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Chapitre 5

Les semaines passèrent, devenant des mois. Les répétitions étaient plus longues et intenses, combinant chorégraphies, costumes et chansons. Gabryel avait donné congé aux acteurs le vingt sept septembre car le lendemain allait être la répétition générale. Mais Juliette avait demandé à Nick de venir chez elle pour pratiquer les parties qu’elle trouvait plus difficiles.

- Alors, c’est quoi ces parties difficiles ? demanda Nick.
- Dans ma chambre.
- Hein ?
- Celle de Juliette !
- Nous l’avons pourtant pratiquée souvent, cette scène.
- Je sais, mais je n’arrive pas à me sentir comme Juliette.
- L’amour de sa vie se voit exilé et ils se quittent au matin de leur mariage.
- Je sais bien… En tout cas, on commence ?
Nick acquiesça et mit la musique.
- … Oh ! Maintenant pars. Le jour est de plus en plus clair, chanta Juliette.
- De plus en plus clair ?… De plus en plus sombre est notre malheur.
- … la nourrice entre… commenta Juliette, chantant dans sa tête son dialogue avec la nourrice. Allons, fenêtre, laissez entrer le jour et sortir ma vie.
- Adieu, adieu ! un baiser et je descends.
Ils s’embrassèrent rapidement.
- Te voilà donc… commença Juliette. Tu vois, c’est là que je bloque. C’est pas assez intense, désolée.
- Ok, on recommence.
Ils chantèrent leurs parties puis, au moment du baiser, Nick la prit dans ses bras et l’embrassa intensément, comme il se doit pour un baiser d’adieu. Il quitta ses bras et fit quelques pas à reculons.
- …
Juliette appuya d’un coup sec sur le bouton pause de son lecteur CD.
- Qu’est-ce qui se passe ? demanda Nick.
- Désolée, mais tu m’as prise par surprise ! J’en ai perdu mon texte. On va devoir recommencer.
- On dirait presque que tu aimes ça ! blagua Nick.
- Honnêtement, Nick, je ne déteste pas t’embrasser, dit Juliette, rougissant. Mais c’est assez étrange de créer des émotions avec quelqu’un qui n’est pas vraiment ton amoureux.
- Je comprends, mais on n’a pas le choix ! On recommence ?
Juliette sourit et remit la musique au début de leur scène. Ils la reprirent trois autres fois.

- Merci d’avoir voulu pratiquer encore. Je crois que ça va mieux, maintenant.
- Tu m’as beaucoup aidé alors, je te devais bien ça !
- J’ai faim, toi ?
- Oui.
- J’ai des poitrines de poulet qui marinent. J’avais l’intention de les griller au barbecue avec des légumes, ça te dirait ?
- Si tu m’invites, comment refuser !
- Je ne veux pas te tordre un bras, non plus.
- Non, non, j’accepte ! As-tu besoin d’aide pour quelque chose ?
- Et si tu allais chercher un film ?
- Ok ! Tu n’as besoin de rien d’autre ?
- Je n’ai que du thé glacé et du 7up. Tu pourrais ramener un vin blanc doux, pour aller avec le poulet, si ça te tente.
- Bonne idée ! À plus !
Juliette plaça la table pendant que ses poitrines de poulet grillaient. Elle attendait avant de mettre les légumes, les aimant plus croquants. Elle faisait une salade César lorsque Nick revint, avec deux films et une bouteille de vin, trente minutes plus tard.
- Ça sent bon ! s’exclama-t-il en reniflant près du barbecue.
- Merci ! Ce sera bientôt prêt, étant donné que ça t’a prit une demi-heure !
- Désolé, mais tu sais, c’est long de choisir un bon film qu’on n’a pas encore vu !
- Je m’en doute ! Ça donné le temps aux poitrines de cuire. Peux-tu mettre les légumes ?
Nick les plaça sur la grille, léchée par les flammes, et mit les poitrines dans un papier d’aluminium pour les garder au chaud mais en arrêter la cuisson. Ils soupèrent en regardant le premier film que Nick avait loué.

