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A VMDK állásfoglalása a Balladur-tervrõl, 1993. VI. 28.

Une chance pour le règlement équitable - la Communauté Démocratique des Hongrois de Voïvodine sur le plan Balladur, le 28 juin 1993.

La Communauté Démocratique des Hongrois de Voïvodine, connue sous le sigle VMDK est une organisation démocratique de représentation d'intérêt qui lutte pour son concept de la triple autonomie laquelle a reçu de légitimité lors des élections législatives de la part de son électorat. En même temps, elle se considére compétente pour exprimer sa voix aussi bien dans la promotion de la dérnocratisation de Serbie, d'autant mieux qu'elle ne réclame pas le changement des frontières.

Partant de ces principes, la VMDK estime que le plan Balladur qu'on peut déjà considérer une initiative officielle française, a une importance historique. Cette initiative rendrait possible le renforcement du régime de la sécurité collective en y ajoutant le règlement satisfaisant du problème des minorités et elle pourra ainsi contribuer à la reconstruction européenne fondée sur les principes de l'équité.

Il est très important à souligner le fait que le concept se construit d'en-bas: ce sont les intéressés qui devront chercher la solution équitable. Il faut que les pays des Douze s'associent activement à la découverte du chemin.

Le principe que seuls les intéressés seront invités aux négociations est également à saluer car ainsi on peut exclure le facteur du retard dû à ceux qui ne sont pas vraiment intéressés.

Ceci étant, la VMDK estime que le plan Balladur devra englober également la Serbie puisque de cette façon la situation ouverte et non résolue des Hongrois de Voïvodine pourra trouver une solution. Nous estimons que l'invitation de la Serbie aux négociations sur le plan Balladur pourra aussi promouvoir à la démocratisation interne de ce pays.

Il est vrai que jusqu'ici les Hongrois de Voïvodine ont échappé aux atrocités, mais de l'autre côté, la Serbie n'a accepté les propositions de dialogue venues ni de la part de la VMDK, ni de la part de la Hongrie. Ainsi, il serait très important qu'un conciliateur externe entre en jeu. La VMDK serait heureuse si elle pouvait compter sur la France, la Russie ou le Pays-Bas dans l'accomplissement de ce rôle.

Paris, le 28 juin 1993

András Ágoston, Président de la VMDK