Site hosted by Angelfire.com: Build your free website today!

Une magnifique Poésie!


La Proie

Ce sentiment me parcourt jour et nuit, je ne saurais vous le décrire tel que je le ressens, cette poursuite incessante ne cessera donc jamais . J'ai le besoin constant d'aimer et d'être aimé en retour. Le combat éternel que j'entreprends depuis peu, entre le courage d'affronter ce qui me rend si faible et fragile en dedans .

Dans mes rêves elle me hante, la réalité est difficile à sonder. J'ai honte de ce que j'éprouve. M'exprimer librement m'est rendu impossible , elle suit mes traces sans jamais s'égarer. Le ridicule est devenu mon allier, j'ai peur de ne jamais m'en débarrasser, elle se colle à tout ce que je désire atteindre, elle bloque mon chemin , les barrières qui se dressent devant moi et dont j'ai l'infaillibilité de les surmonter .

J'aurais le désir d'abattre tout ce qui empêche ma vie d'évoluer à un rythme stable. L'enfer c'est ce qui m'accompagne où je vais , je suis piégé par moi-même ma seule issue est introuvable, capturé par mon esprit , je ne peux me faufiler où bon me semble. Je ne souhaite à personne ce qui m'a attrapé si sauvagement sans me laisser le moindre espace , tous les recoins de mon âme elle y a trouvé refuge .

Je compare mon âme à un oiseau qu'on aurait abandonné dans son environnement artificiel, qu'est sa cage, chanter il en serait incapable pour se délivrer de sa solitude , car la gêne l'aurait attaqué comme elle m'a également trouvé et où elle y a fait son nid pour l'éternité sans jamais s'envolé, elle y restera, perturber l'innocence est son défi, l'espoir c'est tout ce que je peux espérer pour un avenir meilleur.

Jugemi

"Gardienne"

Le chant millénaire des vagues
Venant mourir sur les galets,
Jadis chevauchées par de fières niefs
Maintenant terrain de jeu
Des cormorans et des mouettes.
Ce chant éternel
Nous dit, inlassablement:
"L'homme n'est que de passage,
Il va, il vient, il disparaît,
Mais moi je reste,
Eternelle gardienne des grèves
Au-delà des temps.

"Percé"

La lumière de la lune fait surgir de la nuit,
Tel un navire échoué à la fin de son périple,
Cette nef de granit, à jamais immobile,
Peuplée seulement des cris des oiseaux et du murmure de l'océan.
Toi qui es là, habillée des voluptes de la brume,
De quels évènements oubliés as-tu été le témoin?
Qu'as-tu pensé du combat fou des hommes
Venus conquérir ce pays rude et fier?
Sont-ce tes pleurs que nous voyons tomber dans la mer?
Préfères-tu t'engloutir dans les flots, plutôt que d'être
Le témoin silencieux et impuissant de la folie des hommes?

"Larmes de sang"

Les falaises ocres de la côte
Sont pareilles à une plaie béante.
Elles semblent dire:
"Vois, la terre saigne.
Elle saigne des blessures
Que lui infligent ses fils cannibales,
Qui fouillent ses entrailles pour leur subsistance.
Mais elle pleure également des larmes de sang
Qui viennent se noyer dans l'océan,
Réceptacles vivant des pleurs du ciel.
Ces larmes n'en sont pas de douleur,
Mais d'amertume et de chagrin
Face à la folie des hommes
Qui ont transformé l'Eden
En un monde malade,
Dont les sursauts d'agonie
Ne réveillent plus ceux qui l'habitent."
Je sais tout cela, et même plus, mes amies.
Je sais que l'homme rêve de s'échapper
De cette planète qui meurt à petit feu,
Qu'il veut coloniser des astres lointains,
Par-delà l'espace et les étoiles.
L'attrait de l'inconnu est plus fort encore
Que l'amour pour une mère moribonde.
Laissez-moi mêler mes pleurs aux vôtres,
Car moi aussi je porte le deuil prochain
De notre Mère à tous.

Pierre Lambert

~Mon amour tourne mal~

Il faut t'avouer que j'ai mal,
Lorsque je te vois, j'ai mal,
Quand j'entends ta voix, ça fait mal,
À tous les jours, j'ai mal.

Il faut que tu saches que je souffre
Si un jour je ne te vois pas, je souffre
Toutes les fois que je pense à toi, j'en souffre
À tous les jours, je souffre.

Je t'aime mais ce n'est qu'à sens unique,
donc je dois souffrir.
Je t'aime, mais je ne veux plus souffrir.

Mon amour pour toi me torture,
Si tu me salue, c'est toute une torture,
Lorsque tu me serres dans tes bras, c'est la pire des tortures.

Je ne veux plus souffrir en pensant à toi,
Je veux vivre une vie bien à moi.

À cause de mon amour, tu me fais mal,
Je suis loin de considérer ceci comme un amour banal.

Rick!