- C’était pas le film du siècle ! commenta Juliette en riant.
- Je t’aurais bien vue, toi, choisir parmi les films qu’on n’avait jamais vus ! Il n’y en a pas beaucoup. Heureusement, l’autre est une nouveauté et, tu vas être contente, c’est un film d’horreur !
- Pas le dernier de Wes Craven ?
- Oui.
- Super ! J’avais hâte de le voir.
- Je sais, tu n’as pas voulu aller au cinéma.
- Oh, Nick, tu sais que je n’aime pas trop le cinéma. J’y vais seulement pour voir Harry Potter !
- Ça veut dire qu’on ira bientôt !
- Pas tant que ça, il devrait sortir en décembre.
- En attendant, écoutons celui de Wes Craven.
- Je vais mettre mon pyjama, si ça te dérange pas.
- Non, je t’attends.

Juliette mit son pyjama qui consistait en un pantalon et une camisole et rejoint Nick au salon. Elle aimait les films d’horreur mais ils lui faisaient peur quand même. Juliette, qui ne buvait pas souvent, vida la bouteille de vin durant le film, et elle se sentait un peu étourdie. Elle et Nick avaient établi une véritable relation d’amitié au cours des semaines alors, elle ne sentait aucune gêne à se cacher contre son épaule lorsqu’elle avait peur. Même lorsqu’il fut terminé, elle resta appuyée contre lui, regardant la fin d’un vieux film à la télé. Elle s’endormit ainsi. Nick la réveilla pendant le générique et ferma la télé. Juliette se leva et trébucha contre la table.
- Viens, je vais t’aider.
- Désolée, la fatigue et l’effet du vin ne se marient pas bien.
- Je vois ça !
Il passa son bras autour de sa taille et l’aida à se rendre à sa chambre. Juliette rigola en s’effondrant sur son lit.
- Bonne nuit, dit Nick en la bordant.
Juliette se redressa vivement dans son lit.
- Le garde-robe ! s’écria-t-elle.
- Quoi ?
- Ferme la porte !
Nick s’exécuta.
- Bonne nuit, maintenant.
- Non ! Je ne pourrai pas dormir ! Reste ici.
- Voyons, Ju !
- STP ! Je vais avoir peur… le supplia-t-elle, s’agrippant à son bras.
Nick soupira.
- Bon… Pousses-toi. Ferme la lumière.
- Non ! Je dois aller aux toilettes.
Elle se leva et se rendit tant bien que mal à la salle de bain. Lorsqu’elle revint, elle vit les vêtements de Nick posés sur son bureau et il était déjà couché. Elle dut grimper sur le lit et passer par-dessus lui pour aller à sa place.
- Pourquoi tu n’as pas fait le tour du lit ? grogna Nick.
- Oops ! rigola-t-elle.
- Je vais me souvenir de cacher la bouteille, la prochaine fois.
Juliette rigola de plus belle. Nick ferma la lumière et tenta de s’endormir.
- Bonne nuit, Juliette.
- Bonne nuit, bonne nuit ! Si douce est la tristesse de nos adieux que je te dirais : bonne nuit ! jusqu’à ce qu’il soit jour, récita Juliette.
- Que le sommeil se fixe sur tes yeux et la paix dans ton coeur ! Je voudrais être le sommeil et la paix, pour reposer si délicieusement ! continua Nick. Il se tourna vers Juliette et embrassa chacun de ses yeux fermés.
- Beaux rêves, chuchota-t-il.
Juliette sourit, les yeux toujours fermés. Elle sentit un léger effleurement sur ses lèvres et ouvrit les yeux.
- Nick ou Roméo ? souffla-t-elle.
- Nick.
Elle l’entoura de ses bras et l’embrassa.


