LE MOMENTANNEOIDE
Ces Lieux Spontannés,
Suspendus Tels De Preux
Chevaliers
Au Chevalet De La Rigolade,
N'Attirent Hélas
Qu'Une Sorte De Caste
-Pas Vraiment "Class"-
D'Appeurés Et Fugaces
Iconoclastes Au Col
Si Profond...
...L'Abîme S'Y Confond
Et S'En Défait :
Rien N'est Autrement Dessiné
Que Cette Finalité.
Que Cette Destinée -A Postérioïde.
Et Si La Galéjade,
-Triste Vie-
N'Est Qu'En Partie Vécue
Sous Le Règne
Absolu
De L'Envie D'Y Goûter;
Et S'Il Ne Fallu Guère Plus
Qu'Une Simple Mousse
Et D'Un Peu
De Bonté Péroxidée ?
Aussi, Il Est Doux De S'En Remettre
A Son Entière Satièté
-S'En Est Même Fou, Par Le Fait!-
Plutôt Que De Subir L'Outrageante Oïsiveté
De La Saine Sainteté.
Aussi Faut-Il Remuer Le Fatras
Des Arkanges,
En Expurger La Fluidité Et L'Odeur...
Ici; Maintenant, Toujours :
Ailleurs Qu'Au Loin
Mais Si Loin Déjà...
Que Pleure Et Pleure Encore.
Et Puis, L'Intentionnellement L'Emporte
Sur Ces Parties Survireuses,
Sur Ce Bridge Surplombant
L'Antre De La Démence
A La Démeusure , A La Prestance,
Du Monstre D'Acier Forgé Au Rouge,
A L'Etincelle, Au Rouge...
-Rouge Non Figé.
-Trousse D'Urgences
Et D'Indépendance;
Ce Sont Une Sorte De Ficelles
Etincellantes,
Un Buisson De Représailles
En Quète D'Amour.
L'Idiosyncrasie
Du Bulbe Cérébral
Ne Se Répend Aux Récepteurs
Vitaux Et Malins -Et Ils Le Sont!-
Qu'Aux Aubes D'Une Réalité
Toute Avenante,
Trop Abberrante -Pour Survivre Aux Ciselures Du Vrai.
C'est Une Fin
-En Soi.
C'Est L'Trépas,
Le Rebord Du Gouffre De Soie,
L'Allogène Du Vide-Espace...
Trop Plein Du Rien
Saisi au Momentannéoïde;
Trop Bien D'Un Rien
Prisé à L'instantannée...
Très; Pas...
Mais Bien Trop Peu Encore.
© LudoTARPEDO august 1997
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