler du temps de réaction d'un automobiliste, qui voit un danger et appuie sur la pédale de frein pour réagir à ce danger; il est communément admis que, entre le moment où l'automobiliste voit le danger et le moment où il freine effectivement, il y a un temps appelé "temps de réaction", et qui est généralement évalué à une seconde.
Donc, entre le moment où les astronautes voient les lampes d'avertissement, et le moment où ils pressent le bouton de coupure du moteur, il y a déjà du temps de perdu.
Puis, si le bouton de démarrage moteur était un simple bouton, le bouton d'arrêt était un peu plus élaboré.
Lorsque le bouton d'arrêt était relaché, cela fermait un contact.
Lorsque l'astronaute pressait le bouton d'arrêt, le contact était ouvert.
Puis, après que l'astronaute ait relâché le bouton d'arrêt, un ressort ramenait le bouton à sa position relâchée, qui fermait le contact à nouveau.
Lorsque le contact était à nouveau fermé, par le fait de relâcher le bouton d'arrêt, cela générait une impulsion dans une bobine qui énergisait un relais électromécanique, ce qui mettait un interrupteur sur une position permettant l'envoi du signal d'arrêt du moteur.
Cela signifie que le moteur n'était pas arrêté lorsque l'astronaute pressait le bouton d'arrêt, mais après qu'il l'ait relâché, lorsque le ressort a ramené le bouton d'arrêt à sa position relâchée qui ferme le contact (déclenchant alors l'arrêt du moteur).
Il y a donc à nouveau du temps perdu, car le bouton d'arrêt devait faire un "va et vient" complet pour déclencher l'arrêt du moteur.
Si jamais l'astronaute était trop excité par le stress du moment, il pouvait oublier de relâcher le bouton d'arrêt, et le laisser appuyé, auquel cas le moteur ne serait pas arrêté.
De toute manière, cela constituait un nouveau délai ajouté au temps de réaction de l'astronaute.
Il était donc bien possible que, après cette accumulation de délais, le module lunaire pouvait être dangereusement proche du sol lunaire, ou même l'avoir touché, lorsque le moteur était effectivement coupé.
Là où cela devient particulièrement absurde, c'est que les relais électromécaniques qui allumaient les lampes de contact...
...auraient parfaitement pu directement couper le moteur (la redondance rendait cette maneuvre sûre).
Si la coupure du moteur avait été faite directement électroniquement, cela aurait été précis, immédiat, sans temps de réaction.
Pas de facteur humain, pas de lenteur mécanique.
Bien sûr, la circuiterie électronique pourrait aussi allumer les lampes en même temps, pour avertir les astronautes de la proximité du sol lunaire, mais pas leur demander de faire quelque chose qu'elle peut faire plus rapidement et plus sûrement.
Le comble de l'absurde que qu'un transistor n'a pas besoin d'un relais électromécanique pour allumer une lampe, il peut le faire directement.
Apollo est défintivement le royaume de l'absurde!
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Les deux projecteurs CDR (cerclés de bleu) et les deux projecteurs LEMP (cerclés d'orange) peuvent être réglés en intensité lumineuse, mais avec des potentiomètres séparés (cerclés de vert et jaune), alors que les lampes des autres panneaux (cerclés de rouge) ne peuvent être réglées en intensité lumineuse, mais seulement éclairées en pleine intensité; pourquoi ces dernières ne pourraient-elles pas aussi bénéficier du réglage d'intensité lumineuse?
De plus le réglage d'intensité des projecteurs CDR et LEMP aurait parfaitement pu être fait avec un seul potentiomètre, comme je le montre sur cette figure.
Les deux lampes portables peuvent être éclairées avec deux intensités différentes suivant des positions d'interrupteur, mais la lampe portable CDR est éclairée plus intensément que la lampe LEMP; pourquoi?
L'intensité des deux lampes portables aurait parfaitement pu être réglée avec des potentiomètres, de sorte que l'astronaute aurait pu déterminer lui-même quelle intensité il désirait pour chacune des lampes portables.
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Les lampes sont réparties en plusieurs blocs, et chaque bloc de lampes peut être testé séparément en positionnant un interrupteur rotatif sur la position correspondante; cette position permet d'allumer les lampes d'un bloc toutes en même temps.
Maintenant, supposons que l'astronaute ait un doute sur une lampe et veuille tester si elle fonctionne; il doit se rappeler à quel groupe cette lampe appartient, mettre l'interrupteur rotatif sur la position correspondante, tester visuellement la lampe, et ensuite remettre l'interrupteur rotatif sur la position normale!
Ce serait bien plus simple si l'astronaute avait simplement à presser un bouton poussoir du panneau sur lequel la lampe doit être testée; ce bouton poussoir éclairerait toutes les lampes de ce panneau, y compris la lampe qu'il désire tester; lorsqu'il relâche le bouton poussoir, toutes les lampes d'éteignent (sauf celles qui ont une raison de rester allumées), et la situation revient à la normale.
Tous les blocs de lampes pourraient aussi être éventuellement connectés a un seul bouton poussoir, pourvu que l'astronaute puisse visualiser toutes les lampes depuis l'endroit où il pousse ce bouton poussoir; il pourrait ainsi tester toutes les lampes avec ce seul bouton poussoir.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
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IV) LE SOUS-SYSTEME DE RADAR DU LEM
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Cette section décrit le sous-système de radar tel qu'on le trouve dans le manuel du LEM.
Avant de commencer la description du sous-système du radar, je vais d'abord donner quelques informations à propos de la technologie du radar.
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Un radar envoie une onde dans l'espace; quand l'onde rebondit sur un objet, l'onde revient au radar; le radar sait alors qu'il pointe vers un objet, et, en mesurant le temps entre l'émission du signal et sa réception, il peut savoir à quelle distance se trouve l'objet.
En effet, connaissant la longueur d'onde du signal, il est possible de savoir à quelle vitesse il se propage, et ainsi de convertir le temps de parcours du signal en une distance.
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Généralement le signal du radar rebondit simplement sur l'objet qu'il suit.
Mais, dans certain cas, cet objet peut être un objet intelligent (tel que le LEM) qui est équipé d'un transpondeur.
Un transpondeur est un appareil qui retransmet le signal qu'il reçoit.
L'avantage de ceci est que le radar recevra un signal qui est plus propre et plus fort que si le signal rebondissait simplement sur l'objet.
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Maintenant, si le signal que le radar envoie était continu, le radar ne pourrait pas savoir quand le signal qu'il reçoit est parti; c'est pourquoi il envoie à la place des trains d'impulsions; le radar mesure le temps entre le train émis et train correspondant reçu, et en déduit à quelle distance se trouve l'objet qu'il suit.
Eventuellement, le signal émis peut être continu lorsqu'il est retransmis par un transpondeur, mais dans ce cas il contient de l'information qui donne des indications de timing (généralement un signal de synchronisation, et un signal de comptage).
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Mais il y a une autre propriété intéressante que le radar peut utiliser: L'effet Doppler.
L'effet Doppler est ce que vous pouvez expérimenter lorsqu'un car qui utilise le klaxon passe à côté de vous: Alors qu'il s'éloigne de vous, la tonalité du klaxon change; ceci est du à la déformation de la forme d'onde du son du klaxon, à cause du déplacement rapide de la voiture.
Cet effet est appelé effet Doppler, et est utilisé par la police pour mesurer la vitesse des voitures (la police s'intéresse à la vitesse de votre voiture, pas à quelle distance elle se trouve).
Si le temps entre le signal reçu et le signal émis permet de mesurer à quelle distance l'objet se trouve, la différence entre la fréquence du signal émis et la fréquence du signal reçu permet d'informer sur la vitesse de l'objet suivi (relativement au radar).
Lorsque l'objet que le radar suit est statique, comme le sol lunaire, cette vitesse représente en fait la vitesse du vaisseau sur lequel le radar est monté (le LEM dans notre cas).
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En fait, le radar qui suivait le sol lunaire n'émettait pas qu'un seul rayon, mais quatre.
Le principal, appelé D4, était utilisé pour mesurer la distance du LEM au sol lunaire, en d'autre terme l'altitude (aussi appelée RANGE), en même temps que la vitesse de descente (appelée RANGE RATE) par utilisation de l'effet Doppler (décalage de fréquence entre le signal émis et le signal reçu).
Les trois autres, appelés D1, D2, et D3 étaient des rayons latéraux qui étaient utilisés pour déterminer l'attitude (orientation) du LEM relativement au sol lunaire.
La connaissance de cette attitude du LEM relativement à la lune est importante de manière à garder le LEM horizontal relativement à la lune lorsqu'il s'en approche (peu avant l'alunissage); si le LEM voit que les rayons latéraux indiquent que le LEM n'est pas horizontal, il peut faire des corrections avec le RCS (réacteurs latéraux) pour le remettre horizontal (relativement à la lune).
Si le LEM n'alunissait pas horizontal, cela pourrait avoit de facheuses conséquences pour le système d'atterrissage...et aussi pour les astronautes qui seraient bien davantage secoués que si le LEM alunit horizontal (et cela pourrait aussi sérieusement endommager le LEM).
Bien, si le radar se comportait normalement, il serait sans aucun doute très utile au LEM.
Mais nous allons voir qu'à la manière dont il fonctionne, cela donne de sérieux doutes sur ca capacité d'être d'une quelconque utilité!
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Ils disent:
"Pendant la phase de rendez-vous, le bon fonctionnement du Radar est vérifié en comparant les valeurs de distance et vitesse données par le radar avec les valeurs du MSFN (Manned Space Flight Network)".
Cela n'a pas de sens de comparer les valeurs de distance et vitesse du radar avec celles du MSFN, car celles du MSFN sont précisément faites à partir des précédentes!
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Ils disent également:
"En fournissant au radar un signal discret de transmission pour acquisition et suivi, le transpondeur fait apparaître au radar le module de commande comme le seul objet dans son champ de vision".
Dans son champ de vision.
DANS SON CHAMP DE VISION?
Mais il n'y a rien d'autre dans son champ de vision!!!
Il y a la lune, mais la lune est dans le dos du radar qui suit le module de commande (et, lorsque le LEM s'approche du module de commande, elle est bien plus éloignée que le module de commande).
Sur le côté que le radar qui suit le module de commande regarde, il n'y a que l'immensité de l'espace, et toutes les autres cibles sont bien bien trop distantes pour que le signal du radar ait la moindre chance de les trouver.
Le module de commande ne peut donc être que le seul objet que le radar a son champ de vision, et il n'est nul besoin d'un signal spécial pour le garantir.
C'st vraiment hilarant!
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Ils disent:
"Dans la trajectoire de descente nominale, la donnée de distance est rendue disponible au PGNS à approximativement 40000 pieds (pas moins de 25000 pieds) et la donnée de vitesse à approximativement 35000 pieds (pas moins de 18000 pieds)"
Ceci est absurde: La donnée de distance est disponible aussitôt que le signal revient and non à une altitude donnée; et la vélocité est disponible dès que le Doppler peut être mesuré.
C'est d'autant plus absurde que le radar permet précisément de mesurer l'altitude!
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Ils disent:
"Le sous-assemblage du traceur de fréquence détecte la fréquence Doppler en comparant continuellement la fréquence réçue avec une fréquence de référence.
Un oscillateur controlé par tension (VCO) dans le sous-assemblage du traceur de fréquence est maintenu à la fréquence reçue plus la fréquence Doppler au moyen d'un bouclage de phase. Tout changement dans la fréquence Doppler résulte en un changement correspondant de la fréquence du VCO".
MAIS LE SIGNAL RECU CONTIENT DEJA LA FREQUENCE DOPPLER!
