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"si nous devions rencontrer la fille de nos rêves..."

cet article provien du maguazine 7jours

7 JOURS a rencontré le groupe le plus populaire de la
planète, les Backstreet Boys, en novembre dernier,
le jour de leur spectacle présenté à Bournemouth,
une station balnéaire située sur le bord de la Manche,
dans le sud de l'Angleterre.

L'impressionnant autobus-dortoir s'immobilise enfin dans l'étroit parc de stationnement réservé aux clients de l'hôtel Norfolk Royale, à Bournemouth. D'un pas lourd et lent, les membres du groupe des Backstreet Boys en descendent tour à tour, certains, en fredonnant une chanson qui les hante depuis des heures, d'autres, des écouteurs de walkam accrochés aux oreilles.

Leur véhicule de tournée a beau être très confortable, les jeunes chanteurs sont visiblement épuisés. Ils ont chanté la veille, à Portsmouth, et la balade de deux heures, sous la pluie automnale, entre les deux villes, leur a paru une éternité. Ils sont contents d'en être enfin rendus à cette autre étape d'une tournée qui, en bientôt un an, les aura menés dans tous les coins d'Europe, d'Asie et d'Océanie. Ils sont jeunes et ils récupèrent vite. On ne s'inquiète pas de leur état d'esprit quand ils monteront sur la scène du Bournemouth International Center dans moins de sept heures, sitôt les derniers préparatifs du spectacle achevés...et l'entrevue exclusive consentie aux représentants du magazine 7JOURS terminée...

Kevin, Brian, Howie, Aj et Nick, vous projetez l'image de jeunes sains, respectueux et sans problème. Seriez-vous le symbole de ce que notre jeunesse devrait être?

Kevin:(Très sérieux) Nous sommes ce que nous sommes. Nous n'essayons pas de personnifier quequ'un en particulier et encore moins de profeter l'image de gars parfaits, sans défaut...d'être du bonbon, quoi! Nous nous efforçons de demeurer en tout temps le plus naturels possible. Ce que les gens voient de nous, c'est ce que nous sommes réellement. Pas question de jouer un jeu ou de chercher à travestir notre vraie nature. Ça ne marcherait pas. Le public n'est pas dupe. Au bout d'un certain temps, la vérité finit toujours par percer. Nous avons heureusement eu la chance de grandir dans le sud des États-Unis, au sein de familles harmonieuses et où on obéit à des principes de vie fondés sur le respect des autres. Si nous projetons l'image de jeunes gens bien élevés, c'est sans doute parce que nous le sommes réellement. Tout le mérite en revient à nos parents.

Vous avez des fans partout dans le monde. Ont-ils des comportements différents d'un pays à l'autre?

Aj: Je crois que peu importe où il vit, un fan a plus ou moins le même comportement vis-à-vis de l'artiste qu'il aime. Il n'y a pas de différence, si ce n'est la langue d'expression ou la couleur de la peau.

Il n'y a vraiment aucune différence?

Aj: Peut-être que la manière de manifester son enthousiasme diffère d'un pays à l'autre. Dans certains endroits, les fans sont plus démonstratifs qu'ailleurs. En Allemagne, en Autriche et en Suisse, ils peuvent même être un peu fous. Bien qu'ils soient de nature plus réservée, ceux d'Asie deviennent aussi bruyants et aussi agités que n'importe qui d'autre quand ils décident de s'éclater. Au Japon ou en Corée, ils sont tout l'un ou tout l'autre. Ici, au Royaume-Uni, nos fans sont plutôt tapageurs!

En spectacle, les filles vous adorent, et vous ne faite rien pour les décourager. Pourtant, vous dites que vous n'avez pas le temps d'avoir une petite amie. Pourquoi cette contradiction?

