À l'époque des grandes explorations, 4 pays s'affrontaient
particulièrement : la France, l'Angleterre, l'Espagne et le Portugal.
Ils tentaient de déterminer quel royaume était le plus puissant
économiquement et militairement. Pour êtres compétitifs,
ils établirent une nouvelle doctrine économique appelée
le mercantilisme.
Selon cette théorie, on considérait les pays puissants selon
leurs richesses en or et en argent. Ainsi, deux moyens d'offraient aux
pays pour être considérés comme des puissances. Tout
d'abord, il fallait déjà posséder des mines d'or et
d'argent. Ensuite, si l'on ne pouvait avoir cette chance, il fallait avoir
une balance commerciale positive.
Par le mercantilisme, les colonies possèdent des rôles bien
déterminés dans le but, évidemment, d'augmenter les
richesses de la métropole (royaume qui possède la colonie).
Elles doivent exporter les matières premières, car la métropole
peur ainsi les transformer et les revendre pour s'enrichir. De plus, les
colonies avaient aussi le rôle d'importer des produits manufacturiers.
La France préconisait particulièrement le mercantilisme.
Le conseiller d'État et l'intendant des finances et de la marine
de Louis XIV, Jean-Baptiste Colbert, n'était pas étranger
à cette tendance. D'ailleurs, il nuisit au développement
de la Nouvelle-France, car il ne croyait pas qu'on devait y installer une
colonie de peuplement. Colbert appuyait tellement le mercantilisme que
l'on appelle parfois cette théorie économique le colbertisme.
La France utilisa donc sa colonie en Amérique uniquement pour exploiter
sa fourrure. Ainsi, elle pouvait fabriquer des chapeaux de feutre (très
populaires à l'époque) et s'enrichir. La Nouvelle-France
ne se développa pas comme une colonie de peuplement, contrairement
aux colonies anglaises...