En fait, il résulte ce ce qu'ils décrivent que: La fréquence reçue plus la fréquence Doppler = Fréquence reçue + (Fréquence de référence - Fréquence reçue) = Fréquence de référence.
Le VCO suivra donc simplement la référence de référence qui est déjà connue puisqu'elle est localement produite, mais il ne permettra en aucun cas de connaître la fréquence Doppler, et donc la vélocité.
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A propos du mode de suivi de cible automatique, ils disent ceci:
"Lorsque ce mode est sélectionné, le suivi est maintenu en comparant les signaux reçus des canaux de flèche et tourillon avec le signal de la somme des signaux. L'erreur résultante corrige l'orientation de l'antenne, permettant la poursuite du suivi de la cible".
Mais, s'ils somment les signaux provenant des canaux de flèche et tourillon, ils trouveront nécessairement la même valeur que le signal provenant du canal de sommation des signaux, puisque le canal de sommation est précisément obtenu en sommant les signaux de flèche et tourillon!
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Ils disent ceci à propos du mode de controle LGC:
"Dans ce mode, le LGC contrôle automatiquement le positionnement d'antenne, initie le suivi automatique une fois que le transpondeur du module de commande est acquis et contrôle le changement d'orientation de l'antenne".
Mais, si le transpondeur du module de commande n'est pas acquis lorsque le sélecteur est placé sur le mode LGC (i.e. le radar ne pointe pas vers le module de commande), et que le LGC n'initie pas immédiatement le mode automatique de recherche (i.e. le changement de l'orientation du radar pour trouver le signal du transpondeur), alors il ne trouvera pas le signal du transpondeur avant que le LEM ait pris une attitude telle que le radar trouve le signal du transpondeur avec son orientation courante, puisque le LGC ne change pas l'orientation du radar entre temps.
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Ceci est le schéma du transpondeur du module de commande qui retransmet au LEM le signal qui a été émis mar le radar du LEM.
le sous-assemblage micro-onde reçoit le signal de 9832,8 mc qui est envoyé par le LEM.
Ce signal est différencié avec un signal de 9792 mc qui est produit localement, et que j'ai surligné de rouge; ce dernier provient d'un signal de 102 mc qui sort du bloc "CARRIER LOCK LOOP SUBASSEMBLY" (et que j'ai surligné en rose), leqiel est multiplié par 96 pour produire le signal de 9792 mc.
Le signal différentiel (surligné de jaune) a une fréquence de 40,8 mc et rentre dans le bloc "RECEIVER SUBASSEMBLY" dans lequel il est ajouté au signal de 34 mc venant du bloc "CARRIER LOCK LOOP SUBASSEMBLY" (surligné d'orange), et la somme de ces signaux est ensuite divisée par 11 pour produire un signal de 6,8 MC; ce signal de 6,8 mc passe ensuite à travers des filtres passe-bande de 200 kc et 8 kc pour produire ce qu'ils appellent des signaux 6,8 mc bande large et 6,8 mc bande étroit, mais qui sont en fait simplement des signaux de 200kc et 8 kc; ces signaux rentrent dans le bloc "CARRIER LOCK LOOP SUBASSEMBLY" dans lequel ils sont utilisés pour contrôler un oscillateur local de manière étrange; la sortie de 6,8 mc de l'oscillateur local est multipliée par 5 pour donner le signal de 34 mc qui est ajouté au signal différentiel de 40,8 mc (pour donner une fréquence qui est ensuite divisée par 11) pour finalement donner le signal de 6,8 mc dans le bloc "RECEIVER SUBASSEMBLY".
Les signaux de 6,8 mc venant des blocs "RECEIVER SUBASSEMBLY" et "CARRIER LOCK SUBASSEMBLY" sont des entrées à un "détecteur cohérent" qui est supposé détecter trois signaux tonaux que le signal reçu par le LEM contiendrait.
Nul besoin de dire qu'après le traitement barbare que ce signal a reçu, la sortie du détecteur cohérent n'a absolument aucune chance de contenir les troix signaux tonaux, si même ils étaient vraiment présents dans le signal reçu.
Puis les trois filtres passe-bande permettent d'extraire les trois signaux fantômes qui ont 200cps, 6,4 kc et 204,8 kc pour fréquence; notez que le troisème a exactement 32 fois la fréquence du second, et que le second a exactement 32 fois la fréquence du premier.
Ces trois signaux sont censés donner une indication de timing au LEM lorsqu'il reçoit en retour le signal, et lui permettent de positionner le signal reçu en temps relativement au signal émis.
Comment cela fonctionne t'il donc?
Le signal le plus lent sert de signal de synchronisation; le signal intermédiaire est compté par un compteur sur 6 bits qui compte de 0 à 31 (32 cycles du signal intermédiaire rentrent exactement dans un cycle du signal le plus lent); le signal intermédiaire sert aussi de synchronisation relativement au signal rapide qui est compté par un compteur 6 bits qui compte de 0 à 31; mais en fait le signal le plus rapide pourrait directement utiliser le signal le plus lent comme signal de synchronisation et être compté sur un compteur de 12 bits (qui compte de 0 à 32*32-1=1023, et dans ce cas le signal intermédiaire devient inutile et surcharge inutilement le signal du radar.
Ces trois signaux tonaux sont ensuite remélangés et ajoutés au signal bizarre de 9792 mc localement produit pour être retransmis au LEM.
Pourquoi les séparer si c'est pour les remélanger aussitôt?
Je me demande vraiment ce que le LEM va faire du signal qui a été retransmis par le transpondeur du module de commande.
Je pense que le LGC va organiser un symposium avec l'AGS afin de décider ce qu'il convient d'en faire!
Après tout, si le radar échoue à guider le LEM, les astronautes peuvent encore communiquer directement l'un avec l'autre!
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Ce schéma montre une partie du diagramme de la circuiterie électronique de l'émission/réception des signaux radar.
J'ai cerclé de rouge la réception des signaux D1,D2,D3 des rayons latéraux, et en orange les transmission de ces signaux, depuis un oscillateur que j'ai cerclé de violet.
Il y a un premier traitement des signaux radar reçus que j'ai cerclé de jaune.
Sur ce schéma, qui est également une partie de la circuiterie élecronique de l'émission/réception des signaux radar, je montre en rouge la réception du signal de l'altimètre (D4), et en orange la transmission du signal de l'altimètre.
Les signaux radar D1, D2 et D3 passent suite dans un bloc (DVS FREQ TRACKER) qui est supposé extraire la fréquence Doppler du signal radar.
Les blocs initiaux différencient la fréquence des signaux reçus avec la fréquence des signaux émis de manière à obtenir la composante Doppler des signaux reçus.
Normalement la fréquence Doppler est la différence de fréquence entre la fréquence transmise et la fréquence reçue.
Le bloc de réception inclut un VCO (Voltage controlled oscillator) dont la fréquence est comparée avec le signal Doppler; la sortie du comparateur de fréquence devrait contrôler le VCO de manière à ce qu'il suive la fréquence du signal Doppler, mais en fait la sortie du comparateur passe à travers un intégrateur (que j'ai cerclé de rose) qui fait que le VCO va se révéler incapable de se stabiliser sur la fréquence du signal Doppler et va flotter autour de sa fréquence au lieu de cela; ceci rend l'indication donnée par le VCO inutilisable.
La sortie du bloc "DVS FREQ TRACKER", qui est supposée représenter la fréquence Doppler (mais qui en fait un signal instable) est ensuite digitalisée par un convertisseur.
Les sorties des convertisseurs des autres Dopplers radar sont numérotées 7 et 8 pour D2, et 9 et 10 pour D3.
Finalement, les signaux radar convertis rentrent dans un bloc "VD COMPUTER SUBASSEMBLY" qui est supposé sortir les vélocités obtenus à partir des rayons latéraux du radar.
En fait des combinaisons des paires de signaux venant des rayons latéraux sont utilisées pour obtenir ces vélocités.
- La combinaison des signaux venant du signal D1 (surlignés de rouge et rose) et les signaux venant du signal D2 (surlignés de vert foncé et vert clair) sont utilisés pour donner la vélocité latérale (à travers un D/A CONV AND GATE).
- La combinaison des signaux venant du signal D2 (surlignés de vert foncé et vert clair) et les signaux venant du signal D3 (surlignés de bleu foncé et bleu clair) sont utilisés pour donnée la vélocité d'avancement (à travers un D/A CONV AND GATE).
- Et la combinaison des signaux venant des signaux D1 et D3 sont utilisés...pour donner le taux d'altitude (mais à travers un PULSE DRIVER AND GATE) (et le signe du taux d'altitude).
Mais ce n'est pas aux signaux D1, D2 et D3 (radars latéraux) de donner le taux d'altitude, mais au signal D4, qui est le radar altimétrique!
L'abondance des signaux entrant dans le bloc VD COMPUTER SUBASSEMBLY pourrait s'expliquer par un souci de redondance, mais en fait il n'y a pas vraiment de redondance, car la redondance n'a de sens que si, dans le cas où un signal cesse de marcher, un autre signal peut encore faire fonctionner le système; ici, les sorties des ciruits "digital adder and subtract" du bloc VD COMPUTER SUBASSEMBLY ne seront pas les mêmes si l'une quelconque des entrées de ces circuits tombe en défaut, et il n'y a donc pas de réelle redondance.
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Ils disent:
"En modulant linéairement la fréquence du signal de l'altimètre, la différence de fréquence entre les signaux altimétriques émis et reçu devient une fréquence de distance avec un composant Doppler. Le composant Doppler est ensuité retiré, laissant une fréquence de distance compensée en Doppler, qui est proportionnelle au temps de parcours du signal".
Qu'est ce qu'ils veulent donc faire?
Le signal transmis, au lieu d'avoir une fréquence constante, a une fréquence qui varie de manière linéaire.
Lorsque le signal revient, durant le temps qu'il a voyagé, la fréquence du signal transmis a varié d'une valeur qui est proportionelle au temps de parcours du signal; l'idée est donc de mesurer la différence entre la fréquence courante du signal transmis et la fréquence du signal retournant, et cette différence donne le temps de parcours, et de là la distance.
Mais le problème est que l'effet Doppler crée également une différence de fréquence entre le signal transmis et le signal reçu.
La différence de fréquence entre le signal émis et le signal reçu est donc la somme de la différence due au décalage de fréquence et l'effet Doppler; le problème est qu'il n'est pas possible de savoir quelle partie de cette différence vient du décalage de fréquence et quelle partie vient de l'effet Doppler.
Ils disent qu'ils retirent le composant de l'effet Doppler pour déterminer la partie due au décalage de fréquence, mais c'est impossible, car il n'est pas possible de le déterminer autrement qu'en faisant la différence entre la fréquence du signal transmis et celle du signal reçu lorsque le signal transmis a une fréquence constante, ce qui n'est pas le cas ici.
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Ils disent ceci:
"Un circuit de vote gyro détecte automatiquement un gyro fonctionnant mal et le retire de la boucle de contrôle. Il y a deux paires de gyros; une paire est à un temps donné utilisée pour stabiliser l'antenne. N'importe laquelle des deux paires peut être utilisée. Le circuit de vote détermine si la paire active contient un gyro défectueux en comparant la sortie des gyros, trois à la fois. Si une panne ou dégradation intervient dans la paire en utilisation, l'autre paire la remplace automatiquement dans le système de stabilisation d'antenne".
Un gyro est utilisé pour mesurer l'angle de flèche (rotation autour de l'axe horizontal) et l'autre pour mesurer l'angle de tourillon (rotation autour de l'axe vertical).
La logique de vote consiste donc à comparer les mesures de trois gyros, et si deux gyros donnent la même valeur et le troisième une valeur différente, c'est celui qui donne une valeur différente qui est défectueux...
