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J'ouvre les yeux...

J’ouvre les yeux. Je regarde vers la fenêtre. Le soleil est à peine levé. Je tourne la tête vers le cadran. Il indique 5h23. Il est très tôt. Je devrais continuer à dormir mais j’ai envie de me lever. Je m’habille en silence : pantalons ¾ beiges et gilet à manches courtes rouge. Je déjeune rapidement d’un muffin aux carottes accompagné d’un jus bananes-oranges tout en me coiffant d’une couette. Je mets mes espadrilles et j’ouvre la porte-patio qui donne dans la cour… directement sur la plage !
Il fait déjà chaud et le soleil commence à se lever. J’accroche mon lecteur MP3 à ma ceinture, ajuste mes écouteurs, j’étire les muscles de mes jambes. J’ouvre la grille de métal, au bout de la cour, et me mets à courir sur la plage. Je ressens le choc de mes pas jusque dans ma tête. Mes cheveux s’envolent de gauche à droite, suivant ma course qui, elle, bat au rythme de la musique dans mes oreilles. Je les sens frotter contre mon dos.
J’écoute les chansons rythmées de mon groupe favori. Elles m’accompagnent à tous les jours ! Surtout quand je cours.
Je rencontre quelques coureurs habituels et on se salue d’un petit signe de la main. Je ne les connais pas. Il y a quelques oiseaux qui s’envolent sur mon passage. Je n’entends pas le bruit des vagues, mais je l’imagine. Whoushhhh ! Whoushhhh !
J’arrive au bout de ma course. Je fais du surplace en regardant l’océan. Au loin, j’aperçois deux dauphins qui s’amusent dans l’eau. J’envie leur liberté, leur insouciance, leur vie sous l’eau. Si elles existaient, je serais une sirène. Vivre avec les poissons aux mille et une couleurs, les magnifiques coraux… et les requins. Dans le fond, c’est comme la vraie vie : les milliards d’être humains tous plus différents les uns que les autres, la nature extraordinaire… et les requins !
Je repars en sens inverse. Je commence à avoir chaud et soif. Au loin, je vois la maison comme un petit point blanc. Plus j’avance, plus il grossit, prenant forme.
Comme la vie en moi. Un petit poisson de plus dans l’océan de la vie. J’ai été triste de ne plus courir durant plusieurs semaines, mais maintenant, je peux. Sans exagérer, en y allant doucement. La vie s’est bien accrochée en moi et commence à grossir. Je porte encore mes vêtements, mais ça ne durera pas.
Je continue à courir, m’approchant de plus en plus de la maison… La maison du bonheur. J’aime croire que rien de malheureux ne pourra jamais s’y produire. Est-ce possible ? Avec cette immense clôture, la maison est bien gardée. Je ne m’y sens pas emprisonnée. Les fenêtres sont grandes, laissant passer toute la lumière dont on a besoin.
Je cours plus lentement, pour abaisser mon rythme cardiaque. Le soleil est plein, maintenant. Une belle journée s’annonce. Je me baignerai et passerai une belle journée en SA compagnie.
C’est cliché mais, IL est l’homme de ma vie. IL est tout ce dont j’ai désiré. Bien sûr, il a certains défauts. Mais je m’en accommode facilement. J’en ai aussi !
Je suis arrivée à la grille. Je l’ouvre et entre dans la cour. Au bord de la piscine, face à l’océan, je fais mes étirements.
Du coin de l’œil, je L’aperçois. Je me tourne vers LUI. IL me sourit tendrement. IL a un grand verre d’eau à la main, qu’IL me tend. SES lèvres bougent, mais je ne L’entends pas. J’arrête ma musique et prends le verre en LE remerciant.
- Ça t’a fait du bien ? me demande-t-IL.
Je sais qu’IL parle de mon jogging. Je LUI réponds que, oui ça m’a fait du bien. Je bois mon eau et IL passe SON bras autour ma taille. Nous marchons jusqu’à la maison. Je vais prendre une douche et je me recouche avec LUI. Nous faisons l’amour et je m’endors dans SES bras.

Après ce qui me semble une éternité, j’ouvre les yeux. Il fait sombre dans la chambre. Je n’ai pas besoin de regarder le cadran pour savoir qu’il est 6h45. C’est l’heure à laquelle je l’avais programmé pour me réveiller. C’est la radio. Ce que j’y entends me déprime. Je me lève et ouvre les stores. Ce que je vois me déprime encore plus ! Il neige. C’est une tempête. La radio avait raison. Je déjeune en m’habillant. À 7h20, je sors de chez moi pour déneiger mon auto. Il vente. On gèle. Après dix minutes de déneigement, je m’assois dans ma voiture et démarre. Je m’en vais travailler. En route, j’écoute de la musique et je me rappelle de mon rêve. La dure réalité me frappe. Et oui, ce n’était qu’un rêve. Un rêve que je fais souvent avec LUI dedans. LUI étant une personne réelle, dans un monde réel. IL a un nom réel, une famille réelle, des amis réels. J’ai des photos de LUI. Mais IL est presque irréel à mes yeux. Aux yeux de plusieurs. Inaccessible, serait peut-être le mot exact. Qui est-il ? Un homme parfait, avec des défauts ! Quel est son nom ? Celui qui est sur toutes les lèvres : Nick Carter. (ou AJ McLean ou Brian Littrell ou Kevin Richardson ou Howie Dorough !)

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