Howie: Nous sommes honnêtes quand nous disons que nous n'avons pas le temps d'avoir une amie de coeur. C'est propre à la carrière que nous avons choisie. Notre amour, aujourd'hui, est principalement centré sur la musique. Nous ne pouvons pas nous payer le luxe de dépenser nos énergies ailleurs que dans notre métier. Ça ne veut pas dire pour autant que nous ne sortons jamais avec des copines. Il n'y a aucune clause dans notre contrat qui nous l'interdit. Il s'agit simplement d'un choix que nous avons tous fait pour un certain temps. Notre priorité demeure notre métier, nos spectacles et nos albums.

Est-il également vrai que les petites amies que vous avez eus ont rompu avec vous parce que vous étiez constamment sur la route et peu disponibles?

Brian:Nous avons eu des relations affectives dans le passé, surout au début de l'aventure des Backstreet Boys. La situation n'est pas facile. Les filles ont de la difficulté à accepter qu'elles doivent passer au second rang de nos préoccupations et que nous devons concentrer toutes nos énergies pour satisfaire aux exigences de notre carrière. J'avais une petite amie quand le groupe s'est formé, et ç'a été très dur de constamment partir loin d'elle. Il a fallu se faire une raison et mettre fin à notre relation. Nous ne fermons pas pour autant la porte à d'éventuelles rencontres. Si nous devions rencontrer la fille de nos rêves, que ce soit au Canada, en Europe ou ailleurs, je ne crois pas que notre carrière nous empêcherait d'en devenir amoureux et de pousser plus loin notre relation.

On dit que les voyages forment la jeunesse. Est-ce que ces tournées dans le monde vous ont appris des choses sur vous-mêmes?

Kevin:J'ai découvert que même si j'aime que tout fonctionne selon un plan déterminé, mon métier m'oblige à faire face constamment à l'imprévu. On a beau tout prévoir, danc ce métier, rien ne se passe vraiment comme on s'y attend. C'est parfois stressant.
Aj: Ça demande aussi beaucoup d'énergie et de temps...Quand à moi, j'ai appris à ne pas prendre les choses entrièrement au sérieux parce que, dans ce métier, tout es STC.

STC?

Aj: Subject to change (peut être modifié). J'ai appris à être plus relax et à ne pas m'en faire chaque fois que je dois modifier mes plans. Si un imprévu survient, nous savons par expérience que ça se rassera avec le temps. Tout finit par rentrer dans l'ordre, et on atteint le but fixé même si on doit emprunter un chemin différent de celui que nous avions prévu. Tous les jours, nous apprenons quelque chose. Il n'y a pas de routine.
Brian: Notre régime de vie n'est pas évident. Notre métier est physiquement très dur. Nous ne demeurons jamais longtemps à la même place, et notre environnement change tous les jours. Nous n'avons pas le temps de nous installer. Tout n'est que temporaire. Le spectacle terminé, rarement avons-nous la possibilité de visiter la ville dans laquelle nous nous trouvons. Nous devons repartir pour présenter un autre spectacle ailleurs. C'est le prix à payer.

Vos fans peuvent tous écrire grâce à Internet. Est-il vrai que vous recevez des lettres par centaines, toutes les semaines?

Kevin:(Haussant les sourcils d'émerveillement) Elles nous arrivent plutôt par milliers! Nous essayons d'en lire le plus possible, mais le volume de notre courrier électronique est tel qu'il nous est impossible de lire chacune des lettres que nous recevons et d'y répondre. C'est très frustrant. Cependant, chaque fois que nous allons à notre bureau d'Orlando, nous passons quelques heures à l'ordinateur. Nous ne pouvons en faire davantage. Heureusement, le personnel qui s'occupe de notre fan clup s'acquitte très bien de cette tâche et nous aide ainsi à garder un bon contact avec tous ces amis qui prennent la peine de nous écrire un petit mot.

Comment parvenez-vous à rester en bonne santé malgré ces brusques changements de climant au cours d'une tournée dans plusieurs pays?