Mais il y a un petit problème avec avec cette logique de vote: Les gyros ne mesurent pas tous le même angle; si vous prenez trois gyros dans les deux paires, il y aura soit deux gyros mesurant l'angle de flèche et un mesurant l'angle de tourillon, ou inversement deux gyros mesurant l'angle de tourillon et un mesurant l'angle de flèche; si, par exemple, deux gyros mesurant l'angle de flèche donnent deux indications différentes, le troisième gyro ne peut permettre de déterminer lequel de ces gyros est défectueux, car la valeur qu'il donne est l'angle de tourillon qui est différent de l'angle de flèche.
Donc, avec seulement deux paires de gyros, la logique de vote ne peut marcher; elle pourrait seulement fonctionner avec trois paires de gyros (car il y aurait alors trois gyros mesurant l'angle de flèche, et trois gyros mesurant l'angle de tourillon).
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Ils disent:
"Le LGC requiert la donnée de distance en envoyant des pulses de contrôle sur trois lignes à un taux de 3200 pps; une ligne de contrôle fournit un train continu de pulses de réinitialisation pour le timing. Une séquence de 256 pulses est envoyée sur une seconde ligne de contrôle (cerclée de rose) pour lire la distance dans le registre. Après un intervalle de contrôle de 80 millisecondes (temps de lecture), le LGC envoie un train de pulses de lecture sur une troisième ligne (cerclée de rouge) pour obtenir les données. Dans cette opération, les données de distance sont automatiquement transférées depuis le compteur de distance vers le registre à décalage de 15 bits".
256 pulses à 3200 cps représente effectivement un temps de 80 millisecondes.
Le problème est qu'il y a seulement 15 bits à transférer dans le compteur de distance; alors comment se fait-il que 256 pulses soient requis pour ce transfert alors que 15 devraient suffir (et représenteraint un temps de moins de 5 millisecondes)??
Un registre à décalage n'a pas d'entrée qui reçoit un signal d'horloge régulier; le signal continu de réinitialisation qu'ils décrivent n'a pas de raison d'exister.
D'un autre côté, un registre à décalage doit avoir une entrée de chargement parallèle pour charger les bits à décaler dans le registre; cette entrée de chargement reçoit un simple pulse avant qu'autant de pulses de décalage soient envoyés qu'il y a de bits à décaler.
Et, contrairement à ce qu'ils disent, la donnée de distance n'est pas transférée du compteur de distance au registre à décalage pendant que les bits sont décalés, cela ne peut marcher de cette manière.
Comme je l'ai dit, la donnée de distance est transférée dans le registre à décalage par un simple pulse de chargement avant que les bits ne soient décalés par des pulses consécutifs de lecture.
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V) LE SOUS-SYSTEME CLAVIER/AFFICHAGE DU LEM
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Cette section parle de l'unité de l'AGC qui contrôle le clavier et affichage, et qui est appelée "DSKY".
Elle montre qu'une fois de plus les ingénieurs l'ont bourrée d'incohérences.
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Dans la documentation du DSKY:
"Les entrées depuis le clavier, aussi bien que toute autre information, apparaissent sur les affichages après traitement par un programme. L'affichage d'information est accompli à travers la matrice de relais. Un code unique pour les caractères à afficher est formé par 15 bits depuis le canal de sortie No 10 dans le LGC. Les bits No 12 à 15 sont décodés par les circuit de décodage, et, avec les bits 1 à 11, energisent des relais spécifiques dans la matrice provoquant l'illunination appropriée des caractéres".
Pour afficher un caractére sur un 7 segment, le code du caractére est fourni sur 4 bits.
Ce caractére de 4 bits est décodé sur 7 bits, chacun de ces 7 bits correspondant à un segment du 7 segment et permettant de l'illuminer.
Etant donné le nombre de 7 segments à afficher, une sélection de 5 bits est suffisante (qui permet de sélectionner jusqu'à 32 différents 7-segments).
Alors pourquoi le besoin de 11 bits?
Et depuis la matrice de relais, seule une ligne de sortie va à l'affichage; en fait un bus de données est souvent représenté avec une seule ligne, mais aux deux extrêmités de la ligne unique, les lignes de bus sont indiquées, et elles ne le sont pas ici.
Dans la documentation du DSKY:
"le langage de base de communication entre l'opérateur et le DSKY consiste en un verbe et un groupe. Le code de verbe (verb) indique quelle est l'action à prendre (opération), et le code de groupe (noun) indique à quoi s'applique cette action (opérande). les codes de verbe et de groupe peuvent être générés manuellement ou par une séquence interne du LGC. Chaque code de verbe ou groupe contient deux nombres. La procédure standard pour les opérations manuelles comprend la frappe d'une séquence de sept frappes de touche:
VERB V1 V2 NOUN N1 N2 ENTR"
Certains groupes de registres peuvent être identifiés par un code de groupe spécifique; un tel code de groupe rassemble jusqu'à trois registres.
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Dans la documentation du DSKY:
"Un seul code de groupe se referre à un groupe de 1, 2 ou 3 membres composants. Le code de verbe détermine quel composant du groupe est traité. par exemple, il y a cinq différents verbes de chargement. Le verbe 21 est requis pour le chargement du premier composant de tout groupe qui soit utilisé avec; le verbe 22 est utilisé pour le chargement du second composant du groupe; le verbe 23 pour le troisième composant; le verbe 24 pour les premier et deuxième composants, et le verbe 25 pour les trois composants. Un similaire format de composant est utilisé pour l'affichage est verbes de moniteur."
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Ils décrivent comment le verbe 25 qui permet de charger les trois registres d'un groupe donné fonctionne:
"L'opérateur (ou le programme interne) initie la séquence en sélectionnant VERB, 25 (chargement triple de composants de), (n'importe quel groupe), ENTR.
Le code de verbe se change en 21 (chargement du premier composant de) et le clignotement est activé. Le verbe 21 continue de clignoter pendant que le premier mot de donnée est chargé. Quand le bouton ENTR est pressé, le code de verbe se change en 22 (chargement second composant). Le clignotement continue pendant que le second mot de donnée est chargé. Quand le bouton ENTR est pressé, le code de verbe se change en 23 (chargement troisième composant); le clignotement continue pendant que le troisième composant est chargé. Quand le bouton ENTR est pressé, le clignotement s'arrête et les trois mots de donnée sont placés dans les emplacements spécifiés par le groupe"
Maintenant, que se passe t-il si le groupe correspond à un groupe de moins que 3 registres (A ou 2)?
Ils disent "n'importe quel groupe"; ils ne disent pas que seulement un groupe correspondant à un groupe de trois registres peut être sélectionné, et qu'un groupe contenant moins de trois registres générera une erreur!
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Ils disent ceci à propos de la rentrée d'une donnée:
"Les données numériques cont considérées comme décimales si le mot de donnée de cinq chiffres est précédé d'un signe plus ou moins: Si un signe n'est pas spécifié, il est considéré comme octal."
Et ils disent aussi ceci:
"Si le format décimal est utilisé pour tout composant d'un verbe de chargement de multi-composant, il doit être utilisé pour tous les composants du verbe. Le mélange de donnée décimale et octale pour différents composants d'un même verbe de chargement n'est pas permis. Si les formats sont mélangés, le voyant OPR ERR s'allume."
Ceci est stupide: Puisqu'une donnée décimale est différentiée d'une donnée octale par la présence du signe, il n'est pas nécessaire d'imposer de contrainte: La donnée est acquise en décimal ou en octal selon la présence ou absence du signe, et de toute façon mémorisée en octal dans la mémoire!
Alors, imposer la contrainte de ne pas mélanger les données decimales et octales pour les différents composants n'a pas de sens!
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Dans la documentation du DSKY:
Les groupes avec "Adresse machine à spécifier" permettent d'utiliser n'importe quelle adresse machine. Lorsque le bouton ENTR est pressé, la combinaison verbe-groupe voit un groupe de ce type, et le clignotement est activé. Le code de verbe reste inchangé. L'opérateur rentre l'adresse machine complète sur cinq chiffres en octal, le bouton CLR peut être utilisé pour annuler.
Pourquoi l'opérateur chargerait-il une adresse machine?
L'opérateur ne devrait connaître les variables que de manière symbolique, seul le programme connaît les adresses machines.
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Dans la documentation du DSKY:
"les données décimales doivent être chargées complétement sous forme de cinq chiffres numériques (les zéros ne doivent pas être supprimés); les données octales peuvent être chargées avec les zéros de tête supprimés."
Ceci est parfaitement stupide; Les zéros de tête ne sont pas plus nécessaires pour le mode décimal qu'ils ne le sont pour le mode octal.
Cette contrainte d'avoir à spécifier les zéros de tête pour le mode décimal n'est absolument pas nécessaire, d'autant qu'elle n'est pas imposée pour le mode octal.
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Dans la documentation du DSKY:
"Sélection de programme. Le verbe 37 est utilisé pour changer de programme; Le fait de taper, VERB, 37 et ENTR raze l'affichage du groupe; le code de verbe clignote. Les deux digits du code de programme sont alors chargés. Par souci de vérification, le code du programme est affiché dans l'affichage du groupe alors qu'il est chargé. Lorsque le bouton ENTR est pressé, le clignotement s'arrête et le nouveau programme a rentrer est requis, et un nouveau code de programme est affiché dans l'affichage PROG"
Mais que se passe t-il si le code de programme rentré ne correspond pas à un programme existant?
Quel est l'action prise dans ce cas?
Ils devraient dire que le voyant OPR ERR devrait s'allumer dans ce cas!
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Dans la documentation du DSKY:
"Relachement du système d'affichage et clavier. Le système de gestion de l'affichage et clavier peut être utilisé par des programmes internes au LGC. Toutefois, toute action opérateur (à part le reset) rend le système de gestion non utilisable (occupé) pour les routines internes. L'opérateur a le contrôle du système affichage/clavier jusqu'à ce qu'il décide de le relâcher. Il est ainsi assuré que la donnée qu'il désire observer ne sera pas remplacée par des affichages initiés par le programme interne. En général, il est recommandé que l'opérateur relâche le système pour utilisation interne lorsqu'il a temporairement fini avec. Ceci est fait en pressant la touche KEY REL."
L'affichage devrait seulement être bloqué lorsque l'opérateur est en train de rentrer des données; après les avoir rentrées, l'affichage devrait être automatiquement relâché pour des affichages de programmes internes, sans avoir besoin de tapper sur une touche KEY REL.
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La documentation décrit ensuite plusieurs conditions dans lesquelles un voyant OPR ERR s'allume:
"Le numéro de composant du verbe dépasse le nombre de composants du groupe".
Dans le cas où l'opérateur désire charger successivement deux composants, il donne "4" comme numéro de composant du verbe; 4 dépasse le nombre de composants du groupe, donc, suivant ce qu'ils ont dit, l le voyant OPP ERR devrait s'allumer.
Pourtant, il est permis d'utiliser ce numéro de composant dans le verbe, pourvu que ce groupe ait au moins deux composants.
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"L'affichage octal et les verbes de contrôle sont utilisés avec un groupe "décimal seulement""
La notion de "décimal seulement" pour un groupe n'a pas de sens, puisqu'un groupe est toujours mémorisé en octal; il peut donc être indifféremment afiché en octal ou décimal.
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"L'affichage décimal et les verbes de contrôle sont utilisés avec des groupes mélangés"
C'est absurde pour la même raison que précédemment.
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"Un verbe de non chargement est utilisé avec un groupe qui n'est pas un groupe de non chargement".
Le fait qu'un groupe ne soit pas un groupe de non chargement signifie que ses registres peuvent être chargés avec un verbe de chargement, mais cela ne signifie pas que les registres de ce groupe ne peuvent pas être utilisés pas un verbe de non chargement!
