Le commerce des fourrures

           Dès le début du 17e siècle, la France, qui n'avait pas envoyé de colonisateurs depuis près de 60 ans, se réintéressa à la Nouvelle-France pour une nouvelle raison: les fourrures. En effet, ce produit était très à la mode en Europe à cette époque. Le commerce des fourrures devint rapidement le plus important en Nouvelle-France, et il resta le moteur économique de celle-ci durant 200 ans.
           Le castor était l'animal le plus recherché en Nouvelle-France. En effet, son poil permettait de faire du feutre d'excellente qualité pour la confection de chapeaux. À cette époque, une compagnie (groupe d'hommes d'affaires qui souhaitait faire des profits en organisant le commerce des fourrures) avait le monopole du commerce, c'est-à-dire que cette compagnie avait l'exclusivité en ce qui a trait aux fourrures en échange d'un engagement à peupler la colonie (Nouvelle-France). Le commerce des fourrures amena la création d'alliances avec les Amérindiens, qui fournissaient la fourrure aux Français, de même que la construction de postes de traite près des cours d'eau, qui étaient les voies de transport à cette époque. De plus, le territoire de la Nouvelle-France devint immense, car la recherche des fourrures les amenait toujours plus loin, ce qui créa des guerres contre les colonies anglaises, qui étaient mécontentes car la Nouvelle-France limitait leur expension.