L'enfant

Pour la première fois, il ouvre les yeux
L'homme jette vers lui un regard envieux
Car il incarne innocence et pureté
Vertue si rares en ce monde déchiré.

On voit le reflet dans ses prunelles bleutées
L'espoir, l'espérance d'une paix unifiée
Sur cette terre rouge et si ensanglantée
Écrasée par une guerre sans pitié.

Et rêve, rêve l'enfant d'un rêve tout blanc
Plein de nuages, de fleurs et d'anges brillants
Le rêve d'un futur dont il sera l'auteur.

Ainsi dort dans l'innocence de chaque enfant
Le visage doux, pacifique et accueillant
De l'espoir d'un futur dont il sera l'auteur...

Christel, 97
Criquette!


UNE FLEUR, UNE AMIE

Une fleur a perdu la vie
Une fleur, une amie
Mais elle ne repoussera pas
Et vous ne l'oublierez pas

Que devez-vous faire en ces tristes journées
Compatir, parler et pleurer
Mais n'oubliez pas les amis
Il faut continuer à rire et à sourire

Mais surtout ne vous gâchez pas la vie
Elle a pris sa décision, c'était sa vie
Et vous n'y pouvez rien
Elle a choisi son chemin

Ne vous culpabilisez pas
Si c'est déjà le cas
Cela ne changera rien
Et vous souffrirez pour rien

Écrit par: Evelyne Brunet(nin), Novenbre 1997

Je m'en remets au destin!


N'y aurait plus beau gâchi
que de laisser mourir un amour
qui n'a encore jamais vu le jour,
qui n'a pas eu à vivre.

Un amour prometteur, gratifiant, pur.
J'aimerais tellement
qu'il lise à travers mes yeux
l'amour que je lui porte.

Il semble ne rien vouloir tenter,
de peur de me blesser.
Et mes pensées
vont dans le même sens.

Je voudrais qu'un amour parfait se réalise.
Qu'au premier baiser,
tous nos sentiments s'expriment.

Je le sais bien
rien n'est encore fait,
mais les espoirs que
je porte en nous sont immenses.
Je voudrais un jour pouvoir
me dire que je n'avais
pas du tout tort d'y croire.

Magie!

La source de l'amour

Je me sens légère, je flotte dans cette eau fabuleuse qui m'entoure.
Coule sur ma peau bonheur et vie portés par ce fluide humide
qui ruisselle dans mes pores.
Sensations convoitées me sont finalement destinées.
Puis, avec émoi, il s'approche de moi.
Nos coeurs frivoles, nos paroles s'envolent.
Moites sont nos mains pourtant chauds sont nos coeurs.
Je sens le bonheur nous envahir.
Plus rien autour que l'eau et l'amour; l'amour et l'eau.
Le temps semble nous appartenir.
Calme revient doucement dans nos poitrines.
Mais le bonheur, lui, demeure bien présent, vivant, grandissant.
Enlassés nous sommes enchantés de toute cette grandiose beauté.
Mélange de vie, d'amour, de pureté et de joie.

Magie!

À ma porte!

Dans ce monde où on n'a plus confiance
en les gens, les évènements, en la vie.

Est-ce avoir confiance en nos semblables
que de fermer nos portes à clef, nos boîtes coffres
et du même coup nos coeurs au monde entier?

Sommes-nous rendus à ce point trouillards,
ou est-ce que personne n'est fiable,
n'a de conscience morale?

Et cette morale justement où est-elle passée,
que signifie-t-elle maintenant pour cette population
qui n'est plus fière de se nommer société?

Étrange monde qui peuple la vie, je vous le dis,
on ment pour préserver, ne pas blesser
et on se tait pour oublier.

Si la vie était quelqu'un elle serait bien amochée,
l'ayant moi-même meurtrie, je ne suis mieux que personne,
mais du moins je l'avoue ici.

Confiance je voudrais bien avoir,
mais qui aura confiance en moi!?!
Alors ma porte est fermée, mais ne vous en faites pas,
si vous cognez je l'ouvrirai :)

Magie!

Ne vois-tu pas?

Ne vois-tu pas dans mes yeux la détresse
cette lueur quasi éteinte qui a peine à sourire

Ne vois-tu pas la paleur de ma peau
je suis atteinte de la maladie du mal de vivre

Ne perçois-tu pas la faiblesse de mes mots de détresse
criant à l'aide en silence dans cette certitude de n'être secourue

Ne te demandes-tu pas pourquoi mes lèvres se font muettes
je ne parle plus, ne souris plus, ne me défends plus

Ne remarques-tu pas que je ne réponds plus à tes insultes
moi qui suis si battante et qui ne lâche jamais prise

Ne vois-tu pas que je meurs doucement
laissant à l'abandon mes défaites qui ont finis par me vaincre

Je souffre, ne le vois-tu pas?
Si toi tu ne vois rien de tout cela alors qui le verra

Ne vois-tu pas que tu es mon seul et dernier espoir avant..
Non! jamais je ne l'ai dit, peut-être est-ce parce que
je me refuse à le voir. Même si je meurs je me battrai,
mais à ce point ce sera contre moi-même.
Ne le réalises-tu pas, tu es ma vie, mon espoir, mon souffle, mon soleil.
Je t'en prie ouvre-moi tes yeux.