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"un code d'entrée autre que ceux qui sont définis est reçu du clavier".
Puisque la frappe d'une touche sur le clavier génére toujours un code défini, ceci est théoriquement impossible!
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"L'adresse entrée pour "adresse machine a spécifier" n'est pas en octal"
Puisque l'adresse est de toute façon convertie en octal, il ne devrait pas y avoir de problème pour la rentrer en décimal, quoique cela soit plus pratique en octal.
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"Une donnée décimale négative est chargée, laquelle utilise l'échelle optique Y"
Comment l'ordinateur peut-il savoir que l'échelle optique Y est utilisée pour cette donnée?
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"Pour les affichage de temps, les trois mots de donnée ne sont pas chargés suivant le format des heures, minutes et secondes.
Lors du chargement des heures, minutes, secondes, les minutes excèdent 59, les secondes excèdent 59,99, et le total excède 745 heures 39 miniutes 14,55 secondes."
59,99 est un nombre flottant, pas un nombre décimal, et il n'y pas moyen de rentrer un tel nombre pour les secondes, la valeur maximale pour les secondes est 59 et non 59,99
Il n'y a pas de contrôle pour le nombre maximal d'heures.
Et le total qui ne doit pas excéder 745 heures 39 minutes 14,55 secondes est totalement risible et fantaisiste.
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"Deux chiffres ne sont pas fournis pour le code programme avec l'utilisation du verbe 37"
Pourquoi imposer de rentrer deux chiffres si le code programme tient sur un seul.
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Dans certains cas, certaines données sont requises par le programme avant qu'il ne puisse continuer.
Une combinaison verbe-groupe clignote, et l'opérateur doit rentrer les données correspondantes.
L'opérateur peut prendre les actions suivantes:
"Corriger les données et réaliser la séquence verbe-groupe appropriée. Sur frappe du bouton ENTR, la séquence interne s'exécute normalement.
. Recycler en tapant VERB,32,ENTR. Ceci fait retourner le programme à un endroit précédent.
. Exécuter, ou exécuter sans donnée, en pressant le bouton PRO. Ceci indique l'acceptation des données affichées et le désir de faire se dérouler la séquence normalement.
L'arrêt du programme se fait en tapant VERB,34,ENTR."
Que veut dire "faire retourner le programme à un endroit précédent"?
Si le programme revient en arrière, il reviendra à nouveau au point où il a besoin de données, et l'opérateur devra de nouveau rentrer des données!
Pourquoi le besoin du poussoir "PRO"? L'opérateur pourrait aussi bien presser la touche ENTR sans taper de donnée; ceci pourrait être interprété par l'ordinateur comme le fait de garder la même donnée.
Et l'opérateur peut également décider d'arrêter le programme, mais n'est-ce pas dangereux s'il s'agit d'un programme important qui ne devrait pas être interrompu?
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Le système de télécommunications que je décris ici est authentique, et peut être trouvé sur le site de la NASA; voici son lien:
Link to the module de commande telecommunications system
VI) LE SYSTEME DE TELECOMMUNICATIONS DU module de commande
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Cette section décrit le système de communications du module de commande tel qu'il est décrit dans le manuel Apollo.
Cette figure montre les divers blocs du système de communications du module de commande qui sont traités dans cette section.
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Ceci est le diagramme du bloc d'aiguillage de l'équipement d'antenne.
Nous allons nous intéresser à cette sous-partie dans laquelle j'ai cerclé des parties intéressantes.
- J'ai cerclé en rouge les antennes.
- J'ai cerclé en orange les relais qui permettent de valider ou invalider les antennes; les relais sont activés lorsqu'un courant passe à travers (ce qui arrive lorsque qu'ils sont connectés au coupe-circuit).
- Et j'ai cerclé en jaune les interrupteurs qui permettent de connecter les relais au coupe-circuit.
L'interrupteur que j'ai cerclé de jaune a trois positions:
- Deux sont connectées ensemble, de sorte qu'elles sont redondantes.
- La troisième "HIGH GAIN" connecte l'interrupteur à rien; ce contact est aussi utilisé dans l'interrupteur du dessous dans lequel il connecte aussi l'interrupteur à rien; ces deux interrupteurs sont traversés par une ligne en pointillé qui signifie que les interrupteurs sont interdépendants et changent toujours simultanément (et que l'astronaute commande avec un interrupteur unique); les contacts "HIGH GAIN" sont donc sélectionnés simultanément et connectent tous deux à rien, ce qui signifie que, dans cette position, aucun des relais n'est connecté au coupe-circuit, et qu'ils sont tous désactivés, et que de là il n'y a pas de réception du tout; mais pourquoi ne pas avoir de réception du tout. Cette position est manifestement inutile!
Nous pouvons donc supprimer la position "HIGH GAIN" qui est inutile, et les deux autres positions sont connectées ensemble; la conclusion est que l'interrupteur cerclé de jaune est inutile et peut être remplacé par une connexion directe.
Je supprime donc l'interrupteur inutile et le remplace par une connexion directe.
Maintenant considérons l'interrupteur cerclé de bleu.
Ses deux positions connectent indifféremment la ligne cerclée de bleu à la ligne cerclée de vert; il est donc inutile et peut être remplacé par une connexion directe.
J'ai donc remplacé l'interrupteur inutile par une connexion directe.
La position inférieure de l'interrupteur cerclé de rouge combiné avec la position milieu de l'interrupteur cerclé d'orange a le même effet (i.e. connecte à la même ligne) que la position supérieure de l'interrupteur cerclé de rouge.
La conclusion est que les deux positionq de l'interrupteur cerclé de rouge sont redondantes et que cet interrupteur peut être remplacé par une connexion directe.
J'ai donc remplacé l'interrupteur inutile par une connexion directe.
L'interrupteur cerclé de rouge connecte la ligne verte soit à la ligne D, soit à une position OMNI qui connecte au point commun d'un interrupteur qui connecte soit à la ligne A, soit à la ligne B, ou encore à la ligne C.
Ces deux interrupteurs peuvent donc être remplacés par un interrupteur unique de 4 positions qui permet de connecter soit à la ligne A, soit à la ligne B, soit à la ligne C, ou encore la ligne D.
Nous sommes donc partis du diagramme original Apollo sur la gauche que nous avons simplifié en le diagramme sur la droite qui fait la même chose avec bien moins d'interrupteurs!
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Cette figure montre les câbles de communication qui vont au casque et aux amplis médicaux. Le câble qui va au casque est coupé, ce qui signifie que sa longueur n'est pas spécifiée sur le schéma, et qu'il peut avoir n'importe quelle longueur.
Mais le câble qui va aux amplis médicaux (entouré de bleu) n'est pas coupé et entiérement dessiné; cela signifie qu'il est représenté avec sa longueur réelle à l'échelle du dessin.
Le câble qui va de l'interrupteur à la séparation des câbles (entouré de vert) est aussi entiérement dessiné, et il est également représenté avec sa longueur réelle à l'échelle du dessin.
Ces deux câbles ont des longueurs proches.
Mais, si nous comparons les longueurs des câbles sur les deux parties de la figure (j'ai grossi une partie du second schéma), nous voyons que, si le câble qui va de l'interrupteur à la jonction des câbles et le cable qui va aux amplis médicaux ont des longueurs comparables sur le premier schéma, ce n'est pas du tout le cas sur le second schéma: Sur le second schéma, le câble qui va aux amplis médicaux est beaucoup plus long que l'autre!
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Cette figure représente le centre audio du système de communications.
Le circuit qui amplifie le signal venant du micro (cerclé de rouge) est un amplificateur contrôlé par tension (VCA); ceci signifie que, au lieu d'avoir une amplification constante, cette amplification est variable et peut être contrôlée avec un circuit VOX CONTROL (le circuit que j'ai cerclé de vert); la sortie du circuit VOX CONTROl est connectée à l'entrée de contrôle du VCA à travers le chemin que j'ai coloré en orange.
Lorsque le VOX CONTROL veut couper l'amplification du signal, il tire l'entrée de contrôle du VCA à la masse (0 volt), et le VCA ne sort plus le signal du micro; inversement, quand le circuit VOX CONTROL veut autoriser le signal du micro (ce qui arrive lorsque l'astronaute presse un bouton poussoir pour parler), il tire l'entrée de contrôle du VCA à une tension positive, et le signal du micro apparaît sur la sortie du VCA.
Il y a, en bas du diagramme, deux interrupteurs (que j'ai cerclés de rouge et orange) qui permettent de contrôler les fonctionnalités du centre Audio.
Ceci est un gros plan sur l'interrupteur que j'ai cerclé de rouge.
Il permet de connecter la masse (0 Volt) soit à une connexion XMIT soit à une connexion I'COMM.
Ceci est un gros plan sur l'interrupteur cerclé d'orange.
C'est un double interrupteur à trois positions, mais ces deux interrupteurs changent simultanément en fait, car ils sont traversés par une ligne en pointillé qui signifie qu'ils sont interdépendants; l'astronaute les contrôle avec un interrupteur unique.
Quand l'interrupteur du bas est sur la position XMIT, l'entrée de contrôle du VCA est connectée à la masse à travers XMIT; il y a une diode sur le chemin, mais elle est orientée de telle sorte qu'elle laisse le courant passer, et ne le bloque pas; conséquemment l'entrée de contrôle est forcée à la masse et son amplification est coupée; le signal du micro n'apparaît pas sur la sortie de l'amplificateur de micro (et ne sera donc pas transmis).
Quand l'interrupteur du bas est sur la position I'COMM (i.e. I'COMM connecté à la masse), nous devons considérer l'autre interrupteur.
Sur la position milieu du double (interdépendant) interrupteur, l'entrée de contrôle du VCA arrive au contact I'COMM à travers le chemin que j'ai indiqué en rouge, et, comme I'COMM est couramment connecté à la masse, l'entrée de contrôle du VCA est à nouveau forcée à la masse, et l'amplificateur du micro est à nouveau coupé.
Quand le double interrupteur est sur la position haute, l'entrée de contrôle du VCA est connectée à la masse à travers le chemin que j'indique en rouge, et l'amplificateur du micro est à nouveau coupé.
Et finalement, quand le double interrupteur est sur la position inférieure, l'entrée de validation du circuit VOX CONTROL est forcée à la masse à travers le chemin que j'indique en rouge; conséquemment, la sortie du circuit VOX invalidé est aussi forcée à 0 et vient bloquer le VCA en forçant son entrée de contrôle à 0; l'amplificateur de micro est une nouvelle fois coupé.
Donc, que ce soit dans la position XMIT ou I'COMM de l'interrupteur du bas, l'amplification du micro est toujours coupée, ce qui signifie que la voix de l'astronaute ne sera jamais transmise!
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Cette figure représente les interfaces audio.
Nous voyons que les signaux de micro de deux astronautes sont connectés de manière permanente au centre audio.
Mais le signal de micro du pilote du module de commande est connecté au centre audio seulement sur l'une des deux positions d'un interrupteur que j'ai cerclé de rouge.
Sur l'autre position de l'interrupteur, c'est le signal "S-BAND UP VOICE" qui est connecté à la place.
Mais ce signal est déjà connecté au centre audio à travers la ligne que jai colorée en vert.
Alors pourquoi rentrer ce signal deux fois dans le centre audio? Une fois suffit!
Pourquoi couper la connexion entre le micro du pilote du module de commande et le centre audio si c'est pour rentrer deux fois le même signal?
Cela n'a pas de sens!
C'est pourquoi le micro du pilote du module de commande devrait être connecté en permanence au centre audio comme pour les deux autres astronautes!
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Ce diagramme représente les interfaces de donnée.
