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L'origine




L'origine du groupe
    Créé autour d'un feu il y a cinq ans, Projet Orange compte cinq membres tous très intenses, comme le dit si bien Jean-Sébastien, soit Guillaume Doiron à la guitare, Louis Lalancette à la basse, Stéphane Gaudreau à la batterie, Jean-Sébastien Boies à la guitare et aux claviers ainsi que son frère Jean-Christophe Boies à la guitare et au chant. En 1996, sans même avoir jamais présenté un seul concert, la formation, originaire de Québec, envoie un démo au concours Pro-Scène, et se voit opposer un premier et pratiquement unique refus. Lors de l'édition suivante, la chance leur sourit ; ils présentent leur premier concert et se rendent jusqu'en finale, où ils sont éliminés. Bel exploit malgré tout, surtout lorsqu'on sait que trois des musiciens étaient des remplaçants, les membres manquant étant en spectacle avec un autre groupe, l'ancêtre de la formation Vénus 3, dans l'Ouest canadien. C'est finalement en 1998 que leur avenir semble se préciser, alors que le groupe remporte la victoire au concours Pro-Scène à Québec, ainsi qu'à l'Empire des Futures Stars à Montréal, contre les formations Vénus 3 et Yelo Molo.
    Pas mal pour un groupe qui n'avait donné qu'une dizaine de spectacles, ceux de l'Empire inclus... Depuis, les choses roulent très vite pour Projet Orange «On ne pensait pas être prêt pour ça. Ça va assez vite, on ne réalise même pas encore tout ce qui se passe», avait confié à l'hebdomadaire Voir; Jean-Sébastien, en janvier 1999. Imaginez, lorsqu'ils ont finalement signé une entente avec la multinationale BMG, à peine quelques semaines plus tard..."Dépassés par les événements, jusqu'à un certain point, reconnaît Jean-Sébastien. Mais là on s'est remis, on est prêt à affronter la suite."
    La suite, c'est surtout quelques années plus tard qu'elle se joue. En effet, Stéphane Langelier, à la guitare, et David Gendron, à la batterie, quitte le groupe durant l'hiver 2000-2001, remplacés par Guillaume Doiron et Stéphane Gaudreau, tout deux originaires de Québec et référés à la quintette (qui n'était plus qu'un trio!) par des amis musiciens. Mais ces quelques nuages ne suffise pas à anéantir la magie et l'émotion dont est fait Projet Orange. Le soutient des fans, inconditionnel, leur a aussi été d'un grand secours durant cette période difficile. Quel plaisir pour un artiste que de voir les sourires et les regards du public... Et quel extase que d'entendre les fans chanter les paroles! Si vous avez entendu Mystère aérosol, La Pomme et surtout Héros à Zéro, qui tourne sans cesse à la radio depuis quelques mois, vous avez remarqué que Projet Orange possède un grand atout : un chanteur doté d'une voix flexible, puissante et douce à la fois, qui ajoute à la fabuleuse musique quelque chose d'unique et d'attachant. Et c'est sans compter les textes magnifiques, élégants et réfléchis, aussi écrits par Jean-Christophe, qui offrent un regard neuf et critique sur notre société. Son écriture métaphorique confère aux chansons un aspect nébuleux et laisse place à l'imagination, mais sans toutefois tomber dans le piège des textes vides et sans signification. Ses chansons possèdent toutes un  sens  bien précis... À nous de le découvrir!
    C'est donc dire que tout va maintenant comme sur des roulettes pour Projet Orange, qui vole maintenant dans un ciel aux nuages absents... jusqu'à la prochaine averse!


Le pourquoi de Projet Orange
Si vous vous demandez encore «Pourquoi "Projet Orange"?», ne cherchez plus. Voici, dans
         cette entrevue qu'accordaient Jean-Sébastien et Jean-Christophe au magazine Cool, la réponse à votre question...

Comment est né Projet Orange?
Jean-Sébastien: Un soir, autour d'un feu, Louis et moi, on s'est mis à parler de la possibilité de former un groupe. Comme j'ai toujours voulu faire de la musique avec mon frère, nous en avons parlé à Jean-Christophe, qui s'est montré enchanté de la proposition. Nous avons recruté d'autres membres et formé le groupe.

D'où vient votre nom?
Jean-Christophe:  Nous voulions participer à un concours et nous n'avions pas encore trouvé de nom. Sur la feuille d'inscription, il y avait «Projet :            ». (D'où les deux points du début qui, à cause du site internet, ont aujourd'hui été abandonnés ) Nous avons regardé Jean-Sébastien, qui portait un manteau orange, et inscrit «Orange»! De plus, on trouvait que Projet Orange, ça sonnait très bien!

Jean-Christophe, tu n'aimes pas être considéré comme le leader du groupe. Pourquoi?
Parce que je ne le suis pas, tout simplement. Au sein de Projet Orange, aucun de nous n'est plus important que les autres. (Belle réponse un peu clichée, mais au fond, est-ce que ça ne devrait pas être comme ça partout?) Je compose les chansons, mais ça ne fait pas de moi le porte-parole du groupe! D'ailleurs, les autres membres m'inspirent par leur musique ou par des phrases prononcées au cours d'une soirée. Sans eux, je composerais différemment.

Faites-vous de la musique engagée?
Jean-Christophe: Je revendique beaucoup de choses, mais je ne veux rien changer. La musique est parfois un bon véhicule pour faire passer une opinion ou une idée: elle peut amener une nouvelle dimension.
Jean-Sébastien: Notre but, quand on joue, c'est d'abord de faire passer une émotion. Nous sommes tous très intenses, et c'est ce que nous voulons transmettre au public.

Décrivez-nous votre musique.
Jean-Sébastien: Aujourd'hui, nous vivons l'éclatement des styles musicaux. Rien ne nous oblige plus à nous cantonner dans un style précis. En musique, tout est possible: nous pouvons nous amuser et donner libre cours à notre créativité.Notre album est à l'image de notre époque: très varié et coloré.

Quel est votre plus grand rêve, depuis la sortie de votre album?
Jean-Christophe: Moi, mes ambitions sont simples: j'aimerais jouer sur la deuxième planète habitée, dans notre galaxie. Je ne demande pas grand-chose: un petit pub peu fréquenté me conviendrait parfaitement! (rires)
N'est ce pas ce qu'on leur souhaite?

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