De
1873 à 1879, un importante crise économique toucha l'Occident.
Le Canada n'échappa à cette situation. D'ailleurs, les banques
canadiennes furent en difficulté, plusieurs industries fermèrent,
les salaires diminuèrent et le chômage augmenta. Au début
de cette crise, la politique économique canadienne consistait en
des tarifs douaniers peu élevés. Ainsi, les produits étrangers
concurrençaient grandement les produits canadiens.
Pour remédier à la situation, le premier ministre canadien,
John A. Macdonald, adopta
sa politique nationale vers les dernières années de la crise
(1878-1879). Avec sa politique, Macdonald
espérait relancer l'économie canadienne.
Tout d'abord, pour contrer la compétition des produits étrangers,
Macdonald haussa les
tarifs douaniers. Il y eut donc moins de concurrence pour les produits
canadiens et il se vendirent davantage. Les profits réalisés
grâce à cette hausse des tarifs douaniers financèrent
le deuxième point de la politique nationale de Macdonald
: le prolongement du chemin de fer.
En effet, à cause de la faiblesse du réseau ferroviaire,
Macdonald construisit
le transcontinental. Ce chemin de fer permettait de renforcer le marché
canadien. De plus, il facilitait le transport des marchandises et, surtout,
la venue des immigrants.
Cette immigration, dernier aspect de la politique nationale de Macdonald,
contra le problème du faible peuplement de l'Ouest. De plus, elle
faisait augmenter le nombre de consommateurs et mettait en valeur les terres
de l'Ouest.