J'ai cerclé un circuit, appelé "Pmodule de commande" (pulse coded modulator) qui permet de moduler un signal analogique avec une entrée digitale qui varie.
Nous voyons deux sorties appelées "BIT RATE", et une sortie appelée "START STOP SYNC".
Un Pmodule de commande a besoin d'une entrée qui lui dit à quel taux il doit encoder la donnée digitale (appelée "BIT RATE") et une entrée de synchronisation qui lui dit quand démarrer l'encodage et quand l'arrêter.
Donc, le signal "START STOP SYNC" devrait être indiqué comme une entrée au lieu d'une sortie, et au moins un des deux signaux "BIT RATE" devrait être indiqué comme une entrée!
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Cette figure représente le Central Timing Equipment
Le signal original de 512 KHZ passe à travers des diviseurs successifs de fréquence; il arrive comme deux signaux sur le circuit "SERIAL BIT CODER & CONVERTER", un de 10 HZ, et un de 1 HZ.
Ce circuit est en fait un registre à décalage qui permet de charger en parallèle le code temporel de 25 bits et de l'envoyer comme un train de bits: Un signal permet de charger le code temporel dans le registre, et l'autre signal d'envoyer successivement les bits du code temporel; comme le code temporel contient 25 bits, le signal qui envoie les bits devrait être déclenché 25 fois entre deux déclenchements du signal qui charge le code temporel dans le registre; il devrait donc y avoir un rapport de 25 entre ces deux signaux, et le ratio de ces deux signaux n'est ici que de 10!
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Cette figure représente le bloc Pmodule de commande.
Le circuit "DIGITAL MULTIPLEXER" (cerclé de rouge) permet le multiplexage des ports parallèles, i.e. de les sélectionner alternativement, et de les envoyer au port "OUTPUT REGISTER" (cerclé d'orange).
Les ports parallèles sont d'abord un port venant des entrées analogiques alternativement sélectionnées dans un multiplexeur analogique et converties en digital par le circuit cerclé de vert, et ensuite un ensemble de ports parallèles externes (venant du bloc cerclé de bleu).
Les ports sont alternativement sélectionnés par des lignes de sélection symbolisées par le bloc que j'ai cerclé de rose.
La partie encadrée en rouge contient le traitement du port parallèle venant des entrées analogiques.
Le port parallèle venant des entrées analogiques est converti en digital depuis un signal analogique qui vient d'un multiplexeur analogique (cerclé d'orange).
Ce multiplexeur analogique permet de sélectionner alternativement des entrées analogiques qui ne sont pas toutes echantillonnées au même taux (ce qui veut dire que certaines changent plus fréquemment que d'autres).
Les ports parallèles autres que le port qui vient des entrées analogiques viennent du bloc encadré en bleu. Les ports parallèles ne sont pas tous échantillonnés au même taux; certains changent plus souvent que d'autres (i.e. certains changent 200 fois par seconde alors que d'autre changent seulement une fois par seconde).
La sélection alternative des ports parallèles se fait avec les lignes de sélection dans le bloc encadré en vert. Etant donné qu'il y a un total de 45 ports à successivement sélectionner (selon la documentation), au moins 6 lignes de sélection seraient nécessaires (5 lignes ne permettent de sélectionner que 32 ports); pourtant ce bloc n'indique que 4 lignes de sélection, ce qui ne permet de sélectionner que 16 ports.
Ensuite la fréquence normale du train de bits est de 51200 bits par seconde dans le mode normal, et 1600 bits par seconde dans le mode réduit, ce qui fait 51200/8=6400 mots par seconde dans le mode normal, et 1600/8=800 mots par seconde dans le mode réduit.
Il devrait donc y avoir 6400 sélections par seconde dans le mode normal, et 800 sélections par seconde dans le mode réduit; pourtant ils indiquent seulement 50 sélections par seconde (SPS=Selection per second) dans le mode normal et 1 dans le mode réduit; de plus, le ratio antre les taux indiqués est de 50 alors qu'il devrait être de 32 (ratio entre le taux normal et le taux réduit).
Parmi les ports parallèles externes, certains sont échantillonnés 200 fois par seconde; s'il ya N ports à sélectionner, et qu'il y a P sélections par secondes, chaque port est sélectionné P/N fois par seconde; si P/N est inférieur à 200, certains echantillons seront perdus.
En ce qui concerne les signaux analogiques, la situation est encore pire; s'il y a M signaux analogiques à sélectionner, chaque signal sera sélectionné une fois sur M sélections, et apparaîtra seulement une fois sur M sur le port parallèle des entrées analogiques; ce port est lui-même sélectionné seulement une fois sur N par le mmultiplexeur de port parallèle; les entrées analogiques ne seront donc sélectionnées que P/(N*M) fois par seconde, c'est à dire encore moins que pour les ports parallèles externes; donc pour les entrées analogiques échantillonnées à 200 fois par seconde, la perte d'échantillons sera encore plus importante que pour les ports parallèles externes qui sont échantillonnés au même taux.
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Cette figure indique l'emplacement des caméras noir et blanc sur deux vues différentes (localiser les caméras sur deux vues différentes permet de les localiser dans l'espace tri-dimensionnel; la localisation sur une vue simple ne permet que de les localiser dans un espace bi-dimensionnel).
De même cette figure indique l'emplacement des caméras couleur sur deux vues différentes qui sont les mêmes que pour les caméras noir et blanc (ou pratiquement).
Si nous comparons l'emplacement des caméras noir et blanc et des caméras couleur sur les deux mêmes vues correspondantes, nous voyons que les emplacements de ces caméras sont proches, en particulier pour les caméras que j'ai cerclées de rouge (les autres caméras sont proches également, mais j'ai une raison particulière de cercler ces deux caméras).
Mais cela ne signifie pas nécessairement que les caméras noir et blanc et les caméras couleur sont proches dans l'espace tri-dimensionnel, car elles peuvent être proches dans ce plan, et plus distantes dans un autre plan.
Nous avons donc besoin d'une autre vue pour les localiser plus précisément et les comparer.
Sur ces deux autre vues correspondantes, nous voyons qu'il y a deux caméras noir et blanc qui ne sont pas au même emplacement que deux caméras couleur, mais les caméras que j'avais cerclées sur les vues précédentes (et que j'ai cerclées à nouveau sur ces vues) ont à nouveau le même emplacement sur les deux vues (cela peut être vérifié relativement à la tête du premier astronaute que j'ai cerclée de bleu).
Cela signifie que cette caméra noir et blanc et cette caméra couleur sont réellement très proches l'une de l'autre dans l'espace tri-dimensionnel, bien trop proches et se géneraient; il ne serait pas possible de les placer si près l'une de l'autre, elles s'interpénétreraient!
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Cette figure représente le "data storage equipment" (unité de stockage des données).
L'anomalie ne se trouve pas dans ce diagramme, mais à propos de ce qu'ils en disent.
Ils disent que les données sérielles sont enregistrées à 15 pouces par seconde à 51,2 khz, et 3,75 pouces par seconde à 1,6 Khz.
Donc le mode réduit a besoin d'un quart de la longueur de bande qui est nécessaire pour le mode normal, alors que le taux du mode normal est 32 fois plus rapide que celui du mode réduit!
Et bien, le mode réduit est drôlement vorace!
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Ceci est le diagramme des circuits d'aiguillage du DSE (dans une forme simplifiée).
Ces connexions semblent normales. A première vue, elles pourraient, mais, quand nous y regardons de plus près, c'est une autre histoire!
Sur l'interrupteur que j'ai cerclé de rouge, les contacts "15 IPS RECORDING SPEED" et "3,75 IPS RECORDING SPEED" sont des entrées qui permettent de sélectionner la vitesse d'enregistrement; le point commun de l'interrupteur devrait donc normalement être connecté à une sortie; mais il est en fait connecté à la ligne "RECORD & ERASE CICRCUIT ENABLE" à travers le chemin que j'ai coloré en orange; pourtant cette ligne permet de mettre le circuit en mode enregistrement et est conséquemment aussi une entrée au lieu d'une sortie (et également une entrée qui signifie quelque chose de complétement différent des deux autres entrées).
Sur l'interrupteur que j'ai cerclé de rouge, les contacts "P/B ALL CHANNELS BUT LEM Pmodule de commande - SPEED INTERNALLY SELECTED" et "P/B LEModule de commande Pmodule de commande ONLY 120 IPS" sont des entrées qui permettent de définir ce qui doit être rejoué et à quelle vitesse; le point commun de l'interrupteur devrait être connecté à une sortie, mais il est en fait connecté (à travers la ligne orange) à la ligne "REPRODUCE CIRCUIT ENABLE" qui permet de mettre le circuit en mode de reproduction, et qui est conséquemment aussi une entrée (et aussi une entrée qui signifie quelque chose de complétement différent des deux autres entrées).
Sur l'interrupteur que j'ai cerclé de rouge, les contacts "RECORD & ERASE CIRCUIT ENABLE" et "REPRODUCE CIRCUIT ENABLE" sont des entrées qui permettent de mettre le circuit soit en mode d'enregistement, soit en mode de reproduction, le point commun de l'interrupteur devrait donc être connecté à une sortie; mais il est en fait connecté (à travers la ligne orange) à la ligne "FWD TRANSPORT (120 IPS IF PLAY OR RECORD NOT SELECTED)" qui permet de mettre la direction de transport en avant et qui est conséquemment une entrée au lieu d'une sortie (et aussi une entrée qui signifie quelque chose de complétement différent des deux autres entrées).
J'ai donc montré trois exemples dans lesquels une entrée est connectée à une autre entrée qui signifie quelque chose de complétement différent au lieu d'être connectée à une sortie.
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Cette figure montre le "Up Data Link Equipment".
Sur ce diagramme, le bloc "VEHICLE & SYSTEM ADDRESS SUB BIT DECODER" extrait les bits du signal reçu, lesquels sont envoyés à un registre 24 bits.
Le bloc "VEHICLE & SYSTEM ADDRESS DECODER" prend une partie de ce registre pour le réinjecter dans le bloc qui extrait les bits; mais ce dernier n'a rien à faire de cette adresse, car sa fonction est seulement d'extraire les bits et il n'a pas à tenir compte de cette adresse qui est contenue dans les bits qu'il envoie au registre 24 bits.
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Le message reçu contient deux mots de commande de huit bits.
Cette table donne la correspondance entre les deux mots de commande et la fonction correspondante.
En fait, il y a seulement 41 fonctions différentes, et le premier mot de commande va de 1 à 75 (et certaines fonctions ne sont même pas définies, indiquées comme "reservé" pour un future usage..qui n'est jamais venu); ceci signifie qu'un seul mot de commande aurait suffi pour définir les diverses fonctions.
Maintenant, le fait qu'il y ait deux mots de commande peut s'expliquer par le fait que le premier mot représenterait une fonction et le second mot une sous-fonction de la fonction.
Par exemple, "S-BAND Tape Mode" et "S-BAND Tape Off" concernent tous deux la bande S-BAND, et on peut donc leur attribuer le même premier mot de commande (la fonction) et deux différents seconds mots de commande (la sous-fonction), et effectivement, pour "S-BAND Tape Mode", le double mot de commande est "41,45", et pour "S-BAND Tape Off", le double mot de commande est "41,44", et cela semble cohérent de cette manière.
Mais, si nous prenons les commandes "Tape Recorder - Transport Forward" et "Tape Recorder - Transport Rewind", ces deux commandes concernent la direction de transport de l'enregistreur, et leur premier mot de commande devrait donc être identique, et seul le second mot de commande devrait différer; au lieu de cela, il leur été assigné respectivement les doubles mots de commande "72,77" and "73,77"; c'est incohérent, car c'est leur premier mot de commande qui est différent, et leur second mot qui est le même.