Kevin:Il n'y a pas que le climat. La nourriture peut également nous occasionner quelques surprises. J'ai déjà mangé quelque chose qui m'a rendu malade, pendant une semaine, alors que nous nous trouvions en Asie.
Nick:Kevin avait mangé du poisson cru. Il a dû goûter à des sushis qui n'étaient pas de première qualité. Il a soudainement eu le visage tout boursouflé. On se demandait bien ce qui lui arrivait.
Kevin:Puis, au Japon, je me suis réveillé un matin avec une douleur insuportable. On a dû m'extraire une dents de sagesse.
BrianCes choses-là arrivent souvent à Kevin.
Nick:Curieusement, ça se produit habituellement dans le temps de l'halloween.

Comment cela?

Brian: Il s'est fait opérer de l'appendicite à l'halloween, l'an dernier, quand nous étions en Allemagne. Une autre année, on a dû lui retire ses amygdales et, en novembre dernier, ç'a été une dent de sagesse!
Nick:On se demande bien ce qui l'attend pour l'halloween, l'an prochain.
Kevin:(Après avoir ri de la remarque de Nick) Je peux vous dire que ce n'est pas drôle d'être hospitalisé dans un pays étranger. On préfère évidemment se faire soignez chez soi, près des membres de sa famille.

Comment réussissez-vous à garder une excellente santé?

Brian:Nous prenons les multivitamines- en moyenne six pilules par jour-, que nous procure Todd Dukes, un des responsables de la sécurité. Il est de plus un masseur certifié. Il travaillait comme infirmier avant de se joindre à notre groupe. Il donnait des massages thérapeutiques dans différents hôpitaux. Nous profitons également de la moindre pause entre deux spectacles pour nous reposer le plus possible.
Kevin:Malgré toutes ces précautions, nous sommes vulnérables aux microbes et aux virus. Nick et moi nous remettons tranquillement d'une grippe que nous a transmise mon cousin Brian.
Brian: C'est inéviatable. comme nous sommes toujours ensemble, tous les cinq, il suffit que l'un de nous attrape un virus pour que tous les autres soient contaminés.
Kevin: Howie est le plus résistant de nous cinq parce qu'il est très discipliné et qu'il suit scupuleusement les recommandations de Todd. Il n'oublie jamais de prendre ses multivitamines, ce que Nick et moi négligions parfois de faire. Il est donc normal que nous en payions le prix, de temps en temps.

Téléphonez-vous souvent aux membres de votre famille lorsque vous êtes en tournée?

Howie: Tu devrais voir mes notes de téléphone! Je drois appeler les miens trois ou quatre fois par semaine.
Kevin:Je téléphone une fois par semaine, environ, sinon tous les 15 jours. J'ai veillé à ce que mes parents obtiennent un plan détaillé de l'itinéraire de nos tournées. Ils savent où me joindre à tout moment.
Nick: Je les appelle tout le temps, à la moindre occasion.
Kevin:Nick a un truc. Il appelle les siens à frais virés!(rires)
Aj: Je n'ai pas besoin d'appeler ma mère, elle nous suit en tournée. Elle fait partie de l'équipe de soutien. Maman s'occupe de nos costumes et de la logistique de nos rencontres avec les médias. C'est avec elle que vous avez dû vous entendre pour nous interviewer aujourd'hui.

Qui s'occupe de l'argent que vous gagnez?

Kevin: Nous nous en occupons nous-mêmes. Nous nous sommes associés tous les cinq, et la compagnie que nous avons formée, Backstreet Inc, s'occupe de gérer équitablement l'argent que nous rapportent nos spectacles et la vente de nos disques. Ça fonctionne comme General Motors ou Ford. Nous décidons si nous réinvestissons cet argent ou si nous répartissons plutôt les profits entre nous.
Howie: Nous avons aussi notre petit côté businessman...(rires)

Faites-vous beaucoup de dépenses lorsque vous êtes en voyage?

