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Trip Hop Switzerland (NE)

Deuxième opus du groupe neuchatelois Watch The Men Fall, L'éternité et un jour poursuit le chemin emprunté sur Oktober. Le calme et la mélancolie des compositions, l’acoustique de la batterie et de la basse, le travail intense sur les sons restent autant de marques de fabrique du groupe neuchâtelois. Watch The Men Fall s’est cependant éloigné de la majesté et du froid que dégageait Oktober. Le grain des sons s’est modifié. Plus tourmenté, plus intime et plus chaud, il reflète l’atmosphère des morceaux et les nouvelles voix qui les caresse. À cet égard, à côté des références évidentes qu’étaient jusque-là la new wave et la triphop, Watch the Men Fall s’inspire désormais aussi profondément du côté de la no wave, du postrock et de l’electronica.

Ces réorientations ne sont sans doute pas sans lien avec les changements qu’a connus la configuration du groupe. Jennifer B. (vx) et Manuel T. (key, samples, programming) nous ont quitté pour laisser la place aux nouvelles voix de Gail M. et Daniel E. qui placent Watch the Men Fall dans une dimension plus personnelle. Nicolas M. (dr., samples, programming), Serge R. (key, samples, programming), Thierry S (b) forment le reste du groupe.

Watch the Men Fall, comme l’atteste son nom, est un groupe qui fait du cinéma. Pour témoigner de cet attachement au 7ème art, les sept titres de L’éternité et un jour sont autant de références directes et d’hommages à des films qui ont marqué le groupe. 5x2 de François Ozon, L’éternité et un jour de Theo Angelopoulos, Gattaca d’Andrew Niccol, Taxi Driver de Martin Scorcese, Me, You and Everyone We Know de Miranda July, Gerry de Gus van Sant et Die bitteren Tränen der Petra von Kant de Peter Fassbinder. Il ne faut pas s’y tromper : ce sont les atmosphères qu’on y décèle que Watch the Men Fall a voulu recréer. Les morceaux ne sont pas la figuration des films, mais leur évocation et celui des thèmes qui leur sont chers : la solitude, le décalage, la noirceur, l’humour du monde qui nous entoure et l’incapacité des humains à se comprendre.

Watch The Men Fall – L’éternité et un jour (2007) distribué par recrec.

 

Watch the men fall is a trip-hop project (drums, bass, keyboards, samplers/electronics, vocals) which is the convergence of earlier organic and electronic experiences. For over five years now, drawing its inspiration from sources as diverse as new-wave (The Cure), postrock (Sigur Rós) and trip-hop (Portishead), watch the men fall are constantly blurring the frontiers between recorded sequences and live instruments, creating intense and emotional downtempo music. The band combines hip-hop beats, atmospheric synths lines, low hypnotic basslines with the singer's ethereal voice.
After a set of concerts, watch the men fall released their first 4 track CD (October e.p.) in 2003, which was positively reviewed among the alternative music scene. This resulted in more than a hundred airplays and several interviews on national and private Swiss radio stations.
After two important dates in 2004 (Montreux Jazz Festival-off and opening for Mich Gerber), the group decide to focus on the realization of a new full length CD which should be completed in autumn 2006.

Watch The Men Fall, reconquête d'une douleur primitive. Cinq musiciens (batterie, basse, claviers, samplers et chant) qui (se) jouent d'un langage trip-hop (Portishead) ou new-wave (The Cure) pour construire un registre tout d'ombre et de fluidité.
Eaux profondes nées de la section rythmique, éther cristallin porté par la chanteuse, Watch The Men Fall navigue dans ces zones troublées de la conscience, là où l'absurde nous torture, là où le silence nous parle...
                                                                                                                                                       
P. Monnat

 

 

 

Last Update : 02/17/15