Toute la table de commandes montre des incohérences et semble complétement anarchique, illogique.
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Ce diagramme montre le bloc VHF- AM.
Ce bloc transmet et reçoit des signaux vers et depuis des antennes à travers un dispositif qu'ils appellent un "triplexer".
En fait il n'existe rien de tel qu'un "triplexer"; leur "triplexer" est en fait un diplexer qui est un dispositif qui permet d'émettre un signal en même temps que l'on en reçoit un autre; ce mode qui permet d'émettre un signal en même temps qu'un autre signal est reçu s'appelle "full duplex"; le signal émis et le signal reçu doivent avoir deux fréquences différentes.
Sur chaque côté de ce diagramme il y a un interrupteur qui permet de connecter soit à un transmetteur, soit à un récepteur.
Ce qui est particulier à propos de ces interrupteurs est qu'il y a une ligne pointillée (que j'ai cerclée de bleu) qui les joint; cette ligne pointillée est une indication que les interrupteurs ne sont pas indépendants, et qu'ils changent simultanément; leurs points communs sont soit tous deux connectés aux contacts gauches, ou soit tous deux connectés aux contacts droits; les autres combinaisons ne sont pas possibles; l'astronaute a un simple interrupteur à deux positions pour les commander.
les interrupteurs peuvent donc seulement changer ainsi, d'une manière interdépendante.
Si les interrupteurs n'avaient pas été interdépendants, toutes les combinaisons des deux interrupteurs auraient été possibles (mais l'astronaute aurait eu deux interrupteurs différents à commander).
Maintenant, ils considèrent deux modes différents:
- Simplex A: Transmission et réception sur 296,7 MHZ pour la voix seulement.
- Simplex B: Transmission et réception sur 259,7 MHZ.
Le mode "Simplex A" est commandé par l'interrupteur de gauche: Sur la position gauche de l'interrupteur, A transmet, et sur la position droite, A reçoit.
Le mode "Simplex B" est commandé par l'interrupteur de droite: Sur la position gauche de l'interrupteur, B transmet, et sur la position droite, B reçoit.
Mais, à cause de l'interdépendance des interrupteurs, ces deux modes sont en fait les mêmes: Lorsque A transmet, B transmet également, et quand A reçoit, B reçoit également; A ne peut pas transmettre pendant que B reçoit, et vice versa.
Pourtant, le diplexer le permettrait.
Ce n'est absolument pas pratique, car les astronautes doivent se synchroniser pour transmettre et recevoir en même temps, ce qu'ils n'auraient pas à faire si les interrupteurs avaient été indépendants.
Ensuite ils considérent deux autres modes:
- Duplex A: Transmission sur 296,8 MHZ et réception sur 259,7 MHZ pour la voix et les données médicales.
- Duplex B: Transmission sur 259,7 MHZ et réception sur 296,7 MHZ pour la voix et les données radar.
Pour utiliser le mode Duplex A, les interrupteurs doivent être sur ces positions.
Mais nous avons vu que ces positions sont incompatibles à cause de l'interdépendance des interrupteurs qui les forcent à être sur la même position.
Et, pour utiliser le mode Duplex B, les interrupteurs devraient être sur ces positions.
Ces positions sont également incompatibles à cause de l'interdépendance des interrupteurs.
De plus, même si ces interrupteurs étaient indépendants, ces deux modes seraient mutuellement exclusifs.
Conséquemment, le module de commande ne pourrait recevoir des données médicales (seulement en Duplex A) et des données radar (seulement en Duplex B) en même temps.
Pourtant le module de commande devrait recevoir les données radar de manière permanente, faute de quoi le radar ne pourrait fonctionner.
Cela forcerait à toujours rester en Duplex B, et à ne jamais utiliser le Duplex A, ce qui veut dire que les données médicales ne seraient jamais reçues (puisqu'elles ne sont reçues qu'en Duplex A).
Enfin ils considérent ces deux derniers modes:
- Receive A: Réception sur 296,8 MHZ seulement.
- Receive B: Réception sur 259,7 MHZ seulement.
Le mode "Receive A" correspond au mode "Simplex A" dans lequel l'interrupteur de gauche serait forcé de rester sur la position droite.
De même, le mode "Receive B" correspond au mode "Simplex B" dans lequel l'interrupteur de droite serait forcé de rester sur la position droite.
Mais, comme les interrupteurs sont interdépendants, quand l'interrupteur de gauche est forcé de rester sur la position droite, c'est aussi le cas de l'interrupteur de droite, et ces deux modes sont donc en fait les mêmes!
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Cette figure montre le diagramme du "Unified S-Band Equipment".
Sur ce diagramme, l'interrupteur que j'ai cerclé de rouge permet de connecter le signal reçu soit au premier transpondeur soit au second transpondeur; les sorties des transpondeurs sont mélangées à un combinateur de puissance (power combiner); les deux transpondeurs sont exactement identiques, mais un seul reçoit le signal d'entrée à un moment donné; s'ils sont dupliqués, c'est pour une raison de redondance: si le transpondeur couramment utilisé est défaillant, l'astronaute peut aiguiller le signal reçu sur l'entrée de l'autre transpondeur.
Notez que ce n'est pas automatique, et que l'astronaute doit savoir que le transpondeur courant est défaillant.
Si l'interrupteur était retiré, et que le signal reçu soit envoyé aux deux transpondeurs, alors, lorsque les deux transpondeurs fonctionnent, ils sortent le même signal qui est combiné dans le power combiner qui sortira le même signal que celui des transpondeurs.
Et, si l'un des transpondeurs cesse de fonctionner, l'autre produira encore le signal retransmis que le power combiner transmettra.
Donc, avec cette modification, cela devient automatique: Que les deux transpondeurs fonctionnent, ou seulement l'un d'entre eux, le power combiner transmettra normalement le signal fabriqué par le(s) transpondeur(s).
L'astronaute n'a rien à faire, il n'a pas à vérifier si le transpondeur courant fonctionne; ce n'est pas seulement plus automatique, mais aussi plus sûr.
Ceci est le diagramme du récepteur S-Band.
Ce transpondeur reçoit un signal du LEM et extrait les données radar (ranging data), appelées PRN (pseudo random noise - pseudo bruit aléatoire).
Le signal reçu est mélangé avec un premier signal HF dans un premier mélangeur (1st Mix, cerclé de rouge); la sortie du mélangeur a une fréquence égale à la différence des fréquences des deux signaux d'entrée.
Puis le signal est rentré dans un second mélangeur (2nd Mix) dans lequel sa fréquence est abaissée à nouveau par soustraction de fréquence.
La sortie de la chaine est la ligne dessinée en orange, et elle contient normalement le signal PRN (données radar) du signal reçu.
Ce signal rentre ensuite dans un bouclage de phase (entouré de jaune) avec un VCO (cerclé de violet); comme la sortie du VCO (cerclé de violet) rentre dans un diviseur par deux avant d'aller dans le comparateur, le VCO suit le double de la fréquence du signal de sortie de la chaine (ligne orange); la sortie du diviseur par deux (ligne violette) a donc la même fréquence que la sortie de la chaine, et devrait contenir le signal PRN (données radar).
La sortie du VCO rentre ensuite dans un doubleur de fréquence (cerclé en vert foncé) et la sortie du doubleur de fréquence est la seconde entrée du deuxième mélangeur (ligne bleu foncé).
Donc, comme la sortie du VCO a le double de la fréquence de la sortie de la chaîne, et sa fréquence est encore doublée avant de rentrer dans le second mélangeur, cela signifie que la seconde entrée de second mélangeur a quatre fois la fréquence de la sortie de la chaîne, et que le code PRN varie quatre fois plus vite dedans; conséquemment le code PRN de la sortie du second mélangeur est altérée (le récepteur n'est pas autorisé à changer la fréquence du code PRN).
Donc, le signal PRN qui rentre dans le bloc W.B DET sur la droite (ligne violette) ne contient par le code PRN originel.
Il y a également un autre signal (appelé W.B.) qui rentre dans le détecteur W.B., et c'était l'espoir d'un fan d'Apollo que ce signal contiendrait le code PRN originel.
Malheureusement pour lui, la sortie du VCO rentre également dans le premier mélangeur, après que sa fréquence ait été multipliée par 108 (2*2*27); la seconde entrée du premier mélangeur contient donc également le code PRN, mais qui varie 216 fois plus rapidement que dans le signal de la sortie de la chaîne (le VCO a une fréquence double de celle de la sortie de la chaîne).
Conséquemment, le code PRN de la sortie du premier mélangeur est déjà détérioré, altéré.
Donc même si le signal "W.B." qui sort du second mélangeur a le code PRN de la première entrée du second mélangeur, ce code PRN est altéré de toute manière, et invalide.
Le problème est que le récepteur n'est pas autorisé à modifier le signal radar; si le récepteur modifie le signal radar en changeant sa fréquence ou de toute autre façon avant de la retransmettre, alors le LEM ne sera pas en mesure de l'utiliser, car il ne sera pas capable de mesurer la différence de temps entre le signal qu'il envoie et celui qu'il reçoit en retour du module de commande.
Le radar du LEM devient purement et simplement inutilisable.
Maintenant, certains pourraient dire que le signal radar qui a été multiplié en fréquence pourrait être divisé en fréquence à la réception de manière à reconstituer le signal original.
En fait cela pose le problème suivant: En cas de perte temporaire du signal reçu, si le module de commande ne change pas la fréquence du signal radar, le LEM peut resynchroniser la signal radar reçu avec celui émis; dans le cas où le module de commande multiplie la fréquence du signal radar avant de le renvoyer au LEM, alors, si le LEM perd momentanément le signal reçu depuis le module de commande, la perte aléatoire de pulses radar créera un décalage du signal radar après que sa fréquence ait été divisée à partir du signal reçu, ce qui résultera en une erreur indéterminée permanente de la différence de temps entre le signal reçu et le signal émis.
Ceci est la raison pour laquelle le module de commande ne doit pas modifier la fréquence du signal radar avant de le retransmettre.
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Ceci est le diagramme du transmetteur S-Band PM.
Le signal radar (cerclé de rouge) ainsi que la voix modulent la porteuse dans le "PHASE MODULATOR" (cerclé d'orange).
Mais alors la fréquence de la porteuse, après qu'elle ait été modulée, est successivement multipliée par 2, 5 et 3 (donc 30 en fait) dans la chaine que j'ai cerclée de rose.
Le problème est que la fréquence de la porteuse devrait être accrue avant que la porteuse soit modulée, et non après; c'est spécialement vrai pour le signal radar.
Le fait de multiplier la fréquence de la porteuse après qu'elle ait été modulée avec le signal radar multiplie également la fréquence du signal radar dans la porteuse...Et, comme je l'ai déjà dit, le récepteur n'est pas autorisé à changer la fréquence du signal radar, autrement le signal radar retourné devient inutilisable par le LEM.
Maintenant, si le transmetteur était modifié comme je le montre sur ce diagramme, avec la fréquence de la porteuse multipliée avant d'être modulée avec le signal radar, alors le signal radar serait utilisable par le LEM.
Le radar du LEM pourrait alors fonctionner à nouveau et utiliser le signal radar retourné pour mesurer la distance de sa cible.
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Ceci est le diagramme du transmetteur FM S-Band.
Dans ce transmetteur FM, le circuit VCO (cerclé de rouge) suit soit le signal TV ou la donnée FM selon la position de l'interrupteur cerclé d'orange.
Comme le signal TV est une entrée analogique variant en amplitude, elle est directement connectée à l'entrée du VCO (le VCO est contrôlé par tension).
Mais le signal FM (cerclé de bleu) lui varie en fréquence, et il va donc dans un comparateur dont la sortie est connectée à l'entrée du VCO (lorsque l'interrupteur est sur la position correspondante).