Chapitre 6

Juliette se réveilla seule et étonnamment sans mal de tête. Elle crut qu’elle avait rêvé jusqu’à ce qu’elle entende le bruit de la chasse d’eau provenant de la salle de bain. Elle entendit des pas qui se dirigeaient vers sa chambre et ferma les yeux. Nick se coucha près d’elle, l’entourant d’un bras.
- Il nous reste une heure à dormir, dit-il.
- Comment sais-tu que je ne dors pas ?
- Ta respiration.
Juliette se tourna sur sa gauche et se retrouva face à lui.
- Dis-moi… Je me demande si j’ai rêvé ou si tout était réel…
- Tu n’as pas rêvé.
- Je n’ai pas rêvé quoi ?
- Tout.
- Nick ! Tu ne réponds pas comme il faut !
- Poses les bonnes questions !
Juliette se redressa dans son lit.
- Est-ce que j’ai rêvé à toi et moi ?
- Non, je suis bien là !
- AH ! Tu sais ce que je veux dire ! s’énerva Juliette.
- Désolé. Oui, je sais ce que tu veux dire. Et, non, ce n’était pas un rêve.
- Oh non ! Oh non ! s’exclama Juliette en plongeant dans son oreiller.
Nick resta silencieux.
- Pardonne-moi, j’avais sûrement trop bu.
- Je n’ai pas trouvé que tu avais trop bu… au début, quand tu t’es levée du divan, oui, mais après…
- N’en rajoute pas ! Je me sens déjà assez mal comme ça !
- Pourquoi ?
- J’ai couché avec mon meilleur ami ! s’écria-t-elle. Ça ne semble pas te déranger.
- Non, pas autant que toi.
Il se leva et s’habilla.
- Je vais aller chez moi me laver et me changer. On se voit à la salle ?
- Ok, à plus tard.
Juliette ferma les yeux et se rendormit.

Nick monta dans sa voiture et conduisit jusqu’à l’appartement qu’il louait dans Greenwich Village. Il se déshabilla et alluma sa stéréo à plein volume pour l’entendre sous la douche. C’était un CD de chansons mélangées des années quatre vingt dont Journey.
- Any way you want it, that’s the way you need it, Any way you want it. She loves to laugh, she loves to sing, she does everything, she loves tomove, she loves to grove, she loves the lovin’ things. Ooh, all night, all night. Ooh every night, so hold tight, hold tight, chanta-t-il tout en se lavant. I was alone, I never knew what good love could do. Ooh when we touched, then we sang about the lovin’ things…
Cela lui fit penser à Juliette et à sa réaction quand elle a su ce qu’ils avaient fait. Il arrêta l’eau et se sécha en dansant jusqu’au salon où il baissa un peu le son à cause des voisins d’en-dessous puis il alla s’habiller. Il passa un jean délavé avec un t-shirt vert portant une inscription jaune. Il coiffait ses cheveux avec du gel lorsqu’il réalisa quelle chanson il chantait avec la musique :
- Lying beside you, here in the dark. Feeling your heart with mine. Softly you whisper. You’re so sincere. How could our love be so blind… Oh non !
Il courut au salon et changea de disque.
- Ah ! Juliette ! Juliette ! Pourquoi es-tu… si aveugle ? Bon, voilà que je me prends pour Roméo… et que je parle tout seul.
Il termina de se préparer et mangea avant de partir pour la salle où était la répétition.

Pendant ce temps, Juliette, qui s’était rendormie, fut réveillée au son de la radio.
- Nick ? appela-t-elle.
N’obtenant aucune réponse, elle se rappela qu’il était partit plus tôt. Elle se leva et alla sous la douche avant de manger et se préparer à partir sans avoir pratiqué un peu !
- … C’est le poison, je le vois, qui a causé sa fin prématurée. L’égoïste ! il a tout bu ! Il n’a pas laissé une goutte aime pour m’aider à le rejoindre ! Je veux baiser tes lèvres : peut-être y trouverais-je un reste de poison dont le baume me fera mourir… Tes lèvres sont chaudes ! (…) Oui, du bruit ! Hâtons-nous donc ! Ô heureux poignard ! voici ton fourreau… Rouille-toi là et laisse-moi mourir !
Elle rangea ses choses en pensant à Nick. Ils avaient établi une belle relation amicale et tout s’était brisé à cause d’elle ! Enfin… il ne l’avait pas repoussée non plus. Cela avait été dur, au début, car elle avait dut refouler son attirance pour Nick, mais elle avait réussi ! Elle le croyait, jusqu’à ce matin.