Magie!

Promenade au son de ma vie!

Une chanson à l'esprit,
une cadence aux pieds,
une démarche au corps,
de l'espoir au coeur
Et dans mes mains,
bat le coeur fébrile de la vie
Je vais où se trouve la vie
Ne cherchant plus ni dans les poches des riches
ni dans le coeur des pauvres
Je vois la vie come elle est
triste et heureuse à la fois
Pouvant contenir le bien et le mal
sous un même toît
Tout comme la vie je me vois un tout
Ne blâmant plus la peine
et la douleur en mon coeur
et ne restant plus indifférente
aux joies de mon âme
Acceptant de vivre au lieu de survivre
En me disant que j'ai toujours le choix
Oui ainsi je parcours les rues de ma ville
fière d'être ce que je suis
Sachant que je suis apte à vaincre mes peurs
et n'essayant plus de fuir les pleurs.

Magie!

Tour d'horizon

Ma folie me gagne, comme un animal sauvage qu'on aurait encagé. Partir, tout quitter, pour sauvegarder le peu qui reste. Je crains, je crains d'avoir passé le point de non-retour. Le temps passe et repasse et plus ça va plus j'approche la folie. Tout cela juste parce qu'il y a eu trop d'hypocrisie, trop d'hérésie. Des sujets chauds proclamés tout haut. Tous veulent avoir raison, mais la raison c'est que tous ont fini par nous conduire trop loin. Je suis en transe de peur de la démence. Je cours je me cache, mais tout de même ça m'arrache ce qui me reste.

Et j'entends continuellement le chant du temps. Pour me calmer j'écoute le vent, il est le seul à se moquer du temps qui passe, qui nous enlasse, qui nous enchaîne, qui nous tient, qui nous ramene. Puis essoufflé au bout d'une route, on voit soudain le doute.C'est souvent comme ça, on se bat dans le vide pour des histoires inutiles, puis on voit que ça ne sert à rien, alors on déprime et on prend sur soi. Au bout du compte on se rend compte que ça ne rime à rien, alors on se prend la main et soudain ça va bien et du coup on oublie nos déboires, nos histoires. Mais ce que je veux vous dire, c'est qu'on se donne du mal pour rien.

Ce qu'il faut c'est oublier demain. Je vous dis ça, là, comme ça, mais dans le fond quand j'y pense je ne suis plus sûre de rien. Du moins il y a une chose ou deux dont je suis certaine. Il faut surtout compter sur soi et se fier à ce que l'on a. Puis surtout, prendre le temps d'y penser.

Les autres, ils disent bien ce qu'ils veulent, mais n'oubliez jamais que la personne la plus importante reste vous. Avec tout cela j'en oublie ma déprime. À vouloir vous aider, je finis par me sauver. Alors je me dis que tous mes cris n'étaient pas inutiles seulement fragiles. Dans ma tête je vous prends la main, vous remercie et vous dis à demain, à demain!

Magie!

La Chance!

On m'a laissé une chance,
comme une dernière espérance.
On a profité de moi,
on s'est joué de moi,
mais du moins on ma remercié
et finalement donnée
la chance qu'il me manquait,
à laquelle j'aspirais.
Je l'ai saisie,
Lui a souris
Puis tout a fini
sur une note définie!
2 décembre, 1997
17:53

Heureux Jour!

Ce jour où tout commence,
ce jour où tout explose.
À ce jour je me réjouis,
à un tel jour je m'épanouis.
Heureux seront ceux qui auront cru
car le bonheur sera venu.
Du ciel descendu,
pour nous rendre
ce que nous avions perdu.
Je cris haut et fort
que vous avez tous tort
pourtant engloutis par vos ennuis
vous ne voyez plus vos ennemis.
Ils sont près de toi
mais ce qui permet en soi
que ce jour soit heureux
c'est que cette fois tout va mieux.
Tes yeux se sont ouverts
et ta peau vaut cher.
Je me réjouis de tes soucis envolés
de tes baisers amplifiés.
Heureux jour
où l'amour
m'a prise de court!
:)

2 décembre, 1997
17:59


Le soleil de ma vie
:)

Suivant le bon chemin,
me guidant par mon instinct.
Ton odeur a boulversé mon coeur,
tes mains touchés mes seins,
ta peau gardé au chaud,
tes yeux ont allumé le feu,
ton visage rappellées des images
ta chaleur égayées les heures
ton corps lancé un sort
Et l'amour a vu le jour!

2 décembre, 1997
18:15

signé...La Magicienne!
Retour à la page principale!

Email: mystic@com02.com