Mais il y a un petit problème: Pour que le signal FM DATA commande le VCO et fasse que le VCO suive sa fréquence, la sortie du VCO devrait rentrer comme seconde entrée du comparateur pour créer un bouclage de phase.
Sur ce diagramme modifié, j'ai rajouté la connexion manquante (en rouge), c'est à dire la sortie du VCO connectée à la seconde entrée du comparateur de manière à créer un bouclage de phase.
Sans cette connexion, la sortie du VCO ne suivra pas la fréquence su signal FM DATA!
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Ceci est le diagramme du "Unified S-Band switching block".
J'ai cerclé un groupe de trois interrupteurs.
Ces interrupteurs sont traversés par une ligne pointillée (que j'ai cerclée en violet) qui signifie qu'ils sont interdépendants, et changent en même temps; ils sont soit tous en position basse soit tous en position haute.
Nous considérons d'abord les interrupteurs dans la position 'R' (i.e. position basse).
Il y a deux interrupteurs sur la droite qui permettent de faire plusieurs connexions; le coupe-circuit peut être connecté à l'entrée OFF du circuit PWR RELAY à travers le chemin que j'ai coloré en rouge.
Il peut aussi être connecté à l'entrée OFF à travers ce chemin.
Le coupe-circuit peut aussi être connecté à l'entrée ON à travers le chemin que j'ai connecté en rouge (sans activer le contact d'activation TV).
Le coupe-circuit peut aussi être connecté à l'entrée ON du PWR RELAY à travers le chemin que j'ai coloré en rouge (sans activer le contact d'activation TV).
Finalement, le coupe circuit peut aussi être connecté à l'entrée ON à travers le chemin que j'ai coloré en rouge, mais cette fois en activant le contact d'activation TV.
Nous considérons à présent le cas où les interrupteurs sur la gauche sont tous sur la position 'S' (i.e. en position haute).
Le coupe-circuit peut être connecté à l'entrée ON du PWR RELAY à travers le chemin que j'ai coloré en rouge (sans activer le contact d'activation TV).
Finalement, toutes ces connexions permettent:
- Soit de connecter le coupe-circuit à l'entrée OFF du circuit PWR RELAY.
- Soit de connecter le coupe-circuit à l'entrée ON du PWR RELAY sans activer le contact d'activation TV.
- Soit de connecter le coupe-circuit à l'entrée ON du PWR RELAY et en activant le contact d'activation TV.
Ces trois cas de figure ne nécessitent pas tous ces interrupteurs; le seul interrupteur qui est nécessaire est celui que j'ai cerclé en rouge, et tous les autres sont redondants et inutiles.
J'ai donc modifié le diagramme en supprimant tous les interrupteurs inutiles et en gardant juste le seul qui soit vraiment nécessaire.
Nous sommes donc partis du diagramme originel Apollo (en haut) que nous avons simplifié dans le diagramme du dessous qui permet de faire la même chose!
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Ceci est le diagramme du "S-Band Power Amplifier Control and Power Switching block".
Ce circuit est encore plus vicieux que le précedent.
Ce circuit contient un groupe de trois interrupteurs interdépendants (cerclés de rouge) suivis d'un interrupteur (cerclé de vert foncé) qui permet de connecter l'origine du premier groupe d'interrupteurs à l'un des interrupteurs (ou aucun) du groupe que j'ai cerclé de vert clair sur la droite.
Il contient aussi un second groupe de trois interrupteurs interdépendants (cerclés d'orange) suivis de deux interrupteurs (cerclés en bleu foncé) qui permettent de connecter l'origine du second groupe soit à l'interrupteur cerclé de bleu clair, soit à rien.
Cela va être une avalanche de simplifications.
D'abord, losrque le premier groupe de trois interrupteurs est sur la position 'R' (position basse), l'origine du premier groupe peut être connectée au premier des trois interrupteurs sur la droite à travers la connexion que j'ai colorée en rouge.
Ou elle peut être connectée au second interrupteur à travers la connexion que j'ai colorée en rouge.
Ou elle peut être connectée à rien à travers la connexion que j'ai colorée en rouge.
Nous examinons à présent la position 'S' du premier groupe de trois interrupteurs sur la gauche.
L'origine du premier groupe peut être connectée au second interrupteur sur la droite à travers la connexion que j'ai colorée en rouge.
En fait, le premier groupe de trois interrupteurs n'est pas nécessaire; toutes les possibilités peuvent être obtenues juste avec l'interrupteur que j'ai cerclé en rouge.
Je supprime donc le premier groupe de trois interrupteurs et ne garde que l'interrupteur nécessaire.
Considérons à présent le second groupe de trois interrupteurs, d'abord sur la position 'R'.
L'origine du second groupe peut être connectée au troisième interrupteur sur la droite à travers la connexion que j'ai colorée en rouge.
L'origine du second groupe peut être connectée au troisième interrupteur sur la droite à travers la connexion que j'ai colorée en rouge.
Et aussi à travers la connexion que j'ai colorée en rouge.
Et elle peut être connectée à rien à travers la connexion que j'ai colorée en rouge.
Et aussi à travers cette connexion.
Considérons à présent la position 'S' du second groupe de trois interrupteurs.
L'origine du second groupe peut être connectée au troisième interrupteur sur la droite à travers la connexion que j'ai colorée en rouge.
Donc, finalement, le seul interrupteur nécessaire dans la seconde partie est celui que j'ai cerclé de rouge; tous les autres interrupteurs sont redondants et inutiles; et un contact de cet interrupteur peut aussi être supprimé.
Je supprime donc tous les interrupteurs inutiles et garde seulement le seul nécessaire avec seulement deux contacts.
Nous sommes donc partis du diagramme originel Apollo (en haut) que nous avons simplifié dans le diagramme du bas qui fait la même chose!!!
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Ceci est le diagramme du bloc PMP.
Dans ce diagramme nous allons nous intéresser à la partie que j'ai entourée de rouge.
Dans ce bloc, nous avons deux modulateurs bi-phase (Bi Phase Mod et and Bi Phase Mod 2) dont les entrées et sorties sont connectées aux interrupteurs cerclés de rouge.
Ces interrupteurs ont deux positions appelées "AUX" et "S54", et ils sont soit tous deux sur "S54" (ce qui est ici le cas), soit tous deux sur "AUX"
Lorsque les interrupteurs sont sur la position S54:
- L'entrée du premier modulateur bi-phase est connectée au signal "R/T Pmodule de commande TLM" à travers le chemin que j'ai coloré en orange, et sa sortie est connectée au Mixer PM à travers un chemin que j'ai aussi coloré en orange.
- L'entrée de second modulateur bi-phase est connectée au signal "P/B Pmodule de commande TLM" à travers le chemin que j'ai coloré en rouge, et sa sortie est connectée au mixer FM à travers un chemin que j'ai également coloré en rouge.
Cette situation est parfaitement normale, il n'y a rien à y critiquer.
Le gag commence lorsque les interrupteurs sont la position "AUX".
Sur cette position des interrupteurs:
- L'entrée du premier modulateur bi-phase est encore connectée au signal "R/T Pmodule de commande TLM" (à travers le chemin coloré en orange), mais sa sortie n'est connectée à rien!
- L'entrée du second modulateur bi-phase n'est plus connectée au signal "P/B Pmodule de commande TLM" mais est maintenant connectée au signal "R/T Pmodule de commande TLM" (i.e. le même que pour le premier modulateur bi-phase), et sa sortie est envoyée à la fois au PM Mixer et au FM Mixer.
Conclusion: Sur la position "AUX" des interrupteurs, le signal "R/T Pmodule de commande TLM" est envoyé deux fois, et le signal "P/B Pmodule de commande TLM" n'est pas envoyé du tout!!!
C'est ce qui s'appelle de la logique "lunaire"!
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Ces diagrammes représentent les spectres opérationnels du système S-Band.
Voici l'un de ces spectres de fréquence.
La fréquence est représentée comme allant d'une origine négative à une valeur positive, et les signaux de 30KZ and 70KHZ varient autour de zéro.
Mais ceci est parfaitement stupide, car une fréquence ne peut pas avoir de valeur négative, elle est toujours positive.
Une fréquence négative ne signifie absolument rien; les signaux de 30KHZ and 70KHZ ne varient pas autour de zéro, mais autour d'une fréquence qui est bien plus haute que ces fréquences.
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Ceci est le diagramme de la balise de récupération.
C'est un bloc qui est supposé fabriquer un signal qui est émis par le module de commande après que le module de commande soit tombé dans l'océan et qui permet aux bateaux de le localiser.
Un multivibrateur (cerclé de vert) construit un train de pulses en modulant un signal HF de 243 MC (cerclé de rose) avec un signal BF de 1KC, et un timer interruptif plus lent permet de séparer ces trains de pulses par des silences; la manière dont ce signal est fabriquée est normale.
Là où l'ennui commence est que, avant d'être connecté à l'antenne, ce signal passe à travers un filtre passe-bas (cerclé en rouge) qui éliminera le signal HF, ne laissant que le signal modulant de 1KC; le problème est que ce signal BF a besoin du signal HF pour se propager dans l'air, il ne peut se propager de lui-même!
Cette balise de récupération ne peut donc fonctionner, et ne sera pas très utile pour récupérer le module de commande!
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Ceci est le diagramme d'un bloc RRT.
Quels sont donc les problèmes contenus dans ce diagramme?
1) La sortie du VCO contient des variations de fréquence du signal reçu.
Mais ce signal rentre dans des mélangeurs différentiels de la chaine après avoir été multiplié en fréquence (à travers des chemins colorés en rouge).
Ce rebouclage détruit le signal radar contenu dans le signal reçu.
2) la sortie du VCO rentre dans le bloc que j'ai entouré de brun de manière à extraire les trois signaux tonaux que le signal reçu contient; mais ces trois signaux tonaux ont été modifiés par le fait du rebouclage du VCO dans la chaine.
3) De plus, les trois signaux tonaux ont une analogie entre eux: Le plus rapide est 32 fois plus rapide que de moyen, et le moyen est 32 fois plus rapide que le plus lent; le signal moyen n'est donc pas nécessire, le signal le plus lent et le plus rapide suffisent (de toute façon ils sont détruits à ce niveau).
4) finalement; pourquoi séparer ces signaux tonaux si c'est pour immédiatement les (u]réunir à nouveau pour moduler le signal HF renvoyé au LEM.
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Si un observateur voit les paraboles de profil lorsque ces paraboles ne sont pas tournées relativement à lui, il verra complètement les deux paraboles de son côté, mais pas les deux autres paraboles du côté opposé.
Mais, si les paraboles sont tournées relativement à lui, la parabole du bas cachera partiellement la parabole du haut sur son côté.
Et la parabole inférieure qui est de l'autre côté deviendra aussi partiellement visible.
Ce schéma montre le module de commande sous deux perspectives différentes avec l'indication des antennes, deployées et repliées.
Sur la partie gauche de schéma, nous pouvons distinctement voir les deux paraboles qui sont de notre côté, et pas du tout les deux paraboles qui sont sur le côté opposé.
Cela signifie que les paraboles ne seraient pas tournées.
Donc, logiquement, les paraboles devaient être alignées avec l'axe Z, de sorte qu'elles n'apparaissent pas tournées sur l'autre vue.
Mais ce n'est pas du tout le cas, comme nous le voyons sur l'autre partie du schéma: La direction des paraboles est tournée relativement à l'axe Z (d'un angle de 37,75°).
Cela signifie que, sur la première partie du schéma, les paraboles devraient apparaître tournées relativement au système de référence du module de commande, et donc elles ne devraient pas être vues de cette manière, avec les deux paraboles de notre côté complètement visibles, et pas du tout les deux autres...