* * * * * * * * * * * * *

- Je veux tout le monde en place, on commence ! hurla Gabryel dans son porte-voix. Musique !
La musique joua et les acteurs prirent place comme si c’était devant public. Juliette n’entrait qu’à la troisième scène alors elle eut tout le temps d’observer Nick. Il lui avait à peine parlé depuis qu’il était arrivé. Elle se sentait mal et appréhendait leurs scènes de baisers. Pourtant, quelque chose au fond d’elle la rendait fébrile dans cette attente. Ce fut bientôt à son tour d’entrer en scène, cherchant le regard de Nick qui ne tarda pas à se poser sur elle. Elle lui sourit et traversa le rideau, rejoignant Alexia et Héléna (la nourrice et Lady Capulet). La scène trois finit, Juliette sortit et Nick entra pour la suivante où il resterait pour la cinquième, celle de sa rencontre avec Juliette et leurs premiers baisers.
- Mon unique amour émane de mon unique haine ! Je l’ai vu trop tôt sans le connaître et je l’ai connu trop tard. Il m’est né un prodigieux amour, puisque je dois aimer un ennemi exécré ! chanta Juliette.
- Que dites-vous ? Que dites-vous ? demanda la nourrice.
- Une strophe que vient de m’apprendre un de mes danseurs.
- Tout à l’heure ! Tout à l’heure !… Allons-nous-en ; tous les étrangers sont partis.
L’acte premier se terminait ainsi et le décor changeait pour le second. Roméo et Juliette avaient leur long dialogue, dans le jardin des Capulet.

