La
Crise d'Octobre débuta lorsque le Manifeste du Front de Libération
du Québec (FLQ) fut lu sur la radio de CKAC le 7 octobre et sur
les ondes de la télévision de Radio-Canada le 8 octobre.
Ce manifeste provoqua parmi la population un fort courant de sympathie
envers le FLQ.
Le FLQ kidnappa alors James Richard Cross, attaché commercial britannique,
ainsi que Pierre Laporte, qui était le ministre québécois
du travail. Pierre-Eliott Trudeau décréta alors les mesures
de guerre, dans la nuit du 15 au 16 octobre 1970. Les libertés individuelles
furent suspendues, et 457 personnes furent arrêtées. Ces personnes
étaient soupsonnées de soutenir le FLQ. Plusieurs de ces
personnes étaient des personnalités québécoises
importantes (comédiens, chanteurs, journalistes, syndicalistes,
etc.) et la majorité d'entre eux étaient innocents et avaient
été arrêtés sans mandat. De plus, plusieurs
d'entre eux furent soumis à la torture psychologique. De plus, l'armée
du Canada décida d'occuper le territoire du Québec, afin
d'apaiser la population québécoise.
Le 17 octobre, Pierre Laporte fut retrouvé mort. Quant à
James Richard Cross, il fut libéré plus tard, soit après
47 jours de captivité, en échange d'un sauf-conduit pour
Cuba. Le meurtre de Laporte, ainsi que l'application de la loi sur les
mesures de guerre avaient mis fin à la sympathie des québécois
pour le FLQ.
Tout au long de la crise, le peuple québécois vivait dans
la peur. Peur injustifiée selon le FLQ, puisque que ce dernier disait
agir pour le peuple. Il disait également que les blessés
et morts parmi la population ne furent des accidents et qu'au cours de
ses sept années d'existence, le FLQ ne s'est jamais réellement
attaqué au peuple. Il souhaitait simplement la libération
du Québec.
En quelques jours, à cause de la loi sur les mesures de guerre,
environ 36 000 perquisitions eurent lieu à travers le Québec.
Cependant, seulement une vingtaine de personnes étaient directement
impliquées dans cette affaire.