...Mais de cette manière, avec la parabole du bas de notre côté cachant partiellement la parabole du haut, et la parabole du bas de l'autre côté aussi partiellement visible.
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Ce diagramme montre comment l'antenne haut-gain se rabat.
Nous voyons des parties manquantes sur les paraboles; ces parties manquantes n'ont pas d'explication logique:
- La parabole en haut à gauche devrait être entiérement dessinée sans partie manquante (cerclée de rouge), car la parabole de droite ne vient pas par dessus, et la hampe de support s'arrête avant.
- La parabole en bas à gauche ne devrait pas avoir de partie manquante non plus (cerclée d'orange) car nous pouvons voir qu'elle n'est pas cachée par la hampe comme elle cache partiellement cette dernière, et la parabole sur sa droite ne vient pas par dessus.
Ensuite pourquoi avoir quatre petites paraboles et pas plutôt une seule plus grande qui aurait la superficie des quatre réunies?
Cela serait plus efficace!
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Ceci est un schéma montrant l'antenne VHF de secours sous deux angles différents.
Mais où est sur la vue de droite les fils qui apparaissent sur la vue de gauche (et que j'ai cerclés sur cette vue)?
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Mais, bien sur tout cela tient parfaitement debout!
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VI) LE SYSTEME DE REMONTÉE DES DONNÉES DU MODULE LUNAIRE
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Alors que les informations système, le signal télé, les informations biomédicales, et les voix des astronautes étaient transmises vers la terre via le MSFN à travers un canal commun, la voix du sol était transmise au LEM à travers un canal, tandis que le backup de la voix et les données de remontée étaient transmises à travers un autre canal.
Mais, bien que le backup de la voix et les données de remontée étaient transmis à travers un canal commun, ils ne pouvaient pas être reçus simultanément, et il y avait un interrupteur pour sélectionner laquelle des deux informations devait être reçue.
De manière à ce que les données de remontée soient reçues, cet interrupteur devait être sur la position DATA.
Dans cette position de l'interrupteur, le backup de la voix ne pouvait pas être reçu.
Inversement, de manière à ce que le backup de la voix puisse être reçu, l'interrupteur devait être sur la position VOICE BACKUP.
Dans cette position de l'interrupteur, les données de remontée ne pouvaient être reçues.
Dans la remontée d'Apollo 16, le canal normal de la voix ne pouvait être reçu, et le backup de la voix a dû être utilisé à la place, ce qui signifie que l'interrupteur de l'uplink data assembly a dû être mis sur la position VOICE BACKUP.
Les astronautes auraient oublié de remettre l'interrupteur sur la position DATA à la fin de la remontée, et le résultat est que les données de remontée n'ont pu être envoyées au module lunaire après qu'il ait été largué, et il n'a donc pas été possible de contrôler l'attitude du module lunaire depuis le sol, et de faire la maneuvre de sortie d'orbite pour faire s'écraser le module lunaire sur la lune.
En fait, cet interrupteur n'était absolument pas nécessaire, car il aurait été possible de recevoir simultanément les données de remontée et le backup de la voix (envoyés sur des porteuses de différentes fréquence), en les séparant à la réception; éventuellement, il aurait pu y avoir un interrupteur pour couper le backup de la voix, mais ce n'est même pas nécessaire, car le sol peut aussi couper le backup de la voix quand il n'est pas nécessaire de le transmettre, mais cela n'aurait pas eu de sens de mettre aussi un interrupteur sur la réception des données de remontée, car le sol doit pouvoir contrôler le LGC à tout moment, si nécessaire, quoique, la plupart du temps, c'est l'AGC qui contrôle directement le LGC.
D'ailleurs, c'est fait de cette manière sur la transmission vers le sol; tous les signaux sont simultanément transmis, et séparés à la réception.
Dans cette section, nous allons voir comment les données de remontée étaient traitées.
Normalement, le signal reçu depuis le sol devrait être démodulé pour obtenir le signal carré sériel contenant l'information des données de remontée.
Il devrait ensuite y avoir une conversion série vers parallèle pour convertir l'information série dans le message remonté.
Ceci est le schéma d'un démodulateur FM.
Et ceci est le schéma d'un convertisseur série vers parallèle; il consiste en une chaîne de bascules connectées ensemble; les sorties des bascules sont les sorties parallèles.
Les données de remontée devraient dont être traitées de cette manière: D'abord une démodulation du signal transmis, et ensuite une conversion de série vers parallèle pour obtenir le message remonté.
Nous allons suivre le chemin du signal remonté.
Il est assez long, et couvre plusieurs pages du manuel technique du module lunaire.
D'abord le signal remonté passe à travers un bloc "AUDIO INHIBIT", de manière à retirer la voix de backup de celui-ci.
S'il était possible de retirer l'information du backup de la voix du signal remonté, il était aussi possible de retirer le signal remonté de la voix de backup, ce qui montre qu'il aurait été parfaitement possible de recevoir simultanément les deux informations sans avoir à sélectionner l'une ou l'autre avec un interrupteur.
Ce qui est hilarant est que, après être passé à travers le bloc "AUDIO INHIBIT", le signal remonté rentre dans un bloc "AUDIO AMPLIFIER", ce qui est contradictoire.
Après le bloc "AUDIO AMPLIFIER", le signal passe à travers un bloc "BACKUP VOICE TRANSFORMER", puis des blocs décodeurs, puis un bloc "LGC UPDATE INTERFACE".
Puis le signal passe à travers un bloc "LM GUIDANCE COMPUTER", qui le transmet au bloc "Pmodule de commandeTEA", lequel le transmet ensuite sur une ligne "Pmodule de commande NRZ DATA", sous la forme d'un signal Pmodule de commande (pulse coded modulated), qui est encore un signal sériel.
Puis le signal passe à travers un bloc "DATA AMPLITUDE LIMITER", et un bloc "MODULATOR".
Depuis le bloc "MODULATOR", le signal passe ensuite à travers un bloc "BIPHASE MODULATOR".
Depuis le bloc "BIPHASE MODULATOR", le signal passe à travers un bloc "ISOLATION AMPLIFIER", puis un bloc "1024MC BAND PASS FILTER", puis à nouveau un bloc "ISOLATION AMPLIFIER".
Depuis le bloc "ISOLATION AMPLIFIER", le signal passe à travers un second bloc "ISOLATION AMPLIFIER", puis deux blocs différents "FM MIXER", et "SWITCHABLE INDEX".
Depuis le bloc "FM MIXER", le signal passe à travers un bloc "FM SWITCH", et est finalement envoyé à l'émetteur de l'antenne S-Band, en même temps que d'autres signaux.
Et, depuis le bloc "SWITCHABLE INDEX", le signal passe à travers un bloc "PM MIXER", puis un bloc "PM SWITCH", et finalement est aussi envoyé à l'émetteur de l'antenne S-Band, en même temps que d'autres signaux.
Alors, pourquoi est-ce que les données de remontée reçues seraient renvoyées au sol?
Et, à aucun moment le signal n'a été converti en parallèle, il n'est pas normalement traité comme un message remonté.
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Dans l'AGC, un message remonté est reçu dans un registre INLINK de la mémoire.
Nous pouvons nous demander comment le message remonté peut arriver dans ce registre mémoire, comme le LGC communique avec l'AGC seulement à travers des canaux I/O, et n'a pas d'accès direct avec la mémoire de l'AGC.
Ce message est constitué de 5 bits représentant un code clavier, les 5 bits suivant étant le code clavier complémenté, et les cinq bits suivants encore une répétition du code clavier; ces répétitions permettent un contrôle du message reçu.
Lorsque ce registre est rempli avec un message remonté, une interruption UPRUPT est générée.
Ceci est le programme qui gère cette interruption.
Le registre (INLINK) contenant le message reçu est accédé à un point unique dans le programme.
L'instruction "CAF ZERO" charge zéro dans l'accumulateur, l'instruction "XCH INLINK" échange l'accumulateur avec le registre INLINK, ce qui signifie que INLINK contient maintenant zéro, et l'accumulateur contient le message remonté; l'accumulateur est ensuite placé dans la variable KEYTEMP1 avec l'instruction "TS KEYTEMP1".
L'instruction "CAF LOW5" charge une valeur avec les 5 premiers bits mis à 1, et les autres à 0 dans l'accumulateur.
L'instruction "MASK KEYTEMP1" fait un ET de l'accumulateur avec KEYTEMP1, lequel contient le message remonté, ce qui signifie que l'accumulateur contient maintenant les 5 premiers bits du message remonté, et a tous ses autres bits à 0.
L'instruction "XCH KEYTEMP1" échange l'accumulateur avec KEYTEMP1, ce qui signifie que l'accumulateur contient le message remonté, tandis que KEYTEMP1 contient les 5 premiers bits du message remonté (et les autres bits à 0).
L'instruction "MP BIT10" multiplie l'accumulateur avec une valeur qui est égale à 1000 en octal, ce qui signifie en fait que les bits vont être décalés vers la gauche de 9 positions, avec les 9 premiers bits nuls; le résultat est mis dans une variable KEYTEMP2, avec l'instruction "TS KEYTEMP2"; l'instruction "MASK LOW5" garde seulement les 5 premiers bits de l'accumulateur, et met les autres bits à 0; comme les 5 premiers bits étaient couramment à 0, le résultat est nul.
L'instruction "AD HI10" ajoute à l'accumulateur une valeur qui a les 5 premiers bits à 0, et les autres à 1, et, comme l'accumulateur était couramment nul, l'accumulateur est en fait égal à cette valeur.
La routine "UPTEST" est ensuite appelée avec une valeur qui a toujours les 5 premiers bits à 0, et les autres a 1, QUEL QUE SOIT LE MESSAGE REMONTÉ!
L'instruction "CAF BIT10" charge dans l'accumulateur une valeur qui a les 9 premiers bits à 0, et les suivants à 1.
L'instruction "MP KEYTEMP2" multiplie l'accumulateur avec KEYTEMP2; les 9 premiers bits restent à zéro.
L'instruction "MASK LOW5" garde seulement les 5 premiers bits de l'accumulateur, et comme ces bits sont couramment nuls, le résultat est nul.
L'instruction "COM" complémente l'accumulateur, ce qui signifie que tous ses bits sont maintenant mis à 1, QUEL QUE SOIT LE MESSAGE REMONTÉ!
La routine UPTEST est à nouveau appelée.
La routine UPTEST est donc appelée deux fois avec des valeurs qui sont complètement indépendantes du message remonté.
Alors, que fait la routine UPTEST?
L'instruction "AD KEYTEMP1" ajoute KEYTEMP1 à l'accumulateur; le résultat est non nul.
Cette routine contient une instruction "CCS A" qui teste l'accumulateur, exécute la première instruction suivante si l'accumulateur est positif, la seconde instruction suivante s'il est nul, et la troisième instruction suivante s'il est négatif; que l'accumulateur soit positif ou négatif, l'instruction "TC TMFAIL2" est exécutée, laquelle fait un branchement à TMFAIL2.
Depuis TMFAIL2, le programme descend jusqu'à l'instruction "TC RESUME".
La procédure RESUME permet de retourner depuis une interruption, ce qui signifie qu'il ny aura pas de retour depuis la routine UPTEST.
Le second appel à la routine UPTEST ne sera pas exécuté.
En conclusion, même si le registre INLINK contenait un message remonté depuis le sol (ce qui n'est pas possible, puisque le LGC ne peut pas directement écrire dans la mémoire de l'AGC, et le message remonté n'est pas correctement traité), il ne serait quand même pas pris en compte.
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Le pauvre projet Apollo sombre, lentement mais sûrement!
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