Brian: Howie est celui qui dépense le plus. C'est normal, avec la famille nombreuse qu'il a!(rires)
Howie:C'est vrai (rires) J'ai des tas de petites commandes d'un peu tout le monde. Ma mère a une affection particulière pour les petits éléphants. Sa collection doit bien compter une bonne centaine de spécimens, que j'ai trouvés dans les différents pays que nous avons visités.
Brian J'ai acheté à ma mère de la vaiselle en porcelaine pendant un de nos séjours au Japon. Elle était très contente, même si sa collection n'est pas très imposante.

Qui parmi vous possède sa propre auto?

Kevin:Je conduis une Honda Accord. Brian a une Honda Civic, tandis que Howie se promène au volant d'une Mazda. De nous tous, c'est Nick, le plus jeune, qui conduit la voiture la plus performante. Même s'il n'a que 16 ans, il vient de s'acheter une Camaro Z28.
Nick:Non. Ne les écoute pas. Ce n'est pas tout à fait une Z28...
Howie: Une Z27 alors? (rires)
Aj:Je n'ai pas encore d'auto. Il me faut d'abord obtenir mon permis de conduire.
Kevin: Aj a 18 ans, mais il n'a pas encore eu le temps de passer son examen. Nous sommes si souvent partis de la maison...

Quelle auto rêvez-vous de vous acheter un jour?

Kevin: Une BMW 750
Nick: Une Corvette, une voiture populaire dans ma famille.
Aj:J'aurai une auto faite spécialement pour moi, probablement une version décapotable de l'acura Legend.

On raconte qu'il vous arrive de prier ensemble avant un spectacle. Est-ce vrai?

Nick: Nous disons toujours une prière avant chacun de sos spectacles.

Quelle est cette prière?

Kevin:Comme les joueurs de football, de basket-ball ou de hockey avant un match, nous récitons ensemble une prière d'action de grâce. Nous remercions le ciel de nous permettre de faire ce que nous aimons le plus au monde et nous lui rendons grâce pour le spectacle que nous allons donner. Nous le remercions aussi de nous garder en bonne santé et nous lui demandons de vieller sur nous tous, artistes, artisans et spectateurs. Nous sommes très unis, notre groupe, nos agents, ceux qui veillent à notre sécurité comme à celle du public, les musiciens, les techniciens et les machinistes.
Brian et Howie: Nous sommes cinq personnes différentes les unes des autres. Nous devons ne faire qu'un si nous voulons retrouver la magie qui opère à chaque spectacle.

Comment parvenez-vous à maintenir ce climat de bonne entente entre vous?

Kevin:Nous sommes ensemble depuis bientôt quatre ans et nous sommes devenus de véritables frères. Nous nous connaissons bien, ce qui veut dire qu'on peut déceler les petites cordes sensibles de chacun. Comme dans n'importe quelle famille normale, nous avons nor petits accrochages, mais personne n'éprouve de rancoeur contre qui que ce soit. Nous nous aimons vraiment tous les cinq. Les petites tempêtes sont de courte durée, et on oublie tout sitôt le calme revenu.
Howie: Le meilleur "pinceur de cordes sensibles" est Nick. Il est très observateur. Il connaît mieux que quiconque nos petits points faibles. Nous ne lui en voulons pas parce qu'il nous provoque comme s'il appuyait sur les boutons d'une manette. Nous nous disons alors que son comportement est tout à fait normal, puisqu'à 16 ans il est encore en âge de s'amuser avec un Nintendo!(rires)

Qu'est-ce que ça vous fait d'apprendre qu'au Québec les 13 000 billets de votre spectacle au Centre Molson se sont vendus en moins de 27 minutes?

Kevin:Que tous ces billets se soient envolés à une telle vitesse est le plus beau compliment qu'on puisse recevoir. Incroyable! Nous sommes très excités et nous aimerions beaucoup que tu dises aux lecteurs de ton maguazine combien nous avons hâte de les rencontrer à la fin de décembre.

Email: byvonb@quebectel.com