La répétition générale se passa plutôt bien et Gabryel était satisfait. Il les libéra vers six heures du soir.
- Reposez-vous bien et soyez là deux heures avant la représentation de demain soir. Bonne soirée !
- Il a l’air content, dit Alexia qui avait rejoint Juliette près de la porte de sortie.
- Oui, c’est bon signe, il n’a presque pas crié !
Elle aperçut Nick, appuyé contre la rampe de l’escalier.
- Excuse-moi, Alex, je dois lui parler.
- On se voit demain, alors.
- Oui, bye !
Juliette inspira profondément et marcha vers Nick.
- Salut, dit-elle.
- Salut, je t’attendais.
- Ah oui ?
- Je voulais te parler et je t’invite chez moi.
- Oh ! Une première ! s’exclama Juliette qui n’était jamais allée chez lui.
- Il y a une première fois à tout !
Juliette le suivit à sa voiture.
- Où tu habites ?
- Dans Greenwich.
- Ooohh ! siffla Juliette.
Nick sourit.
- Enfin ! s’exclama Juliette.
- Quoi ?
- Tu souries. On dirait que ça fait un siècle que je ne t’ai pas vu sourire.
- J’étais préoccupé.
- Je comprends. Moi aussi, la première de demain me stresse.
Nick hocha la tête sans répondre. Ils arrivèrent chez lui et montèrent au second étage.
- C’est bien, ici ! s’exclama Juliette.
- Merci, c’est pas mal, mais tu n’as jamais vu ma maison.
- En effet.
- Tu as faim ?
- Très !
- Parfait, j’ai justement des steaks prêts à mettre au barbecue.
- Ce sera très bien.
- Je les mets à cuire et je te reviens, tu peux t’asseoir au salon.
Juliette alla dans le salon et prit place dans un fauteuil en cuir noir. Nick ne tarda pas à la rejoindre.
- J’ai bien hâte de voir la réaction du public à notre pièce.
- Ce n’est pas comme à un concert, Nick !
- Je m’en doute bien, mais on a travaillé si fort.
- Je sais. En tout cas, nous aurons plus de congés. La pièce sera présentée seulement les vendredis et samedis.
Nick hocha la tête. Ils bavardèrent de choses et d’autres puis le repas fut prêt et ils mangèrent.
- C’était très bon.
- Merci, il m’arrive de cuisiner, tu sais.
- Je n’en doute pas. Dis-moi, tes projets pour le prochain album, avec le groupe, ça avance ?
- Oui, j’ai pu aller au studio quelques fois. Mais ça ne sera pas prêt avec plusieurs mois.
- J’ai hâte d’entendre ça.
Un silence s’installa. Juliette se tortillait les doigts, se demandant ce qu’il avait à lui dire. Il était évident qu’ils évitaient le sujet.
- Juliette… commença Nick.
- Nick ?
- Je voulais te parler et, depuis que nous sommes arrivés, j’évite de le faire sérieusement.
- Je m’en suis rendue compte. Que veux-tu me dire ?
- Tu t’en doutes… C’est à propos de la nuit passée… enfin, plutôt de ta réaction, dit-il finalement.
- Quoi, ma réaction ?
- Tu m’as semblé… hésita-t-il.
- Dérangée, honteuse, coupable… énuméra Juliette.
- Oui, et je ne vois pas pourquoi.
- Tu ne vois pas ? s’exclama-t-elle. Parce que j’ai eu peur que ça détruise notre amitié. Et j’avais presque raison, tu m’as à peine parlé, aujourd’hui, en dehors de nos personnages.
- Je ne savais pas comment agir avec toi, vu ta réaction de ce matin. Je ne crois pas que cela détruise notre amitié... elle s’est peut-être transformée…
- Transformée ?
- Oh ! Juliette ! Ne me dis pas que tu es si aveugle que ça !
- Aveugle en quoi ?
Nick se leva et arpenta le salon d’un côté à l’autre.
- Nick ! Vas-tu me répondre ? Tu m’étourdis.
- Hélas ! faut-il que l’amour, malgré le bandeau qui l’aveugle, trouve toujours, sans y voir, son chemin vers son but ! récita-t-il.
- Ô Roméo ! soupira Juliette. Nick arrête, je ne comprends rien à ce que tu dis. Sois sérieux.
- Je suis sérieux ! Et, ce que je veux dire, c’est que tu es aveugle… Et que trouve son chemin, sans y voir, vers son but ?
- L’amour ? murmura-t-elle.
- Exact.
- Tu veux dire que…
- Que notre amitié s’est, à mon avis, changée en autre chose…
- Et mon avis n’est pas le même ! C’était simplement une erreur, Nick. Nous avions bu…
- Parle pour toi ! Je n’ai prit que trois verres de vin et TU as terminé la bouteille !
- En tout cas !
- Je ne crois pas que c’était une erreur.
- Si !
- Juliette ! Pourquoi tu t’entêtes à nier la vérité ? Ce qui s’est passé, la nuit passée, n’est que la continuité de notre relation. Ça devait arriver.
- J’ai tout fait pour l’éviter et ça n’a pas marché, gémit Juliette.
- Quoi ?
- Il y a très longtemps que je suis tombée amoureuse de toi ! Mais, pour mon bien et le bien de la pièce, j’avais décidé de ne rien dire et devenir ton amie. Seulement ça.
Elle se leva et prit son sac.
- Juliette ! Tu ne peux pas partir comme ça.
- Que veux-tu ajouter ? Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ?
- Non, mais…
- Mais rien ! Il n’y aura rien de plus que l’amour de Roméo et Juliette entre nous. Je ne t’ai jamais dit que j’avais le karma du nom que je porte ? Toutes mes histoires d’amour se terminent en drame alors… je ne veux plus en commencer une. À demain.
Juliette partit sans que Nick puisse ajouter quoi que ce soit.

Partie 4
My Fics

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